LFI a dénoncé lundi le "sectarisme" et la "volonté de dominer" de la part d'EELV dans le Grand Est, après le refus des Verts d'ouvrir des discussions en vue de la composition d'une liste de rassemblement pour les régionales.
"Comme partout, EELV fixe un préalable: le ralliement de tous à sa tête de liste", regrettent les insoumis dans un communiqué, au lendemain d'un vote des adhérents du pôle écologiste, appelés à se prononcer sur l'ouverture de discussion pour une liste commune de la gauche.
Un appel pour ouvrir de telles discussions avait été lancé par trois personnalités, la députée LFI Caroline Fiat, la conseillère régionale PS Pernelle Richardot et l'ancienne ministre ex-PS Aurélie Filippetti. Malgré une large majorité de réponses positives (71% selon LFI), EELV refuse d'ouvrir les discussions.
"Nous appelons EELV à revenir à la raison et à faire passer l'intérêt des habitants du Grand Est avant sa volonté de dominer", écrivent Martine Billard et Paul Vannier, responsables de l'espace élections de La France insoumise.
Concernant par ailleurs la Normandie, Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, a apporté lundi dans un autre communiqué son "soutien" au député communiste Sébastien Jumel, candidat pour conduire une liste de rassemblement de gauche et écologiste.
Pierre Lacaze, chargé des élections au PCF, a précisé à l'AFP que M. Jumel avait déclaré officiellement sa candidature lundi mais que LFI le soutenait depuis "trois semaines". "Des discussions se déroulent également avec le PS et EELV", a-t-il ajouté.
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