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  • Génération identitaire: nombre de militants réduit mais écho maxi (fr)
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  • Le groupuscule d'extrême droite radicale Génération identitaire, dissous mercredi, s'est imposé dans le paysage médiatique par ses actions coup de poing contre les musulmans et l'immigration auxquelles il est parvenu à donner un puissant écho malgré un nombre réduit de militants.

    Avant l'opération dans les Pyrénées fin janvier qui a conduit le ministère de l'Intérieur à engager cette procédure de dissolution, Génération identitaire (GI) et ses activistes vêtus de leur reconnaissable doudoune bleue avaient déjà défrayé la chronique au printemps 2018 via des patrouilles anti-migrants dans les Alpes. Condamnés en première instance, le mouvement et trois de ses membres ont été relaxés en appel.

    Créée en 2012, l'association loi 1901, qui revendique 2.800 adhérents mais dont le nombre de militants et sympathisants est estimé par les spécialistes à 800 tout au plus, s'est cependant fait connaître six ans plus tôt en occupant le chantier d'une mosquée en construction à Poitiers.

    "Ils étaient alors environ 70, et des militants de toute la France: c'est-à-dire qu'ils ne pouvaient trouver 70 mecs sur place et dans les environ... mais ils ont tourné toute la journée sur BFM TV ! Leur impact médiatique est disproportionné par rapport à leur nombre", estime auprès de l'AFP Nicolas Lebourg, historien spécialiste de l'extrême-droite.

    "GI a compris qu'il évoluait dans une société du paraître", ajoute-t-il.

    Le groupuscule, initialement la branche jeunesse des Identitaires, mouvement politique d'ultra-droite créé sur les cendres d'Unité radicale (dissous après la tentative d'assassinat sur Jacques Chirac, le 14 juillet 2002, par l'un de ses membres Maxime Brunerie), utilise ainsi abondamment les médias et réseaux sociaux pour diffuser ses idées.

    Les vidéos, souvent léchées, de leurs actions coup de poing, sont largement relayées, et leur ancien porte-parole et principale figure médiatique, Damien Rieu (un nom d'emprunt), est très actif sur Twitter pour ses 90.000 abonnés.

    - "Greenpeace de droite" -

    "Par ce mode d'action de l'happening médiatique et de l'agit-prop", il s'agit "d'attirer l'attention des médias sur des problèmes de notre société pour ensuite avoir des répercussion politiques derrière", expliquait à Sud Radio le 27 janvier l'une de leurs porte-paroles, Thaïs d'Escufon (un nom d'emprunt également), revendiquant le qualificatif de "Greenpeace de droite".

    "Nous nous définissons comme lanceurs d'alerte" pour "alerter sur les problèmes de l'immigration, de l'islamisation", ajoutait-elle, estimant que "partout où il y a de l'islam, il y a de l'islamisme".

    Les Identitaires défendent une vision ethnique et culturelle de l'Europe blanche et chrétienne à laquelle ne peut s'assimiler selon eux l'Islam. Ils prônent ainsi la "remigration", soit le retour de tous les immigrés dans leur pays d'origine.

    "L'idée est à la fois de retrouver la fierté et la puissance de cette grande civilisation qu'est l'Europe, et de la purger de tout ce qui est arabo-musulman. Ces deux projets, l'un +positif+, l'autre +négatif+, vont de pair", souligne Nicolas Lebourg.

    Pour les mener et obtenir une large audience, les militants identitaires ont également rompu avec "l'image de maudits, de réprouvés par la société cultivée" par les militants de l'extrême-droite radicale à l'apparence et au style vestimentaire intimidants, selon le chercheur.

    Place aux femmes, "mises en avant" comme Thaïs d'Escufons "alors que le mouvement n'est pas tant féminisé", à un "look travaillé" et à de "belles gueules", note Nicolas Lebourg.

    Il développe: "Leur crédo c'est un peu +faire peur à l'adversaire, pas à la grand-mère+. C'est une vraie rupture: le militant du GUD (organisation étudiante d'extrême-droite très active dans les années 70/80, ndlr) avec son +flight jacket+ (blouson aviateur) et parfois son crâne rasé, ne s'affichait pas à la télé ou sur les réseaux avec sa doudoune bleue!"

    nk/pga/pb

    (fr)
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