Le groupe américain de biotechnologies Bio-Rad veut fermer deux de ses usines françaises basées à Roanne (Loire) et à Schiltigheim (Bas-Rhin), a-t-on appris mercredi de source syndicale, confirmant une information du Progrès.
L'annonce de la fermeture de ces sites, qui représente, selon la même source, 250 suppressions d'emplois, a eu lieu en fin de semaine dernière, à l'occasion d'un comité social et économique central, organisé à Marnes-la-Coquette (Val-de-Marne), au siège de Bio-Rad France.
"Rien ne laissait imaginer un tel scenario", a déclaré à l'AFP le secrétaire de l'Union locale Force Ouvrière de Roanne Frédéric Le Griel, précisant que la fermeture des sites doit s'étaler entre fin 2021 et fin 2022.
La R&D devrait être relocalisée aux États-Unis et la production en Asie, a-t-il précisé.
Contactées par l'AFP, la direction de Bio-Rad France et celles des sites concernés par le projet de fermeture n'étaient pas immédiatement disponibles.
Le site ligérien, qui compte près de 120 salariés, est spécialisé dans les équipements de diagnostic en immuno-hématologie, tandis que celui du Bas-Rhin fabrique des équipements d'instrumentation (laveurs, distributeurs).
Bio-Rad, basé à Hercules (Californie) et qui compte au total 8.000 salariés, est un des leaders mondiaux de la recherche biologique et du diagnostic clinique.
Sur 2019, son chiffre d'affaires dépassait 2,3 milliards de dollars.
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