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  • Départementales de juin: avantage aux sortants (fr)
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  • Dans l'ombre des régionales, les élections départementales auront également lieu les 13 et 20 juin, avec une probable prime aux sortants qui devrait favoriser la droite dans des territoires revenus en grâce pendant la crise sanitaire.

    "Plus personne ne s'amuse aujourd'hui à contester la validité du département comme collectivité d'équilibre entre les communes et les régions", affirme à l'AFP le centriste Dominique Bussereau, président de l'Assemblée des départements de France (AdF), et de la Charente-Maritime.

    "Le président François Hollande, en faisant des régions XXL, parfois aussi grandes que certains Etats européens moyens, a redonné de la pertinence aux départements", ironise cet élu, qui ne briguera pas de nouveau mandat à la tête d'un département qu'il préside depuis 2008.

    La crise sanitaire est passée par là. "Nous avons été en première ligne pour aider les communes et pallier certaines insuffisances de l'Etat", notamment pour fournir des masques au printemps, rappelle-t-il.

    Dans ces conditions, "la prime aux sortants" devrait caractériser les élections du 13 et 20 juin et donc favoriser la droite qui dispose de 70 départements contre 33 pour la gauche, après avoir ravi la majorité lors du précédent scrutin en 2015.

    Mais la prudence reste de mise, compte tenu du contexte sanitaire qui a provoqué un report des élections de trois mois, comme pour les régionales.

    "Nous ne sentons pas de vent national qui souffle sur cette élection comme en 2015 lorsqu'il avait porté la droite contre le gouvernement socialiste à mi-mandat", tempère une source proche de LR.

    "Reste aussi à savoir comment se comportera l'électorat âgé, qui a tendance à soutenir la droite, et qui pourrait rester chez lui de peur d'attraper le coronavirus", ajoute cette source à l'AFP.

    Une douzaine de départements pourraient basculer, la victoire s'y étant joué de justesse il y a six ans. Pour la droite, l'enjeu consiste notamment à conserver l'Allier et le Vaucluse, alors que la gauche s'efforcera de garder les Alpes-de-Haute-Provence ou encore le Val-de-Marne, le dernier bastion communiste.

    Pas de quoi remettre en cause la majorité, mais la droite redoute l'effet du "redécoupage des cantons sous le quinquennat de François Hollande qui était très défavorable à la droite".

    Chez les écologistes, en revanche, une source estime que le découpage "favorise le rural" aux dépens des villes, avec une forte "implantation des sortants", deux gros obstacles pour les Verts face à LR et le PS, à l'ancrage territorial beaucoup plus fort.

    A la recherche de l'ancrage territorial

    Même situation pour La République en marche: s'il jure ne pas vouloir "enjamber" l'élection, le parti présidentiel se veut "humble" face au scrutin départemental et n'affiche pas d'ambitions chiffrées.

    Chez les marcheurs, on ne se fait guère d'illusions quant à cette élection locale au scrutin binominal majoritaire, un an après de piteuses élections municipales qui ont mis en exergue le déficit d'implantation du parti présidentiel dans les "territoires".

    LREM compte deux présidents d'exécutifs départementaux, dans le Puy-de-Dôme et en Seine-Maritime. Et, si le ministre Sébastien Lecornu doit être candidat à sa succession dans le canton de Vernon (Eure), il appartient à une majorité départementale DVD et non La République en marche.

    La majorité présidentielle fait également face à une réalité fort différente de la situation à l'échelon national, avec notamment le MoDem qui participe dans les territoires à des majorités avec LR.

    "Il est très difficile pour nous de décliner localement la +Maison commune+", admet une source proche la majorité présidentielle.

    Il n'empêche que les départementales connaissent un regain d'attractivité pour les candidats, comme le constate M. Bussereau.

    "J'observe que des nouveaux députés élus en 2017, qu'ils soient LREM, LR ou autres, se présentent aux départementales pour avoir un ancrage", explique-t-il.

    Le président de l'AdF rappelle toutefois que l'appartenance politique joue un rôle secondaire lors des élections. "Personne ne vous demande votre carte politique lors des cantonales. C'est une affaire très locale", souligne-t-il.

    arz/jk/dlm

    (fr)
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