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Dans un Royaume-Uni bouleversé, Johnson veut améliorer la sécurité des femmes #

3/14/2021, 10:34 PM
Londres, GBR

Après un week-end marqué par l'intervention controversée de la police lors d'un hommage à une jeune Londonienne dont la mort suscite un vif émoi au Royaume-Uni, le Premier ministre Boris Johnson envisage de nouvelles actions pour lutter contre les violences infligées aux femmes.

Les images montrant des jeunes femmes maîtrisées et menottées ont suscité de nombreuses condamnations et un sentiment d'écoeurement, qui vient s'ajouter à l'émotion intense suscitée par la disparition le 3 mars de Sarah Everard, une cadre de 33 ans, alors qu'elle rentrait chez elle.

Son corps a été retrouvé cette semaine dans un bois du Kent (sud-est). Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, 48 ans, a été inculpé vendredi soir d'enlèvement et de meurtre et maintenu en détention.

"Comme tous ceux qui les ont vues, je suis profondément préoccupé par les images" des incidents survenus samedi lors de la veillée en hommage à la jeune femme, a déclaré Boris Johnson dans un communiqué dimanche soir.

Lundi, "je présiderai une réunion du groupe criminalité et justice pour examiner les mesures supplémentaires que nous devons prendre pour protéger les femmes et la sécurité de nos rues", a ajouté le chef du gouvernement conservateur.

A la suite des heurts survenus lors de cette veillée spontanée, la ministre de l'Intérieur Priti Patel a demandé à l'inspecteur en chef des forces de police de procéder à un examen de leur action lors de cette soirée.

Insatisfait des explications qu'il a reçues de la part des forces de l'ordre, le maire travailliste de Londres Sadiq Khan a également demandé une enquête indépendante.

Une perspective accueillie favorablement par la cheffe de la police de Londres Cressida Dick, qui a déclaré dimanche qu'elle n'entendait pas démissionner malgré les appels en ce sens. "Personne n'a envie de voir les événements auxquels nous avons assisté" samedi, a-t-elle déclaré, ajoutant que si le rassemblement avait été légal, elle se serait elle-même rendue à la veillée.

- "Petite minorité" -

Les policiers ont essayé de convaincre les gens de se disperser, ce que "beaucoup de gens ont fait", a-t-elle souligné, "sauf une petite minorité".

Selon la commissaire adjointe Helen Ball, ladite minorité a commencé à scander des slogans, à pousser les policiers et leur jeter des projectiles.

La situation était telle que l'intervention de la police était "nécessaire", a-t-elle assuré dans un communiqué dans la nuit de samedi à dimanche. "Des centaines de personnes étaient massées, posant un réel risque" de transmission du Covid-19, qui a fait plus de 125.000 morts au Royaume-Uni, le plus lourd bilan en Europe.

Quatre personnes ont été interpellées pour infractions aux règles anticoronavirus et à l'ordre public.

Dimanche après-midi, quelques centaines de personnes se sont rassemblées devant Scotland Yard à Londres pour exprimer leur colère avant de se regrouper devant le Parlement situé non loin.

Sur les lieux des incidents de la veille, de nombreux Londoniens sont venus dimanche autour du kiosque à musique de Clapham, quartier de la disparition de Sarah Everard, devenu un lieu de recueillement où s'accumulent les bouquets de fleurs.

- "Réveil de conscience" -

"Toutes les femmes autour de moi ont été vraiment affectées par la mort de Sarah", a déclaré à l'AFP Isabel, 34 ans. "J'ai l'impression que c'est une prise de conscience du public de ce que c'est que d'être une femme dans une société où on ne se sent pas en sécurité à tant d'égards".

Le mouvement Reclaim these streets, qui avait initialement organisé la veillée de samedi avant de l'annuler faute de compromis avec la police, a condamné l'action des policiers qui ont "malmené physiquement des femmes lors d'une veillée contre la violence masculine".

Pour le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, les événements de samedi sont "profondément dérangeants". "Ce n'était pas une bonne méthode de maintien de l'ordre", a-t-il tweeté.

En dépit de l'annulation de l'événement à cause des restrictions en vigueur contre le coronavirus, la foule s'était rassemblée samedi à partir de la fin de l'après-midi. Plus tôt dans la journée samedi, l'épouse du prince William, Kate, s'était même rendue au kiosque à musique.

Des événements se sont également tenus dans plusieurs villes, Glasgow, Nottingham, Birmingham et Bristol.

Dimanche la cagnotte lancée par Reclaim these streets a recueilli plus de 500.000 livres sterling (580.000 euros), dépassant largement son objectif de 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes.

spe/fio

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MAR 14

Dans un Royaume-Uni bouleversé, Johnson veut améliorer la sécurité des femmes #

3/14/2021, 10:34 PM
Londres, GBR

Après un week-end marqué par l'intervention controversée de la police lors d'un hommage à une jeune Londonienne dont la mort suscite un vif émoi au Royaume-Uni, le Premier ministre Boris Johnson envisage de nouvelles actions pour lutter contre les violences infligées aux femmes.

Les images montrant des jeunes femmes maîtrisées et menottées ont suscité de nombreuses condamnations et un sentiment d'écoeurement, qui vient s'ajouter à l'émotion intense suscitée par la disparition le 3 mars de Sarah Everard, une cadre de 33 ans, alors qu'elle rentrait chez elle.

Son corps a été retrouvé cette semaine dans un bois du Kent (sud-est). Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, 48 ans, a été inculpé vendredi soir d'enlèvement et de meurtre et maintenu en détention.

"Comme tous ceux qui les ont vues, je suis profondément préoccupé par les images" des incidents survenus samedi lors de la veillée en hommage à la jeune femme, a déclaré Boris Johnson dans un communiqué dimanche soir.

Lundi, "je présiderai une réunion du groupe criminalité et justice pour examiner les mesures supplémentaires que nous devons prendre pour protéger les femmes et la sécurité de nos rues", a ajouté le chef du gouvernement conservateur.

A la suite des heurts survenus lors de cette veillée spontanée, la ministre de l'Intérieur Priti Patel a demandé à l'inspecteur en chef des forces de police de procéder à un examen de leur action lors de cette soirée.

Insatisfait des explications qu'il a reçues de la part des forces de l'ordre, le maire travailliste de Londres Sadiq Khan a également demandé une enquête indépendante.

Une perspective accueillie favorablement par la cheffe de la police de Londres Cressida Dick, qui a déclaré dimanche qu'elle n'entendait pas démissionner malgré les appels en ce sens. "Personne n'a envie de voir les événements auxquels nous avons assisté" samedi, a-t-elle déclaré, ajoutant que si le rassemblement avait été légal, elle se serait elle-même rendue à la veillée.

- "Petite minorité" -

Les policiers ont essayé de convaincre les gens de se disperser, ce que "beaucoup de gens ont fait", a-t-elle souligné, "sauf une petite minorité".

Selon la commissaire adjointe Helen Ball, ladite minorité a commencé à scander des slogans, à pousser les policiers et leur jeter des projectiles.

La situation était telle que l'intervention de la police était "nécessaire", a-t-elle assuré dans un communiqué dans la nuit de samedi à dimanche. "Des centaines de personnes étaient massées, posant un réel risque" de transmission du Covid-19, qui a fait plus de 125.000 morts au Royaume-Uni, le plus lourd bilan en Europe.

Quatre personnes ont été interpellées pour infractions aux règles anticoronavirus et à l'ordre public.

Dimanche après-midi, quelques centaines de personnes se sont rassemblées devant Scotland Yard à Londres pour exprimer leur colère avant de se regrouper devant le Parlement situé non loin.

Sur les lieux des incidents de la veille, de nombreux Londoniens sont venus dimanche autour du kiosque à musique de Clapham, quartier de la disparition de Sarah Everard, devenu un lieu de recueillement où s'accumulent les bouquets de fleurs.

- "Réveil de conscience" -

"Toutes les femmes autour de moi ont été vraiment affectées par la mort de Sarah", a déclaré à l'AFP Isabel, 34 ans. "J'ai l'impression que c'est une prise de conscience du public de ce que c'est que d'être une femme dans une société où on ne se sent pas en sécurité à tant d'égards".

Le mouvement Reclaim these streets, qui avait initialement organisé la veillée de samedi avant de l'annuler faute de compromis avec la police, a condamné l'action des policiers qui ont "malmené physiquement des femmes lors d'une veillée contre la violence masculine".

Pour le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, les événements de samedi sont "profondément dérangeants". "Ce n'était pas une bonne méthode de maintien de l'ordre", a-t-il tweeté.

En dépit de l'annulation de l'événement à cause des restrictions en vigueur contre le coronavirus, la foule s'était rassemblée samedi à partir de la fin de l'après-midi. Plus tôt dans la journée samedi, l'épouse du prince William, Kate, s'était même rendue au kiosque à musique.

Des événements se sont également tenus dans plusieurs villes, Glasgow, Nottingham, Birmingham et Bristol.

Dimanche la cagnotte lancée par Reclaim these streets a recueilli plus de 500.000 livres sterling (580.000 euros), dépassant largement son objectif de 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes.

spe/fio

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MAR 14

La police conspuée après son intervention lors d'un hommage à une Londonienne tuée #

3/14/2021, 7:41 PM
Londres, GBR

Manifestation, inspection, appel à la démission: la police de Londres a affronté un feu nourri de critiques dimanche, au lendemain de son intervention controversée lors d'un hommage non autorisé à une jeune londonienne dont la disparition suscite un vif émoi au Royaume-Uni.

Les images montrant des jeunes femmes maîtrisées et menottées ont suscité de nombreuses condamnations et un sentiment d'écoeurement, qui vient s'ajouter à l'émotion intense suscitée par la disparition le 3 mars de Sarah Everard, une jeune cadre de 33 ans, alors qu'elle rentrait chez elle.

Son corps a été retrouvé dans un bois du Kent (sud-est). Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, 48 ans, a été inculpé vendredi soir pour enlèvement et meurtre et maintenu en détention.

A la suite des incidents survenus lors de la veillée en hommage à la jeune femme samedi soir, la ministre de l'Intérieur Priti Patel a demandé à l'inspecteur en chef des forces de police de procéder à un examen de l'action de la police lors de cette soirée, selon ses services.

Insatisfait des explications qu'il a reçues de la part de la police, le maire travailliste de Londres Sadiq Khan a également demandé une enquête indépendante.

Une perspective accueillie favorablement par la cheffe de la police de Londres Cressida Dick, qui déclaré dimanche qu'elle n'entendait pas démissionner malgré les appels en ce sens. "Aucun de nous n'aurait envie de voir les événements auxquels nous avons assisté" samedi, a-t-elle déclaré, ajoutant que si le rassemblement avait été légal, elle se serait elle-même rendue à la veillée.

- "Petite minorité" -

Les policiers ont essayé de convaincre les gens de se disperser, ce que "beaucoup de gens ont fait", a-t-elle souligné, "sauf une petite minorité".

Selon la commissaire adjointe Helen Ball, ladite minorité a commencé à scander des slogans, à pousser les policiers et leur jeter des projectiles.

La situation était telle que l'intervention de la police était "nécessaire", a-t-elle assuré dans un communiqué dans la nuit de samedi à dimanche. "Des centaines de personnes étaient massées, posant un réel risque" de transmission du Covid-19, qui a fait plus de 125.000 morts au Royaume-Uni, le plus lourd bilan en Europe.

Quatre personnes ont été interpellées pour infractions aux règles anticoronavirus et à l'ordre public.

Dimanche, quelques centaines de personnes se sont rassemblées dans l'après-midi devant Scotland Yard à Londres pour exprimer leur colère avant de se regrouper devant le Parlement situé non loin.

Sur les lieux des incidents de la veille dans le quartier de Clapham, de nombreux Londoniens sont venus dimanche autour du kiosque à musique, devenu un lieu de recueillement en hommage à Sarah Everard où s'accumulent les bouquets de fleurs.

- "Réveil de conscience" -

"Toutes les femmes autour de moi ont été vraiment affectée par la mort de Sarah", a déclaré à l'AFP Isabel, 34 ans, "j'ai l'impression que c'est un réveil de la conscience du public de ce que c'est que d'être une femme dans une société où on ne se sent pas en sécurité à tant d'égards".

Le mouvement Reclaim these streets, qui avait initialement organisé la veillée de samedi avant de l'annuler faute de compromis avec la police, a condamné l'action des policiers qui ont "malmené physiquement des femmes lors d'une veillée contre la violence masculine".

Pour le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, les événements de samedi sont "profondément dérangeants". "Ce n'était pas une bonne méthode de maintien de l'ordre", a-t-il tweeté.

En dépit de l'annulation de l'événement à cause des restrictions en vigueur contre le coronavirus, la foule s'était rassemblée samedi à partir de la fin de l'après-midi. Plus tôt dans la journée samedi, l'épouse du prince William, Kate, s'était même rendue au kiosque à musique de Clapham, quartier de la disparition de Sarah Everard.

Des événements se sont également tenus dans plusieurs villes, Glasgow, Nottingham, Birmingham et Bristol.

Dimanche la cagnotte lancée par Reclaim these streets a recueilli plus de 500.000 livres sterling (580.000 euros), dépassant largement son objectif de 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes, correspondant à l'amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros) encourue par les organisatrices multipliée par le nombre d'endroits où des événements devaient se tenir.

spe/slb

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MAR 14

La police conspuée après son intervention lors d'un hommage à une Londonienne tuée #

3/14/2021, 5:05 PM
Londres, GBR

Manifestation, inspection, appel à la démission, la police de Londres affronte un feu nourri de critiques dimanche, au lendemain de son intervention controversée lors d'un hommage non autorisé à une jeune londonienne dont la disparition suscite un vif émoi au Royaume-Uni.

Les images montrant des jeunes femmes maîtrisées et menottées ont suscité de nombreuses condamnations et un sentiment d'écoeurement, qui vient s'ajouter à l'émotion intense suscitée par la disparition le 3 mars de Sarah Everard, une jeune cadre de 33 ans, alors qu'elle rentrait chez elle.

Son corps a été retrouvé dans un bois du Kent (sud-est). Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, 48 ans, a été inculpé vendredi soir pour enlèvement et meurtre et maintenu en détention.

A la suite des incidents survenus lors de la veillée en hommage à la jeune femme samedi soir, la ministre de l'Intérieur Priti Patel a demandé à l'inspecteur en chef des forces de police de procéder à un examen de l'action de la police lors de cette soirée, selon une source gouvernementale.

Insatisfait des explications qu'il a reçues de la part de la police, le maire travailliste de Londres Sadiq Khan a demandé une enquête indépendante.

Dimanche, quelques centaines de personnes se sont rassemblées dans l'après-midi devant Scotland Yard à Londres pour exprimer leur colère avant de se regrouper devant le Parlement situé non loin.

Le mouvement Reclaim these streets, qui avait initialement organisé la veillée de samedi avant de l'annuler faute de compromis avec la police, a condamné l'action des policiers qui ont "malmené physiquement des femmes lors d'une veillée contre la violence masculine".

Le chef des Libéraux-démocrates Ed Davey a appelé la cheffe de la police de Londres, Cressida Dick, à démissionner, estimant qu'elle avait "perdu la confiance de millions de femmes à Londres".

Pour le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, les événements de samedi sont "profondément dérangeants". "Ce n'était pas une bonne méthode de maintien de l'ordre", a-t-il tweeté.

- "Petite minorité" -

La situation était telle que l'intervention de la police était "nécessaire", a assuré Dans un communiqué dans la nuit de samedi à dimanche, la commissaire adjointe Helen Ball. "Des centaines de personnes étaient massées, posant un réel risque" de transmission du Covid-19, qui a fait plus de 125.000 morts au Royaume-Uni, le plus lourd bilan en Europe.

"Nous avons à plusieurs reprises incité ceux qui étaient là à se conformer à la loi et à partir", a-t-elle ajouté, affirmant qu'une "petite minorité de gens" ont commencé à scander des slogans, à pousser les policiers et leur jeter des projectiles.

Quatre personnes ont été interpellées pour infractions aux règles anticoronavirus et à l'ordre public, selon la police.

En dépit de l'annulation de l'événement à cause des restrictions en vigueur contre le coronavirus, la foule s'était rassemblée samedi à partir de la fin de l'après-midi dans le quartier londonien de Clapham, dans lequel Sarah Everard a disparu il y a dix jours.

Plus tôt dans la journée samedi, l'épouse du prince William, Kate, s'était rendue au kiosque à musique de Clapham, devenu un lieu de recueillement pour Sarah Everard où s'accumulent les bouquets de fleurs.

Une bougie a été allumée samedi soir sur le perron du 10 Downing Street, résidence du Premier ministre Boris Johnson.

Des événements se sont également tenus dans plusieurs villes, Glasgow, Nottingham, Birmingham et Bristol.

Dimanche la cagnotte lancée par Reclaim these streets a recueilli plus de 500.000 livres sterling (580.000 euros), dépassant largement son objectif de 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes, correspondant à l'amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros) encourue par les organisatrices multipliée par le nombre d'endroits où des événements devaient se tenir.

Le mouvement avait saisi vendredi la justice pour contester le refus de la police de Londres de laisser l'événement se tenir samedi, en vain.

spe/fio

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MAR 14

La police conspuée après son intervention lors d'un hommage à une Londonienne tuée #

3/14/2021, 4:06 PM
Londres, GBR

La police de Londres essuie un feu nourri de critiques dimanche, après son intervention lors d'un hommage non autorisé à une jeune londonienne dont la disparition a suscité un vif émoi au Royaume-Uni, affaire dans laquelle un policier est inculpé pour meurtre.

Des heurts ont éclaté samedi en début de soirée entre des policiers et certains participants qui s'y étaient rassemblés pour une veillée aux bougies ou aux lumières de téléphones portables.

Quatre personnes ont été interpellées pour infractions aux règles anticoronavirus et à l'ordre public, selon la police.

Les images montrant des jeunes femmes maîtrisées et menottées ont suscité de nombreuses condamnations et un sentiment d'écoeurement, qui vient s'ajouter à l'émotion intense suscitée par la disparition de Sarah Everard, une jeune cadre de 33 ans, alors qu'elle rentrait chez elle.

Son corps a été retrouvé dans un bois du Kent (sud-est). Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, 48 ans, a été inculpé vendredi soir pour enlèvement et meurtre.

Le mouvement Reclaim these streets, qui avait initialement organisé l'événement avant de l'annuler faute de compromis avec la police, a condamné l'action des policiers qui ont "malmené physiquement des femmes lors d'une veillée contre la violence masculine".

La ministre de l'Intérieur Priti Patel et le maire travailliste de Londres Sadiq Khan ont exigé des explications de la part de la police sur sa gestion de l'événement.

Le chef des Libéraux-démocrates a quant à lui appelé la cheffe de la police de Londres, Cressida Dick, à démissionner, estimant qu'elle avait "perdu la confiance de millions de femmes à Londres".

Pour le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, les événements de samedi sont "profondément dérangeants". "Ce n'était pas une bonne méthode de maintien de l'ordre", a-t-il tweeté.

Dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche, la commissaire adjointe Helen Ball a défendu l'action de la police, assurant que la situation était telle que son intervention était "nécessaire". "Des centaines de personnes étaient massées, posant un réel risque" de transmission du Covid-19, qui a fait plus de 125.000 morts au Royaume-Uni, le plus lourd bilan en Europe.

- Bougie à Downing Street -

"Nous avons à plusieurs reprises incité ceux qui étaient là à se conformer à la loi et à partir", indique le communiqué, affirmant qu'une "petite minorité de gens" ont commencé à scander des slogans, à pousser les policiers et leur jeter des projectiles.

En dépit de l'annulation de l'événement à cause des restrictions en vigueur contre le coronavirus, une foule s'était rassemblée samedi à partir de la fin de l'après-midi dans le quartier londonien de Clapham, dans lequel Sarah Everard a disparu il y a dix jours.

Plus tôt dans la journée samedi, l'épouse du prince William, Kate, s'était rendue au kiosque à musique de Clapham, dans le sud de Londres, devenu un lieu de recueillement pour Sarah Everard. Bouquets de fleurs et messages s'y accumulent.

Une bougie a été allumée samedi soir sur le perron du 10 Downing Street, résidence du Premier ministre Boris Johnson.

Des événements se sont également tenus dans plusieurs villes, Glasgow, Nottingham, Birmingham et Bristol.

Un mouvement féministe, Sisters uncut, a appelé à manifester dimanche après-midi devant Scotland Yard.

Samedi soir, la cagnotte lancée par Reclaim these streets a atteint son objectif de recueillir 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes, correspondant à l'amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros) encourue par les organisatrices multipliée par le nombre d'endroits où des événements devaient se tenir.

Le mouvement avait saisi vendredi la justice pour contester le refus de la police de Londres de laisser l'événement se tenir samedi, en vain.

spe/slb

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MAR 14

La police conspuée après son intervention lors d'un hommage à une Londonienne tuée #

3/14/2021, 9:51 AM
Londres, GBR

La police de Londres essuie un feu nourri de critiques dimanche, après son intervention lors d'un hommage non autorisé à une jeune londonienne enlevée et tuée, affaire dans laquelle un policier est inculpé.

Des heurts ont éclaté samedi en début de soirée entre des policiers et certains participants qui s'y étaient rassemblés pour une veillée aux bougies ou aux lumières de téléphones portables.

Les images montrant la police en train de maîtriser et de menotter certains participants ont suscité de nombreuses condamnations et un sentiment d'écoeurement, qui vient s'ajouter à l'émotion intense suscitée par la disparition de Sarah Everard, une jeune cadre de 33 ans, alors qu'elle rentrait chez elle.

Le mouvement Reclaim these streets, qui avait initialement organisé l'événement avant de l'annuler faute de compromis avec la police, a condamné l'action des policier qui ont "malmené physiquement des femmes lors d'une veillée contre la violence masculine".

La ministre de l'Intérieur Priti Patel et le maire travailliste de Londres Sadiq Khan ont exigé des explications de la part de la police sur sa gestion de l'événement.

Le chef des Libéraux-démocrates à quant à lui appelé la cheffe de la police de Londres, Cressida Dick, à démissionner, estimant qu'elle avait "perdu la confiance de millions de femmes à Londres".

Pour le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, les événements de samedi sont "profondément dérangeants". "Ce n'était pas une bonne méthode de maintien de l'ordre", a-t-il tweeté.

Dans un communiqué dans la nuit de samedi à dimanche, la commissaire adjointe Helen Ball a défendu l'action de la police, assurant que la situation était telle que son intervention était "nécessaire". "Des centaines de personnes étaient massées, posant un réel risque" de transmission du Covid-19, qui a fait plus de 125.000 morts au Royaume-Uni, le plus lourd bilan en Europe.

- Bougie à Downing Street -

"Nous avons à plusieurs reprises incité ceux qui étaient là à se conformer à la loi et à partir", affirmant qu'une "petite minorité de gens" ont commencé à scander des slogans, à pousser les policiers et leur jeter des projectiles.

En dépit de l'annulation de l'événement à cause des restrictions en vigueur contre le coronavirus, une foule s'était rassemblée samedi à partir de la fin de l'après-midi dans le quartier londonien de Clapham, dans lequel Sarah Everard a disparu il y a dix jours.

Son corps a été retrouvé dans un bois du Kent (sud-est). Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, 48 ans, a été inculpé vendredi soir pour enlèvement et meurtre.

Plus tôt dans la journée samedi, l'épouse du prince William, Kate, s'était rendue au kiosque à musique de Clapham, dans le sud de Londres, devenu un lieu de recueillement pour Sarah Everard. Bouquets de fleurs et messages d'y accumulent.

Une bougie a été allumée samedi soir sur le perron du 10 Downing Street, résidence du Premier ministre Boris Johnson.

Des événements se sont également tenu dans plusieurs villes, Glasgow, Nottingham, Birmingham et Bristol.

Un mouvement féministe, Sisters uncut, a appelé à manifester dimanche après-midi devant Scotland Yard.

Samedi soir, la cagnotte lancée par Reclaim these streets a atteint son objectif de recueillir 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes, correspondant à l'amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros) encourue par les organisatrices multipliée par le nombre d'endroits où des événements devaient se tenir.

Le mouvement avait saisi vendredi la justice pour contester le refus de la police de Londres de laisser l'événement se tenir samedi, en vain.

spe/ia

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MAR 13

Tensions lors d'un hommage non autorisé à une Londonienne assassinée #

3/13/2021, 10:03 PM
Londres, GBR

Des centaines de personnes se sont rassemblées samedi soir en hommage à une jeune Londonienne assassinée par un policier, en dépit de l'interdiction pour raisons sanitaires, et des tensions ont éclaté avec les forces de l'ordre vivement critiquées.

L'épouse du prince William, Kate, s'était rendue plus tôt dans la journée au kiosque à musique de Clapham, dans le sud de Londres, devenu un lieu de recueillement pour Sarah Everard, 33 ans, disparu le 3 mars, une affaire qui a soulevé une vive émotion au Royaume-Uni.

Des heurts se sont produits entre des policiers et certains participants qui s'y étaient rassemblés pour une veillée aux bougies.

Des vidéos sur les réseaux sociaux et des photos montrent la police en train de maîtriser et de menotter certains participants, des images qui ont suscité de nombreuses critiques sur l'ensemble de l'échiquier politique.

"Les scènes à Clapham ce soir sont profondément dérangeantes", a tweeté le chef du parti d'opposition Labour Party Keir Starmer.

"Je partage leur colère et leur énervement sur la façon dont cela a été géré. Ce n'était pas une bonne méthode de maintien de l'ordre", a-t-il ajouté.

Les organisatrices d'une manifestation en hommage à la jeune femme, avaient renoncé à maintenir l'événement prévu samedi à Londres face au refus de la police en raison des règles anticoronavirus.

"Faute d'engagement constructif de la part de la Metropolitan police, nous ne pouvons pas de bonne foi laisser l'événement de ce soir se tenir", avait déclaré samedi matin dans un communiqué sur Twitter le mouvement "Reclaim these streets".

Le policier inculpé pour l'enlèvement et le meurtre de la jeune londonienne a été présenté à la justice samedi et maintenu en détention.

Membre de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens a été inculpé vendredi soir pour enlèvement et meurtre.

Lors d'une brève audience samedi matin, un juge l'a maintenu en détention. Il doit être présenté à la Cour de l'Old Bailey à Londres mardi prochain.

Le policier de 48 ans avait été arrêté mardi soir dans le Kent (sud-est de l'Angleterre), où il vit et où le corps de la victime avait été découvert mercredi dans un bois, avant que son identification formelle ne soit confirmée vendredi.

Sarah Everard avait rendu visite à des amis à Clapham et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21H30.

A la place d'un hommage officiel, le mouvement "Reclaim these streets" s'est fixé pour objectif de recueillir 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes, correspondant à l'amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros) encourue par les organisatrices multipliée par le nombre d'endroits où des événements devaient se tenir.

Le mouvement avait saisi vendredi la justice pour contester le refus de la police de Londres de laisser l'événement se tenir, en vain.

La police a remercié dans un communiqué les organisatrices d'avoir annulé l'événement, assurant que c'était la "bonne chose à faire" en raison de la pandémie. Celle-ci a fait plus de 125.000 morts au Royaume-Uni, pays le plus durement touché en Europe.

spe-jwp/jxb/blb/cls

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MAR 13

Le policier soupçonné du meurtre d'une Londonienne présenté à la justice #

3/13/2021, 1:16 PM
Londres, GBR

Un policier inculpé pour l'enlèvement et le meurtre d'une jeune londonienne qui rentrait chez elle, affaire qui suscite une vive émotion au Royaume-Uni, a été présenté à la justice samedi et maintenu en détention.

Membre de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens a été inculpé vendredi soir pour enlèvement et meurtre.

Lors d'une brève audience samedi matin, un juge l'a maintenu en détention. Il doit être présenté à la Cour de l'Old Bailey à Londres mardi prochain.

Le policier de 48 ans avait été arrêté mardi soir dans le Kent (sud-est de l'Angleterre), où il vit et où le corps de la victime avait été découvert mercredi dans un bois, avant que son identification formelle ne soit confirmée vendredi.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21h30 le 3 mars.

L'affaire a soulevé une vive émotion au Royaume-Uni. Jeudi, une députée, Jess Phillips, avait lu devant la Chambre des communes les noms des 118 femmes victimes de meurtre l'an dernier dans le pays.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre Boris Johnson s'était dit "choqué et attristé" par cette affaire, et avait appelé à "travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

Les organisatrices d'une manifestation en hommage à la jeune femme, ont renoncé à maintenir l'événement prévu samedi à Londres face au refus de la police en raison des règles anticoronavirus.

"Faute d'engagement constructif de la part de la Metropolitan police, nous ne pouvons pas de bonne foi laisser l'événement de ce soir se tenir", a déclaré samedi matin dans un communiqué sur Twitter le mouvement "Reclaim these streets".

A la place, le mouvement s'est fixé pour objectif de recueillir 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes, correspondant à l'amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros) encourue par les organisatrices multipliée par le nombre d'endroits où des événements devaient se tenir.

Le mouvement avait saisi vendredi la justice pour contester le refus de la police de Londres de laisser l'événement se tenir, en vain.

La police a remercié dans un communiqué les organisatrices d'avoir annulé l'événement, assurant que c'était la "bonne chose à faire" en raison de la pandémie. Celle-ci a fait plus de 125.000 morts au Royaume-Uni, pays le plus durement touché en Europe.

spe/lb

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MAR 13

La manifestation en hommage à une jeune londonienne tuée annulée #

3/13/2021, 9:02 AM
Londres, GBR

Les organisatrices d'une manifestation en hommage à Sarah Everard, une jeune londonienne enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle, ont renoncé à maintenir l'événement prévu samedi à Londres face au refus de la police en raison des règles anticoronavirus.

"Faute d'engagement constructif de la part de la Metropolitan police, nous ne pouvons pas de bonne foi laisser l'événement de ce soir se tenir", a déclaré samedi matin dans un communiqué sur Twitter le mouvement "Reclaim these streets".

A la place, le mouvement s'est fixé pour objectif de recueillir 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes, correspondant à l'amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros) encourue par les organisatrices multipliée par le nombre d'endroits où des événements devaient se tenir.

Le mouvement avait saisi vendredi la justice pour contester le refus de la police de Londres de laisser l'événement se tenir, en vain.

Un policier de 48 ans membre de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, a été inculpé vendredi soir pour enlèvement et meurtre.

Cette responsable marketing de 33 ans avait disparu dans la soirée du 3 mars alors qu'elle rentrait à pied chez elle dans le sud de la capitale.

Wayne Couzens, qui doit être présenté à la justice samedi, avait été arrêté mardi soir dans le Kent (sud-est de l'Angleterre), où il vit et où le corps de la victime avait été découvert mercredi dans un bois. Son identification formelle a été confirmée vendredi.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21h30 le 3 mars.

L'affaire a soulevé une vive émotion au Royaume-Uni. Jeudi, une députée, Jess Phillips, avait lu devant la Chambre des communes les noms des 118 femmes victimes de meurtre l'an dernier dans le pays.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre Boris Johnson s'était dit "choqué et attristé" par cette affaire, et avait appelé à "travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

spe/pz

TWITTER

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MAR 13

Le corps d'une Londonienne disparue identifié, un policier inculpé #

3/13/2021, 12:51 AM
Londres, GBR

Un policier a été inculpé d'enlèvement et de meurtre vendredi à Londres après l'identification du corps d'une jeune femme disparue depuis le 3 mars, une affaire qui suscite une vive émotion au Royaume-Uni.

La police métropolitaine de Londres a annoncé qu'un agent de son unité de protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, 48 ans, avait été inculpé pour la mort de Sarah Everard. Cette responsable marketing de 33 ans avait disparu dans la soirée du 3 mars alors qu'elle rentrait à pied chez elle dans le sud de la capitale.

Le parquet a confirmé dans un communiqué que le suspect avait été inculpé "pour enlèvement et meurtre".

Wayne Couzens, qui sera présenté à un juge samedi, avait été arrêté mardi soir dans le Kent (sud-est de l'Angleterre), où il vit et où le corps de la victime avait été découvert mercredi dans un bois. Ce corps a été formellement identifié vendredi.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21h30 le 3 mars.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre Boris Johnson s'était dit "choqué et attristé" par cette affaire, et avait appelé à "travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

- Soupçonné d'exhibition sexuelle -

Le policier inculpé pour le meurtre est également soupçonné d'exhibition sexuelle. Saisie, la police des polices (IOPC) a indiqué jeudi qu'elle déterminerait si les forces de l'ordre avaient traité de manière "appropriée" ces faits, qui auraient eu lieu le 28 février, quelques jours avant la disparition de Sarah Everard, dans un fast-food londonien.

Citée dans un communiqué de la police, la famille de la victime a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée".

Wayne Couzens avait rejoint la police londonienne en septembre 2018. Il faisait partie depuis février 2020 d'une unité armée et en uniforme chargée de protéger les ambassades et autres représentations diplomatiques, a précisé la police.

Le suspect a dû recevoir des soins à l'hôpital à deux reprises pour une blessure subie alors qu'il se trouvait seul dans sa cellule de garde à vue, a indiqué la police.

L'affaire a soulevé une vive émotion au Royaume-Uni. Jeudi, une députée, Jess Phillips, avait lu devant la Chambre des communes les noms des 118 femmes victimes de meurtre l'an dernier dans le pays.

Des associations ont appelé à plusieurs veilles samedi à la mémoire de Sarah Everard. Mais la police a averti que ces rassemblements seraient illégaux en raison des restrictions sanitaires, et que les organisatrices risquaient une amende de 10.000 livres Sterling (11.600 euros).

Les organisatrices ont saisi la justice, mais un juge a refusé vendredi de se prononcer. Le mouvement "Reclaim These Streets", qui a appelé à ces rassemblements, a affirmé être en discussion avec la police pour "confirmer comment l'événement pourrait se tenir d'une manière qui soit proportionnée et sûre".

De son côté, la police londonienne a souligné dans un communiqué que son message aux personnes qui voudraient participer était de "rester chez soi" ou de trouver une "manière alternative sûre" d'exprimer son point de vue.

S'il "comprend totalement la force" de l'émotion suscitée par cette affaire, Boris Johnson a appelé la population à respecter les règles face à la pandémie, a déclaré vendredi son porte-parole.

Confiné depuis plus de deux mois, le Royaume-Uni commence à peine à assouplir très progressivement certaines restrictions. Le coronavirus y a fait plus de 125.000 morts, le plus lourd bilan en Europe.

spe-jj/lpt/roc/uh

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MAR 13

Le corps d'une Londonienne disparue identifié, un policier inculpé #

3/13/2021, 12:11 AM
Londres, GBR

Un policier a été inculpé d'enlèvement et de meurtre vendredi à Londres après l'identification du corps d'une jeune femme disparue depuis le 3 mars, une affaire qui suscite une vive émotion au Royaume-Uni.

La police métropolitaine de Londres a annoncé qu'un agent de son unité de protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, 48 ans, avait été inculpé pour la mort de Sarah Everard. Cette responsable marketing de 33 ans avait disparu dans la soirée du 3 mars alors qu'elle rentrait à pied chez elle dans le sud de la capitale.

Le parquet a confirmé dans un communiqué que le suspect avait été inculpé "pour enlèvement et meurtre".

Wayne Couzens, qui sera présenté à un juge samedi, avait été arrêté mardi soir dans le Kent (sud-est de l'Angleterre), où il vit et où le corps de la victime avait été découvert mercredi dans un bois. Ce corps a été formellement identifié vendredi.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21h30 le 3 mars.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre Boris Johnson s'était dit "choqué et attristé" par cette affaire, et avait appelé à "travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

- Soupçonné d'exhibition sexuelle -

Le policier inculpé pour le meurtre est également soupçonné d'exhibition sexuelle. Saisie, la police des polices (IOPC) a indiqué jeudi qu'elle déterminerait si les forces de l'ordre avaient traité de manière "appropriée" ces faits, qui auraient eu lieu le 28 février, quelques jours avant la disparition de Sarah Everard, dans un fast-food londonien.

Citée dans un communiqué de la police, la famille de la victime a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée".

Wayne Couzens avait rejoint la police londonienne en septembre 2018. Il faisait partie depuis février 2020 d'une unité armée et en uniforme chargée de protéger les ambassades et autres représentations diplomatiques, a précisé la police.

Le suspect a dû recevoir des soins à l'hôpital à deux reprises pour une blessure subie alors qu'il se trouvait seul dans sa cellule de garde à vue, a indiqué la police.

L'affaire a soulevé une vive émotion au Royaume-Uni. Jeudi, une députée, Jess Phillips, avait lu devant la Chambre des communes les noms des 118 femmes victimes de meurtre l'an dernier dans le pays.

Des associations ont appelé à plusieurs veilles samedi à la mémoire de Sarah Everard. Mais la police a averti que ces rassemblements seraient illégaux en raison des restrictions sanitaires, et que les organisatrices risquaient une amende de 10.000 livres Sterling (11.600 euros).

Les organisatrices ont saisi la justice, mais un juge a refusé vendredi de se prononcer. Le mouvement "Reclaim These Streets", qui a appelé à ces rassemblements, a affirmé être en discussion avec la police pour "confirmer comment l'événement pourrait se tenir d'une manière qui soit proportionnée et sûre".

De son côté, la police londonienne a souligné dans un communiqué que son message aux personnes qui voudraient participer était de "rester chez soi" ou de trouver une "manière alternative sûre" d'exprimer son point de vue.

S'il "comprend totalement la force" de l'émotion suscitée par cette affaire, Boris Johnson a appelé la population à respecter les règles face à la pandémie, a déclaré vendredi son porte-parole.

Confiné depuis plus de deux mois, le Royaume-Uni commence à peine à assouplir très progressivement certaines restrictions. Le coronavirus y a fait plus de 125.000 morts, le plus lourd bilan en Europe.

spe-jj/lpt/roc/uh

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MAR 12

La police britannique confirme avoir retrouvé le corps d'une Londonienne disparue #

3/12/2021, 8:28 PM
Londres, GBR

La police britannique a confirmé vendredi que le corps retrouvé dans l'enquête sur la disparition d'une Londonienne qui suscite une vive émotion au Royaume-Uni est bien celui de Sarah Everard, 33 ans.

Dans cette affaire, un suspect, un policier d'une quarantaine d'années appartenant à une unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques, a été arrêté mardi et se trouvait toujours en garde à vue vendredi, soupçonné de meurtre.

"Le corps a été retrouvé et une identification formelle effectuée. Je peux confirmer qu'il s'agit du corps de Sarah Everard", a annoncé le commissaire adjoint Nick Ephgrave, lors d'une brève déclaration devant Scotland Yard. La découverte avait été faite dans un bois du Kent (sud-est de l'Angleterre).

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21h30 le 3 mars.

Sa disparition et les recherches qui ont suivi ont choqué et ému de nombreuses femmes s'identifiant à la trentenaire.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre Boris Johnson s'était dit "choqué et attristé" par cette affaire, et avait appelé à "travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

Le policier accusé de meurtre a dû recevoir des soins à l'hôpital pour une blessure subie alors qu'il se trouvait seul dans sa cellule, a indiqué la police.

Il est également soupçonné d'exhibition sexuelle. Saisie, la police des polices (IOPC) a indiqué jeudi qu'elle déterminerait si les forces de l'ordre avaient traité de manière "appropriée" ces faits, qui auraient eu lieu le 28 février, quelques jours avant la disparition de Sarah Everard, dans un fast-food londonien.

Dans un communiqué de la police, la famille de Sarah a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée", et appelé le public à fournir toute information susceptible d'aider l'enquête.

Contestant la lecture des règles en vigueur contre le coronavirus faite par la police, qui refuse que se tienne le rassemblement, les organisatrices ont saisi la justice vendredi, sans obtenir gain de cause.

Le juge a refusé de se prononcer sur la question du droit de se rassembler selon les règles en vigueur pour lutter contre la pandémie, en vertu desquelles la police a rappelé aux organisatrices qu'elles risquent une amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros).

Dans un tweet vendredi soir après le jugement, le mouvement "Reclaim These Streets" a affirmé être en discussion avec la police pour "confirmer comment l'événement peut se tenir d'une manière qui soit proportionnée et sûre, notre priorité numéro 1".

De son côté, la police londonienne a souligné dans un communiqué que son message aux personnes qui voudraient participer était de "rester chez soi" ou de trouver une "manière alternative sûre" d'exprimer son point de vue.

S'il "comprend totalement la force" de l'émotion suscitée par cette affaire, Boris Johnson a appelé la population à respecter les règles face à la pandémie, a déclaré vendredi son porte-parole.

Confiné depuis plus de deux mois, le Royaume-Uni commence à peine à assouplir très progressivement certaines restrictions. Le coronavirus y a fait plus de 125.000 morts, le plus lourd bilan en Europe.

spe/lpt

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MAR 12

L'enquête britannique sur le naufrage du Bugaled Breizh prévue en octobre #

3/12/2021, 3:48 PM
Londres, GBR

L'enquête de la justice britannique sur le naufrage du chalutier français Bugaled Breizh qui avait fait cinq morts va se tenir en octobre à Londres, a annoncé vendredi le juge chargé de l'affaire.

Deux à trois semaines d'audience sont prévues à partir du début du mois d'octobre, a expliqué Nigel Lickley lors d'une audience à Londres, à laquelle les familles de victimes ont pu assister par visio-conférence.

Il a assuré qu'il mènerait une "enquête complète, rigoureuse et juste", présentant ses condoléances aux proches des marins disparus.

Le Bugaled Breizh avait sombré en quelques secondes le 15 janvier 2004 au sud-ouest de l'Angleterre, emportant par le fond les cinq marins qui se trouvaient à bord.

La justice française a définitivement mis fin à son enquête dans cette affaire en juin 2016, incapable de trancher entre l'hypothèse d'un accident de pêche et celle d'un naufrage provoqué par un sous-marin qui aurait accroché un des câbles du chalutier breton.

Mais une procédure avait été lancée devant la justice britannique, à Truro, en Cornouailles (sud-ouest de l'Angleterre) --deux corps ayant été repêchés par les Anglais--, relançant les espoirs des proches des victimes quant à un dénouement de l'affaire.

La procédure a été ajournée l'année dernière en raison notamment de la crise sanitaire, avant d'être transférée à un juge de la cour de l'Old Bailey à Londres.

Le lendemain du drame, un exercice de l'Otan, impliquant les marines de plusieurs pays, devait se tenir non loin de la zone du naufrage. Cependant, sans une levée du "secret défense" entourant ces manoeuvres, impossible de valider ou d'infirmer cette piste.

Vendredi, le juge britannique a indiqué que le ministère britannique de la Défense a affirmé qu'"aucun sous-marin non-allié" ne se trouvait dans la zone lors du naufrage.

S'adressant à lui Thierry Lemétayer, fils de l'un des pêcheurs disparus, Georges Lemétayer, a souligné le souhait des familles que soient pris en compte tous les avis des experts avant que le dossier n'arrive devant un jury.

"Je voulais dire notre reconnaissance envers la justice britannique", a-t-il déclaré, remerciant le ministère de la Défense pour sa participation à l'audience.

Avocat représentant le ministère, Edward Pleeth a convenu que les éléments au sujet de la présence de sous-marins devaient être évoqués, mais "principalement pour dissiper les suspicions du public".

Ministère de la Défense et Royal Navy ont démenti toute implication de la part d'un sous-marin britannique.

csp-spe/gmo/mr

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MAR 12

La police britannique confirme avoir retrouvé le corps d'une Londonienne disparue #

3/12/2021, 2:43 PM
Londres, GBR

La police britannique a confirmé vendredi que le corps retrouvé dans l'enquête sur la disparition d'une Londonienne qui suscite une vive émotion au Royaume-Uni est bien celui de Sarah Everard, 33 ans.

Dans cette affaire, un suspect, un policier d'une quarantaine d'années appartenant à une unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques, a été arrêté mardi et se trouvait toujours en garde à vue vendredi, soupçonné de meurtre.

"Le corps a été retrouvé et une identification formelle effectuée. Je peux confirmer qu'il s'agit du corps de Sarah Everard", a annoncé le commissaire adjoint Nick Ephgrave, lors d'une brève déclaration devant Scotland Yard. La découverte avait été effectuée dans un bois du Kent (sud-est de l'Angleterre).

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu, vers 21h30, le 3 mars.

La disparition de Sarah et les recherches qui ont suivi ont choqué et ému de nombreuses femmes s'identifiant à la trentenaire.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit "choqué et attristé" par cette affaire: "nous devons travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

Le policier accusé de meurtre a dû recevoir des soins à l'hôpital pour une blessure subie alors qu'il se trouvait seul dans sa cellule, a indiqué la police.

Il est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle. Saisie, la police des polices (IOPC) a indiqué jeudi qu'elle examinerait si les forces de l'ordre avaient traité de manière "appropriée" ces faits, qui auraient eu lieu le 28 février, quelques jours avant la disparition de Sarah Everard, dans un fast-food londonien.

Dans un communiqué de la police, la famille de Sarah a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée", et appelé le public à fournir toute information susceptible d'aider l'enquête.

Face à l'interdiction formulée par la police en raison des restrictions en vigueur contre le coronavirus, les organisateurs d'une manifestation en hommage à la jeune femme ont annoncé avoir saisi la justice dans l'espoir que celle-ci permette la tenue de l'événement prévu samedi.

S'il "comprend totalement la force" de l'émotion suscitée par cette affaire, Boris Johnson a appelé la population à observer les règles face à la pandémie, a déclaré vendredi son porte-parole.

spe/mpa/sg

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MAR 12

L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe "victime de torture" (ONG) #

3/12/2021, 10:15 AM
Londres, GBR

L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe souffre de grave stress post-traumatique après avoir subi des "mauvais traitements" durant sa privation de liberté en Iran, et doit donc être reconnue par Londres comme "victime de torture", a plaidé vendredi une ONG ayant fait procéder à son évaluation médicale.

Condamnée en 2016 à cinq ans de prison pour sédition, ce qu'elle nie, Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été libérée au bout de sa peine, le 7 mars, du bracelet électronique qu'elle portait depuis un an en raison de la pandémie.

Mais elle est de nouveau convoquée devant un tribunal iranien dimanche, ce qui a anéanti l'espoir de son mari et de sa fille Gabriella de son retour rapide à Londres, où ils vivent.

Selon ce rapport médical, commandé par l'ONG Redress et remis au chef de la diplomatie britannique, la binationale de 42 ans souffre de stress post-traumatique "grave et chronique", de dépression sévère et de trouble obsessionnel compulsif.

Cela s'explique par "son mauvais traitement" durant son emprisonnement, dont plus de huit mois à l'isolement, puis son assignation à résidence, ainsi qu'à "l'incertitude judiciaire continue" concernant son affaire et à la séparation de sa famille.

Elle a également développé des problèmes physiques durant son incarcération, comme des grosseurs dans la poitrine et des douleurs "qui n'ont pas été évalués ou soignés de manière adéquate", précise le document rédigé par le Conseil international pour la réhabilitation des victimes de la torture (IRCT) à la suite d'un examen médical virtuel réalisé fin octobre dernier, dont les conclusions ont été transmises à l'AFP.

Il conclut à la nécessité "urgente" pour l'ex-prisonnière de pouvoir bénéficier d'un traitement médical et psychiatrique au Royaume-Uni, dans un "environnement qui n'est pas menaçant".

En conséquence, Redress, qui accompagne la famille depuis le début de l'affaire, a exhorté le gouvernement britannique dans un communiqué à "reconnaître publiquement Nazanin Zaghari-Ratcliffe comme une victime de torture".

Interrogé par l'AFP, le ministère britannique des Affaires étrangères a estimé que l'Iran continuait de soumettre la quadragénaire à "une épreuve cruelle et intolérable", assurant qu'il continuerait à faire tout son possible pour lui permettre de retourner "de manière permanente auprès de sa famille".

Mercredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé lors d'un appel avec le président iranien Hassan Rohani la "libération immédiate" de tous les binationaux britannico-iraniens détenus et le retour de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, employée par la fondation Thomson Reuters.

mpa/gmo/slb

THOMSON REUTERS CORPORATION

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MAR 12

L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe "victime de torture" (ONG) #

3/12/2021, 9:45 AM

L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe souffre de grave stress post-traumatique après avoir subi des "mauvais traitements" durant sa privation de liberté en Iran et doit donc être reconnue par Londres comme "victime de torture", a plaidé vendredi une ONG ayant fait procéder à son évaluation médicale.

Condamnée en 2016 à cinq ans de prison pour sédition, ce qu'elle nie, Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été libérée au bout de sa peine, le 7 mars, du bracelet électronique qu'elle portait depuis un an en raison de la pandémie.

Mais elle est de nouveau convoquée devant un tribunal iranien dimanche, ce qui a anéanti l'espoir de son mari et de sa fille Gabriella de son retour rapide à Londres, où ils vivent.

Selon ce rapport médical, commandé par l'ONG Redress et remis au chef de la diplomatie britannique, la binationale de 42 ans souffre de stress post-traumatique "grave et chronique", de dépression sévère et de trouble obsessionnel compulsif.

Cela s'explique par "son mauvais traitement" durant son emprisonnement, dont plus de huit mois à l'isolement, puis son assignation à résidence, ainsi qu'à "l'incertitude judiciaire continue" concernant son affaire et à la séparation de sa famille.

Elle a également développé des problèmes physiques durant son incarcération, comme des grosseurs dans la poitrine et des douleurs "qui n'ont pas été évalués ou soignés de manière adéquate", précise le document rédigé par le Conseil international pour la réhabilitation des victimes de la torture (IRCT) à la suite d'un examen médical virtuel réalisé fin octobre dernier, dont les conclusions ont été transmises à l'AFP.

Il conclut à la nécessité "urgente" pour l'ex-prisonnière de pouvoir bénéficier d'un traitement médical et psychiatrique au Royaume-Uni, dans un "environnement qui n'est pas menaçant".

En conséquence, Redress, qui accompagne la famille depuis le début de l'affaire, a exhorté le gouvernement britannique dans un communiqué à "reconnaître publiquement Nazanin Zaghari-Ratcliffe comme une victime de torture".

Mercredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé lors d'un appel avec le président iranien Hassan Rohani la "libération immédiate" de tous les binationaux britannico-iraniens détenus et le retour de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, employée par la fondation Thomson Reuters.

mpa/gmo/mba

THOMSON REUTERS CORPORATION

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