Logo

Castex et Darmanin dans l'Oise après des échauffourées la semaine dernière #

Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se sont rendus lundi soir à Creil et à Méru dans l'Oise pour apporter leur "soutien" aux forces de l'ordre après des échauffourées la semaine dernière, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Nous avons voulu venir pour vous apporter notre soutien indéfectible", a affirmé le chef du gouvernement lors de cette visite surprise au commissariat de Creil, en assurant qu"il n'est pas question que la République recule".

Quelque 60 CRS avaient été envoyés jeudi en renfort à Creil, après deux nuits d'échauffourées dans le quartier des Hauts-de-Creil au cours desquelles deux policiers avaient été légèrement blessés.

Ayant salué ces deux policiers, M. Castex a condamné la "violence déchaînée" décrite par les forces de l'ordre et assuré que "ces comportements doivent être poursuivis". "Ils n'auront jamais le dernier mot, et nous y mettrons les moyens nécessaires", a-t-il affirmé, soulignant "l'action extrêmement déterminée du ministre de l'Intérieur".

MM. Castex et Darmanin se sont ensuite rendus dans le quartier théâtre de ces incidents, où ils sont restés une vingtaine de minutes dans une ambiance calme, les habitants prenant des photos de la délégation.

"Il faut agir sur tous les leviers, l'habitat, la prévention" mais aussi "avoir une politique extrêmement ferme", a affirmé M. Castex dans l'une des tours du quartier.

Auparavant, les forces de l'ordre avaient expliqué aux ministres comment ils s'étaient retrouvés "pris sous un feu nourri" après être initialement intervenus pour un barbecue.

"Les gars tiraient pour nous faire très mal" avec des cocktails Molotov et de mortiers d'artifice, ont-il expliqué, parlant d'une situation "dantesque" avec "40 à 50 individus déchaînés", où "la population hurlait pour les soutenir".

"Ils considèrent que c'est leur territoire et qu'on dérange leur business", a affirmé le maire de Creil Jean-Claude Villemain.

Deux personnes ont été interpellées après ces incidents, ont expliqué les forces de l'ordre. Par ailleurs, 60 verbalisations ont été dressées samedi soir pour non-port du masque, un chiffre "énorme" selon eux.

"Les caméras piétons vont changer beaucoup de choses, elles arrivent en juillet", a de son côté affirmé M. Darmanin.

Le chef du gouvernement et le ministre de l'Intérieur ont terminé leur déplacement à la gendarmerie de Méru, ville de 14.000 habitants qui a également été le théâtre de violences urbaines dans le quartier prioritaire de La Nacre.

La nuit de dimanche à lundi a connu une recrudescence "particulièrement intense" avec des jets de projectile, de ballast et de tirs de mortier, a affirmé le colonel Tugdal Veillard-Baron, selon qui "nos actions de lutte contre les points de deal viennent perturber les délinquants".

"Ces violences sont tout à fait inquiétantes, il n'est pas question de les laisser se développer", a affirmé M. Castex qui a répété son message de "soutien" en insistant: "il ne peut pas y avoir de zones de non-droit sur le territoire de la République".

Le dispositif avait été renforcé lundi soir à Méru avec 60 gendarmes mobiles déployés de manière préventive dans le quartier de La Nacre.

pab-cg/am

permalink
APR 5

Projet d'attentat en France : la garde à vue de quatre femmes prolongée #

4/5/2021, 8:51 PM
Paris, FRA

Le parquet antiterroriste en France a prolongé lundi soir de 48 heures les gardes à vue d'une jeune fille de 18 ans soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat et de trois autres femmes de sa famille, interpellées dans le sud du pays dimanche, a appris l'AFP de source judiciaire.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste" afin de déterminer la nature du projet éventuel.

Les interpellations avaient été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Béziers (sud-ouest) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, avait-on expliqué dimanche à l'AFP de source proche de l'enquête.

Cette source avait indiqué que des églises semblaient visées.

Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, est visée principalement, car soupçonnée de vouloir commettre une action violente.

Lors de son interpellation, son état d'esprit a montré sa "détermination" à passer à l'acte, avait relevé dimanche la source proche de l'enquête.

Quatre autres femmes ont été interpellées, la mère et trois soeurs de la jeune fille initialement visée par l'opération, parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire.

L'une des trois soeurs, mineures, a été entendue localement. Sa garde à vue a été levée lundi soir sans poursuite à ce stade, a indiqué la source judiciaire.

La jeune femme de 18 ans et les trois autres femmes de sa famille ont elles été transférées en région parisienne, pour y être auditionnées, a-t-on ajouté lundi de source proche de l'enquête.

Lors des interpellations, les policiers ont découvert "de très nombreux éléments matériels", notamment un sabre, a-t-on encore indiqué.

Deux systèmes élaborés d'engins explosifs susceptibles de servir de réceptacles à de la matière explosive ainsi qu'un mécanisme de déclenchement à distance ont été également découverts. Il a été aussi retrouvé, dans cet appartement, tous les produits nécessaires à la fabrication de matière explosive, a-t-on ajouté lundi de même source.

gd-sm-are/lbx/cbn/lb

permalink
APR 5

Nord: un homme écroué pour le meurtre de sa compagne #

4/5/2021, 8:43 PM
Lille, FRA

Un homme a été mis en examen et placé en détention provisoire lundi après avoir reconnu avoir tué sa compagne, découverte morte à son domicile à Tourcoing, a-t-on appris auprès du parquet de Lille.

Âgé de 36 ans, le conjoint de la victime "a reconnu les faits qui auraient été commis dans la soirée du 20 mars", a indiqué à l'AFP la procureure de la République de Lille, Carole Etienne.

Selon France Bleu Nord, le corps de cette femme avait été découvert le 27 mars à son domicile, portant des plaies pouvant avoir été causées par une arme blanche. Ses proches, inquiets de ne pas avoir de nouvelles, avaient donné l'alerte.

En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, un chiffre au plus bas cependant depuis la mise en place de statistiques il y a 15 ans. En 2019, 146 féminicides avaient été dénombrés par le gouvernement.

bj/cbn

permalink
APR 5

Projet d'attentat : 48h de garde à vue supplémentaires pour quatre femmes interpellées à Béziers #

Le parquet antiterroriste a prolongé lundi soir de 48 heures les gardes à vue d'une jeune fille de 18 ans soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat et de trois autres femmes de sa famille, interpellées à Béziers dimanche, a appris l'AFP de source judiciaire.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste" afin de déterminer la nature du projet éventuel.

Les interpellations avaient été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, avait-on expliqué dimanche à l'AFP de source proche de l'enquête.

Cette source avait indiqué que des églises à Montpellier semblaient visées.

Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, est visée principalement, car soupçonnée de vouloir commettre une action violente.

Lors de son interpellation, son état d'esprit a montré sa "détermination" à passer à l'acte, avait relevé dimanche la source proche de l'enquête.

Quatre autres femmes ont été interpellées, la mère et trois soeurs de la jeune fille initialement visée par l'opération, parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire.

L'une des trois soeurs, mineures, a été entendue localement. Sa garde à vue a été levée lundi soir sans poursuite à ce stade, a indiqué la source judiciaire.

La jeune femme de 18 ans et les trois autres femmes de sa famille ont elles été transférées dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret en région parisienne, pour y être auditionnées, a-t-on ajouté lundi de source proche de l'enquête.

Lors des interpellations, les policiers ont découvert "de très nombreux éléments matériels", notamment un sabre, a-t-on encore indiqué.

Deux systèmes élaborés d'engins explosifs susceptibles de servir de réceptacles à de la matière explosive ainsi qu'un mécanisme de déclenchement à distance ont été également découverts. Il a été aussi retrouvé, dans cet appartement, tous les produits nécessaires à la fabrication de matière explosive, a-t-on ajouté lundi de même source.

Dimanche, sur LCI, le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national, s'était voulu "prudent".

"C'est une jeune fille que les services sociaux connaissaient, c'est un milieu un peu marginal. C'est quelqu'un qui n'hésitait pas à dire d'après ce qu'on m'a dit qu'elle regardait des vidéos de Daech", a-t-il ajouté.

Sa famille "habite en plein coeur d'un quartier difficile, un quartier où il y a des +dealers+ mais un quartier qui n'est pas infesté par l'islamisme", a encore dit M. Ménard, précisant qu'il "habitait dans l'appartement en-dessous de ces gens-là il y a des années".

gd-sm-are/lbx/cbn

permalink
APR 5

Dîners clandestins: Le Palais Vivienne, lieu vide au coeur de la polémique #

L'immense porte d'entrée noire aux panneaux soulignés de dorures s'ouvre sur une vaste pièce, vide, puis deux grands salons dépouillés, n'étaient les tableaux de Napoléon restés aux murs: le Palais Vivienne, soupçonné d'accueillir des dîners de luxe clandestins, semble totalement abandonné.

Un photographe de l'AFP a pu le visiter lundi. Pas de trace de cuisine. Il ne reste que des éléments, comme un plan de travail évidé.

Aucun ustensile, pas de four ni de plaque de cuisson. Juste quelques verres qui traînent, une tasse à café oubliée, poussiéreuse, dans un salon. Pas de quoi y faire la cuisine, désormais, ni même réchauffer un plat.

Celui qui a ouvert la porte est le président du Conseil syndical de l'immeuble, M. Robin, qui refuse de donner son prénom.

Il dément fermement qu'un dîner avec 200 convives ait pu être organisé là, le 1er avril, par le propriétaire des lieux, Pierre-Jean Chalençon, un collectionneur, qui participa un temps à l'émission de France Télévision "Affaire conclue".

"La cuisine a été totalement démontée le 23 mars", affirme M. Robin à l'AFP sur place.

"Il n'y a plus de cuisine depuis le 2 décembre", soutient de son côté à l'AFP M. Chalençon, joint par téléphone.

"La rue est en sens unique, l'immeuble est très sonore, on aurait entendu s'il y avait eu un dîner de 200 personnes jeudi dernier", explique le président du Conseil syndical, énumérant ce qui aurait été indispensable pour l'organiser: chaises, tables, vaisselle, traiteur, serveurs... "Vous croyez vraiment que ce serait passé inaperçu?".

La polémique a surgi ce week-end pascal avec la diffusion d'un reportage de M6 consacré aux dîners clandestins dans la capitale par temps de pandémie et de nouveau confinement.

Une séquence a agité particulièrement d'abord les réseaux sociaux puis la sphère politique. Celle où un homme, à la voix modifiée, mais rapidement identifié comme étant Pierre-Jean Chalençon, se vante d'organiser des dîners clandestins et d'avoir été dans plusieurs restaurants avec "un certain nombre de ministres".

Face à la polémique, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé une enquête administrative au préfet de police de Paris pour vérifier les faits rapportés. Puis le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert une enquête pénale.

Dimanche soir, à travers un communiqué de son avocat, M. Chalençon s'est rétracté, en arguant avoir seulement voulu faire de "l'humour", et manier "le sens de l'absurde" quand il affirmait que des ministres participaient à de tels repas.

"Ils ont autre chose à faire (...) je suis un admirateur d'Alphonse Allais", l'écrivain humoriste (1855-1905), a-t-il renchéri lundi auprès de l'AFP.

Une voisine a assuré lundi à France 2 avoir été invitée pour participer au dîner du 1er avril, moyennant "200 euros". Mais elle ne donne aucune indication sur le fait que ce dîner ait bien eu lieu.

M. Chalençon a démenti lundi avec force, auprès de l'AFP, qu'un festin ait été organisé. Il a concédé cependant un repas à "six personnes", afin de préparer une soirée "mi-juin, on l'espère, pour célébrer le bicentenaire de la mort de Napoléon". Il a reconnu également un repas à "neuf personnes" le 11 mars, également pour préparer le bicentenaire de l'Empereur, son héros.

Tout dans ce Palais Vivienne d'environ 700 m2 est dédié à Napoléon 1er (1769-1821). Mais, cela reste un lieu évènementiel. Il y a très peu de meubles, une petite table de salon, quelques chaises.

Le président du Conseil syndical s'agace durant la visite, du "fantasme" de la presse.

Lui décrit M. Chalençon comme un homme qui cherche à "faire le buzz".

"Le but, c'est de faire de la publicité. C'est un coup de pub, gratos" de sa part, dit-il. "Il a l'intention de rendre ce palais prestigieux, c'est certain. Mais c'est un monde de cinéma, de flambe. Ils veulent briller, passer à la télé".

tcx-sm/lbx/cbn

permalink
APR 5

Nord: incendie à la collégiale d'Avesnes-sur-Helpes, importants dégâts #

4/5/2021, 7:30 PM
Lille, FRA

Un incendie s'est déclaré lundi dans la collégiale d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) et y a provoqué d'important dégâts sans endommager la structure du bâtiment, a-t-on appris auprès des pompiers et de la préfecture, une députée pointant un acte volontaire en cette fin de week-end de Pâques.

Parti vers 18H, le feu était éteint à 19H et des reconnaissances étaient en cours dans la soirée pour identifier d'"éventuelles oeuvres à préserver", selon le service départemental d'incendie et de secours du Nord.

Localisé dans la nef, le feu n'a pas d'après les pompiers endommagé la structure de la collégiale Saint-Nicolas, un bâtiment classé au titre des monuments historiques.

La procureure d'Avesnes-sur-Helpe, Cécile Gressier, a indiqué à l'AFP qu'une enquête était ouverte, confiée à la gendarmerie d'Avesnes "avec le soutien de la SR", et que la cause de l'incendie était "inconnue pour l'instant".

"Pensées et solidarité émues pour les catholiques du Nord", a tweeté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Le préfet du Nord "tient à exprimer, alors que cet incendie intervient en pleine fête de Pâques, sa profonde préoccupation et son soutien à la communauté catholique dont il a fait part à l'archevêque de Cambrai Monseigneur Dollmann", a-t-il aussi fait savoir dans un communiqué.

"Incendie volontaire dans l'église de ma commune... la Collégiale d'Avesnes-sur-Helpe dans le #Nord.... une honte.. un lundi de Pâques. Un tas de chaises incendiées dans le choeur selon notre maire. Les auteurs doivent être retrouvés et répondre de leurs actes", a écrit sur son compte Twitter la députée LREM Anne-Laure Cattelot.

bj-rl/rhl

permalink
APR 5

Disparition d'Estelle Mouzin: les fouilles vont reprendre dans les Ardennes #

4/5/2021, 6:55 PM
Paris, FRA

Les fouilles pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, dont le tueur en série Michel Fourniret a avoué le meurtre, vont reprendre "mardi ou mercredi" dans les Ardennes, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.

Selon France Info, l'ex-femme de Michel Fourniret, Monique Olivier, a reconnu avoir joué un rôle dans la séquestration de la fillette disparue en 2003.

L'avocat d'Eric Mouzin, Me Didier Seban, cité par la radio, a indiqué que Mme Olivier a donné des informations inédites qui vont orienter les enquêteurs "vers un lieu qui va être fouillé dans les jours qui viennent" dans les Ardennes.

"Elle n'était pas en Seine-et-Marne mais était présente au moment où Estelle était dans les Ardennes, vivante", a précisé l'avocat à la radio.

Richard Delgenes, avocat de Monique Olivier contacté par l'AFP, a au contraire indiqué qu'"en l'état des investigations, il n'existe pas d'éléments nouveaux sur l'implication de Monique Olivier."

"Elle participe pour essayer d'aider les enquêteurs à retrouver le corps mais n'a jamais reconnu savoir où Michel Fourniret l'avait mis", a-t-il ajouté.

"Les problèmes de santé de Michel Fourniret l'empêchent de répondre aux questions et probablement d'être jugé. Les efforts se concentrent donc sur Monique Olivier mais il ne faudrait pas que l'indisponibilité de Michel Fourniret conduise à essayer de donner à Monique Olivier un rôle qu'elle n'a pas et qu'elle n'a jamais eu", a insisté Me Delgenes.

"Monique Olivier a reconnu que Michel Fourniret était l'auteur de l'enlèvement d'Estelle Mouzin et la juge d'instruction l'a mise en examen pour complicité", a encore rappelé son avocat.

"Avec ces individus-là, il n'y a que les faits et les éléments de preuve qui ont un sens. Ce qu'ils vous racontent...", a réagi auprès de l'AFP, Eric Mouzin, le père de la fillette disparue le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école, à Guermantes (Seine-et-Marne).

Vendredi, les enquêteurs ont clos une nouvelle série de fouilles infructueuses aux abords du village de Rumel, dans les Ardennes.

Ce village se situe à 4 km de Ville-sur-Lumes, où, selon Monique Olivier, son ex-époux a, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, 9 ans.

Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris avait gagné ce site, exploré pour la première fois, après une longue audition jeudi de l'ex-épouse du tueur en série à la gendarmerie de Charleville-Mézières.

Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence de Michel Fourniret, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.

Âgé de 78 ans, il a été condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept fillettes, adolescentes et jeunes femmes entre 1987 et 2001. Il est mis en examen dans trois autres dossiers.

La juge d'instruction parisienne Sabine Kheris a récupéré à l'été 2019 la direction des investigations sur quatre disparitions et meurtres liés à Michel Fourniret. Elle a réussi à obtenir des aveux du tueur en série notamment dans l'affaire Estelle Mouzin.

bur-sab-gd/alv/cbn

permalink
APR 5

Disparition d'Estelle Mouzin: les fouilles vont reprendre dans les Ardennes #

4/5/2021, 6:55 PM
Paris, FRA

Les fouilles pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, dont le tueur en série Michel Fourniret a avoué le meurtre, vont reprendre "mardi ou mercredi" dans les Ardennes, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.

Selon France Info, l'ex-femme de Michel Fourniret, Monique Olivier, a reconnu avoir joué un rôle dans la séquestration de la fillette disparue en 2003.

L'avocat d'Eric Mouzin, Me Didier Seban, cité par la radio, a indiqué que Mme Olivier a donné des informations inédites qui vont orienter les enquêteurs "vers un lieu qui va être fouillé dans les jours qui viennent" dans les Ardennes.

"Elle n'était pas en Seine-et-Marne mais était présente au moment où Estelle était dans les Ardennes, vivante", a précisé l'avocat à la radio.

Richard Delgenes, avocat de Monique Olivier contacté par l'AFP, a au contraire indiqué qu'"en l'état des investigations, il n'existe pas d'éléments nouveaux sur l'implication de Monique Olivier."

"Elle participe pour essayer d'aider les enquêteurs à retrouver le corps mais n'a jamais reconnu savoir où Michel Fourniret l'avait mis", a-t-il ajouté.

"Les problèmes de santé de Michel Fourniret l'empêchent de répondre aux questions et probablement d'être jugé. Les efforts se concentrent donc sur Monique Olivier mais il ne faudrait pas que l'indisponibilité de Michel Fourniret conduise à essayer de donner à Monique Olivier un rôle qu'elle n'a pas et qu'elle n'a jamais eu", a insisté Me Delgenes.

"Monique Olivier a reconnu que Michel Fourniret était l'auteur de l'enlèvement d'Estelle Mouzin et la juge d'instruction l'a mise en examen pour complicité", a encore rappelé son avocat.

"Avec ces individus-là, il n'y a que les faits et les éléments de preuve qui ont un sens. Ce qu'ils vous racontent...", a réagi auprès de l'AFP, Eric Mouzin, le père de la fillette disparue le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école, à Guermantes (Seine-et-Marne).

Vendredi, les enquêteurs ont clos une nouvelle série de fouilles infructueuses aux abords du village de Rumel, dans les Ardennes.

Ce village se situe à 4 km de Ville-sur-Lumes, où, selon Monique Olivier, son ex-époux a, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, 9 ans.

Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris avait gagné ce site, exploré pour la première fois, après une longue audition jeudi de l'ex-épouse du tueur en série à la gendarmerie de Charleville-Mézières.

Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence de Michel Fourniret, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.

Âgé de 78 ans, il a été condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept fillettes, adolescentes et jeunes femmes entre 1987 et 2001. Il est mis en examen dans trois autres dossiers.

La juge d'instruction parisienne Sabine Kheris a récupéré à l'été 2019 la direction des investigations sur quatre disparitions et meurtres liés à Michel Fourniret. Elle a réussi à obtenir des aveux du tueur en série notamment dans l'affaire Estelle Mouzin.

bur-sab-gd/alv/cbn

permalink
APR 5

Castex et Darmanin au commissariat de Creil après des échauffourées la semaine dernière #

Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se sont rendus lundi soir au commissariat de Creil, ville de l'Oise qui a connu trois nuits d'échauffourées la semaine dernière, pour apporter leur "soutien" aux forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Nous avons voulu venir pour vous apporter notre soutien indéfectible", a affirmé le chef du gouvernement, en assurant qu"il n'est pas question que la République recule".

60 CRS avaient été envoyés jeudi en renfort à Creil, après deux nuits d'échauffourées au cours desquelles deux policiers avaient été légèrement blessés, selon des sources policières.

Condamnant "la violence déchaînée" décrite par les policiers, M. Castex a assuré que "ces comportements doivent être poursuivis, ils n'auront jamais le dernier mot, et nous y mettrons les moyens nécessaires".

"Notre soutien, ce n'est pas uniquement l'indispensable considération qu'on vous doit, c'est savoir aussi en tirer des conséquences opérationnelles", a-t-il ajouté, soulignant "l'action extrêmement déterminée du ministre de l'Intérieur" et précisant qu'un "contrat de sécurité intégré" devrait être signé à Creil.

Auparavant, les forces de l'ordre avaient expliqué à MM. Castex et Darmanin comment, dans l'un des quartiers les plus difficiles de Creil, ils s'étaient retrouvés "pris sous un feu nourri" après être initialement intervenus pour un barbecue.

"Les gars tiraient pour nous faire très mal" avec des cocktails Molotov et de mortiers d'artifice, ont-il expliqué, parlant d'une situation "dantesque" avec "40 à 50 individus déchaînés", où "la population hurlait pour les soutenir".

"Ils considèrent que c'est leur territoire et qu'on dérange leur business", a affirmé le maire de Creil Jean-Claude Villemain au Premier ministre qui lui demandait les causes de cette violence.

Deux personnes ont été interpellées après ces incidents, ont expliqué les forces de l'ordre. Par ailleurs 60 verbalisations ont été dressées samedi soir pour non-port du masque, un chiffre "énorme" selon eux.

"Les caméras piétons vont changer beaucoup de choses, elles arrivent en juillet", a de son côté affirmé M. Darmanin.

pab-cg/reb/cbn

permalink
APR 5

Disparition d'Estelle Mouzin: les fouilles vont reprendre dans les Ardennes (proche enquête) #

4/5/2021, 5:13 PM
Paris, FRA

Les fouilles pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, dont le tueur en série Michel Fourniret a avoué le meurtre, vont reprendre "mardi ou mercredi" dans les Ardennes, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.

Selon France Info, l'ex-femme de Michel Fourniret, Monique Olivier, a reconnu avoir joué un rôle dans la séquestration de la fillette disparue en 2003.

Elle a aussi donné des informations inédites qui vont orienter les enquêteurs "vers un lieu qui va être fouillé dans les jours qui viennent" dans les Ardennes, a indiqué à la radio l'avocat d'Eric Mouzin, Me Didier Seban.

"Elle n'était pas en Seine-et-Marne mais était présente au moment où Estelle était dans les Ardennes, vivante", a précisé l'avocat à France Info.

"Avec ces individus-là, il n'y a que les faits et les éléments de preuve qui ont un sens. Ce qu'ils vous racontent...", a réagi auprès de l'AFP, Eric Mouzin, le père de la fillette disparue le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école, à Guermantes (Seine-et-Marne).

Vendredi, les enquêteurs ont clos une nouvelle série de fouilles infructueuses aux abords du village de Rumel, dans les Ardennes.

Ce village se situe à 4 km de Ville-sur-Lumes, où, selon Monique Olivier, son ex-époux a, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, 9 ans.

Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris avait gagné ce site, exploré pour la première fois, après une longue audition jeudi de l'ex-épouse du tueur en série, Monique Olivier, à la gendarmerie de Charleville-Mézières.

Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence de Michel Fourniret, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.

Agé de 78 ans, il a été condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept fillettes, adolescentes et jeunes femmes entre 1987 et 2001. Il est mis en examen dans trois autres dossiers.

La juge d'instruction parisienne Sabine Kheris a récupéré à l'été 2019 la direction des investigations sur quatre disparitions et meurtres liés à Michel Fourniret, et a réussi à obtenir des aveux du tueur en série notamment dans l'affaire Estelle Mouzin.

bur-sab/lbx/nm

permalink
APR 5

Strasbourg: brève intrusion de manifestants kurdes dans l'enceinte d'un bâtiment du Conseil de l'Europe #

4/5/2021, 3:35 PM
Strasbourg, FRA

Plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont brièvement pénétré sur le parvis d'un bâtiment du Conseil de l'Europe lundi en début d'après-midi, pour réclamer la libération du leader kurde Abdullah Öcalan, et ont été délogés par la police, a-t-on appris auprès de l'organisation internationale de défense des droits humains.

De trente à quarante partisans du chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont réussi à passer au-dessus des barrières du bâtiment Agora du Conseil de l'Europe (fermé en ce jour férié), a indiqué à l'AFP le directeur de la communication du Conseil de l'Europe, Daniel Höltgen, confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).

Aucun dégât n'a été commis, a-t-il précisé, remerciant la police "pour avoir -- une fois encore -- rapidement mis fin à une violente intrusion de manifestants du PKK sur la propriété du Conseil de l'Europe".

Les manifestants ont posé devant les portes du bâtiment, qui abrite notamment le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), en tendant des portraits d'Abdullah Öcalan, selon une image diffusée sur Twitter par M. Höltgen.

Selon les DNA, les forces de l'ordre les ont délogés faisant usage de gaz lacrymogène.

A 15H00, le calme était entièrement revenu autour du Conseil de l'Europe, a constaté une journaliste de l'AFP.

Deux personnes ont été placées en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Strasbourg.

Figure de la rébellion kurde en Turquie, Abdullah Öcalan, 72 ans, a été capturé le 15 février 1999, puis condamné à mort le 29 juin 1999 pour trahison et tentative de diviser le pays. Sa condamnation a toutefois été commuée en 2002 en réclusion à perpétuité après l'abolition de la peine de mort.

Quelques-uns de ses partisans se postent chaque jour à proximité du Conseil de l'Europe pour réclamer sa libération.

En février 2019, des militants kurdes s'étaient déjà introduits sur le parvis de l'Agora. Le visage masqué, ils avaient lancé des pétards et des pierres vers les vitres du bâtiment et dix-sept d'entre eux avaient ensuite été condamnés à des peines de prison pour ces dégradations.

maj/cbn

permalink
APR 5

Projet d'attentat : gardes à vue prolongées pour cinq femmes interpellées à Béziers #

4/5/2021, 3:04 PM
Paris, FRA

Le parquet a prolongé de 24 heures les gardes à vue d'une jeune fille de 18 ans soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat et de quatre autres femmes de sa famille, interpellées à Béziers dimanche, a apppris lundi l'AFP de source judiciaire.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste" afin de déterminer la nature du projet éventuel.

Les interpellations avaient été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, avait-on expliqué dimanche à l'AFP de source proche de l'enquête.

Cette source avait indiqué que des églises à Montpellier semblaient visées.

Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, est visée principalement, car soupçonnée de vouloir commettre une action violente.

Lors de son interpellation, son état d'esprit a montré sa "détermination" à passer à l'acte, avait relevé dimanche la source proche de l'enquête.

Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la jeune fille initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire. De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.

La plus jeune, mineure, est actuellement entendue localement, tandis que les quatre autres femmes ont été transférées dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret en région parisienne, pour y être auditionnées, a-t-on ajouté lundi de source proche de l'enquête.

Lors des interpellations, les policiers ont découvert "de très nombreux éléments matériels", notamment un sabre, a-t-on encore indiqué.

Deux systèmes élaborés d'engins explosifs susceptibles de servir de réceptacles à de la matière explosive ainsi qu'un mécanisme de déclenchement à distance ont été également découverts. Il a été aussi retrouvé, dans cet appartement, tous les produits nécessaires à la fabrication de matière explosive, a-t-on ajouté lundi de même source.

Dimanche, sur LCI, le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national, s'est voulu "prudent".

"C'est une jeune fille que les services sociaux connaissaient, c'est un milieu un peu marginal. C'est quelqu'un qui n'hésitait pas à dire d'après ce qu'on m'a dit qu'elle regardait des vidéos de Daech", a-t-il ajouté.

Sa famille "habite en plein coeur d'un quartier difficile, un quartier où il y a des +dealers+ mais un quartier qui n'est pas infesté par l'islamisme", a-t-il encore dit, précisant qu'il "habitait dans l'appartement en-dessous de ces gens-là il y a des années".

gd-sm-are/lbx/nm

permalink
APR 5

Strasbourg: brève intrusion de manifestants kurdes dans l'enceinte d'un bâtiment du Conseil de l'Europe #

4/5/2021, 2:27 PM
Strasbourg, FRA

Plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont brièvement pénétré sur le parvis d'un bâtiment du Conseil de l'Europe lundi en début d'après-midi, pour réclamer la libération du leader kurde Abdullah Öcalan, et ont été délogés par la police, a-t-on appris auprès de l'organisation internationale de défense des droits humains.

De trente à quarante partisans du chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont réussi à passer au-dessus des barrières du bâtiment Agora du Conseil de l'Europe (fermé en ce jour férié), a indiqué à l'AFP le directeur de la communication du Conseil de l'Europe, Daniel Höltgen, confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).

Aucun dégât n'a été commis, a-t-il précisé, remerciant la police "pour avoir -- une fois encore -- rapidement mis fin à une violente intrusion de manifestants du PKK sur la propriété du Conseil de l'Europe".

Les manifestants ont posé devant les portes du bâtiment en tendant des portraits d'Abdullah Öcalan, selon une image diffusée sur Twitter par M. Höltgen.

Selon les DNA, les forces de l'ordre les ont délogés faisant usage de gaz lacrymogène.

A 15H00, le calme était entièrement revenu autour du Conseil de l'Europe, a constaté une journaliste de l'AFP.

Figure de la rébellion kurde en Turquie, Abdullah Öcalan, 72 ans, a été capturé le 15 février 1999, puis condamné à mort le 29 juin 1999 pour trahison et tentative de diviser le pays. Sa condamnation a toutefois été commuée en 2002 en réclusion à perpétuité après l'abolition de la peine de mort.

Quelques-uns de ses partisans se postent chaque jour à proximité du Conseil de l'Europe pour réclamer sa libération.

En février 2019, des militants kurdes s'étaient déjà introduits sur le parvis de l'Agora, qui abrite notamment le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), l'un des organes du Conseil de l'Europe. Le visage masqué, ils avaient lancé des pétards et des pierres vers les vitres du bâtiment et dix-sept d'entre eux avaient ensuite été condamnés à des peines de prison pour ces dégradations.

maj/mpm

permalink
APR 5

France: l'enquête sur le violent cambriolage de Bernard Tapie reprise par le parquet de Paris #

4/5/2021, 2:20 PM
Paris, FRA

Le parquet de Paris a repris l'enquête ouverte par le parquet de Melun après le cambriolage dont ont été victimes l'homme d'affaires français Bernard Tapie et son épouse, violenté dans la nuit de samedi à dimanche dans leur résidence en région parisienne, a-t-il indiqué lundi à l'AFP.

"La Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris s'est saisie (dimanche) des faits subis par Monsieur Tapie et son épouse la nuit précédente. L'enquête, suivie des chefs de vol en bande organisée, séquestration pour faciliter la commission d'une infraction en bande organisée et association de malfaiteurs, est confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles", a précisé le parquet de Paris.

Vers minuit et demi samedi, Bernard et Dominique Tapie ont été surpris dans leur sommeil dans leur demeure de Combs-la-Ville par quatre agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, avant de prendre la fuite avec deux montres et des bijoux.

L'homme d'affaires de 78 ans, ancien député et ancien ministre, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, a notamment reçu un coup de matraque sur la tête.

Son épouse Dominique, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte. Elle a été brièvement hospitalisée pour consultation.

"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a témoigné dimanche Rodolphe Tapie auprès de l'AFP.

Dominique Tapie "a été tirée par les cheveux parce qu'il y avait un trésor qu'il fallait trouver... Bien entendu, il n'y avait pas de trésor, et la violence a été d'autant plus forte qu'ils ne trouvaient rien", a déclaré à l'AFPTV Guy Geoffroy, le maire LR de la ville, située à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris.

Bernard Tapie doit comparaître en appel en mai devant la justice française pour "escroquerie" dans une affaire d'arbitrage controversé en 2008 qui lui avait octroyé 403 millions d'euros pour solder un vieux litige avec la banque Crédit Lyonnais lors de la revente d'Adidas.

Ce procès avait été reporté l'automne dernier en raison de son état de santé, sa maladie ayant "très gravement progressé".

Lors d'une audience fin mars, son avocate a cependant confirmé qu'il était "déterminé" à être présent à la reprise du procès prévue en mai.

gd-sab/kp/sp/slb

permalink
APR 5

L'enquête sur le violent cambriolage du couple Tapie reprise par le parquet de Paris #

4/5/2021, 11:25 AM
Paris, FRA

Le parquet de Paris a repris l'enquête ouverte par le parquet de Melun après le cambriolage du couple Tapie, violenté dans la nuit de samedi à dimanche dans sa résidence de Seine-et-Marne, a-t-il indiqué lundi à l'AFP.

"La Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris s'est saisie (dimanche) des faits subis par Monsieur Tapie et son épouse la nuit précédente. L'enquête, suivie des chefs de vol en bande organisée, séquestration pour faciliter la commission d'une infraction en bande organisée et association de malfaiteurs, est confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles", a précisé le parquet de Paris.

Vers minuit et demi samedi, Bernard et Dominique Tapie ont été surpris dans leur sommeil dans leur demeure de Combs-la-Ville par quatre agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, avant de prendre la fuite avec deux montres et des bijoux.

L'homme d'affaires de 78 ans, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, a notamment reçu un coup de matraque sur la tête.

Son épouse Dominique, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte. Elle a été brièvement hospitalisée pour consultation.

"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a témoigné dimanche Rodolphe Tapie auprès de l'AFP.

Dominique Tapie "a été tirée par les cheveux parce qu'il y avait un trésor qu'il fallait trouver... Bien entendu, il n'y avait pas de trésor, et la violence a été d'autant plus forte qu'ils ne trouvaient rien", a déclaré à l'AFPTV le maire LR de cette ville située à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris, Guy Geoffroy.

A l'automne, le procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008 avait été renvoyé en raison de l'état de santé de Bernard Tapie, sa maladie ayant "très gravement progressé".

Lors d'une audience fin mars, son avocate a cependant confirmé qu'il était "déterminé" à être présent à la reprise du procès prévue en mai.

gd-sab/kp/sp

permalink
APR 5

L'enquête sur le violent cambriolage du couple Tapie reprise par le parquet de Paris #

4/5/2021, 11:20 AM
Paris, FRA

Le parquet de Paris a repris l'enquête ouverte par le parquet de Melun après le cambriolage du couple Tapie, violenté dans la nuit de samedi à dimanche dans sa résidence de Seine-et-Marne, a-t-il indiqué lundi à l'AFP.

"La Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris s'est saisie (dimanche) des faits subis par Monsieur Tapie et son épouse la nuit précédente. L'enquête, suivie des chefs de vol en bande organisée, séquestration pour faciliter la commission d'une infraction en bande organisée et association de malfaiteurs, est confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles", a précisé le parquet de Paris.

Vers minuit et demi samedi, Bernard et Dominique Tapie ont été surpris dans leur sommeil dans leur demeure de Combs-la-Ville par quatre agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, avant de prendre la fuite avec deux montres et des bijoux.

L'homme d'affaires de 78 ans, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, a notamment reçu un coup de matraque sur la tête.

Son épouse Dominique, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte. Elle a été brièvement hospitalisée pour consultation.

"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a témoigné dimanche Rodolphe Tapie auprès de l'AFP.

Dominique Tapie "a été tirée par les cheveux parce qu'il y avait un trésor qu'il fallait trouver... Bien entendu, il n'y avait pas de trésor, et la violence a été d'autant plus forte qu'ils ne trouvaient rien", a déclaré à l'AFPTV le maire LR de cette ville située à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris, Guy Geoffroy.

A l'automne, le procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008 avait été renvoyé en raison de l'état de santé de Bernard Tapie, sa maladie ayant "très gravement progressé".

Lors d'une audience fin mars, son avocate a cependant confirmé qu'il était "déterminé" à être présent à la reprise du procès prévue en mai.

gd-sab/kp/sp

permalink
APR 5

Un corps découvert dans une camionnette de prostitution incendiée #

4/5/2021, 9:49 AM
Lyon, FRA

Un corps sans vie a été retrouvé dans la nuit de dimanche à lundi dans un véhicule, habituellement utilisé pour la prostitution, incendié près de Lyon, selon le parquet confirmant des informations du quotidien Le Progrès.

Le sexe de la victime n'a pas été précisé à ce stade. "D'après les premières investigations, ce fourgon serait effectivement une camionnette habituellement utilisée pour la prostitution", indique le parquet.

Le véhicule a été incendié sur un chemin de la commune de Meyzieu, dans l'est de l'agglomération.

L'enquête, ouverte pour recherche des causes de la mort, est menée par les gendarmes de la brigade de recherches de Mions.

ppy/mpm

permalink
APR 5

Projet d'attentat : gardes à vue prolongées pour cinq femmes en France #

4/5/2021, 8:37 AM
Paris, FRA

Les gardes à vue de cinq femmes de la même famille interpellées dans le sud de la France, dont une jeune fille de 18 ans soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat, ont été prolongées de 24 heures, a annoncé une source judiciaire lundi à l'AFP.

Ces interpellations ont été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué à l'AFP de source proche de l'enquête.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste", pour déterminer la nature du projet éventuel.

Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, était visée principalement, soupçonnée de vouloir commettre une action violente.

Son état d'esprit lors de son interpellation montre sa "détermination" à passer à l'acte, a indiqué la source proche de l'enquête.

La mère et les trois soeurs de la jeune fille, dont au moins une mineure, ont été interpellées parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire.

Les auditions des cinq femmes devaient débuter dimanche soir, selon la source proche de l'enquête.

Lors des interpellations, les policiers ont découvert "de très nombreux éléments matériels", notamment un sabre, a-t-on encore indiqué.

Selon le journal Le Parisien, ils ont également découvert les préparatifs d'engins explosifs artisanaux : "plusieurs bouteilles scotchées entre elles et des billes".

D'après la source proche de l'enquête, il semble que des églises à Montpellier dans le sud de la France étaient visées.

Dimanche, sur la chaîne LCI, le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national (extrême droite), s'est voulu "prudent".

"C'est une jeune fille que les services sociaux connaissaient, c'est un milieu un peu marginal. C'est quelqu'un qui n'hésitait pas à dire d'après ce qu'on m'a dit qu'elle regardait des vidéos de Daech", acronyme arabe du groupe Etat islamique, a-t-il dit.

Sa famille "habite en plein coeur d'un quartier difficile, un quartier où il y a des +dealers+ mais un quartier qui n'est pas infesté par l'islamisme", a-t-il encore dit, précisant qu'il "habitait dans l'appartement en-dessous de ces gens-là il y a des années".

gd-sm-are/kp/sp/at

permalink
APR 5

Projet d'attentat : gardes à vue prolongées pour cinq femmes interpellées à Béziers #

4/5/2021, 8:06 AM
Paris, FRA

Les gardes à vue des cinq femmes de la même famille interpellées dimanche à Béziers, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat, ont été prolongées de 24 heures, a annoncé une source judiciaire lundi à l'AFP.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste", pour déterminer la nature du projet éventuel.

Ces interpellations ont été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué à l'AFP de source proche de l'enquête.

Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, était visée principalement, soupçonnée de vouloir commettre une action violente.

Son état d'esprit lors de son interpellation montre sa "détermination" à passer à l'acte, a indiqué la source proche de l'enquête.

Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire. De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.

Les auditions des cinq femmes devaient débuter dimanche soir, selon la source proche de l'enquête.

Lors des interpellations, les policiers ont découvert "de très nombreux éléments matériels", notamment un sabre, a-t-on encore indiqué, en ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche.

Il a aussi été retrouvé, comme l'a indiqué Le Parisien, les préparatifs d'engins explosifs artisanaux : "plusieurs bouteilles scotchées entre elles et des billes".

Selon la source proche de l'enquête, il semble que des églises à Montpellier étaient visées.

Dimanche, sur LCI, le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national, s'est voulu "prudent".

"C'est une jeune fille que les services sociaux connaissaient, c'est un milieu un peu marginal. C'est quelqu'un qui n'hésitait pas à dire d'après ce qu'on m'a dit qu'elle regardait des vidéos de Daech", a-t-il ajouté.

Sa famille "habite en plein coeur d'un quartier difficile, un quartier où il y a des +dealers+ mais un quartier qui n'est pas infesté par l'islamisme", a-t-il encore dit, précisant qu'il "habitait dans l'appartement en-dessous de ces gens-là il y a des années".

gd-sm-are/kp/sp

permalink
APR 4

Covid: enquête sur des dîners clandestins à Paris, l'accusateur des ministres se renie #

4/4/2021, 9:32 PM
Paris, FRA

Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris a ouvert dimanche une enquête pénale après la diffusion d'un reportage sur de telles agapes interdites, mais un organisateur s'est finalement rétracté après avoir affirmé que des ministres y participaient.

La chaîne privée M6 avait diffusé vendredi soir un reportage tourné en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers" de la capitale française, où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.

M6 avait aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante privée, où des dizaines de convives apparaissaient sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.

Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".

L'un des organisateurs interviewés par M6, et présenté comme un "collectionneur", affirmait en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres."

Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, cet homme a été identifié par plusieurs médias et internautes comme Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris.

M. Chalençon, à travers un communiqué de son avocat adressé à l'AFP dimanche soir, a implicitement reconnu être cette source. Mais il a plaidé qu'il faisait seulement de "l'humour" et maniait "le sens de l'absurde", quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.

Dans une vidéo en février, il indiquait organiser dans sa résidence des "déjeuners ou dîners" avec le restaurateur Christophe Leroy. Celui-ci n'a pas répondu à l'AFP.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, "doit venir dîner prochainement", lançait aussi en février M. Chalençon.

En réponse, Gabriel Attal a fait savoir qu'il avait "découvert cet extrait ce (dimanche) soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement". "Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée", a indiqué son entourage.

M. Attal avait d'ailleurs exclu dans la journée la présence de quiconque du gouvernement à ces dîners.

Dimanche, la polémique a fait réagir Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, mais aussi les ministres dans les émissions dominicales.

Dans une de ces émissions, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait ainsi estimé: "Si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.

Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle".

Lors d'une visite d'un centre de vaccination dans le nord du pays, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."

"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.

M. Darmanin a saisi la préfecture de police de Paris d'une enquête administrative.

kp-gd-sm-are/lbx/cbn/lpt

permalink
APR 4

Enquête sur des dîners clandestins à Paris, l'accusateur des ministres se renie #

4/4/2021, 9:24 PM
Paris, FRA

Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur de telles agapes interdites, alors qu'un organisateur s'est finalement rétracté après avoir affirmé anonymement que des ministres y participaient.

La chaîne privée avait diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.

M6 avait aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante privée, où des dizaines de convives apparaissaient sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.

Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".

L'un des organisateurs interviewés par M6, et présenté comme "collectionneur", affirmait en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres."

Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, cet homme a été identifié par plusieurs médias et internautes comme Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris.

M. Chalençon, à travers un communiqué de son avocat adressé à l'AFP dimanche soir, a implicitement reconnu être cette source. Mais il a plaidé qu'il faisait seulement de "l'humour" et maniait "le sens de l'absurde", quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.

Dans une vidéo en février, il indiquait organiser dans sa résidence des "déjeuners ou dîners" avec le restaurateur Christophe Leroy. Celui-ci n'a pas répondu à l'AFP.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, "doit venir dîner prochainement", lançait aussi en février M. Chalençon.

En réponse, Gabriel Attal a fait savoir qu'il avait "découvert cet extrait ce (dimanche) soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement". "Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée", a indiqué son entourage.

M. Attal avait d'ailleurs exclu dans la journée la présence de quiconque du gouvernement à ces dîners.

Dimanche, la polémique a fait réagir Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, mais aussi les ministres dans les émissions dominicales.

Au Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait ainsi estimé: "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.

Lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle".

Lors d'une visite d'un centre de vaccination à Marcq-en-Baroeul (Nord), le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."

"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.

M. Darmanin a saisi la préfecture de police de Paris d'une enquête administrative.

kp-gd-sm-are/lbx/cbn

M6 - METROPOLE TELEVISION SA

TWITTER

permalink
APR 4

Enquête sur des dîners clandestins à Paris, l'accusateur des ministres se renie #

4/4/2021, 9:24 PM
Paris, FRA

Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur de telles agapes interdites, alors qu'un organisateur s'est finalement rétracté après avoir affirmé anonymement que des ministres y participaient.

La chaîne privée avait diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.

M6 avait aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante privée, où des dizaines de convives apparaissaient sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.

Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".

L'un des organisateurs interviewés par M6, et présenté comme "collectionneur", affirmait en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres."

Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, cet homme a été identifié par plusieurs médias et internautes comme Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris.

M. Chalençon, à travers un communiqué de son avocat adressé à l'AFP dimanche soir, a implicitement reconnu être cette source. Mais il a plaidé qu'il faisait seulement de "l'humour" et maniait "le sens de l'absurde", quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.

Dans une vidéo en février, il indiquait organiser dans sa résidence des "déjeuners ou dîners" avec le restaurateur Christophe Leroy. Celui-ci n'a pas répondu à l'AFP.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, "doit venir dîner prochainement", lançait aussi en février M. Chalençon.

En réponse, Gabriel Attal a fait savoir qu'il avait "découvert cet extrait ce (dimanche) soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement". "Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée", a indiqué son entourage.

M. Attal avait d'ailleurs exclu dans la journée la présence de quiconque du gouvernement à ces dîners.

Dimanche, la polémique a fait réagir Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, mais aussi les ministres dans les émissions dominicales.

Au Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait ainsi estimé: "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.

Lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle".

Lors d'une visite d'un centre de vaccination à Marcq-en-Baroeul (Nord), le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."

"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.

M. Darmanin a saisi la préfecture de police de Paris d'une enquête administrative.

kp-gd-sm-are/lbx/cbn

M6 - METROPOLE TELEVISION SA

TWITTER

permalink
APR 4

Dîners clandestins: l'organisateur présumé plaide "l'humour" en se reniant sur la participation de ministres #

4/4/2021, 9:02 PM
Paris, FRA

L'avocat de Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne" mis en cause par un reportage de M6 pour l'organisation de dîners clandestins à Paris, a assuré dimanche soir à l'AFP que son client faisait seulement de l'"humour" quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.

"Pierre-Jean Chalençon, grand collectionneur des objets de Napoléon, a toujours apprécié faire de l'humour (...). C'est ainsi que quand celui-ci précise qu'il dîne avec des ministres dans des restaurants clandestins, il manie avec brio le sens de l'absurde...", a déclaré son avocat Me Jean-Luc Chetboun, dans un communiqué à l'AFP.

Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur ces dîners haut de gamme - interdits en période de pandémie - durant lequel une source anonyme assurait à la chaîne que des ministres participaient à ce genre de repas.

Par les deux phrases du communiqué de son avocat à l'AFP, M. Chalençon - déjà identifié par des médias et des internautes comme cette source - reconnaît finalement être cette personne ayant parlé en voix off déguisée à M6.

La chaîne privée avait notamment diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières, malgré l'épidémie liée au Covid-19.

Dans un entretien diffusé début février sur Youtube, M. Chalençon déclarait son intention de créer un "club des gastronomes", le "Vivienne's club", avec son "ami Christophe Leroy", où il recevrait "deux fois par mois pour déjeuner ou dîner".

Le Palais Vivienne, qu'il possède, propose "560m² de salles de réception", d'après lui. "On peut se permettre de recevoir 6-8-10 personnes dans différents salons", a-t-il ajouté.

Plusieurs membres du gouvernement ont exclu dimanche que l'un d'entre eux ait pu participer à un tel dîner.

"Je n'(y) crois pas une seule seconde", a indiqué Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur LCI.

Dans l'entretien diffusé fin février, Chalençon évoquait ses "amis au gouvernement", et notamment M. Attal en assurant: il "doit venir dîner prochainement".

"Gabriel Attal a découvert cet extrait ce soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement. Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée. Comme il l'a indiqué en fin d'après-midi sur LCI, il attache la plus grande importance à l'exemplarité des membres du gouvernement dans cette période", a indiqué l'entourage du porte-parole à l'AFP.

gd-are/lbx/cbn

permalink
APR 4

Violences urbaines à Evreux: des gardes à vue, des renforts envoyés par Darmanin #

4/4/2021, 7:43 PM
Rennes, FRA

Cinq jeunes - quatre mineurs et un majeur - ont été placés en garde à vue à la suite d'une série de violences urbaines survenues samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux.

Les incidents ont commencé vers 22H00 pour s'achever un peu plus de deux heures plus tard, dans ce quartier considéré comme sensible. Feux de poubelles ont alterné avec des prises à partie des forces de l'ordre qui ont essuyé des tirs de mortiers d'artifice et de cocktails Molotov, selon une source proche de l'enquête.

Sur les réseaux sociaux, des appels à se rassembler avaient été lancés afin d'en découdre cette nuit-là avec les forces de l'ordre, en représailles à une interpellation survenue deux jours plus tôt, a-t-on expliqué de même source.

Ces messages ayant été repérés par la police, des renforts avaient été envoyés en prévisions vers la préfecture de l'Eure, notamment issus du département voisin des Yvelines.

Six jeunes, âgés de 12 à 20 ans, ont été rapidement interpellés, selon le parquet. Le plus jeune a été relâché dans la matinée.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, a "condamné avec fermeté les violences inacceptables" de la nuit de samedi à dimanche au cours desquelles "quatre policiers ont été blessés". Il a annoncé l'envoi "d'un renfort exceptionnel de 73" personnes à Evreux dès cette nuit "afin de faire respecter l'ordre républicain". Ces renforts sont constitués de CRS et de policiers venus des Yvelines, a-t-on appris de source proche du dossier.

Gérald Darmanin a par ailleurs promis dans le cadre du plan de 10.000 créations de postes de policiers et de gendarmes sur le quinquennat, l'affectation en 2021 de "cinq policiers supplémentaires" dont "trois dès le mois de mai prochain".

"Ces policiers, a-t-il souligné, seront prioritairement placés sur le terrain, au contact de la population et permettront de mener davantage d'opérations, en particulier contre les trafics de stupéfiants".

Appelés vers 22H00 samedi pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice lancés par des jeunes qui tentaient d'ériger des barricades.

Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, lors de plusieurs affrontements. Une voiture a été incendiée.

Selon un communiqué de Unsa Police, "quatre (policiers) ont été blessés dont l'un avec 21 jours d'ITT".

"Nous condamnons fermement ces actes et espérons rapidement une réponse pénale à la hauteur de ces agissements", a ajouté le syndicat.

"Nous rappelons la nécessité d'un apport en effectifs conséquent et durable en réponse aux nombreux incidents constatés. L'Unsa Police restera vigilant quant aux réels moyens humain déployés et pérennes", a-t-il conclu.

sm-cor-mcl/lbx/cbn

permalink
APR 4

Covid: enquête sur des dîners clandestins à Paris, la présence de ministres évoquée #

4/4/2021, 7:06 PM
Paris, FRA

Des ministres français ont-ils participé à des dîners clandestins, en contravention avec les mesures sanitaires en vigueur? Une enquête a été ouverte dimanche après la diffusion d'un reportage où une source anonyme l'affirme.

La chaîne privée M6 a diffusé vendredi soir un reportage tourné en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.

La chaîne a aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.

Les restaurants et les bars sont fermés en France depuis fin octobre.

L'un des organisateurs interviewés, présenté comme un "collectionneur", affirme en voix off: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".

Le procureur de la République Rémy Heitz annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé" afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".

Dimanche, la polémique à ce sujet a été un moment la plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, alimenté par les propos de plusieurs ministres, interrogés dans les émissions dominicales.

La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a ainsi estimé que "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.

Plusieurs de ses collègues de l'exécutif ont toutefois exclu qu'un membre du gouvernement ait pu participer à ces dîners. "Je n'(y) crois pas une seule seconde", a réagi Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.

"On a un devoir d'être totalement irréprochable et exemplaire", a-t-il insisté.

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a lui aussi semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle". "Je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela", a-t-il ajouté.

Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmain a lui saisi la préfecture de police de Paris, qui a ouvert une enquête administrative.

"C'est tout à fait inacceptable", a déclaré M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.

kp-gd-sm/lbx/cbn/cls/lpt

permalink
APR 4

Enquête sur des dîners clandestins parisiens, avec ou sans ministres comme convives #

4/4/2021, 6:17 PM
Paris, FRA

Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur de telles agapes interdites, auxquelles auraient pu participer des ministres, selon les affirmations d'une source anonyme à la chaîne.

La chaîne privée a diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne a aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.

L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".

Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, le restaurateur a été identifié par plusieurs médias et internautes comme étant Christophe Leroy et l'hôte comme étant Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris. "Totalement faux", a démenti ce dernier sur Twitter.

Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".

Dimanche, la polémique à ce sujet a été un moment la plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, alimenté par les propos de plusieurs ministres, interrogés dans les émissions dominicales.

Au Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a ainsi estimé que "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.

Plusieurs de ses collègues de l'exécutif ont toutefois exclu qu'un membre du gouvernement ait pu participer à ces dîners. "Je n'(y) crois pas une seule seconde", a indiqué Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur LCI.

"On a un devoir d'être totalement irréprochables et exemplaires", a-t-il insisté.

Lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a lui aussi semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle". "Je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela", a-t-il ajouté.

L'affaire a pris dimanche en fin d'après-midi une tournure administrative puis judiciaire.

Saisie par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, la préfecture de police de Paris a ouvert une enquête administrative.

Lors d'une visite d'un centre de vaccination à Marcq-en-Baroeul (Nord), le locataire de Beauvau a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."

"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.

kp-gd-sm/lbx/cbn

permalink
APR 4

Covid: enquête sur des dîners clandestins à Paris, présence de ministres évoquée #

4/4/2021, 5:50 PM
Paris, FRA

Des ministres français ont-ils participé à des dîners clandestins, en contravention avec les mesures sanitaires en vigueur? Une enquête a été ouverte dimanche après la diffusion d'un reportage où une source anonyme l'affirme.

Le procureur de la République Rémy Heitz a "saisi ce jour la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.

"Elle aura pour objectif de vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants", a-t-on indiqué de même source.

Dans un reportage diffusé vendredi soir sur la chaîne privée M6, une source anonyme soutient que des ministres, non nommés, ont participé à des dîners clandestins de luxe à Paris, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tweeté dimanche avoir "demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners".

M6 a filmé en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise.

L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".

La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux. Il s'agit du sujet le plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms.

La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a estimé que "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a également déclaré qu'il "n'y a de passe-droit pour personne", ajoutant: "je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".

"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.

sm-bt-kp-gd/lbx/mpm/cls/sg

permalink
APR 4

Incidents nocturnes à Evreux: six interpellations #

4/4/2021, 5:49 PM
Rennes, FRA

Six jeunes de 12 à 20 ans ont été interpellés à la suite d'incidents samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.

Appelés vers 22H00 pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice.

Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, a-t-on indiqué de même source, précisant que ces incidents ont pris fin entre minuit et une heure du matin.

Le plus jeune parmi les interpellés a été remis en liberté dimanche matin. Les cinq autres étaient toujours en garde à vue dimanche midi.

Dans un communiqué dimanche soir, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin "condamne très fermement les violences inacceptables qui se sont produites à Evreux cette nuit, au cours desquelles 4 policiers ont été blessés".

"Afin de faire respecter l'ordre républicain, Gérald Darmanin annonce qu'un renfort exceptionnel de 73 effectifs sera déployé ce (dimanche) soir", indique le communiqué.

"Par ailleurs, dans le cadre du plan voulu par le Président de la République de 10.000 créations de postes de policiers et gendarmes sur le quinquennat, Gérald Darmanin annonce que 5 policiers supplémentaires seront affectés en 2021 à la circonscription de sécurité publique (CSP) d'Evreux dont 3 dès le mois de mai prochain", précise le communiqué.

De son côté, le syndicat Unsa Police déplore, dans un communiqué, le fait que "quatre de nos collègues ont été blessés dont l'un avec 21 jours d'ITT".

"Nous condamnons fermement ces actes et espérons rapidement une réponse pénale a la hauteur de ces agissements", ajoute le syndicat.

"Nous rappelons la nécessité d'un apport en effectif conséquent et durable en réponse aux nombreux incidents constatés. L'Unsa Police restera vigilant quant aux réels moyens humain déployés et pérennes", ajoute le communiqué syndical.

sm-cor-mcl/mpm

permalink
APR 4

600 kg de cannabis saisis à la frontière franco-espagnole #

4/4/2021, 5:33 PM
Bayonne, FRA

Six cent kilos de résine de cannabis ont été saisis en début de semaine à la frontière franco-espagnole à bord d'un camion dont le chauffeur, à double nationalité ukrainienne et portugaise, a été écroué, a indiqué dimanche le parquet de Bayonne (sud-ouest de la France).

Les douanes de Hendaye ont découvert la drogue mardi soir, au péage frontalier de Biriatou, lors du contrôle d'un poids lourd qui venait d'Espagne et se rendait vers les Pays Bas, a précisé le parquet de Bayonne.

La résine de cannabis était empaquetée en ballots, au milieu de la cargaison du camion qui transportait des poteries et de la pierre de lave.

Le chauffeur, âgé d'une quarantaine d'années, a été placé en rétention douanière puis confié à la police judiciaire. A l'issue de sa garde à vue, il a été mis en examen et incarcéré samedi.

cas-pbl/mpm/lpt

permalink
APR 4

France: cinq femmes interpellées, un projet d'action violente soupçonné #

4/4/2021, 5:31 PM
Paris, FRA

Cinq femmes, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, ont été interpellées dans le sud de la France et une enquête préliminaire a été ouverte pour terrorisme, a appris dimanche l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.

Ces interpellations ont été effectuées à Béziers dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".

Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente. Les quatre autres femmes - la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération - ont été interpellées parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué cette source.

Lors des interpellations, les policiers ont découvert notamment un sabre, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête, ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche. Selon cette source, il semble que des églises à Montpellier (sud) étaient visées par le projet d'action.

Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin a fait valoir que "la menace terroriste" en France était "extrêmement forte", rappelant ses consignes de vigilance accrue données aux préfets pour ce week-end de Pâques.

"Je ne sais pas encore si c'est un attentat déjoué mais des menaces graves étaient concordantes et c'est à bon droit que la DGSI (...) est intervenue", a-t-il ajouté.

D'après Le Point, les interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.

L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.

Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.

Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.

Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.

gd-sm/lbx/sp/at/lpt

permalink
APR 4

Pyrénées-Atlantiques: 600 kg de cannabis saisis à la frontière franco-espagnole #

4/4/2021, 5:30 PM
Bayonne, FRA

Six cent kilos de résine de cannabis ont été saisis en début de semaine à la frontière franco-espagnole dans les Pyrénées-Atlantiques, à bord d'un camion dont le chauffeur, à double nationalité ukrainienne et portugaise, a été écroué, a indiqué dimanche le parquet.

Les douanes de Hendaye ont découvert la drogue mardi soir, au péage frontalier de Biriatou, lors du contrôle d'un poids lourd qui venait d'Espagne et se rendait vers les Pays Bas, a précisé le parquet de Bayonne.

La résine de cannabis était empaquetée en ballots, au milieu de la cargaison du camion qui transportait des poteries et de la pierre de lave.

Le chauffeur, âgé d'une quarantaine d'années, a été placé en rétention douanière puis confié à la police judiciaire. A l'issue de sa garde à vue, il a été mis en examen et incarcéré samedi.

cas-pbl/mpm

permalink
APR 4

Covid: enquête à Paris sur la présence de ministres à des dîners clandestins #

4/4/2021, 5:12 PM
Paris, FRA

Des ministres français ont-ils participé à des dîners clandestins, en contravention avec les mesures sanitaires en vigueur? Une enquête a été ouverte dimanche après la diffusion d'un reportage où une source anonyme l'affirme.

Le procureur de la République Rémy Heitz a "saisi ce jour la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.

"Elle aura pour objectif de vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants", a-t-on indiqué de même source.

Dans un reportage diffusé vendredi soir sur la chaîne privée M6, une source anonyme soutient que des ministres, non nommés, ont participé à des dîners clandestins de luxe à Paris, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tweeté dimanche avoir "demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners".

M6 a filmé en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise.

L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".

La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux. Il s'agit du sujet le plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms.

La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a estimé que "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a également déclaré qu'il "n'y a de passe-droit pour personne", ajoutant: "je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".

"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.

sm-bt-kp-gd/lbx/mpm/cls/sg

permalink
APR 4

Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #

4/4/2021, 5:04 PM
Paris, FRA

Cinq femmes de la même famille, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".

Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué à l'AFP de source proche de l'enquête, en soulignant que ces personnes avaient été placées en garde à vue et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.

Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupçonnée de vouloir commettre une action violente.

Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire. De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.

Lors des interpellations, les policiers ont découvert notamment un sabre, a-t-on relevé de source proche de l'enquête, en ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche. Selon cette source, il semble que des églises à Montpellier étaient visées par le projet d'action.

En déplacement dans le Nord, le ministre de l'Intérieur a fait valoir que "la menace terroriste" en France était "extrêmement forte", en rappelant ses consignes de vigilance accrue données aux préfets pour ce week-end de Pâques.

"La DGSI,(...) par son travail de renseignement d'une grande efficacité sait se prémunir d'attaques le plus possible sur notre territoire national", a poursuivi Gérald Darmanin, ajoutant: "Je ne sais pas encore si c'est un attentat déjoué mais des menaces graves étaient concordantes et c'est à bon droit que la DGSI, sous mon autorité et (celle de) la justice, est intervenue".

D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.

L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.

Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.

Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées aux assises en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.

gd-sm/lbx/nm

permalink
APR 4

Dîners clandestins: enquête ouverte à Paris, Schiappa pour sanctionner tout ministre qui y aurait participé #

4/4/2021, 4:40 PM
Paris, FRA

Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après la diffusion d'un reportage de M6 sur des dîners clandestins de luxe organisés à Paris, auxquels des ministres auraient pu participer selon les affirmations d'une source anonyme de l'émission.

Le procureur de la République a "saisi ce jour la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.

"Elle aura pour objectif de vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants", a-t-on indiqué de même source.

Dans un reportage diffusé vendredi soir sur M6, une source anonyme soutient que des ministres, non nommés, ont participé à des dîners clandestins de luxe dans la capitale, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.

La préfecture de police de Paris a indiqué précédemment à l'AFP avoir ouvert une enquête pour vérifier ces faits rapportés dans ce reportage.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait tweeté dimanche après-midi avoir "demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners".

Invitée du Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait auparavant estimé: "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, comme affirmé dans ce reportage de M6, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".

M6 a diffusé ce reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise.

L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".

La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux. Il s'agit du sujet le plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms.

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a réagi au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, en réponse à une question sur ce reportage: "il n'y a de passe-droit pour personne et je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".

"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.

sm-bt-kp-gd/lbx/mpm

permalink
APR 4

Incidents nocturnes à Evreux: six interpellations #

4/4/2021, 4:22 PM

Six jeunes de 12 à 20 ans ont été interpellés à la suite d'incidents samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.

Appelés vers 22H00 pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice.

Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, a-t-on indiqué de même source, précisant que ces incidents ont pris fin entre minuit et une heure du matin.

Le plus jeune parmi les interpellés a été remis en liberté dimanche matin. Les cinq autres étaient toujours en garde à vue dimanche midi.

Selon un communiqué de Unsa Police, "quatre de nos collègues ont été blessés dont l'un avec 21 jours d'ITT".

"Nous condamnons fermement ces actes et espèrons rapidement une réponse pénale a la hauteur de ces agissements", ajoute le syndicat.

"Nous rappelons la nécessité d'un apport en effectif conséquent et durable en réponse aux nombreux incidents constatés. L'Unsa Police restera vigilant quant aux réels moyens humain déployés et pérennes", ajoute le communiqué.

sm-cor-mcl/nm

permalink
Infobox
LocationRennes - FRA
Date4/4/2021, 4:22 PM