Canada: le millionnaire Peter Nygard, accusé de crimes sexuels, reste en prison #
La justice canadienne a ordonné vendredi le maintien en détention du millionnaire canadien Peter Nygard, accusé de plusieurs crimes sexuels par les Etats-Unis qui réclament son extradition.
Le magnat de la mode avait fait appel d'une précédente décision d'un tribunal de Winnipeg (Manitoba) qui avait déjà refusé sa remise en liberté, craignant qu'il n'entre en contact avec des témoins ou des victimes.
Vendredi, la cour d'appel du Manitoba a rejeté sa demande, estimant que la détention de Peter Nygard, 79 ans, était "nécessaire pour maintenir la confiance dans l'administration de la justice".
Dans son jugement, la cour souligne la "nature extrême et la portée" d'allégations qui "brossent le portrait d'une conduite criminelle planifiée, financée et menée sur une échelle sidérante".
L'avocat de Peter Nygard avait initialement demandé sa libération sous caution en janvier, disant craindre que son client ne contracte le Covid-19 en prison. Mais l'argument avait été rejeté par la juge, seuls sept cas de coronavirus ayant été détectés à l'époque parmi les 500 détenus de la prison du Manitoba où le millionnaire est écroué.
M. Nygard fait face à neuf chefs d'accusation, dont ceux de racket et trafic sexuel, impliquant "au moins une douzaine de victimes aux Etats-Unis, aux Bahamas et au Canada, entre autres", selon l'acte d'accusation déposé devant la cour fédérale de Manhattan.
Les faits qui lui sont reprochés se seraient produits entre 1990 et 2020. Au cours de cette période, l'accusé et ses complices présumés, y compris des employés de son groupe, auraient "utilisé la force, la fraude et la coercition pour amener des femmes et des mineurs à avoir des relations sexuelles" avec eux, précise l'acte.
Détenu au Canada depuis mi-décembre, le magnat de la mode nie ces accusations.
et/dax
Affaire Navalny: Ottawa sanctionne neuf responsables russes #
Le Canada a annoncé mercredi de nouvelles sanctions contre neuf responsables russes pour protester contre le traitement infligé au principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny.
Ces mesures interviennent après de nouvelles sanctions similaires adoptées par Bruxelles et Washington en début de mois et jugées "inacceptables" par Moscou.
"Le gouvernement russe a démontré à maintes reprises qu'il n'était pas disposé à respecter les droits fondamentaux de son propre peuple", a indiqué le ministre canadien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les sanctions financières visent plusieurs hauts fonctionnaires dont le patron des puissants services de sécurité russes (FSB) Alexander Bortnikov, le chef des services pénitentiaires Alexandre Kalachnikov ou encore le Procureur général du pays, Igor Krasnov.
Elles prévoient notamment le gel de leurs avoirs au Canada.
"Ces mesures font suite à des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne en Russie", a affirmé Marc Garneau.
Le texte justifie les sanctions en évoquant "la répression des manifestations pacifiques par la Russie et la détention de plus de 10.000 manifestants".
"Les sanctions s'inscrivent dans le cadre d'un effort diplomatique concerté visant à faire pression sur les hauts responsables de l'administration russe impliqués dans la tentative de meurtre contre Alexeï Navalny", souligne le document.
L'ambassade russe au Canada a dénoncé des sanctions "absolument illégitimes du point de vue du droit international et qui n'ont aucun sens en termes de pression sur la Russie".
"Il est contre-productif de vouloir parler avec nous avec le langage des sanctions", a indiqué l'ambassade, citée par l'agence de presse russe Ria Novosti, assurant que les tentatives de mettre la pression sur Moscou étaient "vouées à l'échec".
Alexeï Navalny, 44 ans, est revenu en Russie en janvier d'une convalescence en Allemagne, après un empoisonnement dont il tient le président russe Vladimir Poutine pour responsable.
Il a été arrêté dès son arrivée et fait désormais face à sa première longue peine de prison en près d'une décennie de démêlés avec les autorités.
Plus tôt ce mois-ci, des dizaines de pays, dont la France, les Etats-Unis ou le Canada, ont critiqué la Russie devant le Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour le traitement infligé à M. Navalny, dans une déclaration conjointe.
ast-pop/vgr
Affaire Navalny: Ottawa sanctionne neuf responsables russes #
Le Canada a annoncé mercredi de nouvelles sanctions contre neuf responsables russes pour protester contre le traitement infligé au principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny.
Ces mesures interviennent après de nouvelles sanctions similaires adoptées par Bruxelles et Washington en début de mois et jugées "inacceptables" par Moscou.
"Le gouvernement russe a démontré à maintes reprises qu'il n'était pas disposé à respecter les droits fondamentaux de son propre peuple", a indiqué le ministre canadien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les sanctions financières visent plusieurs hauts fonctionnaires dont Alexander Bortnikov, patron des puissants services de sécurité russes (FSB), le chef des services pénitentiaires Alexandre Kalachnikov ou encore le Procureur général du pays, Igor Krasnov.
Elles prévoient notamment le gel de leurs avoirs au Canada.
"Ces mesures font suite à des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne en Russie", a affirmé Marc Garneau.
Le texte justifie les sanctions en évoquant "la répression des manifestations pacifiques par la Russie et la détention de plus de 10.000 manifestants".
"Les sanctions s'inscrivent dans le cadre d'un effort diplomatique concerté visant à faire pression sur les hauts responsables de l'administration russe impliqués dans la tentative de meurtre contre Alexeï Navalny", souligne le document.
Alexeï Navalny, 44 ans, est revenu en Russie en janvier d'une convalescence en Allemagne, après un empoisonnement dont il tient le président russe Vladimir Poutine pour responsable.
Il a été arrêté dès son arrivée et fait désormais face à sa première longue peine de prison en près d'une décennie de démêlés avec les autorités.
Plus tôt ce mois-ci, des dizaines de pays, dont la France, les Etats-Unis ou le Canada, ont critiqué la Russie devant le Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour le traitement infligé à M. Navalny, dans une déclaration conjointe.
ast/et/iba