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  • Jugement le 6 avril pour Jérôme Rodrigues, poursuivi pour injure envers la police (fr)
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  • Poursuivi pour avoir assimilé la police à "une bande de nazis" dans un tweet, le "gilet jaune" Jérôme Rodrigues s'est défendu mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris d'avoir voulu attaquer l'institution.

    L'ancien plombier, éborgné par un tir de grenade lors d'une manifestation en janvier 2019, avait prononcé cette phrase dans un échange sur le réseau social Twitter avec le syndicat Synergie-officiers.

    Des mots qui avaient entraîné, en septembre dernier, le dépôt d'une plainte de la part du ministre

    Poursuivi pour avoir assimilé la police à "une bande de nazis" dans un tweet, le "gilet jaune" Jérôme Rodrigues s'est défendu mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris d'avoir voulu attaquer l'institution.

    L'ancien plombier, éborgné par un tir de grenade lors d'une manifestation en janvier 2019, avait prononcé cette phrase dans un échange sur le réseau social Twitter avec le syndicat Synergie-officiers.

    Des mots qui avaient entraîné, en septembre dernier, le dépôt d'une plainte de la part du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, jugeant à son tour sur le réseau ces propos "ignobles" et justifiant le dépôt de plainte par sa volonté de "défendre l'honneur de tous les policiers".

    Tant Jérôme Rodrigues que son avocat, Arié Alimi, ont cherché durant l'audience à démontrer que l'insulte, qui n'est pas niée, ne visait pas la police dans son ensemble mais bien le syndicat et, plus spécifiquement, les personnes en charge de son compte Twitter.

    "Malgré sa blessure volontaire, Jérôme Rodrigues n'a jamais insulté la police, à aucun moment" lors de ses nombreuses prises de paroles, a insisté Me Alimi, avant de demander la relaxe de son client.

    Pour l'accusation au contraire, l'insulte à l'adresse de l'ensemble de la police "se déduit du sens même du message, cela ne s'adresse pas uniquement au syndicat".

    L'Etat ainsi que Synergie-officiers, qui s'est également porté partie civile, ont chacun demandé un euro au titre des dommages et intérêts à l'encontre de M. Rodrigues, ainsi que la prise en charge des frais de justice.

    Le ministère public ne s'est de son côté pas prononcé, préférant s'en "remettre à la sagesse du tribunal", reconnaissant que les deux interprétations étaient recevables.

    Figure parmi les plus connues du mouvement des "gilets jaunes", Jérôme Rodrigues a perdu un oeil lors d'une manifestation le 26 janvier 2019, alors qu'il était en train de filmer l'arrivée du cortège place de la Bastille à Paris.

    Deux policiers ont été mis en examen le 14 janvier dernier, l'un pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente" et l'autre pour "violences volontaires aggravées".

    La décision sera rendue le 6 avril.

    els/tib/zl

    de l'Intérieur, Gérald Darmanin, jugeant à son tour sur le réseau ces propos "ignobles" et justifiant le dépôt de plainte par sa volonté de "défendre l'honneur de tous les policiers".

    Tant Jérôme Rodrigues que son avocat, Arié Alimi, ont cherché durant l'audience à démontrer que l'insulte, qui n'est pas niée, ne visait pas la police dans son ensemble mais bien le syndicat et, plus spécifiquement, les personnes en charge de son compte Twitter.

    "Malgré sa blessure volontaire, Jérôme Rodrigues n'a jamais insulté la police, à aucun moment" lors de ses nombreuses prises de paroles, a insisté Me Alimi, avant de demander la relaxe de son client.

    Pour l'accusation au contraire, l'insulte à l'adresse de l'ensemble de la police "se déduit du sens même du message, cela ne s'adresse pas uniquement au syndicat".

    L'Etat ainsi que Synergie-officiers, qui s'est également porté partie civile, ont chacun demandé un euro au titre des dommages et intérêts à l'encontre de M. Rodrigues, ainsi que la prise en charge des frais de justice.

    Le ministère public ne s'est de son côté pas prononcé, préférant s'en "remettre à la sagesse du tribunal", reconnaissant que les deux interprétations étaient recevables.

    Figure parmi les plus connues du mouvement des "gilets jaunes", Jérôme Rodrigues a perdu un oeil lors d'une manifestation le 26 janvier 2019, alors qu'il était en train de filmer l'arrivée du cortège place de la Bastille à Paris.

    Deux policiers ont été mis en examen le 14 janvier dernier, l'un pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente" et l'autre pour "violences volontaires aggravées".

    La décision sera rendue le 6 avril.

    els/tib/zl

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