Les négociations avec la Commission européenne sur le projet Hercule de restructuration d'EDF entraient dans leur dernière phase, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier, ce qui faisait bondir l'action EDF à la Bourse de Paris.
Le gouvernement français et la direction d'EDF soutiennent le projet Hercule, qui vise à réorganiser l'entreprise en trois entités pour lui donner plus de moyens.
Toutefois, la France insiste sur le fait qu'EDF doit rester un groupe "intégré" et public avec une direction et une stratégie uniques.
Les discussions entre la France et Bruxelles sur l'avenir d'EDF, qui portent notamment sur la rémunération du nucléaire et les concessions hydroélectriques, sont entrées dans une phase finale, selon plusieurs sources.
L'action EDF bondissait de 6,07% à la Bourse de Paris vers 10H30 (09H30 GMT), à 10,49 euros.
"Etre au bout d'une discussion ne veut pas dire que la discussion sera conclusive", a indiqué jeudi une source proche du gouvernement. Une autre source gouvernementale a confirmé à l'AFP que les discussions entraient dans leur dernière ligne droite.
"Si au bout du compte, la Commission européenne nous dit +Il faut diviser EDF en trois entités totalement indépendantes et autonomes (...)+, la réponse sera non", a aussi prévenu le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur BFM mercredi soir.
Du côté de la Commission européenne, on rappelle que les discussions avec la France sur la réforme du nucléaire et de l'hydroélectricité sont toujours en cours. "Nous ne pouvons pas préjuger du calendrier ou du résultat de ces contacts", indique Bruxelles.
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