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  • Entre 3e vague et vaccination, des élections chez les soignants qui ne tombent pas à pic (fr)
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  • Six professions libérales de santé élisent à partir de mercredi leurs représentants syndicaux, après une campagne écrasée par la crise sanitaire, mais dont l'inévitable surenchère a parfois desservi la lutte contre l'épidémie de Covid-19.

    Pour la première fois, ils voteront tous en même temps: 365.000 médecins, pharmaciens, infirmiers, dentistes, kinés et orthophonistes sont appelés à renouveler leurs unions régionales de professionnels de santé (URPS), par vote électronique entre le 31 mars et le 7 avril.

    Un mode de scrutin choisi en 2017, qui immunise aujourd'hui contre tout risque de report, contrairement aux élections régionales décalées de mars à juin et toujours en sursis.

    Pas de quoi se réjouir pour autant. "Toutes les élections sont reportées sauf les nôtres. C'est pas comme si on n'avait rien à foutre en ce moment", rouspète le bouillonnant médecin généraliste Jean-Paul Hamon (FMF), jugeant qu'il n'était "pas raisonnable de faire une campagne maintenant".

    Si on peut appeler ça une campagne: "On n'a pas pu faire de réunions, tout s'est fait par visio. Et puis les confrères sont surchargés de boulot, ils ont la tête ailleurs", constate le chirurgien Philippe Cuq (Le Bloc).

    "Les élections sont le cadet de leurs soucis", confirme le stomatologue Philippe Vermesch (SML), qui ne cache pas sa "peur d'une abstention monumentale".

    Les candidats ont bien essayé de défendre leurs programmes, mais "la crise sanitaire a monopolisé l'attention" et "on n'a pas pu avoir de vrais débats de fond", regrette Jacques Battistoni (MG France).

    Seuls les leaders syndicaux ont tiré leur épingle du jeu, à la faveur de leurs innombrables interventions sur les chaînes d'info et à la radio. "On a eu un pic de notoriété et de visibilité, ça nous a permis de nous exprimer sur des sujets de fond", affirme le pharmacien Philippe Besset (FSPF).

    Revers de la médaille, les habituelles querelles de clocher ont pris des proportions dramatiques sur la place publique.

    - "Guerre d'égos" -

    "Franchement, demander la démission de Jérôme Salomon et d'Emmanuel Macron, ça avance à quoi ?", s'agace le pharmacien Gilles Bonnefond (Uspo), en référence aux réactions outragées des médecins sevrés de vaccins AstraZeneca début mars - par la double faute du laboratoire et du ministère - au profit des officines qui attendaient leur tour depuis des semaines.

    "La vaccination est devenue un enjeu corporatiste", déplore-t-il, dénonçant les "propos médiocres" voire "presque insultants" de "certains responsables médicaux", peu enclins à partager leur pouvoir de prescription.

    "Le gouvernement a choisi de prioriser les patients à risque. Le seul qui peut faire ça, c'est le médecin, ça ne se fait pas au comptoir de la pharmacie", expliquait encore Jean-Paul Ortiz (CSMF) il y a un mois - depuis les pharmaciens ont obtenu le droit de prescrire et d'injecter le vaccin anti-Covid.

    Le plus ancien syndicat de médecins a, il est vrai, d'autres problèmes à résoudre: affaibli par une sécession (Avenir Spé, allié aux chirurgiens du Bloc), il risque de perdre sa place de première organisation de la profession. "On paie cher une guerre d'égos" qui mène droit vers "un éclatement délétère", prédit M. Ortiz.

    Chez les infirmiers non plus, l'épidémie n'a pas éteint les luttes fratricides. Fin janvier, alors que les visites à domicile de patients Covid venaient de se mettre en place, la remuante Convergence Infirmière contestait le recours dans plusieurs régions à une plateforme de prise de rendez-vous créée par la FNI, un syndicat concurrent.

    Le dispositif "tester-alerter-protéger" des autorités, déjà peu efficace, n'avait sans doute pas besoin de cette peau de banane. "Il y a une part d'irresponsabilité de certains dans le contexte que l'on traverse", estime Daniel Guillerm (FNI), qui veut croire que "chacun reconnaîtra les siens". Les paris, comme les votes, sont ouverts.

    gbh/bfa/dlm

    (fr)
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