Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, placé jeudi en garde à vue pour "détention d'armes", n'a eu "aucune intention ou acte de violence" envers lui-même ou un tiers et "aucune détonation" n'a eu lieu avant son interpellation à son domicile, a déclaré vendredi son parti.
Mercredi, suite à l'appel d'un membre de sa famille "inquiet de son état de grande fatigue et de stress" la police était intervenue dans la soirée, rapporte la petite formation de centre-droit dans un communiqué.
Mais "aucune détonation, menace, intention ou acte de violence" n'ont eu lieu "à l'encontre d'un tiers, ni même de sa propre personne", ajoute le texte signé de la direction nationale de l'UDI.
"Comme cela arrive hélas dans de nombreuses familles, celle de Jean-Christophe Lagarde traverse une phase compliquée à gérer, liée à d'importants problèmes de santé d'un de leurs quatre enfants. Il s'agit de problèmes d'ordre privé dont la décence commande qu'ils demeurent dans ce cadre", ajoute le parti.
Sur la détention d'"armes de tir sportif et non pas d'armes de guerre", il a été "clairement établi qu'elle s'inscrit dans le cadre d'une activité sportive, pratiquée de longue date, en toute légalité, régulièrement déclarée et connue de tous", ajoute l'UDI.
M. Lagarde avait été placé en garde à vue vers 5H00 jeudi jusque dans la soirée, après la découverte de plusieurs armes à son domicile à Drancy. "Ce qui se dessine c'est un différend familial sans gravité", avait déclaré à l'AFP son avocat Me Yvon Goutal, en précisant qu'il n'y avait eu "absolument aucune violence d'aucune sorte".
"Les armes sont déclarées, ce sont des carabines de catégorie B car Jean-Christophe Lagarde est membre d'un club sportif. Il n'y a pas eu d'acte de violence ni contre lui-même, ni contre d'autres", avait assuré Pascal Brindeau, député UDI et porte-parole du parti.
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