Le parti communiste et EELV ont réclamé mardi des moyens supplémentaires pour faire face aux incendies qui ravagent notamment la Gironde, où plus de 19.000 hectares ont brûlé.
"Face à cette situation, la réaction de l'Etat paraît bien tardive et les effectifs comme le matériel à disposition pour lutter contre ces incendies, insuffisants", estiment les écologistes dans un communiqué.
"Les moyens des SDIS sont sous-évalués dans ce département en forte croissance démographique qui concentre la quasi-totalité des risques naturels", ajoutent-ils, réclamant des plans d'intervention "adaptés aux nouveaux enjeux, la prévention des risques accentuée (9 incendies sur 10 sont d'origine humaine) et des moyens aériens anti-feu situés dans le Sud-Ouest".
"Le gouvernement doit prendre conscience de l'ampleur de la crise que nous traversons et de la violence des conséquences du dérèglement climatique qui n'auront de cesse de s'aggraver. Il est urgent d'agir pour protéger nos forêts et la biodiversité", poursuit le parti écologiste.
Dans une lettre au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le chef de file des communistes Fabien Roussel estime que le grand Sud-Ouest doit désormais "être considéré comme un territoire très menacé".
Il "soutient l'idée d'un investissement important de l'Etat dans l'acquisition de nouveaux vecteurs aériens, type Canadair et bombardiers d'eau, et dans la formation et l'embauche de commandants de bord, aujourd'hui en nombre insuffisant".
De même, nos services d'incendie et de secours ont besoin d'être beaucoup plus soutenus et ne plus dépendre des financements des départements," écrit-il, appelant à "une plus grande reconnaissance et des moyens supplémentaires" pour les pompiers.
Le député du Nord demande également de "modifier profondément les politiques publiques", afin de limiter l'impact "du réchauffement climatique, du recul de l'agriculture pastorale et du manque d'entretien des forêts", sur les populations et les territoires.
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