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  • Manuel Valls, le difficile retour de l'enfant prodigue (fr)
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  • La sortie d'un livre de Manuel Valls mêlant l'introspection avec une certaine amertume, et dans lequel l'ancien Premier ministre semble poser les jalons d'un retour, suscite un intérêt plus marqué dans les médias que dans le monde politique.

    Ainsi s'est achevé l'exil politique espagnol, près de deux ans après l'échec de la conquête de la mairie de Barcelone: "Je me suis dit, au fond, malgré mes liens avec l'Espagne, mes origines que je ne renie d'aucune manière, il y a cette relation particulière avec la France", a expliqué en début de semaine l'ancien leader socialiste lors d'un entretien sur France Inter, entame d'une séance de promotion de son ouvrage, "Pas une goutte de sang français" (Grasset).

    Dans l'ouvrage comme en interviews, M. Valls confesse ses "propres erreurs" et se désole d'être devenu l'incarnation de "tous les échecs, à tort ou à raison, du quinquennat" de François Hollande, jusqu'à la déroute de 2017, "une forme de mort, de déchéance physique", alors qu'il "ne voulait pas crever".

    Celui qui a quitté le PS s'était fait réélire de justesse député en 2017, épargné d'adversaire LREM. Mais la relation avec la majorité, et Emmanuel Macron, fut et demeure contrariée: l'ancien chef de gouvernement avait d'ailleurs dû se soumettre à un humiliant vote des députés macronistes pour avoir le droit de siéger comme "apparenté" à La République en marche.

    "J'ai été amusé par ses tentatives régulières depuis quatre ans de vouloir réinvestir le champ politique: à chaque remaniement, il faisait une grande interview...", grince encore un haut cadre de La République en marche.

    Et si, en 2018, le jour de son départ de l'Assemblée, le Premier ministre Edouard Philippe avait souligné que "la France (lui) serait toujours reconnaissante", "il suscite aujourd'hui de l'indifférence parmi les députés, ou, au mieux, de l'énervement", assure un parlementaire.

    Manuel Valls se défend quant à lui de tout règlement de comptes avec le président de la République. Mais, quatre ans après l'avènement du nouveau monde, "il manque des voix, il manque un message, il manque un projet profondément républicain qui reviennent aux sources de ce que nous sommes", juge-t-il.

    - "Repoussoir absolu" -

    Pourrait-il être cette conscience dans une macronie élargie, à un an de l'élection présidentielle ? "Sur le fond, Valls a pu faire école chez nous, mais sur la forme, je ne pense pas que c'est en divisant qu'on va y arriver: il a tellement de colère, d'amertume, que je ne suis pas sûr que ça permette d'avancer", balaie un responsable LREM.

    Certes, l'ancien socialiste qui fit ses armes auprès de Michel Rocard compte encore des relais dans la macronie, notamment les députés Aurore Bergé, Jean-Michel Moreau ou Francis Chouat, son successeur à l'Assemblée.

    Laudateur, ce dernier considère le positionnement de M. Valls comme "assez caractéristique de ce qui fait la grandeur politique en France, à l'image d'un Clemenceau, d'un Jaurès ou d'un Briand", en jurant qu'il ne s'agit pas "de place dans tel ou tel dispositif politique mais de place dans le débat politique".

    Reste qu'après les rancoeurs ("En 2016, 2017, LREM a voulu m'écarter de la vie politique"), du reste partagées ("Ça, c'est sûr que c'est pas LREM qui va aller le chercher", sourit une ministre), le retour de Manuel Valls dans la macronie ne va pas forcément de soi.

    L'intéressé lui-même se garde d'insulter l'avenir, quitte à esquisser un tango: il se montre aussi aimable à l'endroit de l'ex-LR Xavier Bertrand que de son ancienne camarade socialiste Anne Hidalgo. Mais "l'ensemble de ses prises de position des dernières années ont terminé de l'éloigner du champ des socialistes", prévient le porte-parole du PS Pierre Jouvet, quand d'autres voient dans l'ancien ministre de l'Intérieur "un repoussoir absolu".

    Un membre du gouvernement se montre moins sévère: "C'est quand même un type qui existe par lui-même et qui peut trouver sa place dans une combinaison nouvelle: après tout, dans la vie politique, on a tout vu..."

    pab-bap-grd/cs/cbn

    (fr)
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