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USA: un passeur présumé inculpé après la mort de 13 personnes dans une collision #

3/31/2021, 12:17 AM
Los Angeles, USA

Un ressortissant mexicain, soupçonné d'organiser le passage clandestin de migrants vers les Etats-Unis, a été inculpé en Californie après la mort de treize personnes début mars dans la collision entre un poids lourd et un véhicule surchargé, ont annoncé mardi les autorités américaines.

Jose Cruz Noguez, un Mexicain bénéficiant du statut de résident permanent aux Etats-Unis, a été arrêté lundi soir alors qu'il franchissait la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, précisent dans un communiqué les services du procureur fédéral pour la Californie du Sud.

Outre son appartenance à un réseau de passeurs, il lui est notamment reproché d'être responsable de l'accident qui a coûté la vie à treize migrants mexicains et guatémaltèques le 2 mars à Holtville, près de la frontière.

Les victimes circulaient dans un SUV Ford Expedition prévu pour transporter seulement huit à neuf personnes, mais 25 individus au total se trouvaient à bord du véhicule, dont toutes les banquettes arrière avaient été retirées.

Douze personnes, dont le conducteur, avaient été tuées dans le choc avec un semi-remorque, et une treizième un peu plus tard après avoir été transportée à l'hôpital. Toutes étaient entrées illégalement aux Etats-Unis à travers une brèche pratiquée dans la clôture séparant les deux pays.

Le conducteur du camion a quant à lui été blessé dans l'accident.

"Ces réseaux de trafiquants recherchent le profit maximum en faisant passer le plus grand nombre possible de personnes de l'autre côté de la frontière, sans aucun égard pour leur sécurité et leur bien-être", s'est indigné dans le communiqué le procureur par intérim Randy Grossman. "Entasser des dizaines de personnes dans des véhicules prévus pour huit et rouler à tombeau ouvert pour éviter d'être repéré témoigne d'un mépris total pour la vie humaine. Nous trouverons et poursuivrons les trafiquants qui utilisent ces méthodes", a-t-il poursuivi.

Jose Cruz Noguez a été signalé aux autorités américaines par un de ses complices présumés, un Mexicain séjournant illégalement sur le sol américain, qui affirme que le suspect lui avait demandé de prendre le volant du SUV le jour fatidique. Jose Cruz Noguez lui aurait, selon ses dires, offert 1.000 dollars par passager mais le dénonciateur assure avoir refusé.

Selon les services du procureur, une conversation entre les deux hommes a été enregistrée durant laquelle Jose Cruz Noguez reconnaît son implication dans le drame du 2 mars.

ban/vgr

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MAR 30

L'armée américaine ouvre une nouvelle structure d'accueil pour enfants migrants #

3/30/2021, 11:49 PM
Washington, USA

Les autorités américaines ont annoncé mardi l'ouverture d'une nouvelle structure d'accueil dans une base militaire pour faire face à l'afflux sans précédent de milliers d'enfants ayant traversé seuls et illégalement la frontière avec le Mexique.

Ce site d'admission d'urgence installé à Fort Bliss, près de El Paso, au Texas, devait recevoir dès mardi 500 mineurs non accompagnés, a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé.

Il pourra accueillir à terme 5.000 enfants de 13 à 17 ans, qui "subiront un bref examen médical et recevront des vêtements, des affaires de toilettes et de la nourriture, ainsi qu'un endroit sûr pour se reposer", a ajouté le ministère, soulignant que tous les mineurs bénéficieront d'un "protocole de surveillance contre le Covid-19".

Les Etats-Unis font face à une forte augmentation des arrivées à la frontière de migrants d'Amérique centrale fuyant la pauvreté et les violences, avec notamment près de 500 mineurs isolés arrêtés chaque jour depuis la fin février, selon des chiffres publiés mardi par le ministère de la Sécurité intérieure.

Des règles sanitaires édictées au début de la pandémie autorisent les Etats-Unis à refouler immédiatement tous les adultes seuls, ainsi que les familles.

Mais autorités américaines ont de plus en plus de mal à renvoyer les familles vers le Mexique, notamment quand elles ont de jeunes enfants (moins de sept ans).

Les mineurs arrivés seuls sont placés dans des locaux de la police aux frontières, normalement pour moins de trois jours, avant d'être transférés vers des structures d'accueil plus adaptées, en attendant de localiser des membres de leur famille ou des tuteurs à qui les confier.

Environ 13.800 enfants sont actuellement accueillis dans ces structures et moins de 300 retrouvent chaque jour leurs proches, selon le ministère de la Santé.

L'administration américaine, qui relativise cet afflux de demandeurs d'asile, a pour la première fois mardi autorisé la presse à visiter un centre de rétention surpeuplé, à Donna, au Texas, assurant que les migrants étaient accueillis dans de bonnes conditions.

La structure, gérée par la police aux frontières, accueille plus de 4.000 enfants et familles dans des pièces séparées par des parois en plexiglas et où les migrants dorment sur un matelas au sol, dans des tentes géantes.

Le site dispose d'espaces de jeu à l'intérieur réservés aux plus petits, et de terrains de sports à l'extérieur.

pmh/cyj/vgr

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MAR 30

Les Etats-Unis ordonnent à leurs diplomates non essentiels de quitter la Birmanie #

3/30/2021, 10:45 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis ont ordonné à leurs diplomates non essentiels de quitter la Birmanie, en proie à une répression sanglante après le coup d'Etat militaire qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, a annoncé mardi le département d'Etat.

Le département a indiqué dans un communiqué qu'après avoir "autorisé le départ volontaire des employés du gouvernement américain et les membres de leur famille" en février, il ordonnait désormais leur départ.

Cette décision a été prise "parce que la sécurité du personnel gouvernemental américain et celle des personnes à sa charge, ainsi que celle des citoyens américains, est la plus haute priorité du département", a indiqué un porte-parole du ministère.

"L'ambassade des Etats-Unis en Birmanie restera ouverte au public et continuera de fournir des services consulaires limités", a-t-il précisé.

Les généraux birmans poursuivent la répression meurtrière pour essayer d'en finir avec les manifestations en faveur du rétablissement de la démocratie et les grèves qui secouent la Birmanie depuis qu'ils ont renversé le gouvernement civil.

521 personnes, dont beaucoup d'étudiants et des adolescents, ont été tuées par les forces de sécurité ces deux derniers mois, d'après l'Association d'assistance aux prisonniers politiques (AAPP), qui estime que ce chiffre pourrait être bien supérieur, des centaines de Birmans arrêtés ayant été portés disparus.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé une nouvelle salve de sanctions ces derniers jours.

iba/vgr

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MAR 30

Les Etats-Unis ordonnent à leurs diplomates non essentiels de quitter la Birmanie #

3/30/2021, 10:26 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis ont ordonné mardi à leurs diplomates non essentiels de quitter la Birmanie, en proie à une répression sanglante après le coup d'Etat militaire qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, a annoncé le département d'Etat.

Le département a indiqué dans un communiqué qu'après avoir "autorisé le départ volontaire des employés du gouvernement américain et les membres de leur famille" en février, il ordonnait désormais leur départ.

iba/vgr

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MAR 30

USA: un enfant s'empare du compte Twitter du commandement des armes nucléaires #

3/30/2021, 3:32 PM
Washington, USA

Code nucléaire? Piratage du Pentagone? Complot? Un tweet sibyllin, composé de marques de ponctuation et d'une succession de lettres, publié par le compte Twitter du commandement stratégique de l'armée américaine a semé la confusion.

";l;;gmlxzssaw,", ont pu lire les internautes dimanche sur le compte officiel du commandement chargé du contrôle militaire de l'ensemble de l'arsenal nucléaire américain (Stratcom), avant que le tweet ne soit supprimé.

N'en déplaise aux amateurs de cryptographie, le message mystérieux était simplement du charabia, rédigé par un enfant s'étant emparé du compte Twitter de l'armée pendant quelques minutes, a déclaré le Stratcom à un journaliste du média américain Daily Dot.

"Le responsable du compte Twitter du commandement militaire, qui était en télétravail, a laissé le compte ouvert et sans surveillance quelques instants. Son jeune enfant a profité de la situation et s'est mis à jouer avec le clavier et, a malheureusement, et sans s'en rendre compte, publié le tweet", a détaillé un porte-parole du Stratcom dans un communiqué.

"Absolument rien de néfaste n'est arrivé, c'est-à-dire aucun piratage de notre compte Twitter", a-t-il ajouté.

pmh/dax/rle

TWITTER

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MAR 30

Migrants, policiers, passeurs, défilé nocturne sur les bords du Rio Grande #

3/30/2021, 4:45 AM
Roma-Los Saenz, USA

Le soleil à peine couché, les passeurs mexicains gonflent le bateau pneumatique, font monter 15 migrants, crient aux enfants d'arrêter de pleurer, rament à toute vitesse, et arrivent, en quelques minutes, sur le côté américain du Rio Grande. La scène se répète tous les soirs depuis deux mois, parfois durant toute la nuit.

Dimanche soir, dès la première demi-heure d'obscurité, quatre bateaux gonflables, avec environ 50 migrants clandestins originaires du Honduras et du Guatemala, sont ainsi arrivés presque simultanément dans la localité texane de Roma, qui compte 11.000 habitants.

Les agents de la police américaine aux frontières parlent souvent avec les passeurs, voire plaisantent avec eux, d'une rive à l'autre. Ils n'essaient pas de les interpeller tant qu'ils ne posent pas le pied sur le sol américain.

Quand débarquent les migrants - quelques fois par centaines, y compris de nombreux mineurs voyageant seuls - il n'y a parfois aucun agent de la police aux frontières pour les accueillir. Ils les appréhendent un kilomètre plus loin, au bout du sentier sablonneux qui conduit à Roma.

- "Il faut bien que je vive" -

"Dites-leur de ne pas percer notre bateau! Nous transportons des enfants, la rivière est profonde, on leur enlève les gilets, n'y touchez pas!", crie "Chuchi", un passeur de 25 ans, en approchant à la rame la rive américaine, où se trouvent déjà cinq bateaux crevés.

"Tous les jours" il y a beaucoup de travail, indique "Chuchi" à l'AFP, sans quitter son embarcation. "Nous avons aussi des enfants, comme vous", et le travail paie bien, dit-il.

"Il vaut mieux faire ça que tomber dans la délinquance, non?", dit son partenaire, un autre passeur d'une trentaine d'années.

"Il faut bien que je vive", dit ce dernier, quand on lui rappelle que ce genre de travail est considéré comme du trafic d'être humains, un délit. "Moi aussi j'ai des enfants. Six enfants qui sont citoyens (américains)", dit-il.

Il ne veut pas donner son nom, de peur d'être arrêté. Un gilet de sauvetage est resté coincé dans les roseaux à un mètre du rivage américain, il hésite à descendre du bateau pour le récupérer.

"Je descends le chercher, mais où est la 'migra'?", demande-t-il, inquiet, en utilisant le surnom en espagnol donné aux agents à la frontière.

Les passeurs travaillent généralement en lien avec les cartels de drogue. A Miguel Aleman, localité mexicaine située juste en face de Roma, les cartels du Golfe et du Nord-Est sont actifs, indique à l'AFP Ivan Garza Junior, chef de la police de Roma. Les deux cartels s'affrontent régulièrement, et on entend le crépitement des armes automatiques depuis la rive américaine.

Le passeur interrogé par l'AFP dit simplement travailler "pour quelqu'un", sans vouloir dire pour qui.

Près de 100.000 migrants clandestins, originaires surtout du Honduras, du Guatemala et du Salvador ont été appréhendés par la police aux frontières en février, le long des quelque 3.200km de frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Soit un retour au niveau de mi-2019, lorsque de grandes "caravanes" de migrants faisaient la une de l'actualité américaine.

La plupart d'entre eux sont reconduits à la frontière, affirme le gouvernement de Joe Biden. Mais contrairement à ce qui se passait sous la présidence de Donald Trump, les mineurs voyageant seuls et de nombreuses familles ne sont pas expulsés.

Samedi au crépuscule, un agent de la police aux frontières a crié à un passeur de ne pas traverser à un certain endroit, sous peine d'être arrêté par les policiers de l'Etat du Texas.

Le passeur, les bras en l'air, lui a demandé: "Où veux-tu que je les amène?" L'agent de la police aux frontières lui a montré où débarquer.

"Je ne suis pas très inquiet. Tu veux fumer un joint?" lui a répondu le passeur en allumant une cigarette.

"Quand je prendrai ma retraite!", a rétorqué en riant l'agent américain.

- Deuxième tentative -

Dani fait partie des migrants récemment débarqués: ce Hondurien de 42 ans voyage avec sa fille de six ans, Daniela. Il a déjà fait la traversée il y a deux semaines, par le même chemin, mais a été expulsé quatre jours plus tard.

Il réessaie, avec l'aide financière de sa soeur, qui habite à La Nouvelle Orléans.

"Mon salaire hondurien ne suffit pas à faire vivre ma famille", dit-il sur le chemin qui mène du fleuve au point de contrôle de la police aux frontières.

Aucun des migrants interrogés ne veut dire combien ils ont payé les passeurs.

Parmi les autres récentes arrivées, deux soeurs guatémaltèques de 7 et 13 ans, qui ont voyagé seules pendant 15 jours et espèrent retrouver leur père, établi en Virginie.

"Notre mère est malade et ne peut pas s'occuper de nous. Elle est hospitalisée", dit l'ainée, Heidi. "Je suis heureuse de revoir mon père. Je ne me souviens pas de lui, il a quitté le Guatemala juste après ma naissance".

Un agent de la police aux frontières demande à la cadette de 7 ans d'enlever la chaine qu'elle porte autour du cou. La fillette n'y arrive pas, alors l'agent sort un grand couteau et coupe la chaîne.

"Ce boulot craint", lâche-t-il.

lbc/cat/led/mlb

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MAR 29

Mozambique: Washington "déterminé" à assister le gouvernement contre les jihadistes #

3/29/2021, 9:15 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis "condamnent" l'attaque revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) contre la ville portuaire de Palma au Mozambique et sont "déterminés" à coopérer avec le gouvernement mozambicain pour lutter contre les jihadistes, a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

Refusant de préciser de quelle manière l'armée américaine pourrait aider les autorités à reprendre le contrôle de cette ville de 75.000 habitants, M. Kirby a souligné que les attaques des jihadistes "témoignent d'une absence totale de respect pour le bien-être et la sécurité de la population locale, qui souffre terriblement des tactiques brutales et aveugles des terroristes".

L'EI a affirmé contrôler la ville et a revendiqué l'attaque survenue à seulement une dizaine de kilomètres d'un méga-projet gazier de plusieurs milliards d'euros piloté par le groupe français Total.

Les jihadistes ont précisé avoir visé "des casernes militaires et des quartiers généraux du gouvernement", annonçant la mort de dizaines de militaires mozambicains "et de chrétiens, dont des ressortissants d'États croisés".

Selon le gouvernement mozambicain dimanche soir, l'attaque d'ampleur à Palma a fait des dizaines de morts et au moins une centaine de personnes sont toujours portées disparues.

"Je n'ai aucun détail opérationnel à donner, mais nous condamnons les attaques terroristes contre la ville de Palma", a déclaré le porte-parole du ministère américain de la Défense.

"Nous restons déterminés à coopérer avec le gouvernement du Mozambique en matière d'antiterrorisme et de lutte contre l'extrémisme violent, et pour vaincre l'EI", a-t-il conclu.

L'émissaire américain pour la lutte contre l'EI, John Godfrey, a estimé que l'attaque contre Palma semblait bien avoir été menée par l'EI.

"Rien que la pure brutalité des événements sur le terrain là-bas, les assassinats horribles de civils, c'est ce que nous avons vu ailleurs", a indiqué M. Godfrey à des journalistes, à la veille d'une réunion virtuelle de la coalition internationale contre l'EI.

Mais elle montre aussi une "plus grande audace" des jihadistes mozambicains, qui se sont longtemps limités à des attaques éclairs.

Maintenant, ils "essaient de garder le contrôle, au moins pendant quelque temps, de certaines des villes" dont ils s'emparent, a-t-il noté.

Au moins un ressortissant américain a été pris dans les combats et a été évacué sain et sauf, a indiqué l'émissaire américain.

Le commandement de l'armée américaine pour l'Afrique (Africom) a justement annoncé à la mi-mars avoir commencé un programme de formation de deux mois des forces spéciales du Mozambique pour "empêcher la propagation du terrorisme".

Selon le New York Times, Washington envisage de développer son assistance militaire au Mozambique, notamment en matière de logistique et de renseignement.

sl-sct/led

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MAR 29

Mozambique: Washington "déterminé" à assister le gouvernement contre les jihadistes #

3/29/2021, 8:01 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis "condamnent" l'attaque revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) contre la ville portuaire de Palma au Mozambique et sont "déterminés" à coopérer avec le gouvernement mozambicain pour lutter contre les jihadistes, a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

Refusant de préciser de quelle manière l'armée américaine pourrait aider les autorités à reprendre le contrôle de cette ville de 75.000 habitants, M. Kirby a souligné que les attaques des jihadistes "témoignent d'une absence totale de respect pour le bien-être et la sécurité de la population locale, qui souffre terriblement des tactiques brutales et aveugles des terroristes".

L'EI a affirmé contrôler la ville et a revendiqué l'attaque survenue à seulement une dizaine de kilomètres d'un méga-projet gazier de plusieurs milliards d'euros piloté par le groupe français Total.

Les jihadistes ont précisé avoir visé "des casernes militaires et des quartiers généraux du gouvernement", annonçant la mort de dizaines de militaires mozambicains "et de chrétiens, dont des ressortissants d'États croisés".

Selon le gouvernement mozambicain dimanche soir, l'attaque d'ampleur à Palma a fait des dizaines de morts et au moins une centaine de personnes sont toujours portées disparues.

"Je n'ai aucun détail opérationnel à donner, mais nous condamnons les attaques terroristes contre la ville de Palma", a déclaré le porte-parole du ministère américain de la Défense.

"Nous restons déterminés à coopérer avec le gouvernement du Mozambique en matière d'antiterrorisme et de lutte contre l'extrémisme violent, et pour vaincre l'EI", a-t-il conclu.

Le commandement de l'armée américaine pour l'Afrique (Africom) a justement annoncé à la mi-mars avoir commencé un programme de formation de deux mois des forces spéciales du Mozambique pour "empêcher la propagation du terrorisme".

Selon le New York Times, Washington envisage de développer son assistance militaire au Mozambique, notamment en matière de logistique et de renseignement.

sl/led

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MAR 29

Mozambique: Washington "déterminé" à assister le gouvernement contre les jihadistes #

3/29/2021, 7:24 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis "condamnent" l'attaque revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) contre la ville portuaire de Palma au Mozambique et sont "déterminés" à coopérer avec le gouvernement mozambicain pour lutter contre les jihadistes, a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

Refusant de préciser de quelle manière l'armée américaine pourrait aider les autorités à reprendre le contrôle de cette ville de 75.000 habitants, M. Kirby a souligné que les attaques des jihadistes "témoignent d'une absence totale de respect pour le bien-être et la sécurité" de la population.

sl/led

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MAR 29

L'ONU condamne "fermement" les attaques jihadistes à Palma au Mozambique (porte-parole) #

3/29/2021, 5:11 PM
Nations unies, USA

L'ONU condamne "fermement les attaques" attribuées à des groupes jihadistes dans la ville portuaire de Palma au Mozambique, des "actes odieux", a déclaré lundi son porte-parole, Stéphane Dujarric.

"Nous sommes profondément préoccupés par la situation toujours en évolution à Palma, où des attaques armées ont commencé le 24 mars, tuant des dizaines de personnes, dont certaines tentaient de fuir un hôtel où elles s'étaient réfugiées", a-t-il ajouté.

"Nous continuons de nous coordonner étroitement avec les autorités sur le terrain pour fournir une assistance aux personnes touchées par la violence", a ajouté le porte-parole, en soulignant que l'ONU, "solidaire", apportait son "appui au gouvernement mozambicain dans ses efforts pour protéger les civils, rétablir la stabilité et traduire en justice les auteurs de ces actes odieux".

Palma, tombée aux mains de groupes jihadistes après une attaque revendiquée lundi par le groupe Etat islamique, était lundi transformée en ville fantôme tandis que des milliers de civils continuaient à fuir par tous les moyens.

L'EI a affirmé contrôler la ville et revendiqué l'attaque survenue à seulement une dizaine de kilomètres d'un mégaprojet gazier de plusieurs milliards d'euros piloté par le groupe français Total.

prh/rle

TOTAL

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MAR 29

L'ONU condamne "fermement" les attaques jihadistes à Palma au Mozambique (porte-parole) #

3/29/2021, 4:58 PM
Nations unies, USA

L'ONU condamne "fermement les attaques" attribuées à des groupes jihadistes dans la ville portuaire de Palma au Mozambique, a déclaré lundi son porte-parole, Stéphane Dujarric.

"Nous sommes profondément préoccupés par la situation toujours en évolution à Palma, où des attaques armées ont commencé le 24 mars, tuant des dizaines de personnes, dont certaines tentaient de fuir un hôtel où elles s'étaient réfugiées", a-t-il ajouté.

prh/dax

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MAR 29

Washington prend de nouvelles sanctions contre la Birmanie, suspend un accord commercial #

3/29/2021, 2:21 PM
Washington, USA

L'administration Biden a annoncé lundi de nouvelles sanctions économiques à l'encontre de la Birmanie, avec la suspension immédiate d'un accord commercial jusqu'au retour d'un gouvernement "démocratiquement élu" en réponse à la répression meurtrière des manifestations pro-démocratie.

La représentante américaine au commerce, Katherine Tai, a annoncé dans un communiqué "la suspension de tout engagement des Etats-Unis avec la Birmanie au titre de l'accord-cadre de 2013 sur le commerce et l'investissement avec effet immédiat".

"Cette suspension restera en vigueur jusqu'au retour d'un gouvernement démocratiquement élu", précise le communiqué.

L'armée birmane, qui a renversé le 1er février la cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, réprime dans le sang les manifestations quotidiennes réclamant le retour de la démocratie et la libération des anciens dirigeants.

La répression du week-end, fermement condamnée par la communauté internationale, a fait plus de cent morts dont plusieurs enfants samedi durant la journée la plus sanglante depuis le coup d'Etat militaire.

"Les Etats-Unis soutiennent le peuple birman dans ses efforts pour restaurer un gouvernement démocratiquement élu, qui a été le fondement de la croissance économique et de la réforme de la Birmanie", a commenté l'ambassadrice Katherine Tai.

"Les États-Unis condamnent fermement la violence brutale des forces de sécurité birmanes contre les civils", a-t-elle ajouté.

Washington estime que "ces actions constituent une attaque directe contre la transition du pays vers la démocratie et les efforts du peuple birman pour parvenir à un avenir pacifique et prospère".

La semaine dernière, les Etats-Unis avaient sanctionné deux responsables des forces de sécurité birmanes et deux divisions de l'armée en réponse à la "violente répression" des manifestations pro-démocratie.

Ces sanctions visaient notamment à empêcher les responsables birmans d'accéder au système financier international ou d'entretenir des relations commerciales avec les Etats-Unis.

Dt/dax

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MAR 28

Birmanie: les violences pourraient être "catastrophiques" pour la jeunesse (Unicef) #

3/28/2021, 9:21 PM
Washington, USA

La répression menée par les forces de sécurité birmanes depuis le coup d'Etat début février pourrait avoir des conséquences "catastrophiques" pour la jeunesse du pays, a mis en garde dimanche la directrice de l'Unicef, Henrietta Fore.

"Je suis horrifiée par cette tuerie sans discrimination, dont des enfants, qui se déroule en Birmanie et par l'incapacité des forces de sécurité à faire preuve de retenue et assurer la sécurité des enfants", a déploré Mme Fore dans un communiqué.

Les Nations unies ont estimé le nombre de morts lors de la répression des manifestations de samedi à 107 personnes - dont sept enfants - mais s'attendent à ce que ce bilan augmente encore. Les médias locaux font état de 114 morts.

"Au delà de l'impact immédiat de la violence, les conséquences à long terme de la crise pour les enfants du pays pourraient être catastrophiques", a-t-elle dit.

La responsable a souligné que des services de santé élémentaires faisaient déjà défaut en Birmanie citant le fait que près d'un million d'enfants n'avaient pas d'accès à des vaccins et cinq millions à de la vitamine A.

"Cette absence d'accès à des soins élémentaires, associée au ralentissement économique qui va pousser plus de gens dans la pauvreté, met en péril toute une génération", a fait valoir Mme Fore.

Depuis le coup d'Etat le 1er février, au moins "35" enfants ont été tués, a indiqué Mme Fore.

wat/bgs/lb/gde

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MAR 28

Du Guatemala aux Etats-Unis, l'odyssée solitaire d'un jeune migrant #

3/28/2021, 3:30 PM
Roma, USA

Oscar, 12 ans, vient d'accoster au Texas après avoir traversé le Rio Grande sur un bateau piloté par des passeurs. "Je suis venu tout seul" dit-il après un dangereux voyage d'un mois depuis le Guatemala.

"Je suis venu ici parce que nous n'avions rien à manger", explique à l'AFP ce garçon maigre aux grands yeux noirs, apeuré et affamé, qui a débarqué samedi à la tombée de la nuit à Roma, une petite ville américaine à la frontière mexicaine, avec plusieurs familles de migrants.

Avant de partir, "ma mère m'a dit: "+ne pleure pas+. Mais j'ai pleuré", raconte Oscar, enfant unique d'une femme de ménage célibataire, qui ne peut retenir ses larmes.

Il espère bientôt retrouver son oncle, qui vit à Los Angeles depuis 15 ans.

Le pire de ce voyage, dit-il, ce sont les 12 heures passées dans un semi-remorque sans aération rempli de migrants près de la frontière avec le Mexique. "Il faisait chaud et les gens ont commencé à s'évanouir", se rappelle-t-il.

Mais il garde aussi le souvenir d'un ami trouvé en chemin, dont il a ensuite été séparé.

"Il m'a dit de ne pas abandonner, que nous devions y arriver, avec la miséricorde de Dieu. Et il m'a aussi dit que j'aurai une vie meilleure" aux Etats-Unis, explique Oscar.

"Je vais pouvoir étudier, je vais apprendre comment faire venir ma mère", dit-il.

- Des arrivées quotidiennes -

Plus de 70 migrants sans papiers - principalement du Guatemala et du Honduras, mais aussi deux de Roumanie - ont traversé le Rio Grande depuis la rive mexicaine ce soir-là.

Parmi eux, une vingtaine d'enfants et d'adolescents non accompagnés, certains âgés d'à peine sept ans. Après avoir débarqué, ils ont marché quelques centaines de mètres pour se rendre aux agents de la police aux frontières.

Les autorités tenteront de réunir les mineurs avec leurs proches installés aux Etats-Unis. Certaines familles seront libérées en attendant leur audience devant un juge de l'asile, d'autres seront expulsées. Les adultes arrivant seuls sont tous expulsés, assure le gouvernement.

La scène se répète presque quotidiennement, et certaines nuits, les migrants sont plusieurs centaines à Roma, selon les riverains.

Le problème chronique de l'immigration illégale aux Etats-Unis a mis le président démocrate Joe Biden sur la défensive, deux mois seulement après son entrée en fonction.

Les républicains lui reprochent de ne pas avoir totalement bouclé la frontière de près de 3.200 km avec le Mexique et l'accusent d'avoir provoqué l'afflux de milliers de migrants.

Les démocrates progressistes lui reprochent de ne pas accepter plus de migrants et de tarder à améliorer leurs conditions d'accueil tandis que les centres de rétention regorgent de monde.

M. Biden, qui veut tourner la page de la politique migratoire de Donald Trump, assure que la frontière est fermée et que la plupart des migrants sont expulsés rapidement.

- "Combler un vide" -

"Nous ne renverrons aucun enfant de moins de 18 ans dans ce voyage périlleux", a assuré dimanche sur la chaîne Fox News la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

Mais, a-t-elle souligné, "cela ne veut pas dire qu'ils pourront rester aux Etats-Unis. Leur cas va être étudié et nous voulons les traiter avec humanité et nous assurer qu'ils sont en sécurité en attendant".

En février, près de 100.000 migrants ont franchi illégalement la frontière, un retour aux niveaux de la mi-2019 après un ralentissement dû à la pandémie de coronavirus.

Plus de 9.400 mineurs non accompagnés se sont rendus aux autorités, soit 28% de plus qu'en janvier. Et en mars, plus de 14.000 sont arrivés, selon les autorités, qui estiment que le nombre continuera d'augmenter.

Plus d'une dizaine de migrants interrogés par l'AFP ont expliqué que leur principale raison d'émigrer était la misère, la violence et le chômage, des conditions aggravés par la pandémie et les récents ouragans dans leurs pays, notamment au Honduras, au Salvador et au Guatemala.

Beaucoup d'enfants et de jeunes rêvent de retrouver leurs parents qu'ils n'ont pas revus depuis des années.

A peine débarqué, Diego, 17 ans, s'est fait prêter un téléphone pour appeler sa mère, partie du Guatemala aux États-Unis quand qu'il n'avait qu'un mois.

"Elle a commencé à pleurer et moi aussi j'ai commencé à pleurer, parce que je ne l'ai pas vue depuis 17 ans", explique-t-il. "Je ressens un grand vide dans le coeur et je veux combler ce vide avec son amour".

lbc/cyj/rle

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MAR 28

Birmanie: les chefs militaires de 12 pays occidentaux "condamnent" la violence contre les manifestants #

3/28/2021, 2:27 AM

Les chefs d'état-major militaires de douze pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon et l'Allemagne, ont dit samedi "condamner" l'usage de "la force létale contre des personnes non armées" par l'armée birmane, dans un communiqué commun.

"En tant que chefs d'état-major, nous condamnons l'usage de la force létale contre des personnes non armées par les forces armées de la Birmanie et les services de sécurité associés", est-il écrit. Ces militaires exhortent l'armée birmane à "cesser la violence et à oeuvrer pour restaurer le respect et la crédibilité auprès du peuple de Birmanie qu'elle a perdus à travers ses actions".

dw/acb/ybl/plh

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