La maison d'arrêt de Saintes (Charente-Maritime) et ses 92 détenus ont commencé à être évacués "à titre préventif" vendredi après-midi alors que la ville est touchée par le débordement du fleuve Charente, a annoncé à l'AFP la préfecture.
L'évacuation de ce bâtiment de la fin du XIXe siècle situé en centre-ville, sur la rive droite de la Charente, a débuté en milieu d'après-midi "à titre préventif", pour "permettre que tous les détenus et le personnel soient en sûreté" dans d'autres établissements proches, a souligné la préfecture de la Charente-Maritime, qui restait vendredi après-midi placé en vigilance orange crues par Météo France.
"L'idée est de ne pas se retrouver avec des difficultés dans le week-end", a justifié la même source.
Dans ce département qui s'attend à de nouvelles précipitations ce week-end, le niveau de la Charente continue de monter sur des tronçons du fleuve, notamment entre Angoulême et Saintes, où l'eau s'est invitée dans les maisons.
La maison d'arrêt compte parmi ses détenus l'ex-chirurgien Joël Le Scouarnec, dans l'attente de son procès en appel après sa condamnation en décembre à 15 ans de réclusion criminelle dans un dossier de viols et agressions sexuelles sur quatre mineures, premier volet d'une vaste affaire de pédophilie aux centaines de victimes potentielles.
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