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  • Covid-19: la troisième vague relance le débat sur un nouveau report des régionales (fr)
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  • La troisième vague de l'épidémie du Covid-19 relance le débat sur un nouveau report des élections régionales et départementales de juin, fermement rejeté par les élus locaux et la droite, mais dont le sort dépend d'un avis du Conseil scientifique d'ici deux semaines.

    "La période ne pouvait être plus mauvaise pour un avis de ce genre", affirme à l'AFP Dominique Bussereau, le président de l'Assemblée des départements de France (AdF), au lendemain du confinement annoncé pour l'Ile-de-France, les Hauts-de-France et trois autres départements.

    A l'origine de ces incertitudes, la clause de revoyure qui figure dans la loi entérinant le report de trois mois de ces scrutins, afin de permettre leur déroulement dans de bonnes conditions sanitaires, suivant les recommandations du rapport Debré rendu à la mi-novembre.

    Or, la loi précise que le Conseil scientifique doit remettre au gouvernement un avis avant le 1er avril sur "l'état de l'épidémie de Covid-19" et les risques sanitaires attachés à la tenue de ces élections fixées au 13 juin pour le premier tour et au 20 juin pour le second.

    "Lorsque j'ai été auditionné à l'Assemblée nationale sur le report des élections, je leur avais bien dit de ne pas mettre de clause de revoyure. Bien entendu, ils ont fait l'inverse!", s'emporte Renaud Muselier, président de Régions de France et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    "Et maintenant, on relance des débats sans fin, entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre, ceux qui sont confinés et ceux qui ne le sont pas", explique-t-il à l'AFP, déplorant que "l'on divise à nouveau les Français".

    Dans le contexte actuel, "on peut imaginer quel peut être l'avis", commente M. Bussereau, qui ne se fait guère d'illusions sur ce que dira le Conseil scientifique.

    M. Muselier est plus virulent. "Comment voulez-vous que le Conseil scientifique soit positif dans la période que nous vivons?", s'interroge-t-il, fustigeant, par ailleurs, cet organisme "qui ne pense qu'à nous enfermer".

    "A repousser sans cesse des élections, la démocratie est perdante", prévient M. Bussereau. "Vivre avec le virus, cela signifie qu'il faut aussi voter en juin", renchérit M. Muselier.

    - "Pas de calculs politiques" -

    Lors de la présentation de son rapport, l'ancien président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré avait appelé à "ne pas confiner la démocratie". Il s'opposait à un report en septembre, estimant impossible pour les candidats de faire campagne pendant l'été. Et doutait de la constitutionnalité d'un report à la fin 2022, soit au-delà de la prochaine présidentielle, qui prolongerait d'un an le mandat des sortants.

    Les incertitudes sur les élections ont d'ores et déjà provoqué une levée de boucliers à droite, dont les plans pour la présidentielle pourraient être contrariées par un nouveau report et qui soupçonne la majorité macronienne de vouloir repousser à plus tard un scrutin qui ne devrait pas lui être favorable.

    Les présidents Xavier Bertrand (Hauts-de-France), Valérie Pécresse (Ile-de-France) ou encore Laurent Wauquiez (Rhône-Alpes-Auvergne) pourraient, eux, utiliser ces scrutins comme un tremplin pour 2022.

    Le numéro 3 de LR Aurélien Pradié, candidat en Occitanie, a mis en garde dès mercredi contre la tentation d'un report.

    Depuis, les réactions se sont multipliées à droite: "Attention au SCANDALE démocratique!", a tweeté vendredi l'eurodéputé LR Geoffroy Didier. "On nous interdirait de voter en juin en France alors qu'on vote au Portugal, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne, etc..?", s'est-il interrogé.

    "Emmanuel Macron va tout tenter. Il est bien meilleur à gérer son avenir qu'à gérer la France", ajoute Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR et potentiel candidat à l'Elysée.

    Au sein du gouvernement, on reconnaît que ce sujet est "hyper-sensible". "Si on y met le doigt, on nous accuse de tripatouiller", convient une source gouvernementale.

    Mais l'exécutif souligne auprès de l'AFP qu'il se conformera strictement à l'avis du Conseil scientifique. Et assure : "pas de calculs politiques, la santé d'abord".

    arz/jk/bma

    (fr)
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