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  • Depuis la liquidation, l'ex-usine Tim toujours en attente d'activité (fr)
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  • A Quaëdypre (Nord), un gardien veille sur d'immenses hangars et parkings, vides. Depuis la liquidation en 2019, l'ex-usine de Tim (300 salariés) n'a pas retrouvé d'activité, la faute à l'"inertie administrative" pour les uns, à l'"abandon" des élus et de l'Etat pour d'autres.

    L'entreprise de fabrication de cabines d'engins de chantier, reprise par l'homme d'affaires bulgare Fil Filipov en juillet 2017, avait été placée en liquidation en novembre 2019, après des mois de difficultés.

    Aux 304 salariés sur le carreau, le ministère de l'Industrie promettait une "prise en charge individuelle". Le président (ex-LR) du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, s'engageait à "faire le maximum pour trouver un ou deux projets de reprise" pour "le maximum de salariés."

    "Les emplois" sur le site, "on ne les voit pas venir", se désole aujourd'hui l'ancien élu CFDT Franck Demeester. Pour Christophe Fournier (FO), les promesses de repreneurs, "c'était déjà une utopie".

    Autre projet avorté, selon André Figoureux, président de la communauté d'agglomération: "une entreprise du textile souhaitait revenir dans notre région pour quitter le pays où elle est partie voici 15 ans, mais il fallait que ses machines soient installées au 1er février 2020", et "vu les lenteurs administratives en France, elle ne viendra plus chez nous".

    - "Abandonnés" -

    Le matériel a été vendu aux enchères et un chef d'entreprise de la région a finalement acquis les locaux en octobre.

    Rencontré fin mars par l'AFP, cet entrepreneur regrette de ne "toujours pas" pouvoir "en jouir (...) malgré les relances au liquidateur". "C'est bien placé et directement exploitable. C'est dommage que ça dure, avec les risques que les locaux se dégradent", dit-il sans comprendre ce qui bloque.

    Son idée: louer les 130.000 m2 à des sociétés de logistique, qui pourraient embaucher selon lui une cinquantaine de personnes: "il ne faut plus rêver, il n'y aura pas 500 emplois".

    Depuis janvier, les contrats de sécurisation professionnelle des ex-salariés ont expiré. Fin 2020, 112 personnes avaient trouvé un emploi "durable", dont 76 en CDD de plus de 6 mois ou CDI, 38 un emploi "court" et une avait créé son entreprise, selon la préfecture qui pointe le "contexte Covid" les ayant "impactés". 150 personnes avaient validé une formation.

    "A partir du premier confinement, on n'a plus eu de réunions (de la cellule de suivi), tout a été fini (...) on nous a abandonnés", considère un ex monteur-assembleur, 54 ans, espérant se reconvertir à la centrale nucléaire voisine.

    - Accord amiable et confidentiel -

    Au cabinet de Xavier Bertrand, on souligne que la Région a "tenu tous ses engagements", qu'elle est "là pour soutenir des repreneurs", mais que "s'il n'y en a pas, on ne peut pas les créer de toutes pièces".

    La Région avait promis, et bel et bien décaissé, 3,5 millions d'euros de prêt pour tenter de sauver Tim - et en a récupéré environ 350.000.

    "Xavier Bertrand est dans la com' mais dans les faits, il n'y a rien. A Bridgestone, il fait la même chose", raille le conseiller régional Adrien Nave (RN), qui a interrogé la majorité dans l'hémicycle. "Le RN surfe sur ce dossier, ce n'est pas une surprise, ça s'accentue avec la campagne" des régionales, réplique-t-on au cabinet.

    Pour David Brouwer, l'avocat des salariés, "c'est un dossier étonnant qui aurait pu être très ennuyeux, mais compte tenu de l'accord trouvé, la fronde a été calmée".

    L'ensemble des salariés ont en effet signé un accord financier amiable et confidentiel, proche de ce qu'ils auraient sans doute pu espérer aux prud'hommes, en échange de l'abandon de toute poursuite judiciaire.

    Au moment de la liquidation, leur conseil avait déposé une plainte contre X pour escroquerie visant l'opération de reprise menée à l'été 2017

    "Il y a tellement de ressorts politiques dans ce dossier que je pense que M. Filipov est à l'abri de tout risque", estime l'avocat.

    Une enquête est toujours en cours, selon le parquet de Dunkerque. Mais même en cas de procès, aucun salarié ne pourrait se joindre à la procédure.

    jpa/rl/cbn

    BRIDGESTONE

    (fr)
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