Bouleversants ou imposants, les principaux témoins au procès du meurtre de George Floyd #
Laissant couler leurs larmes ou tout en retenue, une vingtaine de témoins ont déjà été entendus au procès du meurtre de George Floyd et certains ont particulièrement marqué les Américains, rivés à leurs écrans pour ces audiences historiques.
Cette jeune fille noire a réalisé la vidéo virale du drame, qui a conduit des millions de personnes à manifester dans le monde entier contre le racisme et les violences policières.
Elle fut la seule cette semaine à évoquer clairement la couleur de la peau de la victime: "Quand je pense à George Floyd, je vois mon père, mes frères, mon cousin, mon oncle. Ils sont tous noirs", a-t-elle dit. "Ça aurait pu être eux."
Agée de 17 ans seulement au moment des faits, elle a témoigné hors du cadre des caméras. Le poids de ses mots n'en a été que plus fort.
Le 25 mai à Minneapolis, elle faisait une course quand elle a vu George Floyd "allongé au sol avec un policier agenouillé sur lui".
Il était "terrifié, il plaidait pour sa vie, il souffrait", alors que l'agent blanc Derek Chauvin "se contentait de nous fixer avec son regard froid, sans coeur", a-t-elle raconté.
Malgré une "anxiété sociale" qui la rend très timide, Darnella Frazier avait haussé le ton, comme d'autres témoins pour demander au policier de relâcher sa pression. En vain.
Alors, certaines nuits, elle fait des insomnies et s'"excuse auprès de George Floyd de ne pas avoir fait plus", "de ne pas l'avoir sauvé". "Mais ce n'était pas à moi de le faire, c'était à lui", a-t-elle conclu à l'adresse de l'accusé, qui est jugé pour meurtre.
Ce jeune homme noir de 19 ans travaillait le 25 mai à l'épicerie Cup Foods, quand George Floyd est venu y acheter un paquet de cigarettes avec un billet de vingt dollars.
"J'ai vu un pigment bleu (...), j'ai trouvé ça bizarre et j'ai pensé qu'il était faux", a raconté le jeune caissier, visiblement nerveux.
Christopher Martin, qui risquait de voir la somme retirée de son salaire, a quand même accepté ce billet pour "rendre service". Mais, "après réflexion", il en a parlé à son responsable qui a fini par faire appeler la police.
Le jeune homme a ensuite assisté au supplice du quadragénaire avec "incrédulité et culpabilité". "Si je n'avais pas pris le billet, tout ça aurait pu être évité", a-t-il dit, la voix brisée par l'émotion.
Cette femme blanche de 45 ans, mère de deux garçons, a entretenu une relation intime avec George Floyd de 2017 à sa mort. En pleurs, elle a raconté comment il l'avait séduite avec "sa voix grave, râpeuse". En pleurs, elle a dépeint un homme "plein d'énergie", "doux", avec qui la vie était "une aventure".
Mme Ross a aussi reconnu qu'ils consommaient de la drogue ensemble. "C'est une histoire classique de gens qui deviennent dépendants aux opiacés parce qu'ils souffrent de douleurs chroniques. Moi c'était au cou, lui au dos...".
L'avocat de Derek Chauvin, pour qui George Floyd est mort d'une overdose, l'a alors pressée de questions sur la nature des drogues, sur leurs sources d'approvisionnement et sur un séjour à l'hôpital de George Floyd, début mars 2020, après une consommation excessive d'héroïne.
Il lui a arraché que les deux personnes avec qui George Floyd se trouvait juste avant sa mort leur avaient parfois vendu de la drogue.
Cet homme blanc, aux cheveux argentés, est le policier ayant le plus d'ancienneté (25 ans) de tout Minneapolis. Fort de cette expérience, il a considérablement affaibli une des principales lignes de défense de Derek Chauvin, qui assure avoir respecté sa formation et appliqué un geste autorisé pour contrôler un suspect récalcitrant.
Jamais, M. Zimmerman n'a appris à mettre son genou sur le cou d'un suspect plaqué au sol et menotté, a-t-il assuré. Maintenir cette posture pendant près de dix minutes n'était "absolument pas nécessaire", et tout "simplement injustifié", a-t-il encore estimé.
"Je ne vois pas pourquoi les agents se sont sentis en danger", a-t-il encore assené.
chp/cjc/jhd
Bouleversants ou imposants, les principaux témoins au procès du meurtre de George Floyd #
Laissant couler leurs larmes ou tout en retenue, une vingtaine de témoins ont déjà été entendus au procès du meurtre de George Floyd et certains ont particulièrement marqué les Américains, rivés à leurs écrans pour ces audiences historiques.
Cette jeune fille noire a réalisé la vidéo virale du drame, qui a conduit des millions de personnes à manifester dans le monde entier contre le racisme et les violences policières.
Elle fut la seule cette semaine à évoquer clairement la couleur de la peau de la victime: "Quand je pense à George Floyd, je vois mon père, mes frères, mon cousin, mon oncle. Ils sont tous noirs", a-t-elle dit. "Ça aurait pu être eux."
Agée de 17 ans seulement au moment des faits, elle a témoigné hors du cadre des caméras. Le poids de ses mots n'en a été que plus fort.
Le 25 mai à Minneapolis, elle faisait une course quand elle a vu George Floyd "allongé au sol avec un policier agenouillé sur lui".
Il était "terrifié, il plaidait pour sa vie, il souffrait", alors que l'agent blanc Derek Chauvin "se contentait de nous fixer avec son regard froid, sans coeur", a-t-elle raconté.
Malgré une "anxiété sociale" qui la rend très timide, Darnella Frazier avait haussé le ton, comme d'autres témoins pour demander au policier de relâcher sa pression. En vain.
Alors, certaines nuits, elle fait des insomnies et s'"excuse auprès de George Floyd de ne pas avoir fait plus", "de ne pas l'avoir sauvé". "Mais ce n'était pas à moi de le faire, c'était à lui", a-t-elle conclu à l'adresse de l'accusé, qui est jugé pour meurtre.
Ce jeune homme noir de 19 ans travaillait le 25 mai à l'épicerie Cup Foods, quand George Floyd est venu y acheter un paquet de cigarettes avec un billet de vingt dollars.
"J'ai vu un pigment bleu (...), j'ai trouvé ça bizarre et j'ai pensé qu'il était faux", a raconté le jeune caissier, visiblement nerveux.
Christopher Martin, qui risquait de voir la somme retirée de son salaire, a quand même accepté ce billet pour "rendre service". Mais, "après réflexion", il en a parlé à son responsable qui a fini par faire appeler la police.
Le jeune homme a ensuite assisté au supplice du quadragénaire avec "incrédulité et culpabilité". "Si je n'avais pas pris le billet, tout ça aurait pu être évité", a-t-il dit, la voix brisée par l'émotion.
Cette femme blanche de 45 ans, mère de deux garçons, a entretenu une relation intime avec George Floyd de 2017 à sa mort. En pleurs, elle a raconté comment il l'avait séduite avec "sa voix grave, râpeuse". En pleurs, elle a dépeint un homme "plein d'énergie", "doux", avec qui la vie était "une aventure".
Mme Ross a aussi reconnu qu'ils consommaient de la drogue ensemble. "C'est une histoire classique de gens qui deviennent dépendants aux opiacés parce qu'ils souffrent de douleurs chroniques. Moi c'était au cou, lui au dos...".
L'avocat de Derek Chauvin, pour qui George Floyd est mort d'une overdose, l'a alors pressée de questions sur la nature des drogues, sur leurs sources d'approvisionnement et sur un séjour à l'hôpital de George Floyd, début mars 2020, après une consommation excessive d'héroïne.
Il lui a arraché que les deux personnes avec qui George Floyd se trouvait juste avant sa mort leur avaient parfois vendu de la drogue.
Cet homme blanc, aux cheveux argentés, est le policier ayant le plus d'ancienneté (25 ans) de tout Minneapolis. Fort de cette expérience, il a considérablement affaibli une des principales lignes de défense de Derek Chauvin, qui assure avoir respecté sa formation et appliqué un geste autorisé pour contrôler un suspect récalcitrant.
Jamais, M. Zimmerman n'a appris à mettre son genou sur le cou d'un suspect plaqué au sol et menotté, a-t-il assuré. Maintenir cette posture pendant près de dix minutes n'était "absolument pas nécessaire", et tout "simplement injustifié", a-t-il encore estimé.
"Je ne vois pas pourquoi les agents se sont sentis en danger", a-t-il encore assené.
chp/cjc/jhd
Bouleversants ou imposants, les principaux témoins au procès du meurtre de George Floyd #
Laissant couler leurs larmes ou tout en retenue, une vingtaine de témoins ont déjà été entendus au procès du meurtre de George Floyd et certains ont particulièrement marqué les Américains, rivés à leurs écrans pour ces audiences historiques.
Cette jeune fille noire a réalisé la vidéo virale du drame, qui a conduit des millions de personnes à manifester dans le monde entier contre le racisme et les violences policières.
Elle fut la seule cette semaine à évoquer clairement la couleur de la peau de la victime: "Quand je pense à George Floyd, je vois mon père, mes frères, mon cousin, mon oncle. Ils sont tous noirs", a-t-elle dit. "Ça aurait pu être eux."
Agée de 17 ans seulement au moment des faits, elle a témoigné hors du cadre des caméras. Le poids de ses mots n'en a été que plus fort.
Le 25 mai à Minneapolis, elle faisait une course quand elle a vu George Floyd "allongé au sol avec un policier agenouillé sur lui".
Il était "terrifié, il plaidait pour sa vie, il souffrait", alors que l'agent blanc Derek Chauvin "se contentait de nous fixer avec son regard froid, sans coeur", a-t-elle raconté.
Malgré une "anxiété sociale" qui la rend très timide, Darnella Frazier avait haussé le ton, comme d'autres témoins pour demander au policier de relâcher sa pression. En vain.
Alors, certaines nuits, elle fait des insomnies et s'"excuse auprès de George Floyd de ne pas avoir fait plus", "de ne pas l'avoir sauvé". "Mais ce n'était pas à moi de le faire, c'était à lui", a-t-elle conclu à l'adresse de l'accusé, qui est jugé pour meurtre.
Ce jeune homme noir de 19 ans travaillait le 25 mai à l'épicerie Cup Foods, quand George Floyd est venu y acheter un paquet de cigarettes avec un billet de vingt dollars.
"J'ai vu un pigment bleu (...), j'ai trouvé ça bizarre et j'ai pensé qu'il était faux", a raconté le jeune caissier, visiblement nerveux.
Christopher Martin, qui risquait de voir la somme retirée de son salaire, a quand même accepté ce billet pour "rendre service". Mais, "après réflexion", il en a parlé à son responsable qui a fini par faire appeler la police.
Le jeune homme a ensuite assisté au supplice du quadragénaire avec "incrédulité et culpabilité". "Si je n'avais pas pris le billet, tout ça aurait pu être évité", a-t-il dit, la voix brisée par l'émotion.
Cette femme blanche de 45 ans, mère de deux garçons, a entretenu une relation intime avec George Floyd de 2017 à sa mort. En pleurs, elle a raconté comment il l'avait séduite avec "sa voix grave, râpeuse". En pleurs, elle a dépeint un homme "plein d'énergie", "doux", avec qui la vie était "une aventure".
Mme Ross a aussi reconnu qu'ils consommaient de la drogue ensemble. "C'est une histoire classique de gens qui deviennent dépendants aux opiacés parce qu'ils souffrent de douleurs chroniques. Moi c'était au cou, lui au dos...".
L'avocat de Derek Chauvin, pour qui George Floyd est mort d'une overdose, l'a alors pressée de questions sur la nature des drogues, sur leurs sources d'approvisionnement et sur un séjour à l'hôpital de George Floyd, début mars 2020, après une consommation excessive d'héroïne.
Il lui a arraché que les deux personnes avec qui George Floyd se trouvait juste avant sa mort leur avaient parfois vendu de la drogue.
Cet homme blanc, aux cheveux argentés, est le policier ayant le plus d'ancienneté (25 ans) de tout Minneapolis. Fort de cette expérience, il a considérablement affaibli une des principales lignes de défense de Derek Chauvin, qui assure avoir respecté sa formation et appliqué un geste autorisé pour contrôler un suspect récalcitrant.
Jamais, M. Zimmerman n'a appris à mettre son genou sur le cou d'un suspect plaqué au sol et menotté, a-t-il assuré. Maintenir cette posture pendant près de dix minutes n'était "absolument pas nécessaire", et tout "simplement injustifié", a-t-il encore estimé.
"Je ne vois pas pourquoi les agents se sont sentis en danger", a-t-il encore assené.
chp/cjc/jhd
Un policier tué dans une nouvelle attaque contre le Capitole à Washington #
Le Capitole des Etats-Unis a été visé vendredi par une nouvelle attaque lorsqu'un jeune homme a précipité sa voiture sur des policiers, tuant un agent et en blessant un autre avant d'être abattu.
Joe Biden s'est dit "dévasté" par cet acte survenu près de trois mois après l'assaut meurtrier du siège du Congrès à Washington, mené par des manifestants pro-Trump parmi lesquels figuraient des militants d'extrême droite.
Cette fois-ci, l'attaque ne semblait pas avoir été menée par un suprémaciste blanc.
La police n'a pas révélé l'identité du suspect, qui a brandi un couteau avant d'être abattu. Mais les médias américains ont affirmé qu'il s'agissait de Noah Green, un jeune homme noir âgé de 25 ans.
Ils ont diffusé sa photo ainsi que celle de sa page Facebook, sur laquelle il exprimait sa sympathie pour le dirigeant du mouvement "Nation of Islam", Louis Farrakhan, régulièrement dénoncé pour avoir tenu des propos antisémites.
Le réseau social a réagi dans la soirée par un communiqué, où il indique avoir retiré les comptes Facebook et Instagram du suspect, et "tout contenu qui fait l'éloge, soutient, ou représente l'attaque ou le suspect".
D'autres détails sur le suspect ont également commencé à émerger dans la soirée. L'université Christophe Newport a ainsi confirmé à l'AFP que Noah Green était diplômé en finance de cette institution de Virginie (nord-est) depuis 2019.
L'attaque ne paraît pas "liée au terrorisme, mais nous allons bien évidemment continuer d'enquêter", avait précisé plus tôt le chef de la police de Washington, Robert Contee.
Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine, mais certains membres de leurs équipes, des employés, des journalistes et des policiers étaient présents lors de ces faits, survenus en tout début d'après-midi.
Tous ces habitués du Capitole sont encore traumatisés par l'attaque du 6 janvier qui avait fait cinq morts, dont un policier.
"Nous savons à quel point les temps sont durs pour le Capitole, pour tous ceux qui y travaillent et ceux qui le protègent", a souligné Joe Biden dans un communiqué, en ordonnant la mise en berne des drapeaux des bâtiments publics fédéraux.
Boucliers à la main, des militaires de la Garde nationale avaient rapidement pris position vendredi autour de l'imposant bâtiment blanc et près de barrages de police qui bloquaient la route. Ils sont déployés à Washington depuis l'assaut de janvier.
Sur une grande avenue toute proche, le véhicule bleu de l'assaillant est resté embouti contre une barrière pendant plusieurs heures, avant d'être déplacé.
"Le suspect a percuté deux de nos agents avec sa voiture", puis a heurté une barrière, a expliqué la cheffe de la police du Capitole à Washington, Yogananda Pittman.
"A ce moment-là, le suspect est sorti du véhicule avec un couteau à la main" et "a commencé à s'avancer vers les agents", qui lui ont "tiré" dessus. Il est décédé vers 13H30 (17H30 GMT).
C'est avec la voix brisée par l'émotion que la cheffe de la police du Capitole a annoncé la mort de son agent, William Evans, qui travaillait dans ses services depuis 18 ans.
"La police du Capitole traverse une période extrêmement difficile depuis les événements du 6 janvier", a-t-elle confié.
La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a ordonné de mettre les drapeaux en berne au Capitole en hommage au policier décédé, "martyr pour notre démocratie".
"Aujourd'hui, encore une fois, ces héros ont risqué leurs vies pour protéger le Capitole et notre pays", a-t-elle écrit.
"Encore une fois, des agents courageux de la police du Capitole ont été violemment attaqués pendant qu'ils faisaient tout simplement leur travail", a renchéri le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell.
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'assaut début janvier.
Certaines des barrières avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du bâtiment principal et son célèbre dôme.
Les faits se sont produits près d'un point de contrôle du côté du Sénat, là où entrent de nombreux parlementaires lorsque le Congrès est en séance.
Plusieurs milliers de partisans de Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du siège du Congrès le 6 janvier, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.
Cinq personnes sont mortes au cours de cette attaque, et plus de 300 personnes ont été arrêtées jusqu'ici en lien avec leur participation à l'assaut.
Accusé d'"incitation à l'insurrection" par la Chambre des représentants, l'ancien président Donald Trump avait été acquitté par le Sénat à l'issue d'un procès mené tambour battant en février.
elc/rle/cjc
Un policier tué dans une nouvelle attaque contre le Capitole à Washington #
Le Capitole des Etats-Unis a été visé vendredi par une nouvelle attaque lorsqu'un jeune homme a précipité sa voiture sur des policiers, tuant un agent et en blessant un autre avant d'être abattu.
Joe Biden s'est dit "dévasté" par cet acte survenu près de trois mois après l'assaut meurtrier du siège du Congrès à Washington, mené par des manifestants pro-Trump parmi lesquels figuraient des militants d'extrême droite.
Cette fois-ci, l'attaque ne semblait pas avoir été menée par un suprémaciste blanc.
La police n'a pas révélé l'identité du suspect, qui a brandi un couteau avant d'être abattu. Mais les médias américains ont affirmé qu'il s'agissait de Noah Green, un jeune homme noir âgé de 25 ans.
Ils ont diffusé sa photo ainsi que celle de sa page Facebook, sur laquelle il exprimait sa sympathie pour le dirigeant du mouvement "Nation of Islam", Louis Farrakhan, régulièrement dénoncé pour avoir tenu des propos antisémites.
L'attaque ne paraît pas "liée au terrorisme, mais nous allons bien évidemment continuer d'enquêter", avait précisé plus tôt le chef de la police de Washington, Robert Contee.
Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine, mais certains membres de leurs équipes, des employés, des journalistes et des policiers étaient présents lors de ces faits, survenus en tout début d'après-midi.
Tous ces habitués du Capitole sont encore traumatisés par l'attaque du 6 janvier qui avait fait cinq morts, dont un policier.
"Nous savons à quel point les temps sont durs pour le Capitole, pour tous ceux qui y travaillent et ceux qui le protègent", a souligné Joe Biden dans un communiqué, en ordonnant la mise en berne des drapeaux des bâtiments publics fédéraux.
Le deuxième policier blessé se trouvait dans un état "stable" et ses jours n'étaient "pas en danger", a indiqué la police du Capitole en fin de journée.
Boucliers à la main, des militaires de la Garde nationale ont rapidement pris position vendredi autour de l'imposant bâtiment blanc et près de barrages de police qui bloquaient la route. Ils sont déployés à Washington depuis l'assaut de janvier.
Sur une grande avenue toute proche, le véhicule bleu de l'assaillant est resté embouti contre une barrière pendant plusieurs heures, avant d'être déplacé.
"Le suspect a percuté deux de nos agents avec sa voiture", puis a heurté une barrière, a expliqué la cheffe de la police du Capitole à Washington, Yogananda Pittman.
"A ce moment-là, le suspect est sorti du véhicule avec un couteau à la main" et "a commencé à s'avancer vers les agents", qui lui ont "tiré" dessus. Il est décédé vers 13H30 (17H30 GMT).
C'est avec la voix brisée par l'émotion que la cheffe de la police du Capitole a annoncé la mort de son agent, William Evans, qui travaillait dans ses services depuis 18 ans.
"La police du Capitole traverse une période extrêmement difficile depuis les événements du 6 janvier", a-t-elle confié.
La vice-présidente des Etats-Unis et ancienne sénatrice Kamala Harris a salué le courage des agents "qui protègent le Capitole, surtout en cette période difficile, alors qu'ils ont subi deux attaques violentes et meurtrières".
La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a ordonné de mettre les drapeaux en berne au Capitole en hommage au policier décédé, "martyr pour notre démocratie".
"Aujourd'hui, encore une fois, ces héros ont risqué leurs vies pour protéger le Capitole et notre pays", a-t-elle écrit.
"Encore une fois, des agents courageux de la police du Capitole ont été violemment attaqués pendant qu'ils faisaient tout simplement leur travail", a renchéri le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell.
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'assaut début janvier.
Certaines des barrières avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du bâtiment principal et son célèbre dôme.
Les faits se sont produits près d'un point de contrôle du côté du Sénat, là où entrent de nombreux parlementaires lorsque le Congrès est en séance.
Plusieurs milliers de partisans de Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du siège du Congrès le 6 janvier, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.
Cinq personnes sont mortes au cours de cette attaque, et plus de 300 personnes ont été arrêtées jusqu'ici en lien avec leur participation à l'assaut.
Accusé d'"incitation à l'insurrection" par la Chambre des représentants, l'ancien président Donald Trump avait été acquitté par le Sénat à l'issue d'un procès mené tambour battant en février.
elc/rle
Un policier du Capitole tué, Biden se dit dévasté #
Joe Biden s'est dit "dévasté" vendredi après la mort d'un policier, tué lorsqu'un conducteur a foncé sur des agents devant le Capitole, avant de brandir un couteau puis d'être abattu, une attaque qui a suscité de vives émotions moins de trois mois après l'assaut meurtrier du siège du Congrès.
Un autre policier a été grièvement blessé, a indiqué le président américain dans un communiqué, en ordonnant la mise en berne des drapeaux des bâtiments publics fédéraux.
L'attaque ne paraît pas liée au "terrorisme", a précisé la police.
"Nous savons à quel point les temps sont durs pour le Capitole, pour tous ceux qui y travaillent et ceux qui le protègent", a souligné Joe Biden.
Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine, mais certains membres de leurs équipes, des employés, des journalistes et des policiers étaient présents lors de ces faits, survenus en tout début d'après-midi.
Tous ces habitués du Capitole sont encore traumatisés par l'attaque du 6 janvier menée par des manifestants pro-Trump, qui avait fait cinq morts dont un policier.
Boucliers à la main, des militaires de la Garde nationale ont rapidement pris position vendredi autour de l'imposant bâtiment blanc et près de barrages de police qui bloquaient la route. Ils avaient été déployés à Washington après l'assaut de janvier.
Sur une grande avenue toute proche, le véhicule bleu de l'assaillant est resté embouti contre une barrière pendant plusieurs heures, avant d'être déplacé.
"Le suspect a percuté deux de nos agents avec sa voiture", puis a heurté une barrière, a expliqué la cheffe de la police du Capitole à Washington, Yogananda Pittman.
"A ce moment-là, le suspect est sorti du véhicule avec un couteau à la main" et "a commencé à s'avancer vers les agents", qui lui ont "tiré" dessus.
Il est décédé vers 13H30.
Plusieurs médias américains ont affirmé que le suspect s'appelait Noah Green.
Dans l'après-midi, les forces de l'ordre ont levé l'alerte tout en maintenant un cordon de sécurité autour des lieux "du crime". "L'enquête se poursuit", a précisé la police.
C'est avec la voix brisée par l'émotion que la cheffe de la police du Capitole a annoncé la mort de son agent, William Evans, qui travaillait dans ses services depuis 18 ans.
"La police du Capitole traverse une période extrêmement difficile depuis les événements du 6 janvier", a-t-elle confié.
La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a ordonné de mettre les drapeaux en berne au Capitole en hommage à ce "martyr pour notre démocratie".
"Aujourd'hui, encore une fois, ces héros ont risqué leurs vies pour protéger le Capitole et notre pays, avec le même dévouement et la volonté de servir que nous avions vus le 6 janvier", a-t-elle salué dans un communiqué.
"Encore une fois, des agents courageux de la police du Capitole ont été violemment attaqués pendant qu'ils faisaient tout simplement leur travail", a renchéri le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell.
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'attaque du 6 janvier.
Certaines des barrières avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du bâtiment principal et son célèbre dôme.
Les faits se sont produits près d'un point de contrôle du côté du Sénat, là où entrent les parlementaires lorsque le Congrès est en séance.
"Je passe à travers ce point de passage en voiture et salue les agents qui le gardent presque tous les jours lorsque je suis à Washington", a tweeté Angie Craig, une élue démocrate de la Chambre des représentants. "Amérique, nous valons mieux que cela."
Plusieurs milliers de partisans de Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du siège du Congrès le 6 janvier, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.
Cinq personnes sont mortes au cours de cette attaque, et plus de 300 personnes ont été arrêtées jusqu'ici en lien avec leur participation à l'assaut.
Accusé d'"incitation à l'insurrection" par la Chambre des représentants, l'ancien président Donald Trump avait été acquitté par le Sénat à l'issue d'un procès mené tambour battant en février.
elc/rle
Joe Biden se dit "dévasté" après l'attaque du Capitole vendredi #
Le président américain Joe Biden s'est dit "dévasté" après l'attaque à Washington du Capitole vendredi, lors de laquelle un policier est décédé.
"Jill et moi sommes dévastés en apprenant la violente attaque à un poste de contrôle de sécurité au Capitole des Etats-Unis", a-t-il dit dans un communiqué, ordonnant la mise en berne des drapeaux des bâtiments publics fédéraux.
Un policier est mort et un autre a été grièvement blessé devant le siège du Congrès américain lorsqu'un suspect leur a foncé dessus en voiture, avant de brandir un couteau et d'être tué.
"Nous savons à quel point les temps sont durs pour le Capitole, pour tous ceux qui y travaillent et ceux qui le protègent", a déploré le président, moins de trois mois après l'assaut meurtrier du siège du Congrès américain par des partisans de Donald Trump.
cjc/rle
Joe Biden se dit "dévasté" après l'attaque du Capitole vendredi #
Le président américain Joe Biden s'est dit "dévasté" après l'attaque du Capitole vendredi, lors de laquelle un policier est décédé.
"Jill et moi sommes dévastés en apprenant la violente attaque à un poste de contrôle de sécurité au Capitole des Etats-Unis", a-t-il dit dans un communiqué, ordonnant la mise en berne des drapeaux de la Maison Blanche.
cjc/rle
Un policier mort, le Capitole de nouveau endeuillé #
Un policier est mort et un autre a été blessé devant le Capitole à Washington lorsqu'un suspect leur a foncé dessus en voiture, avant de brandir un couteau et d'être tué, moins de trois mois après l'assaut meurtrier du siège du Congrès américain.
L'attaque ne paraît pas liée au "terrorisme", a précisé la police.
Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine, mais certains membres de leurs équipes, des employés du Congrès, des journalistes et des policiers étaient présents lors de ces faits, survenus en début d'après-midi.
Tous ces habitués du Congrès sont encore traumatisés par l'attaque du 6 janvier menée par des manifestants pro-Trump, qui avait fait cinq morts dont un policier du Capitole.
Boucliers à la main, des militaires de la Garde nationale ont rapidement pris position vendredi autour de l'imposant bâtiment blanc et près de barrages de police qui bloquaient la route. Ils avaient été déployés à Washington après l'assaut de janvier.
Sur une grande avenue toute proche du Capitole, un véhicule bleu était écrasé contre une barrière de police.
"Le suspect a percuté deux de nos agents avec sa voiture", avant de heurter une barrière, a expliqué la cheffe de la police du Capitole à Washington, Yogananda Pittman.
"A ce moment-là, le suspect est sorti du véhicule avec un couteau à la main" et "a commencé à s'avancer vers les agents", qui lui ont "tiré" dessus.
Un des deux policiers blessés "a succombé", a-t-elle indiqué, la voix brisée, lors d'une conférence de presse.
Il s'agit de William Evans, qui travaillait pour la police du Capitole depuis 18 ans, a-t-elle révélé plus tard dans un communiqué.
Le suspect est décédé vers 13H30, d'après les forces de l'ordre.
"La police du Capitole traverse une époque extrêmement difficile depuis les événements du 6 janvier et après les faits qui se sont produits ici aujourd'hui", a confié Yogananda Pittman.
Dans l'après-midi, les forces de l'ordre ont levé l'alerte tout en maintenant un cordon de sécurité autour de "la scène du crime".
"L'enquête se poursuit", a précisé la police.
La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a ordonné de mettre les drapeaux en berne après la "mort tragique et héroïque" de William Evans, qu'elle a qualifié de "martyr pour notre démocratie".
"Aujourd'hui, encore une fois, ces héros ont risqué leurs vies pour protéger le Capitole et notre pays, avec le même dévouement et la volonté de servir que nous avions vues le 6 janvier", a-t-elle poursuivi dans un communiqué.
"J'ai le coeur brisé pour l'agent tué aujourd'hui pendant qu'il défendait notre Capitole, et pour sa famille", a réagi le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer.
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'attaque du 6 janvier.
Certaines des barrières avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du siège du Parlement américain.
Les faits se sont produits près d'un point de contrôle du côté du Sénat, là où entrent les parlementaires lorsque le Congrès est en séance.
"Je passe à travers ce point de passage en voiture et salue les agents qui le gardent presque tous les jours lorsque je suis à Washington", a tweeté Angie Craig, une élue démocrate de la Chambre des représentants. "Amérique, nous valons mieux que cela."
Plusieurs milliers de partisans de Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du siège du Congrès le 6 janvier, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.
Cinq personnes sont mortes au cours de cette attaque, et plus de 300 personnes ont été arrêtées jusqu'ici en lien avec leur participation à l'assaut.
Les autorités américaines ont inculpé le 15 mars deux hommes accusés d'avoir aspergé d'une substance chimique un policier du Capitole, Brian Sicknick, dont la mort après le violent assaut reste inexpliquée.
Le policier, 42 ans, était mort à l'hôpital le lendemain.
Accusé d'"incitation à l'insurrection" par la Chambre des représentants, l'ancien président Donald Trump avait été acquitté par le Sénat à l'issue d'un procès mené tambour battant en février.
elc/cjc
Un policier mort, le Capitole de nouveau endeuillé #
Trois mois après l'assaut meurtrier du Capitole, un policier est mort et un autre a été blessé devant le siège du Congrès américain à Washington lorsqu'un suspect leur a foncé dessus en voiture, avant de brandir un couteau et d'être tué.
L'attaque ne paraît pas liée au "terrorisme", a précisé la police.
Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine, mais certains membres de leurs équipes, des employés du Congrès, et des journalistes, étaient présents lors de ces faits, survenus en début d'après-midi.
Tenant des boucliers, des militaires de la Garde nationale, déployée au Capitole depuis l'attaque du 6 janvier, se sont précipités depuis les immeubles de bureaux parlementaires à proximité vers le Capitole. D'autres se sont placés près de barrages de police qui bloquaient la route.
Des images de télévision ont montré un véhicule bleu écrasé contre une barrière de police dans la rue, et des blessés transportés dans des ambulances.
Un hélicoptère s'est posé sur l'esplanade au pied du Capitole, avant de prendre à son bord des civières.
"Le suspect a percuté deux de nos agents avec sa voiture", avant de heurter une barrière, a expliqué la cheffe de la police du Capitole à Washington, Yogananda Pittman.
"A ce moment-là, le suspect est sorti du véhicule avec un couteau à la main" et "a commencé à s'avancer vers les agents de la police du Capitole", après quoi les agents lui ont "tiré" dessus, a-t-elle précisé, lors d'une conférence de presse.
Un des deux agents blessés "a succombé", a-t-elle indiqué, la voix brisée.
Le suspect est "décédé", a-t-elle annoncé.
Cette attaque ne paraît pas liée au "terrorisme", a précisé un autre responsable de la police lors de cette conférence de presse organisée à la hâte devant le Capitole.
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'attaque du 6 janvier, menée par des manifestants pro-Trump.
Certaines des barrières de protection avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du siège du Parlement américain.
La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a ordonné de mettre les drapeaux en berne en hommage au policier décédé.
Les faits se sont produits près d'un point de contrôle du côté du Sénat, là où entrent les parlementaires lorsque la chambre haute est en séance.
La police a bouclé plusieurs avenues entourant le siège du Congrès "à cause d'une menace extérieure".
Plusieurs milliers de partisans de Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du siège du Congrès le 6 janvier, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.
Cinq personnes sont mortes au cours de cette attaque, dont le caractère spontané est de plus en plus remis en cause, et plus de 300 personnes ont été arrêtées jusqu'ici en lien avec leur participation à l'assaut.
cjc-elc/rle
Un policier mort, le Capitole de nouveau endeuillé #
Trois mois après l'assaut meurtrier du Capitole, un policier est mort et un autre a été blessé devant le siège du Congrès américain à Washington lorsqu'un suspect leur a foncé dessus en voiture, avant de brandir un couteau et d'être tué.
L'attaque ne paraît pas liée au "terrorisme", a précisé la police.
Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine, mais certains membres de leurs équipes, des employés du Congrès, et des journalistes, étaient présents lors de ces faits, survenus en début d'après-midi.
Tenant des boucliers, des militaires de la Garde nationale, déployée au Capitole depuis l'attaque du 6 janvier, se sont précipités depuis les immeubles de bureaux parlementaires à proximité vers le Capitole. D'autres se sont placés près de barrages de police qui bloquaient la route.
Des images de télévision ont montré un véhicule bleu écrasé contre une barrière de police dans la rue, et des blessés transportés dans des ambulances.
Un hélicoptère s'est posé sur l'esplanade au pied du Capitole, avant de prendre à son bord des civières.
"Le suspect a percuté deux de nos agents avec sa voiture", avant de heurter une barrière, a expliqué la cheffe de la police du Capitole à Washington, Yogananda Pittman.
"A ce moment-là, le suspect est sorti du véhicule avec un couteau à la main" et "a commencé à s'avancer vers les agents de la police du Capitole", après quoi les agents lui ont "tiré" dessus, a-t-elle précisé, lors d'une conférence de presse.
Un des deux agents blessés "a succombé", a-t-elle indiqué, la voix brisée.
Le suspect est "décédé", a-t-elle annoncé.
Cette attaque ne paraît pas liée au "terrorisme", a précisé un autre responsable de la police lors de cette conférence de presse organisée à la hâte devant le Capitole.
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'attaque du 6 janvier, menée par des manifestants pro-Trump.
Certaines des barrières de protection avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du siège du Parlement américain.
La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a ordonné de mettre les drapeaux en berne en hommage au policier décédé.
Les faits se sont produits près d'un point de contrôle du côté du Sénat, là où entrent les parlementaires lorsque la chambre haute est en séance.
La police a bouclé plusieurs avenues entourant le siège du Congrès "à cause d'une menace extérieure".
Plusieurs milliers de partisans de Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du siège du Congrès le 6 janvier, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.
Cinq personnes sont mortes au cours de cette attaque, dont le caractère spontané est de plus en plus remis en cause, et plus de 300 personnes ont été arrêtées jusqu'ici en lien avec leur participation à l'assaut.
cjc-elc/rle
Un policier mort lors d'une attaque au Capitole (police) #
Un policier est mort lors de la nouvelle attaque au Capitole vendredi, a annoncé la cheffe de la police du Capitole à Washington, Yogananda Pittman.
"Le suspect a percuté deux de nos agents avec sa voiture", avant de heurter une barrière, a-t-elle détaillé lors d'une conférence de presse.
"A ce moment-là, le suspect est sorti du véhicule avec un couteau à la main" et "a commencé à s'avancer vers les agents de la police du Capitole", après quoi les agents lui ont "tiré" dessus, a-t-elle précisé.
Un des deux agents blessés "a succombé", a-t-elle indiqué.
Cette attaque ne paraît pas liée au "terrorisme", ont précisé les services de police.
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'attaque du 6 janvier, lors de laquelle plusieurs milliers de partisans de Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du siège du Congrès.
Certaines des barrières de protection avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du siège du Parlement américain.
elc-dax-cjc/rle
Un policier mort lors de la nouvelle attaque au Capitole (police) #
Un policier est mort lors de la nouvelle attaque au Capitole vendredi, a annoncé la cheffe de la police du Capitole, Yogananda Pittman.
Un des deux agents blessé "a succombé", a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse. Le suspect qui a foncé en voiture sur des agents, est ensuite sorti du véhicule armé d'un couteau, et a été tué par la police. Cette attaque ne paraît pas liée au "terrorisme", ont précisé les services de police.
elc-dax-cjc/rle
Deux policiers blessés, le Capitole de nouveau en état d'alerte #
Trois mois après l'assaut meurtrier du Capitole, le siège du Congrès américain a de nouveau été placé sous alerte vendredi lorsqu'une voiture a foncé sur des policiers, blessant deux agents avant qu'un suspect soit interpellé.
Le conducteur de la voiture est mort, ont affirmé plusieurs médias américains tandis que la police n'avait confirmé que son arrestation.
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'attaque du 6 janvier, menée par des manifestants pro-Trump.
Certaines des barrières de protection avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du siège du Parlement américain.
En début d'après-midi, la police du Capitole a annoncé être intervenue "après avoir été informée que quelqu'un avait foncé avec un véhicule sur deux agents".
"Un suspect a été arrêté", a précisé la police sur Twitter. "Les deux agents sont blessés. Tous les trois ont été amenés à l'hôpital."
Des tirs ont retenti au moment de l'interpellation du suspect, selon des médias. Le suspect aurait brandi un couteau en sortant du véhicule, d'après des journalistes.
Les faits se sont produits près d'un point de contrôle du côté du Sénat.
Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine, mais certains membres de leurs équipes, des employés du Congrès et des journalistes étaient présents.
Un hélicoptère s'est posé un temps sur l'esplanade au pied du Capitole puis est reparti, selon les images d'un journaliste filmées depuis l'intérieur.
Tenant des boucliers, des militaires de la Garde nationale, déployée au Capitole depuis le 6 janvier, se sont précipités depuis les immeubles de bureaux parlementaires à proximité vers le Capitole. D'autres se sont placés près de barrages de police qui bloquaient la route.
La police a bouclé plusieurs avenues entourant le siège du Congrès "à cause d'une menace extérieure".
"Nous sommes encore en train d'apprendre ce qu'il s'est passé" a tweeté le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, en remerciant la police.
Plusieurs milliers de partisans de Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du siège du Congrès le 6 janvier, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.
Cinq personnes sont mortes au cours de cette attaque, dont le caractère spontané est de plus en plus remis en cause, et plus de 300 personnes ont été arrêtées jusqu'ici en lien avec leur participation à l'assaut.
elc/rle
Le conducteur de la voiture qui a foncé sur des policiers au Capitole à Washington est mort #
Le conducteur de la voiture qui a foncé vendredi sur des policiers près du Capitole à Washington, faisant deux blessés, est mort, ont annoncé plusieurs chaînes américaines.
L'enceinte du Capitole, qui avait été placée sous très haute protection après l'assaut meurtrier du 6 janvier, mené par des manifestants pro-Trump, est bouclée après l'incident.
rle/elc
Deux policiers blessés, le Capitole de nouveau en état d'alerte #
Trois mois après l'assaut meurtrier du Capitole, le siège du Congrès américain a de nouveau été placé sous alerte vendredi lorsqu'une voiture a foncé sur des policiers, blessant deux agents avant qu'un suspect soit interpellé.
Le conducteur de la voiture est mort à l'hôpital où il avait été transporté après son arrestation, ont affirmé plusieurs médias américains.
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'attaque du 6 janvier, menée par des manifestants pro-Trump.
Certaines des barrières de protection avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du siège du Parlement américain.
En début d'après-midi, la police du Capitole a annoncé être intervenue "après avoir été informée que quelqu'un avait foncé avec un véhicule sur deux agents".
"Un suspect a été arrêté", a précisé la police sur Twitter. "Les deux agents sont blessés. Tous les trois ont été amenés à l'hôpital."
Des tirs ont retenti au moment de l'interpellation du suspect, selon des médias. Le suspect aurait brandi un couteau en sortant du véhicule, d'après des journalistes.
Les faits se sont produits près d'un point de contrôle du côté du Sénat.
Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine mais certains membres de leurs équipes, des employés du Congrès et des journalistes étaient présents.
Un hélicoptère s'est posé un temps sur l'esplanade au pied du Capitole puis est reparti, selon les images d'un journaliste filmées depuis l'intérieur.
Tenant des boucliers, des militaires de la Garde nationale, déployée au Capitole depuis le 6 janvier, se sont précipités depuis les immeubles de bureaux parlementaires à proximité vers le Capitole. D'autres se sont placés près de barrages de police qui bloquaient la route.
La police a bouclé plusieurs avenues entourant le siège du Congrès "à cause d'une menace extérieure".
"Nous sommes encore en train d'apprendre ce qu'il s'est passé" a tweeté le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, en remerciant la police.
Plusieurs milliers de partisans de Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du siège du Congrès le 6 janvier, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.
Cinq personnes sont mortes au cours de cette attaque, dont le caractère spontané est de plus en plus remis en cause, et plus de 300 personnes ont été arrêtées jusqu'ici en lien avec leur participation à l'assaut.
elc/led
Deux policiers blessés près du Capitole à Washington après avoir été heurtés par une voiture (police) #
Deux policiers ont été blessés près du Capitole à Washington après avoir été heurtés par une voiture, selon la police, et le bâtiment, siège du Congrès américain, a été bouclé.
"Un suspect a été arrêté", a indiqué la police du Capitole sur Twitter. "Les deux agents sont blessés. Tous les trois ont été amenés à l'hôpital."
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'assaut meurtrier du 6 janvier, mené par des manifestants pro-Trump.
Certaines des barrières de protection avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du siège du Parlement américain.
La police du Capitole est intervenue "après avoir été informée que quelqu'un avait foncé avec un véhicule sur deux agents", a-t-elle précisé.
Les faits se sont produits près d'un point de contrôle du côté du Sénat.
Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine mais certains membres de leurs équipes, des employés du Congrès et des journalistes étaient présents.
Un hélicoptère s'est posé un temps sur l'esplanade au pied du Capitole puis est reparti, selon les images d'un journaliste filmées depuis l'intérieur.
Des tirs ont retenti au moment de l'interpellation du suspect, selon des médias.
elc/vgr/rle
Deux policiers blessés près du Capitole à Washington après avoir été heurtés par une voiture (police) #
Deux policiers ont été blessés près du Capitole à Washington après avoir été heurtés par une voiture, selon la police, et le bâtiment, siège du Congrès américain, a été bouclé.
"Un suspect a été arrêté", a indiqué la police du Capitole sur Twitter. "Les deux agents sont blessés. Tous les trois ont été amenés à l'hôpital."
L'enceinte du Capitole avait été placée sous très haute protection après l'assaut meurtrier du 6 janvier, mené par des manifestants pro-Trump.
Certaines des barrières de protection avaient été retirées récemment, et le périmètre de sécurité resserré autour du siège du Parlement américain.
La police du Capitole est intervenue "après avoir été informée que quelqu'un avait foncé avec un véhicule sur deux agents", a-t-elle précisé.
Les faits se sont produits près d'un point de contrôle du côté du Sénat.
Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine mais certains membres de leurs équipes, des employés du Congrès et des journalistes étaient présents.
Un hélicoptère s'est posé un temps sur l'esplanade au pied du Capitole puis est reparti, selon les images d'un journaliste filmées depuis l'intérieur.
Des tirs ont retenti au moment de l'interpellation du suspect, selon des médias.
elc/vgr
La force utilisée contre George Floyd était "injustifiée", assène un vétéran de la police #
Le policier le plus expérimenté de la police de Minneapolis a livré vendredi un témoignage accablant au procès de l'agent Derek Chauvin, ne jugeant "absolument pas nécessaire" la force "mortelle" utilisée pour maîtriser l'Afro-Américain George Floyd.
Richard Zimmerman, policier depuis près de 30 ans dont 25 dans la grande ville du nord des Etats-Unis, était appelé à témoigner au cinquième jour de ce procès hors norme qui captive l'Amérique et le monde.
"Je suis le numéro Un en ancienneté, je déteste le dire, mais c'est comme ça", avait déclaré en guise d'introduction ce gradé aux cheveux blancs, qui dirige l'unité des homicides à Minneapolis et avait, à ce titre, supervisé les débuts de l'enquête interne ouverte après la mort de George Floyd, le 25 mai.
Ce jour-là, quatre policiers avaient tenté d'arrêter le quadragénaire noir soupçonné d'avoir écoulé un faux billet dans une épicerie. Après l'avoir menotté, ils l'avaient plaqué au sol.
Derek Chauvin, un agent blanc de 45 ans, s'était alors agenouillé sur son cou et avait maintenu sa pression même une fois l'Afro-Américain évanoui, pour un total de plus de neuf minutes, indifférent aux supplications de passants affolés.
Inculpé de meurtre, il plaide non coupable, et assure avoir respecté une pratique autorisée dans le cadre de sa formation pour maîtriser un suspect récalcitrant et potentiellement dangereux.
Lors d'un échange avec le procureur Matthew Frank, Richard Zimmerman a porté d'une voix calme un coup fatal à cette ligne de défense:
- "Avez-vous au cours de vos années au sein de la police de Minneapolis été entraîné à mettre votre genou sur le cou de quelqu'un menotté à plat ventre ?
- Non.
- Est-ce que cela correspond à un usage de la force ?
- Absolument.
- De quel type ?
- Le maximum, une force mortelle.
- Pourquoi ?
- Parce que s'agenouiller sur le cou de quelqu'un peut le tuer."
Un peu plus tard, M. Zimmerman a enfoncé le clou. "Le mettre à plat ventre avec un genou sur le cou pendant aussi longtemps était simplement injustifié", "absolument pas nécessaire" a-t-il déclaré.
"Je ne vois pas pourquoi les agents se sont sentis en danger", seule raison qui aurait pu, selon lui, expliquer une telle mesure. En effet, une fois un suspect menotté, "le risque d'être blessé diminue fortement", a-t-il souligné.
M. Zimmerman a également expliqué avoir, lors de la formation continue, été informé des risques de laisser quelqu'un à plat ventre. "Il faut en sortir le plus vite possible, parce que ça rend la respiration plus difficile".
Et, a-t-il insisté, "quand vous menottez une personne, elle est à vous, sa sécurité et sa santé sont votre responsabilité", même si une ambulance a été appelée.
L'avocat de Derek Chauvin, Me Eric Nelson a ensuite tenté d'affaiblir la portée de son témoignage en soulignant qu'il ne faisait plus de terrain et que les formations pouvaient avoir changé depuis ses études.
Sans ciller, M. Zimmerman a rétorqué que maintenir quelqu'un à plat ventre avait toujours été dangereux. "Cela n'a pas changé."
Son témoignage conclut une semaine éprouvante pour les jurés, qui ont été confrontés à des témoins du drame toujours bouleversés et à une avalanche de vidéos choc. La mort de George Floyd a en effet été filmée sous tous les angles par des caméras de surveillance, par les caméras-piétons des policiers et par les téléphones portables des passants.
L'un de ces films amateurs, qui a fait le tour du monde et poussé des millions de personnes à manifester contre le racisme et les violences policières, avait ouvert les débats de fond lundi.
Le procès, qui reprendra lundi à 09H30 (14H30 GMT), doit se poursuivre deux ou trois semaines et les jurés devraient rendre leur verdict vers la fin avril ou début mai.
Les trois autres policiers impliqués, Alexander Kueng, Thomas Lane et Tou Thao, seront jugés en août pour "complicité de meurtre".
chp/led
Deux policiers blessés près du Capitole à Washington après avoir été heurtés par une voiture (police) #
Deux policiers ont été blessés près du Capitole à Washington après avoir été heurtés par une voiture, selon la police, et le bâtiment, siège du Congrès américain, a été bouclé.
"Un suspect a été arrêté", a indiqué la police du Capitole sur Twitter. "Les deux agents sont blessés. Tous les trois ont été amenés à l'hôpital."
co-elc/vgr
A la barre, des secouristes expliquent que George Floyd était mort à leur arrivée #
Le premier ambulancier arrivé pour secourir l'Afro-Américain George Floyd a raconté jeudi devant le tribunal de Minneapolis l'avoir trouvé mort, avec plusieurs policiers "sur lui".
"Quand je suis arrivé, il était mort, et quand je l'ai déposé à l'hôpital, il était toujours en arrêt cardiaque", a déclaré Derek Smith au quatrième jour du procès pour meurtre du policier blanc Derek Chauvin.
Le 25 mai, dans cette grande ville du nord des Etats-Unis, quatre agents ont voulu interpeller le quadragénaire noir soupçonné d'avoir écoulé un faux billet dans une épicerie. Pour le maîtriser, ils l'ont plaqué au sol, menotté, et se sont appuyés sur lui pendant plus de neuf minutes.
Le plus expérimenté d'entre eux, Derek Chauvin, 45 ans dont 19 au service de la police de Minneapolis, a maintenu son genou sur le cou de George Floyd même une fois celui-ci évanoui, et jusqu'à l'arrivée d'une ambulance.
"Les agents étaient toujours sur lui quand je me suis approché", a raconté le secouriste Derek Smith, qui a immédiatement cherché le pouls de l'Afro-Américain au niveau de l'artère carotide. "Je n'en ai pas trouvé, j'ai pensé que le patient était mort."
Une fois dans l'ambulance, une machine a confirmé que son rythme cardiaque était "plat", a ajouté son collègue Zachary Bravinder. "Cela veut dire que le coeur ne pompait pas de sang, ce n'est pas bon signe..."
Les deux hommes ont essayé de le ressusciter. "C'était un être humain, j'ai essayé de lui donner une seconde chance", a expliqué Derek Smith. Mais leurs efforts sont restés vains.
Derek Chauvin, qui encourt 40 ans de prison, plaide non coupable dans ce dossier qui a suscité des manifestations géantes contre le racisme et les violences policières de New York à Seattle, mais aussi Tokyo, Paris ou Sydney.
Son avocat, Eric Nelson, assure qu'il n'a pas causé la mort de George Floyd et que ce dernier a succombé à une overdose. L'autopsie officielle a bien retrouvé des traces de fentanyl, un puissant opiacé de synthèse, dans le corps de l'Afro-Américain mais a identifié "la compression du cou" comme cause du décès.
Des experts médicaux seront convoqués pour en débattre, mais dès jeudi, l'avocat du policier a cherché à étayer sa thèse lors de l'audition de Courteney Ross, une femme blanche de 45 ans qui a entretenu une relation intime avec George Floyd de 2017 à sa mort.
Très émue, cette mère de deux enfants a dépeint un homme "plein d'énergie", "doux" avec qui la vie était "une aventure" avant d'évoquer avec pudeur leur consommation de drogues.
"C'est une histoire classique de gens qui deviennent dépendants aux opiacés parce qu'ils souffrent de douleurs chroniques. Moi c'était au cou, lui au dos...", a-t-elle simplement expliqué.
Me Eric Nelson l'a alors assaillie de questions sur la nature des drogues consommées, sur les effets de certaines pilules et sur un séjour à l'hôpital de George Floyd, début mars dernier, pour overdose.
Il a également souligné que le couple avait parfois acheté des drogues aux deux personnes qui se trouvaient avec George Floyd au moment de sa mort. L'un d'eux, Morries Hall, a déposé un recours pour éviter de témoigner au procès.
La stratégie de Me Nelson a suscité le courroux de la famille Floyd qui a dénoncé "une tactique facile quand les faits sont contre vous".
"Des dizaines de milliers d'Américains luttent contre l'auto-médication et une addiction aux opiacés et sont traités avec dignité, respect et soutien, et non avec brutalité", ont écrit leurs avocats dans un communiqué, en se disant confiants dans la capacité des jurés à "passer outre".
L'avocat de la défense s'est fait tout aussi combattif face au dernier témoin appelé à la barre jeudi: un officier de police, tout juste retraité qui, le 25 mai, a lancé l'enquête interne sur la mort de George Floyd.
Me Nelson a levé plusieurs "objections" pour empêcher David Ploeger de répondre, notamment quand l'accusation lui a demandé s'il pensait que les agents auraient dû relâcher plus tôt leur pression.
Le juge l'a malgré tout autorisé à répondre. Et il fut très clair: "quand M. Floyd n'opposait plus aucune résistance, les agents auraient pu cesser de le maintenir".
Le procès de Derek Chauvin doit durer jusqu'à la fin avril et le verdict sera rendu dans la foulée. Ses trois ex-collègues seront jugés en août pour "complicité de meurtre".
chp/cjc
A la barre, des secouristes expliquent que George Floyd était mort à leur arrivée #
Le premier ambulancier arrivé pour secourir l'Afro-Américain George Floyd a raconté jeudi devant le tribunal de Minneapolis l'avoir trouvé mort, avec plusieurs policiers "sur lui".
"Quand je suis arrivé, il était mort, et quand je l'ai déposé à l'hôpital, il était toujours en arrêt cardiaque", a déclaré Derek Smith au quatrième jour du procès pour meurtre du policier blanc Derek Chauvin.
Le 25 mai, dans cette grande ville du nord des Etats-Unis, quatre agents ont voulu interpeller le quadragénaire noir soupçonné d'avoir écoulé un faux billet dans une épicerie. Pour le maîtriser, ils l'ont plaqué au sol, menotté, et se sont appuyés sur lui pendant plus de neuf minutes.
Le plus expérimenté d'entre eux, Derek Chauvin, 45 ans dont 19 au service de la police de Minneapolis, a maintenu son genou sur le cou de George Floyd même une fois celui-ci évanoui, et jusqu'à l'arrivée d'une ambulance.
"Les agents étaient toujours sur lui quand je me suis approché", a raconté le secouriste Derek Smith, qui a immédiatement cherché le pouls de l'Afro-Américain au niveau de l'artère carotide. "Je n'en ai pas trouvé, j'ai pensé que le patient était mort."
Une fois dans l'ambulance, une machine a confirmé que son rythme cardiaque était "plat", a ajouté son collègue Zachary Bravinder. "Cela veut dire que le coeur ne pompait pas de sang, ce n'est pas bon signe..."
Les deux hommes ont essayé de le ressusciter. "C'était un être humain, j'ai essayé de lui donner une seconde chance", a expliqué Derek Smith. Mais leurs efforts sont restés vains.
Derek Chauvin, qui encourt 40 ans de prison, plaide non coupable dans ce dossier qui a suscité des manifestations géantes contre le racisme et les violences policières de New York à Seattle, mais aussi Tokyo, Paris ou Sydney.
Son avocat, Eric Nelson, assure qu'il n'a pas causé la mort de George Floyd et que ce dernier a succombé à une overdose. L'autopsie officielle a bien retrouvé des traces de fentanyl, un puissant opiacé de synthèse, dans le corps de l'Afro-Américain mais a identifié "la compression du cou" comme cause du décès.
Des experts médicaux seront convoqués pour en débattre, mais dès jeudi, l'avocat du policier a cherché à étayer sa thèse lors de l'audition de Courteney Ross, une femme blanche de 45 ans qui a entretenu une relation intime avec George Floyd de 2017 à sa mort.
Très émue, cette mère de deux enfants a dépeint un homme "plein d'énergie", "doux" avec qui la vie était "une aventure" avant d'évoquer avec pudeur leur consommation de drogues.
"C'est une histoire classique de gens qui deviennent dépendants aux opiacés parce qu'ils souffrent de douleurs chroniques. Moi c'était au cou, lui au dos...", a-t-elle simplement expliqué.
Me Eric Nelson l'a alors assaillie de questions sur la nature des drogues consommées, sur les effets de certaines pilules et sur un séjour à l'hôpital de George Floyd, début mars dernier, pour overdose.
Il a également souligné que le couple avait parfois acheté des drogues aux deux personnes qui se trouvaient avec George Floyd au moment de sa mort. L'un d'eux, Morries Hall, a déposé un recours pour éviter de témoigner au procès.
La stratégie de Me Nelson a suscité le courroux de la famille Floyd qui a dénoncé "une tactique facile quand les faits sont contre vous".
"Des dizaines de milliers d'Américains luttent contre l'auto-médication et une addiction aux opiacés et sont traités avec dignité, respect et soutien, et non avec brutalité", ont écrit leurs avocats dans un communiqué, en se disant confiants dans la capacité des jurés à "passer outre".
L'avocat de la défense s'est fait tout aussi combattif face au dernier témoin appelé à la barre jeudi: un officier de police, tout juste retraité qui, le 25 mai, a lancé l'enquête interne sur la mort de George Floyd.
Me Nelson a levé plusieurs "objections" pour empêcher David Ploeger de répondre, notamment quand l'accusation lui a demandé s'il pensait que les agents auraient dû relâcher plus tôt leur pression.
Le juge l'a malgré tout autorisé à répondre. Et il fut très clair: "quand M. Floyd n'opposait plus aucune résistance, les agents auraient pu cesser de le maintenir".
Le procès de Derek Chauvin doit durer jusqu'à la fin avril et le verdict sera rendu dans la foulée. Ses trois ex-collègues seront jugés en août pour "complicité de meurtre".
chp/cjc
A la barre, des secouristes expliquent que George Floyd était mort à leur arrivée #
Le premier ambulancier arrivé pour secourir l'Afro-Américain George Floyd a raconté jeudi devant le tribunal de Minneapolis l'avoir trouvé mort, avec plusieurs policiers "sur lui".
"Quand je suis arrivé, il était mort, et quand je l'ai déposé à l'hôpital, il était toujours en arrêt cardiaque", a déclaré Derek Smith au quatrième jour du procès pour meurtre du policier blanc Derek Chauvin.
Le 25 mai, dans cette grande ville du nord des Etats-Unis, quatre agents ont voulu interpeller le quadragénaire noir soupçonné d'avoir écoulé un faux billet dans une épicerie. Pour le maîtriser, ils l'ont plaqué au sol, menotté, et se sont appuyés sur lui pendant plus de neuf minutes.
Le plus expérimenté d'entre eux, Derek Chauvin, 45 ans dont 19 au service de la police de Minneapolis, a maintenu son genou sur le cou de George Floyd jusqu'à l'arrivée d'une ambulance, malgré ses supplications et celles de témoins affolés.
"Les agents étaient toujours sur lui quand je me suis approché", a raconté Derek Smith, qui a immédiatement cherché le pouls de l'Afro-Américain au niveau de l'artère carotide. "Je n'en ai pas trouvé, j'ai pensé que le patient était mort."
Une fois dans l'ambulance, une machine a confirmé que son rythme cardiaque était "plat", a ajouté son collègue Zachary Bravinder. "Cela veut dire que le coeur ne pompait pas de sang, ce n'est pas bon signe..."
Les deux hommes, assistés par un policier, puis par des pompiers, ont toutefois essayé de le ressusciter. "C'était un être humain, j'ai essayé de lui donner une seconde chance", a expliqué Derek Smith. Mais leurs efforts sont restés vains.
Derek Chauvin, qui encourt 40 ans de prison, plaide non coupable dans ce dossier qui a suscité des manifestations géantes contre le racisme et les violences policières de New York à Seattle, mais aussi Tokyo, Paris ou Sydney.
Son avocat assure qu'il n'a pas causé la mort de George Floyd mais que l'Afro-Américain de 46 ans a succombé à une overdose au fentanyl, combinée à des problèmes de santé. L'autopsie officielle a bien retrouvé des traces de ce puissant opiacé de synthèse dans le corps de la victime mais a identifié "la compression du cou" comme cause du décès.
Des experts médicaux seront convoqués pour en débattre devant les jurés mais dès jeudi, l'avocat du policier, Eric Nelson, a cherché à étayer sa thèse lors de l'audition de Courteney Ross, une femme blanche de 45 ans qui a entretenu une relation intime avec George Floyd de 2017 à sa mort.
Très émue, cette mère de deux enfants a dépeint un homme "plein d'énergie", "doux" avec qui la vie était "une aventure" avant d'évoquer avec pudeur leur consommation de drogues.
"C'est une histoire classique de gens qui deviennent dépendants aux opiacés parce qu'ils souffrent de douleurs chroniques. Moi c'était au cou, lui au dos...", a-t-elle simplement expliqué.
Me Nelson l'a alors assaillie de questions sur la nature des drogues consommées, sur les effets de certaines pilules, sur leurs sources d'approvisionnement et sur un séjour à l'hôpital de George Floyd, début mars dernier, pour overdose.
Il a également souligné qu'ils avaient parfois acheté des drogues aux deux personnes qui se trouvaient avec George Floyd au moment de sa mort. L'un d'eux, Morries Hall, a déposé un recours jeudi pour éviter de témoigner au procès.
La stratégie de Me Nelson a suscité le courroux de la famille Floyd qui a dénoncé "une tactique facile quand les faits sont contre vous".
"Des dizaines de milliers d'Américains luttent contre l'auto-médication et une addiction aux opiacés et sont traités avec dignité, respect et soutien, et non avec brutalité", ont écrit leurs avocats dans un communiqué, en se disant confiants dans la capacité des jurés à "passer outre".
Le procès de Derek Chauvin, qui comparaît libre, doit durer jusqu'à la fin avril et le verdict sera rendu dans la foulée. Ses trois ex-collègues Alexander Kueng, Thomas Lane et Tou Thao, seront jugés en août pour "complicité de meurtre".
chp/cjc
Fusillade en Californie: le tireur connaissait les victimes, pas un acte aléatoire (police) #
Le tireur suspecté d'avoir tué quatre personnes, dont un enfant de neuf ans, mercredi soir près de Los Angeles, avait des liens personnels ou professionnels avec les victimes et avait prémédité son attaque, ont indiqué jeudi les autorités locales.
"Ce n'était pas un acte de violence aléatoire", a insisté lors d'une conférence de presse Jennifer Amat, lieutenant de la police d'Orange, au sud de Los Angeles.
Cette fusillade survient après deux tueries récentes qui ont fait 18 morts en mars aux Etats-Unis et relancé le débat sur la prolifération des armes à feu dans le pays.
La fusillade a été signalée mercredi aux environs de 17h30 heure locale dans un petit immeuble de bureaux d'Orange.
Le suspect, identifié comme étant Aminadab Gaxiola Gonzalez, 44 ans, avait pris soin de verrouiller les grilles d'accès à l'aide d'antivols de vélo, ce qui a dans un premier temps empêché les policiers de pénétrer dans le bâtiment.
A travers la grille, ils ont ouvert le feu sur le tireur, qui a été blessé et hospitalisé dans un état grave, a précisé la lieutenante Amat.
Une fois à l'intérieur, les secours ont découvert dans la cour de l'immeuble un enfant de neuf ans, décédé, et une femme adulte qui avait elle aussi été blessée par balle.
Elle a été hospitalisée dans un état critique.
"Il semble qu'un petit garçon soit mort dans les bras de sa mère qui tentait de le sauver durant ce massacre horrible", a déclaré le procureur du comté d'Orange, Todd Spitzer.
Les policiers ont ensuite trouvé les corps sans vie de trois autres victimes, deux femmes et un homme, dans les locaux d'une petite société immobilière et sur un palier à proximité.
Ils ont également découvert un pistolet semi-automatique ainsi qu'un sac à dos contenant du spray au poivre, des menottes et des munitions, qui appartiennent vraisemblablement au suspect, a précisé Mme Amat.
"D'après les premiers éléments, nous pensons que le motif (de l'attaque) est lié à des relations d'affaires et personnelles qui existaient entre le suspect et toutes les victimes", a-t-elle ajouté.
Le 22 mars, un tireur avait tué dix personnes dans un supermarché de Boulder, dans le Colorado, moins d'une semaine après qu'un homme eut abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta, en Géorgie.
ban/led
A la barre, la petite amie de George Floyd pressée de questions sur leur consommation de drogues #
L'avocat du policier blanc Derek Chauvin, accusé du meurtre de George Floyd, a commencé jeudi à construire sa défense, en interrogeant longuement la petite amie de l'Afro-Américain sur leur consommation d'opiacés.
Après trois jours de témoignages accablants pour l'agent de police, son avocat Eric Nelson a adopté une posture plus offensive face à Courteney Ross, une femme blanche de 45 ans qui a entretenu une relation intime avec George Floyd de 2017 à sa mort.
Le quadragénaire noir est décédé le 25 mai à Minneapolis après avoir été maintenu au sol pendant plus de neuf minutes, avec le genou de Derek Chauvin sur le cou. L'agent de 45 ans, inculpé de meurtre dans ce dossier qui a suscité un fort émoi dans le monde entier, plaide non coupable.
Son avocat assure qu'il n'a pas causé la mort de George Floyd mais que l'Afro-Américain de 46 ans a succombé à une overdose au fentanyl, combinée à des problèmes de santé. L'autopsie officielle a bien retrouvé des traces de ce puissant opiacé de synthèse dans le corps de la victime mais a identifié "la compression du cou" comme cause du décès.
Des experts médicaux seront convoqués pour en débattre devant les jurés mais dès jeudi, Eric Nelson a cherché à rassembler des éléments allant dans son sens lors de l'interrogatoire de Mme Ross.
L'accusation avait tenté de déminer le terrain en la faisant parler de leur relation. Très émue, cette mère de deux enfants avait dépeint un homme "plein d'énergie", "doux" avec qui la vie était "une aventure".
Quant à leur usage de drogues, "c'est une histoire classique de gens qui deviennent dépendants aux opiacés parce qu'ils souffrent de douleurs chroniques. Moi c'était au cou, lui au dos...", avait-elle simplement expliqué au procureur.
Me Nelson est ensuite entré en jeu, en l'assaillant de questions sur la nature des drogues consommées, sur les effets de certaines pilules, sur leurs sources d'approvisionnement et sur un séjour à l'hôpital de George Floyd, début mars dernier, pour overdose.
Il a également souligné qu'ils avaient parfois acheté des drogues aux deux personnes qui se trouvaient avec George Floyd au moment de sa mort. L'un d'eux, Morries Hall, a déposé un recours jeudi pour éviter de témoigner au procès.
La stratégie de Me Nelson a suscité le courroux de la famille Floyd qui a dénoncé "une tactique facile quand les faits sont contre vous".
"Des dizaines de milliers d'Américains luttent contre l'auto-médication et une addiction aux opiacés et sont traités avec dignité, respect et soutien, et non avec brutalité", ont écrit leurs avocats dans un communiqué, en se disant confiants dans la capacité des jurés à "passer outre".
La veille, les derniers instants de George Floyd avaient été joués et rejoués avec des séquences, quasi insoutenables, captées par des caméras de surveillance, des téléphones portables et les caméras-piétons des policiers.
Sur ces images, on voit le quadragénaire râler, haleter, supplier à plus de vingt reprises, "Je ne peux pas respirer", avant de se taire.
Derek Chauvin maintient sa pression, même quand ses collègues notent que George Floyd "s'est évanoui" et n'a "plus de pouls", et même plusieurs secondes après l'arrivée d'une ambulance.
Un secouriste, qui se trouvait dans le véhicule, a raconté jeudi que le quadragénaire ne présentait déjà plus aucun signe de vie. Son rythme cardiaque était "plat", "ce qui veut dire que le coeur ne pompait pas de sang", a précisé Zachary Bravinder.
"Ce n'est pas bon signe pour la réanimation du patient", a-t-il ajouté, en décrivant les efforts infructueux pour le ranimer.
Le procès de Derek Chauvin, qui comparaît libre, doit durer jusqu'à la fin avril et le verdict sera rendu dans la foulée. Ses trois ex-collègues Alexander Kueng, Thomas Lane et Tou Thao, seront jugés en août pour "complicité de meurtre".
chp/dax
A la barre, la petite amie de George Floyd assaillie de questions sur leur consommation de drogues #
L'avocat du policier blanc Derek Chauvin, accusé du meurtre de George Floyd, a commencé jeudi à construire sa défense, en interrogeant longuement la petite amie de l'Afro-Américain sur leur consommation d'opiacés.
Après trois jours de témoignages accablants pour l'agent de police, son avocat Eric Nelson a adopté une posture plus offensive face à Courteney Ross, une femme blanche de 45 ans qui a entretenu une relation intime avec George Floyd de 2017 à sa mort.
Le quadragénaire noir est décédé le 25 mai à Minneapolis après avoir été maintenu au sol pendant plus de neuf minutes, avec le genou de Derek Chauvin sur le cou. L'agent de 45 ans, inculpé de meurtre dans ce dossier qui a suscité un fort émoi dans le monde entier, plaide non coupable.
Son avocat assure qu'il n'a pas causé la mort de George Floyd mais que l'Afro-Américain de 46 ans a succombé à une overdose au fentanyl, combinée à des problèmes de santé. L'autopsie officielle a bien retrouvé des traces de ce puissant opiacé de synthèse dans le corps de la victime mais a identifié "la compression du cou" comme cause du décès.
Des experts médicaux seront convoqués pour en débattre devant les jurés mais dès jeudi, Eric Nelson a cherché à rassembler des éléments allant dans son sens lors de l'interrogatoire de Mme Ross.
L'accusation avait tenté de déminer le terrain en la faisant parler de leur relation. Très émue, cette mère de deux enfants avait dépeint un homme "plein d'énergie", "doux" avec qui la vie était "une aventure".
Quant à leur usage de drogues, "c'est une histoire classique de gens qui deviennent dépendants aux opiacés parce qu'ils souffrent de douleurs chroniques. Moi c'était au cou, lui au dos...", avait-elle simplement expliqué au procureur.
Me Nelson est ensuite entré en jeu, en l'assaillant de questions sur la nature des drogues consommées, sur les effets de certaines pilules, sur leurs sources d'approvisionnement et sur un séjour à l'hôpital de George Floyd, début mars dernier, pour overdose.
Il a également souligné qu'ils avaient parfois acheté des drogues aux deux personnes qui se trouvaient avec George Floyd au moment de sa mort. L'un d'eux, Morries Hall, a déposé un recours jeudi pour éviter de témoigner au procès.
La stratégie de Me Nelson a suscité le courroux de la famille Floyd qui a dénoncé "une tactique facile quand les faits sont contre vous".
"Des dizaines de milliers d'Américains luttent contre l'auto-médication et une addiction aux opiacés et sont traités avec dignité, respect et soutien, et non avec brutalité", ont écrit leurs avocats dans un communiqué, en se disant confiants dans la capacité des jurés à "passer outre".
Les trois jours précédents ont vu défiler à la barre des témoins du drame qui, encore clairement traumatisés, ont décrit leurs efforts infructueux pour tenter de convaincre le policier de relâcher la pression.
Les derniers instants de George Floyd ont été joués et rejoués avec des séquences, quasi insoutenables, captées par des caméras de surveillance, des téléphones portables et les caméras-piétons des policiers.
Sur ces images, on voit le quadragénaire râler, haleter, supplier à plus de vingt reprises, "Je ne peux pas respirer". Derek Chauvin maintient sa pression même quand ses collègues notent que George Floyd "s'est évanoui" et n'a "plus de pouls".
Sur une vidéo, on le voit expliquer à un badaud qu'il devait "contrôler" George Floyd parce qu'il était "costaud" et "apparemment drogué".
Remis en liberté, Derek Chauvin comparaît libre mais n'a pas encore pris la parole.
Son procès doit durer jusqu'à la fin avril et le verdict sera rendu dans la foulée. Ses trois ex-collègues Alexander Kueng, Thomas Lane et Tou Thao, seront jugés en août pour "complicité de meurtre".
chp/iba
Californie: quatre personnes, dont un enfant, tuées par balle #
Quatre personnes, dont un enfant, ont été tuées mercredi soir par un homme qui a ouvert le feu dans un immeuble de bureaux de la ville d'Orange en Californie, au sud de Los Angeles, a annoncé la police.
Cette fusillade survient après deux tueries récentes qui ont fait 18 morts en mars aux Etats-Unis et relancé le débat sur la prolifération des armes à feu dans le pays.
Le tireur, dont les motivations restent inconnues à ce stade, a lui-même été blessé par balles lors de l'intervention des forces de l'ordre et transporté à l'hôpital, a indiqué le lieutenant de police Jennifer Amat.
Elle a ajouté qu'il se trouvait dans un état critique. Les policiers tentent de savoir s'il a été blessé lors d'un échange de coups de feu avec la police ou s'il s'est lui-même infligé la blessure, a-t-elle dit.
La police n'a communiqué aucun détail sur les victimes du drame, mais a ajouté qu'une cinquième personne, une femme, avait été hospitalisée et se trouvait elle aussi dans un état critique.
Elle a assuré que l'incident était clos et qu'il n'y avait plus aucune "menace" contre la population.
La fusillade a été signalée aux environs de 17h30 heure locale à l'étage supérieur d'un petit immeuble de bureaux. Le bloc de bâtiments abrite une société de conseil, une compagnie d'assurance, une firme de conseil financier et un magasin de réparation de téléphones, selon un média local.
Selon le Los Angeles Times, les policiers qui se sont rendus sur place ont essuyé des coups de feu et ont riposté.
Un homme, qui a demandé à ne pas être identifié, a affirmé à la chaîne locale KTLA5 que la situation était "terrifiante".
Un autre, Cody Lev, a déclaré à un média local avoir entendu trois explosions, suivies par le silence, puis des sirènes d'alarme.
"Nous n'avons pas eu de tel incident à Orange depuis 1997", a souligné Jennifer Amata, en référence à une fusillade qui avait fait quatre morts.
"C'est une telle tragédie pour les victimes, leurs familles, notre communauté et le département de la police", a-t-elle ajouté.
"Horrible et déchirant. Nous sommes de tout coeur avec les familles affectées par cette terrible tragédie cette nuit", a tweeté le gouverneur de Californie, Gavin Newsom.
"Je suis profondément attristée par informations sur une fusillade de masse dans le comté d'Orange, et je suis en pensée avec les victimes et leurs proches (...)", a pour sa part tweeté la représentante de Californie Katie Porter.
Le 22 mars, un tireur avait tué dix personnes dans un supermarché de Boulder, dans le Colorado, moins d'une semaine après qu'un homme eut abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta, en Géorgie.
bur-ban/roc/at/pz
Californie: quatre personnes, dont un enfant, tuées par balle #
Quatre personnes, dont un enfant, ont été tuées mercredi soir par un homme qui a ouvert le feu dans un immeuble de bureaux de la ville d'Orange, au sud de Los Angeles, a annoncé la police.
Le tireur, dont les motivations restent inconnues à ce stade, a lui-même été blessé par balles lors de l'intervention des forces de l'ordre et transporté à l'hôpital.
Une cinquième victime, blessée, a également été hospitalisée.
La police n'a communiqué aucun détail sur les victimes du drame.
La fusillade a été signalée aux environs de 17h30 heure locale à l'étage supérieur d'un petit immeuble de bureaux.
Selon le Los Angeles Times, les policiers qui se sont rendus sur place ont essuyé des coups de feu et ont riposté.
Cette fusillade survient après deux tueries récentes qui ont endeuillé les Etats-Unis et relancé le débat sur la prolifération des armes à feu dans le pays.
Le 22 mars, un tireur avait tué dix personnes dans un supermarché de Boulder, dans le Colorado, moins d'une semaine après qu'un homme eut abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta, en Géorgie.
bur-ban/roc
Californie: quatre personnes, dont un enfant, tués par balle #
Quatre personnes, dont un enfant, ont été tués mercredi soir par un homme qui a ouvert le feu dans un immeuble de bureaux de la ville d'Orange, au sud de Los Angeles, a annoncé la police.
Le tireur, dont les motivations restent inconnues à ce stade, a lui-même été blessé par balles lors de l'intervention des forces de l'ordre et transporté à l'hôpital.
Une cinquième victime, blessée, a également été hospitalisée.
La police n'a communiqué aucun détail sur les victimes du drame.
La fusillade a été signalée aux environs de 17h30 heure locale à l'étage supérieur d'un petit immeuble de bureaux.
Selon le Los Angeles Times, les policiers qui se sont rendus sur place ont essuyé des coups de feu et ont riposté.
Cette fusillade survient après deux tueries récentes qui ont endeuillé les Etats-Unis et relancé le débat sur la prolifération des armes à feu dans le pays.
Le 22 mars, un tireur avait tué dix personnes dans un supermarché de Boulder, dans le Colorado, moins d'une semaine après qu'un homme eut abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta, en Géorgie.
bur-ban/roc