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  • Marine Le Pen concentre les critiques après le chaos à Washington (fr)
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  • Marine Le Pen, soutien en France de Donald Trump, concentre jeudi les critiques de politiques de tous bords, qui l'accusent d'attiser les tensions comme le président américain, au lendemain du chaos semé au Capitole par ses partisans.

    Donald Trump "n'a pas mesuré la portée de ses propos sur une partie" de ses partisans "que la défaite a exacerbés" et qui ont pénétré mercredi dans les bâtiments du Congrès américain, a estimé jeudi la présidente du Rassemblement national, en reconnaissant pour la première fois la victoire de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis.

    Trump "a joué avec le feu des émotions", a abondé l'eurodéputé RN Gilbert Collard.

    Marine Le Pen, qui s'était félicité en 2016 de "l'émergence d'un nouveau monde" avec l'élection de Donald Trump, n'avait pas jusqu'à présent reconnu la victoire du démocrate, invoquant les recours judiciaires lancés par les soutiens du républicain contre une prétendue "fraude" à ce scrutin.

    La dirigeante d'extrême droite n'avait pas relayé les accusations de fraude mais plusieurs responsables de son parti s'en étaient fait l'écho, mettant en doute la légitimité du scrutin.

    Un proche d'Emmanuel Macron, l'eurodéputé LREM Stéphane Séjourné, a qualifié la présidente du RN de "pyromane" quand elle disait en novembre qu'elle ne reconnaissait "absolument pas" la victoire de Joe Biden.

    - Gilets jaunes -

    "C'est une faute politique" de n'avoir pas reconnu plus tôt la victoire du démocrate, a abondé le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, qui pointe aussi un "malaise de la démocratie" exprimé par le mouvement des gilets jaunes, marqué par des violences.

    "Le malaise de la démocratie (...) est dans ce fait que beaucoup de Français ont le sentiment que le pouvoir a été confisqué, que leur voix, leur souffrance ne comptent plus", a-t-il souligné.

    Soutien des gilets jaunes, qui sont pour elle l'expression du "déclassement", Marine Le Pen a assuré que ces manifestants "ne contestaient pas la légitimité (du) scrutin" présidentiel quand ils voulaient se rendre à l'Elysée. Elle a accusé les "anarchistes" Black Bloc de semer la violence dans leurs manifestations, avec la "complaisance" du pouvoir.

    "Compliqué effectivement pour la France des +gilets jaunes+ de donner des leçons de démocratie aux Etats-Unis", a estimé Jérôme Rivière, qui avait emmené une délégation du RN suivre la campagne de Trump et relayé les accusations de fraude. "Les démocraties occidentales sont malades des élites mondialisées qui ont trahi les peuples".

    - "Poisons" -

    Ces violences sont "l'aboutissement d'années de complaisance vis-à-vis de l'extrême droite", ont jugé les sénateurs du groupe CRCE (communiste).

    "Ceux pour qui (Trump) est (un modèle) en France devraient y réfléchir à deux fois", a affirmé la présidente ex-LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, en dénonçant "le déni démocratique, l'outrance" de Donald Trump.

    Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon a demandé au RN et à sa présidente "de retirer leur soutien à Trump", voyant dans ces violences "une tentative de putsch d'extrême droite".

    La députée LREM Marie Lebec a demandé "qui importe des États-Unis le pire de la division politique et ethnique exactement, Madame Le Pen ? Vous assurément, avec vos amis! Les populismes sont des poisons pour nos démocraties".

    Marine Le Pen, candidate à l'Elysée, a dit à l'inverse espérer qu'Emmanel Macron --qui a appelé à "ne rien céder" face à la "violence de quelques-uns qui veulent remettre en cause" la démocratie-- n'ait "pas la tentation d'importer en France le pire de ce que l'on fait aux Etats-Unis, c'est-à-dire la division", y compris "ethnique".

    Plusieurs responsables du RN ont vu aussi une "censure" dans la suspension des comptes Twitter et Facebook de Donald Trump.

    Désireuse d'apparaître crédible à la présidentielle, la cheffe du RN ne tient pas à ériger le turbulent républicain en "modèle".

    Si Marine Le Pen retient son rejet du multilatéralisme ou les relocalisations d'entreprises, et séduit un électorat populaire proche de celui de Trump, elle critique sa gestion de l'épidémie de Covid-19. Elle-même n'a jamais contesté le confinement ou le port du masque, honni par les partisans de Trump.

    are/ib/pb

    (fr)
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