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  • Proportionnelle, régionales: le MoDem traverse une zone de turbulences (fr)
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  • Réforme pour instaurer la proportionnelle quasi-enterrée, dissidences aux élections régionales: le MoDem de François Bayrou traverse une zone de turbulences, deux mois après le coup de tonnerre de la mort de Marielle de Sarnez qui laisse le mouvement centriste éploré.

    Mercredi, la tentative d'introduire la proportionnelle aux législatives, menée par le patron des députés MoDem Patrick Mignola, a échoué. "Comme il fallait s'y attendre, et comme je le dis depuis longtemps...", a soupiré François Bayrou, réticent à l'idée qu'une telle réforme puisse être menée par les parlementaires et partisan d'un référendum pour trancher la question.

    Depuis un mois et demi, le président du parti n'avait pas ménagé sa peine pour convaincre amis et adversaires politiques d'imposer le sujet à Emmanuel Macron et la majorité. Las: le chef de l'Etat semble vouloir remiser sa promesse de 2017 à son programme électoral de 2022, jugeant "que faire une réforme du mode de scrutin en ce moment apparaîtrait comme de la tambouille électorale", décrypte un ministre.

    L'épisode est douloureux pour M. Bayrou: son offensive conquérante et résolue se voulait un message pour ses troupes, lui qui n'avait pas dissimulé son grand désarroi après la mort de son alter-ego en politique, Marielle de Sarnez, en début d'année.

    L'échec de l'initiative a en outre refroidi ses relations avec M. Mignola, régulièrement cité comme son dauphin putatif.

    Contesté, le leader centriste? Il doit en tout cas affronter depuis plusieurs jours un autre front, celui des dissidences pour les élections régionales.

    En Île-de-France, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Grand Est, où les conseillers régionaux MoDem siègent avec les majorités de droite, environ une moitié d'entre eux ont déclaré leur flamme pour leur président sortant - il pourrait en être de même dans les prochains jours dans les Hauts-de-France.

    - Le marteau et la mouche -

    Or, le MoDem s'apprête à entériner vendredi lors d'un Conseil national son alliance avec La République en marche pour présenter des listes au premier tour dans chaque région.

    Le problème est d'autant plus aigu en Ile-de-France, et potentiellement dans les Hauts-de-France, où la présidents sortants Valérie Pécresse et Xavier Bertrand sont des adversaires potentiels d'Emmanuel Macron à la présidentielle de 2022.

    "La fébrilité gagne: à qui doivent-ils leurs postes, ces gens? C'est décevant", persifle un haut cadre du mouvement. "D'ailleurs, en PACA, ceux qui partent avec Renaud Muselier (le président sortant LR), je leur ai dit : +Vous ne le savez pas encore, mais vous êtes morts+".

    Dans le Grand Est, où six conseillers régionaux MoDem sur dix ont "apporté leur soutien" au président sortant LR Jean Rottner, la présidente départementale de Meurthe-et-Moselle Danièle Noël s'interroge sur "l'intérêt d'une telle démarche, dans la mesure où rien n'est encore acté".

    L'affaire pourrait sembler picrocholine si elle n'engageait pas une figure historique du mouvement: Yann Wehrling, ancien secrétaire général du parti, fidèle de François Bayrou lors des traversées du désert, et qui vient de prêter allégeance à Valérie Pécresse. Le conseiller régional sortant a par ailleurs été nommé il y a deux ans par Emmanuel Macron ambassadeur à l'Environnement.

    Le Conseil national de vendredi doit se prononcer sur d'éventuelles sanctions pour les félons, alors que d'aucuns se sont étonnés du silence, jugé complice, de M. Bayrou après la démarche de M. Wehrling. "Il ne va pas prendre un marteau pour écraser une mouche", relativise un responsable du parti, selon qui "ça va forcément un peu +friter+" lors du grand raout de vendredi.

    "En tout cas, ça ne tiendrait qu'à moi-même, je serais pour taper fort. Parce que sinon, ça veut dire que les loyaux sont des idiots. On est un parti, pas un club service", ajoute le même.

    L'affaire n'est toutefois pas entendue: "Certes, je n'ai pas compris la position de Yann Wehrling, mais sa fidélité au MoDem n'est pas à mettre en cause", assure un autre responsable. "Il est très apprécié par les militants. Et je ne pense pas qu'ils souhaiteront son départ..."

    pab/jk/ide

    (fr)
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