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Grèce : heurts dans un camp de réfugiés que la police tentait de faire évacuer #

8/18/2022, 11:08 AM
Athènes, GRC

Des heurts ont éclaté jeudi lorsque la police grecque est intervenue pour faire évacuer l'un des derniers camps de réfugiés à Athènes, ne parvenant au final à expulser que quelques dizaines de personnes, ont annoncé des responsables officiels.

La tentative de vider de ses quelque 670 occupants le camp d'Eleonas a commencé à l'aube, vers cinq heures, quand la police a enlevé les barricades que ceux-ci avaient érigées à ses entrées.

Les migrants et les militants défendant leur cause se sont heurtés à la police antiémeutes, qui a notamment utilisé du gaz lacrymogène pour les repousser, selon des vidéos faites sur place.

"En coopération avec la municipalité d'Athènes, nous procédons à la fermeture du camp d'Eleonas, à mesure que la modernisation de la zone avance et qu'il y a des places disponibles dans d'autres structures existantes", a expliqué le ministre des Migrations Notis Mitarachi sur Twitter.

"Malheureusement, un petit nombre de migrants et des groupes qui les soutiennent tentent de dynamiter le mouvement", a-t-il ajouté.

"Tous les migrants transférés ont signé une déclaration de consentement", a affirmé à l'AFP un responsable du ministère des Migrations, assurant que le processus d'évacuation sera achevé d'ici à la fin de l'année.

Eleonas a été le premier camp de réfugiés à ouvrir en Grèce continentale en août 2015.

Plusieurs responsables du monde entier, qui souhaitaient avoir un aperçu du problème migratoire en Grèce, l'ont visité, dont l'ex-président français François Hollande et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola.

La plupart des réfugiés et des migrants d'Eleonas, qui y sont hébergés dans des conteneurs, seront transférés à Schisto, le dernier autre camp encore existant dans la capitale grecque.

La Grèce est l'une des principales portes d'entrée en Europe pour les personnes qui fuient l'Afrique et le Moyen-Orient en quête d'une vie meilleure dans l'UE.

Le nombre des arrivées a considérablement diminué ces dernières années. Les associations caritatives et les médias accusent Athènes de renvoyer illégalement les migrants, ce que le gouvernement conservateur grec dément.

nks/bds/thm

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AUG 16

Migrants: la Grèce confirme la mort d'une fillette syrienne, accuse la Turquie #

Le ministre grec des Migrations a accusé mardi la Turquie d'avoir forcé un groupe de migrants à traverser la frontière avec la Grèce, confirmant la mort d'une fillette syrienne de cinq ans qui se trouvait parmi eux.

La police grecque avait annoncé lundi soir avoir découvert 38 migrants, des Syriens pour la plupart, qui étaient selon l'ONU bloqués depuis plusieurs jours sur un îlot du fleuve frontalier d'Evros.

"Sous la menace de la violence, ils les ont forcés à se diriger vers la Grèce", a affirmé le ministre des Migrations, Notis Mitarachi, dans un communiqué alors qu'il effectuait une visite dans la région.

Il a précisé que 35 Syriens et trois Palestiniens qui étaient parvenus sur la rive turque du fleuve avaient été forcés par les autorités turques à se rendre sur l'îlot.

"Selon des témoignages, un enfant de cinq ans est décédé sur le territoire turc, et c'est malheureux", a ajouté le ministre. Il a indiqué que les autorités grecques allaient demander l'aide du Comité international de la Croix-Rouge afin de "retrouver le corps de l'enfant sur l'îlot turc pour qu'elle soit inhumée dignement par sa famille".

Selon le ministre, le groupe a été retrouvé sur un bateau "à quelque quatre km de l'îlot turc d'Evros". Une femme enceinte qui se trouvait parmi les migrants a été hospitalisée.

Des ONG et des médias locaux avaient averti depuis plusieurs jours que ces réfugiés auraient été victimes de refoulements illégaux entre la Grèce et la Turquie et se trouvaient bloqués sur un îlot du fleuve d'Evros, qui marque la frontière entre les deux pays.

Samedi, le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) avait appelé "à la prise de mesures urgentes" pour les sauver.

La Grèce a été critiquée à plusieurs reprises pour des refoulements illégaux présumés de migrants vers la Turquie sur sa frontière terrestre et maritime, en Egée, selon des témoignages des victimes publiés par des ONG, l'AFP et d'autres médias. Mais Athènes a toujours nié ces accusations.

nks/at/thm

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AUG 15

Grèce: la police découvre 38 Syriens bloqués à la la frontière greco-turque #

8/15/2022, 6:23 PM
Athènes, GRC

La police grecque a annoncé lundi soir avoir finalement découvert 38 Syriens à la frontière greco-turque qui, selon l'ONU, se trouvaient depuis plusieurs jours bloqués sur un îlot du fleuve frontalier d'Evros.

Des ONG et des médias ont fait état d'un enfant mort parmi les Syriens, ce que la police n'a pu confirmer pour le moment.

"Après de nouvelles informations et des enquêtes approfondies, un groupe d'immigrants irréguliers a été localisé qui selon leurs déclarations sont syriens, dont neuf femmes et sept enfants" dans le territoire grec, selon un communiqué de la police.

Les migrants ont été découverts "à environ quatre kilomètres du point initialement déclaré et qui était hors du territoire grec", précise le texte, soulignant que parmi eux figure "une femme enceinte".

Selon le ministre des Migrations Notis Mitarachi, les migrants, "tous en très bon état", "ont été localisés sur un bateau à 4 km au sud de l'îlot turc d'Evros".

"La femme enceinte a été hospitalisée par précaution", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Cette information intervient un jour après que Notis Mitarachi avait renvoyé la responsabilité à la Turquie de retrouver les migrants, car l'îlot du fleuve Evros sur lequel ils se trouvaient, selon l'ONU et des médias, était "un point hors du territoire grec".

La police grecque avait de son côté indiqué dimanche avoir effectué "de multiples recherches" mais n'avait pas trouvé de migrants côté grec.

L'affaire a fait du bruit ces derniers jours sur internet, des journalistes et ONG de défense des droits humains ayant prévenu de "l'état critique" des réfugiés.

Evros (Meriç en turc) marque la frontière terrestre greco-turque (nord-est) sur une longueur d'environ 200 km.

Samedi, le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) avait appelé "à la prise de mesures urgentes" pour sauver "une quarantaine de personnes qui seraient bloquées sur un îlot à la frontière entre la Grèce et la Turquie".

"Selon les informations de presse reçues, un enfant est tragiquement déjà décédé. À moins que des mesures urgentes ne soient prises, nous craignons que d'autres vies ne soient en jeu", avait tweeté le HCR.

Le ministre et la police n'ont pas pour l'instant confirmé l'information sur le décès de l'enfant, survenu selon l'ONU et des médias la semaine dernière sur l'îlot d'Evros.

Des ONG de défense des droits humains et des médias ont rapporté que ces réfugiés auraient été victimes de refoulements illégaux entre la Grèce et la Turquie et se trouvaient depuis plusieurs jours bloqués sur une île à Evros.

La Grèce a été critiquée à plusieurs reprises pour des refoulements illégaux présumés de migrants vers la Turquie sur sa frontière terrestre Evros et maritime, en Egée, selon des témoignages des victimes publiés par des ONG, l'AFP et d'autres médias. Mais Athènes a toujours nié ces accusations.

hec/mr

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AUG 15

Une quarantaine de migrants bloqués à la frontière greco-turque #

8/15/2022, 3:54 PM

La Grèce a assuré qu'une quarantaine de migrants, apparemment bloqués sur un îlot du fleuve d'Evros frontalier de la Turquie selon l'ONU qui a fait état d'un enfant mort parmi eux, ne se trouvaient pas sur son territoire, renvoyant la balle à Ankara.

Dans un tweet dimanche soir, le ministre grec des Migrations Notis Mitarachi a précisé qu'Athènes avait informé les autorités turques que des migrants se trouvaient dans ce secteur, mais dans "un point hors du territoire grec".

La police grecque "a effectué de multiples recherches" mais n'a pas trouvé de migrants du côté grec, a-t-il précisé.

Evros (Meriç en turc) marque la frontière terrestre greco-turque (nord-est) sur une longueur d'environ 200km.

Samedi, le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) avait appelé "à la prise de mesures urgentes" pour sauver "une quarantaine de personnes qui seraient bloquées sur un îlot à la frontière entre la Grèce et la Turquie".

"Selon les informations de presse reçues, un enfant est tragiquement déjà décédé. À moins que des mesures urgentes ne soient prises, nous craignons que d'autres vies ne soient en jeu", avait tweeté le HCR.

La police grecque a de son côté indiqué avoir notifié à deux reprises ces derniers jours les autorités frontalières turques de cette affaire.

Des ONG de défense des droits humains et des médias ont rapporté que ces réfugiés auraient été victimes de refoulements illégaux entre la Grèce et la Turquie et se trouvaient depuis plusieurs jours bloqués sur une île à Evros.

La Grèce a été critiquée à plusieurs reprises pour des refoulements illégaux présumés de migrants vers la Turquie sur sa frontière terrestre Evros et maritime, en Egée, selon des témoignages des victimes publiés par des ONG, l'AFP et d'autres médias. Mais Athènes a toujours nié ces accusations.

hec/at/ial/

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