La France a appelé lundi à ce que "le résultat du vote des Birmans soit respecté", a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, après le coup d'Etat perpétré par l'armée.
"Il y a eu des élections au mois de novembre dernier, Mme Aung San Suu Kyi a été élue et dans ces conditions nous appelons à ce que le résultat des urnes, le résultat du vote des Birmans soit respecté", a indiqué M. Attal sur franceinfo.
Paris suit "heure par heure et de très près ce qui se passe", et "discute avec ses partenaires dans le cadre des instances internationales et notamment l'Organisation des Nations unies" de la situation, selon le porte-parole.
Il a précisé que la "préoccupation" est "forte" pour les Français présents en Birmanie et que "les services du ministère des Affaires étrangères sont mobilisés pour suivre et être en contact avec nos ressortissants sur place".
L'armée birmane a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, proclamé l'état d'urgence pour un an et placé ses généraux aux principaux postes.
Ce putsch, immédiatement condamné par plusieurs capitales étrangères, est nécessaire pour préserver la "stabilité" de l'État, ont fait savoir les militaires qui ont promis dans un communiqué publié sur Facebook de nouvelles élections "libres et équitables", une fois que l'état d'urgence d'un an sera levé.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a "fermement" condamné dans un tweet ce coup d'Etat et a réclamé la libération de "tous ceux qui ont été illégalement détenus".
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