Les Etats-Unis se sont dits mercredi "horrifiés et révulsés" par la nouvelle vague de répression sanglante des manifestations contre le coup d'Etat militaire en Birmanie.
"Nous sommes horrifiés et révulsés par les violences atroces perpétrées contre les Birmans pour leurs appels pacifiques au rétablissement du gouvernement civil", a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse.
"Nous appelons tous les pays à parler d'une seule voix pour condamner la violence brutale de l'armée birmane contre son propre peuple", a-t-il ajouté, exhortant notamment la Chine à "utiliser son influence" auprès de la junte militaire "de manière constructive".
Pékin a jusqu'ici bloqué de nombreuses initiatives à l'ONU en qualifiant le putsch d'affaire interne à la Birmanie.
Le porte-parole du département d'Etat a également assuré que Washington, qui a déjà sanctionné les chefs de l'armée, étudiait de nouvelles "mesures" pour que les militaires "rendent des comptes".
Au moins 38 manifestants pour la démocratie ont été tués et plusieurs blessés mercredi en Birmanie par les forces de sécurité qui continuent à tirer à balles réelles, défiant le concert de protestations internationales.
L'émissaire onusienne pour la Birmanie, la Suissesse Christine Schraner Burgener, a appelé les membres de l'ONU à prendre des sanctions "fortes".
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