About: http://asrael.eurecom.fr/news/59a09c87-eb14-321b-96bf-aa61be5182ee     Goto   Sponge   NotDistinct   Permalink

An Entity of Type : rnews:Article, within Data Space : asrael.eurecom.fr associated with source document(s)

AttributesValues
rdf:type
rnews:headline
  • Procès pour l'assassinat d'un mécanicien en Corse: les policiers sur la sellette (fr)
dc:subject
rnews:articleBody
  • Sonorisation défaillante, non intervention des enquêteurs en surveillance au moment des faits... Les policiers qui surveillaient pour un autre dossier certains des accusés jugés à Ajaccio pour l'assassinat d'un mécanicien en 2016 ont été bousculés vendredi par la défense.

    Agé de 35 ans, Jean-Michel German, présenté comme "sans histoire et ayant tourné le dos à son passé de toxicomane", a été atteint le 7 septembre 2016 de plusieurs projectiles de fusil de chasse devant la résidence de sa compagne à Alata, un village voisin d'Ajaccio.

    L'audience devant la cour d'assises de Corse-du-Sud a débuté vendredi par la confirmation que le chef de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la police, qui a supervisé l'opération de surveillance de la voiture des assassins présumés le jour du meurtre, ne serait pas entendu comme témoin. L'homme a présenté un certificat médical indiquant qu'il souffrait de dépression.

    "Ce témoin est essentiel, indispensable, incontournable", a fustigé Me Camille Romani, assurant la défense d'un des accusés, Sébastien Caussin, rejoint par l'ensemble des avocats de la défense.

    Il devait être "le porte-parole" des policiers de la BRI présents en surveillance à proximité des lieux du crime qui ne seront pas entendus à la barre pour préserver leur anonymat.

    La présidente de la cour a décidé d'attendre la fin de toutes les auditions pour demander ou non le témoignage du chef de la BRI.

    S'il ne vient pas, la défense, unanime, a indiqué qu'elle demanderait le renvoi du procès, l'avocate générale dénonçant une "stratégie" pour faire libérer les accusés dont la détention provisoire prend définitivement fin le 7 avril.

    - "Mad Max" -

    C'est dans cette ambiance tendue qu'un autre policier, le commissaire Sébastien Filippi de la police judiciaire d'Ajaccio, est venu rappeler le déroulé de l'enquête.

    Il a expliqué que le véhicule utilisé par les assassins de Jean-Michel German, une Citroën C4 retrouvée quelques minutes après incendiée non loin, avait surgi dans une enquête pour trafic de stupéfiants dans laquelle plusieurs des accusés étaient surveillés.

    "La C4 apparaît dans les mains de cette équipe à compter du 26 juillet 2016 à Sagone" (Corse-du-Sud), explique le commissaire.

    Ce véhicule volé était géolocalisé par une balise posée par la police depuis le 26 juillet et équipé de micros depuis le 2 septembre mais "toutes les données antérieures au 7 septembre à 08H04", soit le moment du meurtre, ont été "techniquement inexploitables", selon l'accusation.

    La sonorisation se remet à fonctionner au moment de la fuite du véhicule puis de son embrasement. "J'émets l'hypothèse que le dispositif a parfaitement fonctionné et que les fonctionnaires ont entendu tous les propos tenus", a tranquillement asséné Me Romani.

    En août et début septembre, des déplacements du véhicule permettent de l'associer à trois accusés: Sébastien Caussin, Ange-Marie Gaffory et Mickaël Sanna.

    Le 7 septembre, jour de l'assassinat, la voiture bouge dans la nuit et vient stationner à 7H28 dans l'allée du meurtre, sous la surveillance de membres de la BRI "autour du lotissement".

    "Rien ne nous laissait imaginer qu'un assassinat allait être commis", souligne le policier qui précise que le ou les occupants de la voiture n'ont pas été identifiés. A 8H00, deux salves de coups de feu sont entendues, y compris par les policiers. A 8H01 la voiture part "à vive allure".

    Pourquoi n'a-t-elle pas été interceptée, demande Me Romani. "Ils n'ont jamais été en possibilité d'intercepter le véhicule", répond le commissaire. La question sera posée encore et encore.

    "Il n'y a qu'une sortie du lotissement, pourquoi ne pas l'avoir bloquée", renchérit Me Cesari pour la défense d'un autre accusé, Mickaël Carboni. "Ca, c'est dans Mad Max que ça se passe", ironise le commissaire.

    Sur les deux brefs extraits de sonorisation récupérés au moment de la fuite et de l'incendie du véhicule, le policier indique avoir "entendu ce son et reconnu la voix de M. Carboni".

    La défense rappelle qu'un expert a conclu à l'impossibilité de comparer les voix avec les accusés.

    Le procès doit durer 10 jours.

    mc/iw/sp

    (fr)
rnews:dateCreated
rnews:dateModified
rnews:datePublished
rnews:dateline
  • Ajaccio
rnews:genre
  • Prev
rnews:identifier
  • urn:newsml:afp.com:20210319T185820Z:TX-PAR-UKP52:1
rnews:inLanguage
  • fr
rnews:slug
  • Corse-procès-homicide-enquête-police
schema:contentLocation
schema:contentReferenceTime
schema:keywords
  • police
  • homicide
  • enquête
  • procès
  • Corse
schema:isPartOf
Faceted Search & Find service v1.16.123 as of May 22 2025


Alternative Linked Data Documents: ODE     Content Formats:   [cxml] [csv]     RDF   [text] [turtle] [ld+json] [rdf+json] [rdf+xml]     ODATA   [atom+xml] [odata+json]     Microdata   [microdata+json] [html]    About   
This material is Open Knowledge   W3C Semantic Web Technology [RDF Data]
OpenLink Virtuoso version 07.20.3241 as of May 22 2025, on Linux (x86_64-pc-linux-musl), Single-Server Edition (126 GB total memory, 533 MB memory in use)
Data on this page belongs to its respective rights holders.
Virtuoso Faceted Browser Copyright © 2009-2025 OpenLink Software