Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a réclamé jeudi la libération "immédiate" et "sans condition" des 53 figures de l'opposition pro-démocratie arrêtées pour "subversion" à Hong Kong, menaçant de sanctions les responsables de cette répression.
"Les Etats-Unis ne resteront pas les bras croisés pendant que les habitants de Hong Kong subissent l'oppression communiste", a insisté le secrétaire d'Etat américain dans un communiqué.
M. Pompeo a ainsi indiqué que les Etats-Unis envisageraient "des sanctions et des restrictions à l'encontre de chaque personne ou entité impliquées dans cette attaque visant le peuple hongkongais".
Plus de cinquante figures de l'opposition pro-démocratie, dont un avocat américain, ont été arrêtées mercredi à Hong Kong, le plus gros coup de filet à ce jour dans le cadre de la récente loi sur la sécurité nationale imposée par la Chine.
Pour Mike Pompeo, ces arrestations illustrent "le mépris du Parti communiste chinois envers son propre peuple et à l'égard de l'Etat de droit".
Les autorités chinoises ont engagé en 2020 une reprise en main musclée de l'ex-colonie britannique, théâtre l'année précédente d'une mobilisation populaire pro-démocratie inédite depuis sa rétrocession à la Chine en 1997.
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