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  • Couche-Tard/Carrefour: une proposition et beaucoup d'interrogations (fr)
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  • Quelles sont les ambitions de Couche-Tard pour Carrefour? Le "non" des autorités est-il définitif? Un distributeur alimentaire est-il une entreprise stratégique? Les questions s'enchaînent depuis l'annonce mercredi de discussions entre les groupes canadien et français, et les parties prenantes en sont pour le moment réduites aux conjectures.

    Au lendemain des révélations sur l'offre pour "un rapprochement amical" entre le Canadien Couche-Tard et Carrefour, "premier employeur privé" de France, les répliques du choc initial continuent de se faire sentir. Le titre à Paris de l'action Carrefour, qui avait flambé mercredi de 13,4%, a dévissé jeudi matin, retombant à 16,60 euros (-5,3%) à 12h30.

    Il faut dire que le gouvernement français a clairement fait entendre son hostilité au projet. "A priori, je ne suis pas favorable à cette opération", a déclaré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire mercredi soir sur France 5, érigeant Carrefour en "chaînon essentiel dans la sécurité alimentaire des Français, dans la souveraineté alimentaire".

    "Je suis favorable à ce qu'il n'y ait pas de remise en cause de l'actionnariat actuel de Carrefour et qu'il puisse poursuivre sa stratégie, donc opposée à un rachat", a complété jeudi la ministre du Travail Elisabeth Borne, qui pense "important que Carrefour soit préservé dans sa stratégie".

    De son côté, le président du Comité stratégique des distributeurs E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, s'est réjoui que le gouvernement "re-rappelle que le commerce est un vecteur essentiel de la production française". "C'est bien de se poser la question de savoir si ça reste Français ou pas", a-t-il réagi sur RTL.

    La prise de position du gouvernement a en revanche surpris du côté de Carrefour, qui n'a pour l'heure évoqué que des "discussions préliminaires". Auprès de l'AFP, l'entourage du groupe "s'étonne" de cette sortie jugée "prématurée", alors que les acteurs "en sont au tout début de la discussion" et que le distributeur français n'a "pas encore décidé si cette marque d'intérêt était intéressante" pour lui.

    - Vrai projet ou "opération financière"? -

    Dans une communication interne au groupe Carrefour, que l'AFP a pu consulter mercredi, le distributeur français avait déclaré qu'il allait "examiner le projet" pour savoir notamment si l'offre de Couche-Tard allait "permettre une accélération du développement du groupe", avait "du sens pour l'ensemble de ses parties prenantes, en particulier les collaborateurs du groupe", et si elle serait créatrice de valeur.

    Les représentants du personnel, pour leur part, pressent la direction d'informer "au plus vite" les salariés. "Un tel rapprochement apparaît, en l'état, comme une opération financière au profit des seuls actionnaires", a estimé Force Ouvrière jeudi, regrettant que "la direction a(it) engagé des négociations pour cette opération qu'elle qualifie +d'amicale+, sans donner aucune information sur ce projet".

    "On va rester vigilants. Qu'est-ce que cette entreprise veut faire? Un vrai projet à long terme ou juste une opération financière?", s'était aussi interrogé mercredi soir le délégué national CFDT Carrefour hypermarchés, Thierry Babot.

    Les différentes parties prenantes ont noté que Bruno Le Maire s'était dit opposé "a priori", formulant l'hypothèse que le gouvernement pourrait se montrer moins fermé en cas de garanties sur l'emploi ou sur le fait de garder le siège de Carrefour dans l'Hexagone par exemple.

    Le fait que les deux entreprises ne gèrent pas les mêmes formats de magasins, ni n'opèrent (sauf exception) sur les mêmes marchés, semble écarter a priori des synergies sur l'emploi. Mais c'est aussi ce qui interroge les analystes spécialisés, curieux de savoir comment ce rapprochement pourrait créer de la valeur.

    Le ministre de l'Economie a en tout cas rappelé qu'il "y a un décret sur le contrôle des investissements étrangers en France qui nous permet de donner ou non notre accord à des opérations de ce type-là". Mi-décembre, les autorités avaient ainsi bloqué l'offre de rachat de la société spécialisée dans les instruments de vision nocturne pour l'armée, Photonis, par l'américain Teledyne.

    vac-ls-kau-cda/tq/dlm

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