Tous les établissements de santé doivent activer "a minima" leur "plan de mobilisation interne", premier niveau du "plan blanc", d'ici jeudi en prévision d'une nouvelle vague épidémique, selon une circulaire du ministère de la Santé consultée lundi par l'AFP.
Avis de remobilisation générale contre le Covid-19: les directions générales de la santé (DGS) et de l'offre de soins (DGOS) veulent qu'une "organisation de crise" soit "mise en oeuvre dans chaque région" d'ici jeudi, "en prévision d'une nouvelle vague épidémique", selon ce document évoqué par le Journal du dimanche.
Cela inclut "l'activation ou le maintien a minima du plan de mobilisation interne (niveau 1) dans l'ensemble des établissements de santé, voire en fonction des niveaux de tension observés, du plan blanc (niveau 2)".
Le ministère constate justement "la persistance de fortes tensions des services hospitaliers dans les régions de l'est", ainsi qu'une "progression importante du virus et de la sollicitation de l'offre de soins dans les régions de l'ouest".
Consigne est donc passée d'"augmenter significativement le capacitaire maximal de lits de soins critiques, et notamment de réanimation", y compris en recourant à une "déprogrammation graduée (...) de l'activité médico-chirurgicale non urgente".
Tous les moyens permettant de "délester" les hôpitaux et "libérer des lits" sont encouragés: téléconsultations, transferts de patients, oxygénothérapie à domicile...
Des incitations sont par ailleurs prévues pour battre le rappel des personnels: heures supplémentaires majorées, indemnité pour congés non pris, compte épargne-temps déplafonné.
Mais en cas de test PCR positif, soignants et non-soignants devront respecter "une éviction de 7 jours" et "cette règle ne doit souffrir d'aucune dérogation", prévient le ministère.
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