Le procureur de Reims a annoncé mardi avoir prolongé la garde à vue de l'homme interpellé la veille dans le cadre de l'enquête sur l'agression samedi d'un photo-journaliste du quotidien L'Union, qui se trouve toujours entre la vie et la mort.
"Je viens de décider la prolongation de la garde à vue de l'individu interpellé hier et placé en garde à vue pour tentative de meurtre aggravé", a indiqué le procureur, Matthieu Bourrette, en fin d'après-midi.
Lundi, il avait annoncé le placement en garde à vue d'un "individu majeur".
Christian Lantenois, qui a été agressé samedi pendant qu'il couvrait des regroupements de jeunes dans le quartier sensible de Croix-Rouge, se trouvait mardi toujours dans un état critique mais stable, dans le coma, selon l'un des rédacteurs en chef du journal régional, Sébastien Lacroix. Son pronostic vital était toujours engagé.
"Les images des caméras de vidéoprotection de la ville de Reims ont pu rapidement nous aider à comprendre ce qui s'est passé" a expliqué mardi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
La police a pu interpeller "manifestement celui qui est considéré - je mets des guillemets - comme le potentiel auteur de cet acte ignoble", a ajouté le ministre.
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