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La France privilégie le maintien des élections locales en juin #

4/2/2021, 8:17 PM
Paris, FRA

Le gouvernement français a confirmé qu'il privilégiait "à ce stade" le maintien en juin des élections régionales et départementales, avant de consulter les partis politiques et un débat au Parlement, selon un rapport au Parlement que l'AFP s'est procuré vendredi.

"Le gouvernement relève que le comité de scientifiques ne recommande pas de manière claire et explicite un report des élections convoquées les 13 et 20 juin. A ce stade, c'est donc le scénario du maintien des élections aux dates prévues qui est privilégié par Le gouvernement", selon ce rapport.

Les nouvelles mesures de restrictions pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 annoncées mercredi par le président français Emmanuel Macron et celles "relatives à l'accélération de la vaccination devraient avoir pour effet d'améliorer la situation sanitaire à l'échéance du mois de juin", fait valoir le gouvernement.

Mais pour maintenir ces élections, "il convient de s'assurer que l'ensemble des conditions formulées par le comité de scientifiques (qui conseille l'exécutif pendant la crise sanitaire) doit pouvoir être satisfait et que leur mise en oeuvre concrète ne vient pas altérer la libre expression du vote", souligne-t-il.

"Le Premier ministre a transmis le rapport aux formations politiques. Elles doivent donner leur position avant jeudi soir prochain. Il y aura ensuite un débat au Parlement, peut-être dès la semaine suivante", a précisé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal dans le journal Le Figaro.

"Un pays qui vit, c'est une démocratie qui fonctionne, et celle-ci ne peut être sacrifiée. Cela veut dire une vraie campagne, de vrais débats, un vote dans de bonnes conditions", a-t-il ajouté.

A l'heure actuelle, la quasi-totalité des formations politiques se sont dites favorables au maintien en juin de ces élections locales, initialement prévues pour mars, puis décalées pour cause de crise sanitaire.

Le calendrier fixé au moment de l'approbation cet hiver du renvoi de ces scrutins prévoyait une clause de revoyure pour confirmer début avril les dates de juin sur la base de l'avis du Conseil scientifique.

jmt-are/dch/fio/bds

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APR 2

Covid: le gouvernement confirme privilégier le maintien des régionales en juin #

4/2/2021, 7:50 PM
Paris, FRA

Le gouvernement confirme qu'il privilégie "à ce stade" le maintien en juin des élections régionales et départementales, avant de consulter les partis politiques et un débat au Parlement, selon un rapport au Parlement que l'AFP s'est procuré vendredi.

"Le gouvernement relève que le comité de scientifiques ne recommande pas de manière claire et explicite un report des élections convoquées les 13 et 20 juin. A ce stade, c'est donc le scénario du maintien des élections aux dates prévues qui est privilégié par Le gouvernement", selon ce rapport.

Les nouvelles mesures de restrictions pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 annoncées mercredi par le président de la République et celles "relatives à l'accélération de la vaccination devraient avoir pour effet d'améliorer la situation sanitaire à l'échéance du mois de juin", fait valoir le gouvernement.

Mais pour maintenir ces élections, "il convient de s'assurer que l'ensemble des conditions formulées par le comité de scientifiques doit pouvoir être satisfait et que leur mise en oeuvre concrète ne vient pas altérer la libre expression du vote", souligne-t-il.

"Le Premier ministre a transmis le rapport aux formations politiques. Elles doivent donner leur position avant jeudi soir prochain. Il y aura ensuite un débat au Parlement, peut-être dès la semaine suivante", a précisé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal dans le Figaro.

"Un pays qui vit, c'est une démocratie qui fonctionne, et celle-ci ne peut être sacrifiée. Cela veut dire une vraie campagne, de vrais débats, un vote dans de bonnes conditions", a-t-il ajouté.

A ce stade, la quasi-totalité des formations politiques se sont dites favorables au maintien des scrutins en juin.

Devant le Sénat jeudi, Jean Castex avait indiqué que le gouvernement privilégiait "à ce stade" le maintien en juin des deux scrutins, déjà repoussés de mars à juin en raison de la crise sanitaire.

Il avait ajouté qu'"un débat fondé sur l'article 50-1 de la Constitution sera organisé au Parlement" après la concertation avec les partis et associations d'élus.

jmt-are/jk/cbn

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APR 2

La France privilégie le maintien des élections locales en juin #

4/2/2021, 3:04 PM
Paris, FRA

Le gouvernement français confirme qu'il privilégie "à ce stade" le maintien en juin des élections régionales et départementales, sans donner encore de dates pour la "concertation" promise des groupes parlementaires et des partis politiques, selon un rapport au Parlement que l'AFP s'est procuré vendredi.

"Le gouvernement relève que le comité de scientifiques ne recommande pas de manière claire et explicite un report des élections convoquées les 13 et 20 juin. A ce stade, c'est donc le scénario du maintien des élections aux dates prévues qui est privilégié par Le gouvernement", selon ce rapport.

Les nouvelles mesures de restrictions pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 annoncées mercredi par le président français Emmanuel Macron et celles "relatives à l'accélération de la vaccination devraient avoir pour effet d'améliorer la situation sanitaire à l'échéance du mois de juin", fait valoir le gouvernement.

Mais pour maintenir ces élections, "il convient de s'assurer que l'ensemble des conditions formulées par le comité de scientifiques (qui conseille l'exécutif pendant la crise sanitaire) doit pouvoir être satisfait et que leur mise en oeuvre concrète ne vient pas altérer la libre expression du vote", souligne-t-il.

Le gouvernement ne donne cependant aucune date pour la "concertation" qu'il a promis d'engager ensuite avec les groupes parlementaires, les partis politiques et les associations d'élus locaux.

A l'issue de ces consultations, le gouvernement "présentera au parlement les conclusions qu'il en tire".

La classe politique française est partagée sur un nouveau report des élections locales, initialement prévues en mars et une première fois décalées à juin pour cause de crise sanitaire.

Le calendrier fixé lors de l'approbation cet hiver du renvoi de ces scrutins prévoyait une clause de revoyure pour confirmer début avril les dates de juin sur la base de l'avis du Conseil scientifique.

jmt-are/dch/fio

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APR 2

Covid: le gouvernement confirme privilégier le maintien des régionales en juin #

4/2/2021, 2:50 PM
Paris, FRA

Le gouvernement confirme qu'il privilégie "à ce stade" le maintien en juin des élections régionales et départementales, sans donner encore de dates pour la "concertation" promise des groupes parlementaires et des partis, selon un rapport au Parlement que l'AFP s'est procuré vendredi.

"Le gouvernement relève que le comité de scientifiques ne recommande pas de manière claire et explicite un report des élections convoquées les 13 et 20 juin. A ce stade, c'est donc le scénario du maintien des élections aux dates prévues qui est privilégié par Le gouvernement", selon ce rapport.

Les nouvelles mesures de restrictions pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 annoncées mercredi par le président de la République et celles "relatives à l'accélération de la vaccination devraient avoir pour effet d'améliorer la situation sanitaire à l'échéance du mois de juin", fait valoir le gouvernement.

Mais pour maintenir ces élections, "il convient de s'assurer que l'ensemble des conditions formulées par le comité de scientifiques doit pouvoir être satisfait et que leur mise en oeuvre concrète ne vient pas altérer la libre expression du vote", souligne-t-il.

Le gouvernement ne donne cependant aucune date pour la "concertation" qu'il a promis d'engager ensuite avec les groupes parlementaires, les partis politiques et les associations d'élus locaux.

A l'issue de ces consultations, le gouvernement "présentera au parlement les conclusions qu'il en tire".

Devant le Sénat jeudi, le Premier ministre Jean Castex avait indiqué que le gouvernement privilégiait "à ce stade" le maintien en juin des deux scrutins, déjà repoussés de mars à juin en raison de la crise sanitaire.

jmt-are/dch

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APR 2

Peltier (LR) lance son micro-parti pour mener une "réflexion programmatique" #

4/2/2021, 10:11 AM
Paris, FRA

Le numéro 2 de LR Guillaume Peltier a lancé son micro-parti "Ensemble avec Guillaume Peltier", un outil de "réflexion programmatique" sans visée électorale, a-t-il affirmé vendredi à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

"L'idée est de participer au débat d'idées avec un outil programmatique, intellectuel", assure le vice-président délégué des Républicains, qui compte engager une "consultation sur les idées" auprès des 262.000 abonnés à sa newsletter, dont "plus de la moitié ne sont pas adhérents LR".

Il s'agit de "s'adresser à ce noyau de la droite qui n'est pas que LR", ajoute Guillaume Peltier, qui espère présenter les grandes lignes de ces idées "au début de l'été".

Le député du Loir-et-Cher, qui se targue de disposer d'un "vrai réseau de sympathisants de droite" après avoir mené une dizaine de tours de France ces douze dernières années, avait déjà lancé en 2017 "Les amis de Guillaume Peltier", association active en Sologne pour organiser des événements locaux. Le micro-parti se veut un "label complémentaire" et une déclinaison idéologique de cette structure et de la newsletter.

A un an de la présidentielle, et alors que la droite s'interroge sur la désignation de son candidat, le vice-président délégué de LR réfute toute ambition électorale: "si je voulais être candidat, je dirais autrement", assure ce proche de Xavier Bertrand, qui partage avec lui une ligne de droite sociale et ferme sur le régalien.

cg/ggy/vk

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APR 2

Régionales: "si je perds, c'en sera terminé de ma vie politique", estime Bertrand #

4/2/2021, 8:31 AM
Paris, FRA

Le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidentielle, a assuré vendredi que s'il perdait aux régionales de juin, "c'en sera terminé de (sa) vie politique".

"C'est une question de légitimité" car "si six ans après (l'élection à la tête de la région, NDLR) je n'ai pas la confiance" des électeurs des Hauts-de-France, "je ne peux pas aller solliciter la confiance de 67 millions de Français", a-t-il expliqué sur franceinfo.

"Les choses sont très claires: si je perds, c'en sera terminé de ma vie politique", a ajouté celui qui se présente comme un candidat "libre, indépendant" des partis, même s'il garde de "bons rapports" avec son ancien parti Les Républicains.

Xavier Bertrand avait pris de court ses potentiels rivaux à droite le 25 mars en officialisant sa candidature à la présidentielle, tout en réitérant son refus de passer par une primaire. "Ma primaire, ça sera le scrutin régional des Hauts-de-France", avait-il affirmé en août dernier à Corse-Matin, dans l'interview où il engageait son premier pas vers une candidature.

Déroulant les grands axes du programme exposé dans une interview au Point la semaine dernière, M. Bertrand a dit vouloir proposer aux Français "un vrai rassemblement" et "une autre voie", autour du "rétablissement de l'autorité, de la valeur travail et d'un changement de société" à travers les "territoires".

S'il est élu, il soumettra aux Français par référendum "à l'automne" 2022 une modification de la Constitution permettant de créer une peine de sûreté de 50 ans pour les auteurs d'actes terroristes.

Sur la question migratoire, il a plaidé pour une politique de "quotas en fonction des métiers dont on a besoin" et la "fin du laxisme". Il a aussi prôné de "mobiliser les entreprises" sur la question du temps de travail, avec l'idée que "si on travaille plus il faut forcément gagner plus".

ggy/cg/or

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APR 1

Régionales: Castex privilégie "à ce stade" le maintien des élections en juin #

Le gouvernement privilégie "à ce stade" le maintien en juin des élections régionales et départementales si les conditions sanitaires peuvent être respectées sans "altérer l'expression libre et sécurisée du vote de nos concitoyens", a affirmé jeudi Jean Castex au Sénat.

Le Premier ministre a rappelé avoir reçu lundi un "avis particulièrement balancé" du Conseil scientifique, qui "ne préconise pas explicitement un report des élections", lors d'une allocution revenant sur les mesures de restrictions prononcées la veille par Emmanuel Macron.

"C'est donc clairement le scénario de leur maintien que nous privilégions à ce stade", a-t-il assuré. Ces élections ont déjà été repoussées de mars à juin en raison de la crise sanitaire.

Selon le chef du gouvernement, les mesures annoncées la veille par Emmanuel Macron pour freiner la troisième vague et l'accélération de la vaccination "devraient avoir pour effet d'améliorer la situation sanitaire à l'échéance du mois de juin".

Mais M. Castex a prévenu que "le Conseil scientifique formulait des recommandations précises quant aux conditions de l'organisation et de la tenue de ces élections" et rappelé que les nouvelles restrictions annoncées la veille "pourraient avoir un effet sur le déroulement de la campagne".

"Nous avons donc le devoir de nous assurer que l'ensemble de ces conditions pourront être effectivement satisfaites et que leur mise en oeuvre très concrète ne viendra pas altérer l'expression libre et sécurisée du vote de nos concitoyens", a expliqué le chef du gouvernement.

Il a réitéré devant les sénateurs sa volonté, annoncée le matin à l'Assemblée nationale, d'organiser un débat au Parlement, après avoir consulté les partis politiques, sur la possibilité de maintenir ces scrutins les 13 et 20 juin.

Il engagera ainsi "sans délai une consultation des partis politiques représentés au Parlement (...) et des associations d'élus locaux".

Une fois ce tour de table réalisé, "la décision sera rendue par le gouvernement la semaine prochaine", a précisé sur BFMTV le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Et dans la foulée "un débat fondé sur l'article 50-1 de la Constitution sera organisé au Parlement", a indiqué le Premier ministre.

A ce stade, la quasi-totalité des formations politiques se sont dites pour le maintien des scrutins en juin.

"Je suis favorable à ce que notre démocratie puisse continuer à vivre le plus normalement et donc évidemment, si on peut les maintenir, j'y suis favorable", a abondé M. Attal jeudi.

jmt-arz/cs/caz

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APR 1

France: Marine Le Pen va quitter la tête de son parti en vue de la présidentielle de 2022 #

La cheffe de file de l'extrême droite française Marine Le Pen a confirmé son prochain départ de la présidence du Rassemblement national (RN), qui pourrait avoir lieu après l'été, en vue de sa candidature à l'élection présidentielle en France en 2022.

"Au prochain congrès, non, car c'est un congrès qui va légitimer le candidat à l'élection présidentielle, et il me faut donc d'abord être réélue, mais ensuite, oui, car il est nécessaire que je ne sois pas seulement la candidate du RN", a déclaré la cheffe du RN dans un entretien au mensuel français L'Incorrect, proche de sa nièce Marion Maréchal, qui lui demandait si elle confirmait son départ de la tête du parti.

"Avec une possibilité de victoire (à l'élection présidentielle, ndlr) qui n'a jamais été aussi importante qu'aujourd'hui, je me dois d'être la candidate de tous ceux qui veulent mener le combat national", a-t-elle fait valoir.

La dirigeante d'extrême droite avait déclaré en février qu'elle "réfléchissait" à abandonner la présidence de son parti pour être la "candidate de tous les Français" tout "en étant évidemment soutenue" par son mouvement.

Selon le numéro deux du parti, Jordan Bardella, pressenti pour lui succéder, le départ de Marine Le Pen de la présidence du RN aura lieu "probablement après l'été".

Le RN tiendra auparavant son 17e congrès à Perpignan (sud) début juillet, qui devrait valider sans surprise la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle.

La cheffe du RN s'était déjà mise "en congé" de la présidence du parti entre les deux tours de la présidentielle française de 2017.

are/npk/caz/dlm

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APR 1

Marine Le Pen confirme son prochain départ de la présidence du RN #

4/1/2021, 1:06 PM
Paris, FRA

Marine Le Pen a confirmé son prochain départ de la présidence du Rassemblement national, qui pourrait avoir lieu après l'été, pour être la candidate à l'Elysée de "tous ceux qui veulent mener le combat national".

"Au prochain congrès, non, car c'est un congrès qui va légitimer le candidat à l'élection présidentielle, et il me faut donc d'abord être réélue, mais ensuite, oui, car il est nécessaire que je ne sois pas seulement la candidate du RN", a déclaré la cheffe du RN dans un entretien au mensuel L'Incorrect, proche de sa nièce Marion Maréchal, qui lui demandait si elle confirmait son départ de la tête du parti.

"Avec une possibilité de victoire qui n'a jamais été aussi importante qu'aujourd'hui, je me dois d'être la candidate de tous ceux qui veulent mener le combat national", a-t-elle fait valoir.

La dirigeante d'extrême droite avait déclaré en février qu'elle "réfléchissait" à abandonner la présidence de son parti pour être la "candidate de tous les Français" tout "en étant évidemment soutenue" par son mouvement.

Selon le numéro deux du parti, Jordan Bardella, pressenti pour lui succéder, le départ de Marine Le Pen de la présidence du RN aura lieu "probablement après l'été".

Le RN tiendra auparavant son 17e congrès à Perpignan début juillet, qui devrait valider sans surprise la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle.

La cheffe du RN s'était déjà mise "en congé" de la présidence du parti entre les deux tours de la présidentielle de 2017.

are/npk/caz

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APR 1

Edouard Philippe, une liberté si surveillée #

4/1/2021, 10:54 AM
Paris, FRA

Débarrassé des chaînes de Matignon et plus populaire que jamais, Edouard Philippe "s'organise" pour peser, entretenant une fébrilité politique et médiatique sur ses ambitions à un an de la présidentielle et à l'heure où sort un livre-récit sur son expérience de Premier ministre.

Sans autre attache que sa ville du Havre, sans autre patron que lui-même, Edouard Philippe suit le chemin tracé devant la caméra de son "pote" documentariste Laurent Cibien il y a cinq ans: "Quel que soit le déterminisme qui s'impose à toi, familial, social, politique... il y a fondamentalement une sphère de liberté et c'est celle-là qu'il faut développer".

Sa liberté donc, lui a été rendue le 3 juillet 2020, en quittant après trois ans la rue de Varenne, et l'ancien Premier ministre entend en jouir comme bon lui semble, résume son entourage.

Après 9 mois d'un silence "qu'il s'est imposé pour garder une saine distance par rapport à Matignon", selon un ami, M. Philippe revient ainsi sur la scène nationale en publiant "Impressions et lignes claires" (ed. Lattes).

Cet "essai en forme de récit qui tourne autour de l'expérience vécue à Matignon", reviendra sur les "principales crises traversées", et la complexité des décisions qu'elles engendrent, explique à l'AFP son co-auteur, l'eurodéputé et ancien conseiller politique Gilles Boyer.

Si l'ouvrage n'est "pas programmatique", il revient cependant sur les principes qui guident M. Philippe, comme "une grande attention portée à l'utilisation de l'argent public, le respect de l'autorité de l'Etat, la valorisation du travail", ajoute M. Boyer.

Des marqueurs qui ont permis à M. Macron de rallier une frange de l'électorat de droite, restée aussi fidèle à Edouard Philippe qui caracole en tête de tous les baromètres.

"il a quitté Matignon avec un état de grâce, une popularité au zénith, il est majoritaire quasiment dans tous les segments de l'opinion", constate auprès de l'AFP Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, évoquant "un +regret Edouard Philippe+" chez les Français. "Après, la popularité ça ne sert à rien si on ne l'utilise pas", glisse-t-il encore.

Un capital "très intéressant" mais "aussi solide qu'une volute de fumée", balaye M. Philippe dans un entretien au Point. Ce qui ne l'empêche pas de s'activer en coulisses pour lui trouver un débouché.

"Edouard est quelqu'un d'organisé. Et il y a une demande d'Edouard Philippe auprès d'une catégorie d'élus. Faut-il la laisser s'évaporer ou la satisfaire", s'interroge M. Boyer.

Principal réseau pour M. Philippe, celui de "La République des maires", structuré autour de l'édile d'Angers Christophe Béchu et qui réunit environ 150 élus du centre et de droite modérée, parmi lesquels plusieurs proches historiques du maire du Havre.

"Nous ne sommes pas une écurie présidentielle", prévient M. Béchu. "On est un club, un groupe d'élus qui essayent de réflechir à des solutions au lieu d'être dans l'opposition stérile", précise-t-il.

M. Philippe soigne aussi toute une galaxie de contacts, à coups de SMS enjôleurs à ses anciens ministres, rencontres avec des parlementaires de tous bords, y compris de son ancienne famille de droite (Larcher, Retailleau...), ou encore déplacements sur le terrain chez d'autres maires.

Cet activisme ne manque donc pas d'alimenter les soupçons du côté de la macronie historique, y compris les plus fantasmatiques: M. Philippe pourrait-il aller jusqu'à se présenter face à M. Macron en 2022 ? Serait-il en train de créer sa boutique pour marchander une coalition ?

Cette fébrilité trahit aussi la crispation entre les cercles de MM. Macron et Philippe, qui a grandi ces derniers mois, sur fond de rumeurs de déloyauté ou sentiment de manque de considération. A cela s'ajoute la chronique médiatique de certaines sorties de M. Philippe, immédiatement disséquées à l'aune de ses ambitions supposées.

"Edouard est un type trop orgueilleux pour trahir", veut croire un marcheur historique, quand un autre persifle, comme pour se rassurer: "Philippe n'existe que par Macron".

Un ami de M. Philippe gronde en retour: "Croire qu'il y a encore une bride et qu'en tirant dessus ils vont aligner Edouard de force, c'est extrêmement contre-productif".

jmt/cs/bow

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APR 1

Régionales: Castex annonce un débat au Parlement sur leur tenue en juin #

4/1/2021, 8:33 AM
Paris, FRA

Jean Castex a annoncé jeudi l'organisation prochaine d'un débat au Parlement, après avoir consulté les partis politiques, sur la possibilité de tenir les 13 et 20 juin prochains les élections départementales et régionales, au regard du contexte sanitaire.

Après avoir reçu lundi un "avis particulièrement balancé" du Conseil scientifique, qui "ne préconise pas clairement et explicitement un report des élections", M. Castex doit rendre ce jeudi son propre "rapport" sur ces scrutins, déjà reportés de mars à juin.

Mais ce nouveau document ne devrait pas trancher clairement, M. Castex ayant décidé d'"engager sans délai une consultation des partis politiques représentés au Parlement (...) et des associations d'élus locaux".

Une fois ce tour de table réalisé, "la décision sera rendue par le gouvernement la semaine prochaine", a précisé sur BFMTV le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Et dans la foulée "un débat fondé sur l'article 50-1 de la Constitution sera organisé au Parlement", a indiqué le Premier ministre jeudi devant l'Assemblée, lors d'une allocution revenant sur les mesures de restrictions prononcées la veille par Emmanuel Macron.

A ce stade, la quasi-totalité des formations politiques se sont dites pour le maintien des scrutins en juin.

"Je suis favorable à ce que notre démocratie puisse continuer à vivre le plus normalement et donc évidemment, si on peut les maintenir, j'y suis favorable", a abondé M. Attal jeudi.

jmt/jk/vk

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MAR 31

Séparatisme: le Sénat veut interdire les listes communautaristes #

3/31/2021, 5:53 PM
Paris, FRA

Le Sénat à majorité de droite a voté mercredi un amendement du groupe LR au projet de loi sur "le respect des principes de la République" qui vise à interdire les listes communautaristes aux élections.

L'amendement porté par le chef de file du groupe LR Bruno Retailleau a été adopté par 157 voix pour, dont les 147 voix du groupe LR (le président du Sénat Gérard Larcher ne prenant pas part aux votes) et 108 contre (PS, RDPI à majorité En Marche, écologistes). La grande majorité des sénateurs centristes et Indépendants n'ont pas pris part au vote. Les groupes CRCE à majorité communiste et RDSE à majorité radicale se sont abstenus.

Il reprend en partie une proposition de loi déposée par M. Retailleau en novembre 2019, dans la perspective des municipales.

"Nous voulons poser des principes républicains", a affirmé M. Retailleau. "Nous protégeons nos concitoyens contre l'émergence de listes communautaristes", a appuyé Philippe Bas, reconnaissant que "la voie est étroite".

La ministre chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, s'est opposée à cet amendement, estimant qu'il "porte des atteintes aux libertés de candidature, d'expression et d'opinion".

Il prévoit l'interdiction de déposer aux élections des listes dont le titre remettrait en cause les principes "de la souveraineté nationale et de la démocratie, ainsi que de la laïcité". Les candidats menant des campagnes "ouvertement communautaristes et contraires à ces principes" ne pourraient pas bénéficier de financement.

"Nous sommes en train de perdre le fil d'une cohérence générale", a regretté le centriste Philippe Bonnecarrère, appelant ses collègues à "revenir à une approche réaliste des dispositions républicaines".

vm/jk/cbn

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MAR 31

Philippe ne veut pas voir ses "convictions partir à vau-l'eau" sans se "battre" #

3/31/2021, 5:02 PM
Paris, FRA

Edouard Philippe n'a "aucune intention" de voir ses "idées ou convictions partir à vau-l'eau" sans se "battre pour elles", a-t-il affirmé mercredi dans un entretien au Point, sans toutefois préciser la forme de cet engagement à un an de la présidentielle.

L'ancien Premier ministre, qui publie la semaine prochaine avec son ancien conseiller politique Gilles Boyer "Impressions et lignes claires" (ed. Lattes), un livre-récit sur leur expérience à Matignon, fait ainsi son retour sur la scène nationale 9 mois après avoir quitté ses fonctions.

Lui qui caracole en tête de tous les baromètres de popularité politique depuis son départ estime que "ce capital est très intéressant, mais il n'existe pas", car il est "aussi solide qu'une volute de fumée".

Selon lui, popularité et impopularité "ne doivent jamais guider l'action: ce qui compte, ce sont les idées, les principes, et je veux me battre pour ceux auxquels je tiens".

Le maire du Havre élude cependant plusieurs questions, concernant la matérialisation de son engagement, ou encore la possibilité pour lui d'être un recours à Emmanuel Macron si le chef de l'Etat était empêché de se présenter en 2022.

"Je suis maire d'une ville que j'aime, je continue à rencontrer des gens, à lire, à réfléchir, à apprendre, et je n'ai aucune intention de voir mes convictions ou mes idées partir à vau-l'eau sans me battre pour elles", a-t-il répété, tout en rappelant aimer "être aux manettes, en responsabilité".

Revenant sur les conditions de son départ de Matignon, en juillet 2020, M. Philippe confie avoir remis lui-même sa démission "à l'issue du scrutin" municipal au Havre fin juin, afin de "faire comprendre" à Emmanuel Macron que "s'il demandait à quelqu'un d'autre de prendre la suite", il n'en ferait pas "un pataquès".

"Je pensais qu'il lui appartenait, et à lui seul, de faire un choix sur la ligne politique et sur ceux qu'il voulait avoir à ses côtés pour la seconde partie du quinquennat", ajoute l'ancien Premier ministre.

Refusant de formuler "aucune espèce de critiques à l'égard de ceux qui s'y collent maintenant", M. Philippe revient aussi sur les difficultés des décisions auxquelles il a été confrontées, notamment durant la crise du Covid. "J'ai pleuré de rage, et de tristesse, quand il a fallu, par exemple, se résoudre à fermer les bars et restaurants puis les écoles", assure-t-il.

Inquiet du "moment très sensible, très compliqué, très risqué" traversé par la France et l'Europe, il explique aussi sa réticence à "parler du +monde d'après+", expression forgée par Emmanuel Macron, "comme beaucoup le faisaient au début du Covid". "Je trouve ça imprudent tant que la crise, lourde, durable, usante, n'a pas terminé de produire ses effets", observe-t-il.

L'ancien juppéiste glisse aussi que le nom d'Emmanuel Macron avait circulé en 2016 comme possible Premier ministre d'Alain Juppé, avant que ce dernier n'échoue à la primaire de la droite. "On avait repéré des personnalités susceptibles de nous rejoindre", parmi lesquelles figurait aussi Jean Castex, son successeur à Matignon, explique ainsi M. Philippe.

jmt/jk/dlm

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MAR 31

Philippe ne veut pas voir ses "convictions partir à vau-l'eau" sans se "battre" #

3/31/2021, 4:47 PM
Paris, FRA

Edouard Philippe n'a "aucune intention" de voir ses "idées ou convictions partir à vau-l'eau" sans se "battre pour elles", a-t-il affirmé mercredi dans un entretien au Point, sans toutefois préciser la forme de cet engagement à un an de la présidentielle.

L'ancien Premier ministre, qui publie la semaine prochaine avec son ancien conseiller politique Gilles Boyer "Impressions et lignes claires" (ed. Lattes), un livre-récit sur leur expérience à Matignon, fait ainsi son retour sur la scène nationale 9 mois après avoir quitté ses fonctions.

Lui qui caracole en tête de tous les baromètres de popularité politique depuis son départ estime que "ce capital est très intéressant, mais il n'existe pas", car il est "aussi solide qu'une volute de fumée".

Selon lui, popularité et impopularité "ne doivent jamais guider l'action: ce qui compte, ce sont les idées, les principes, et je veux me battre pour ceux auxquels je tiens".

Le maire du Havre élude cependant plusieurs questions, concernant la matérialisation de son engagement, ou encore la possibilité pour lui d'être un recours à Emmanuel Macron si le chef de l'Etat était empêché de se présenter en 2022.

"Je suis maire d'une ville que j'aime, je continue à rencontrer des gens, à lire, à réfléchir, à apprendre, et je n'ai aucune intention de voir mes convictions ou mes idées partir à vau-l'eau sans me battre pour elles", a-t-il répété, tout en rappelant aimer "être aux manettes, en responsabilité".

Revenant sur les conditions de son départ de Matignon, en juillet 2020, M. Philippe confie avoir remis lui-même sa démission "à l'issue du scrutin" municipal au Havre fin juin, afin de "faire comprendre" à Emmanuel Macron que "s'il demandait à quelqu'un d'autre de prendre la suite", il n'en ferait pas "un pataquès".

"Je pensais qu'il lui appartenait, et à lui seul, de faire un choix sur la ligne politique et sur ceux qu'il voulait avoir à ses côtés pour la seconde partie du quinquennat", ajoute l'ancien Premier ministre.

Refusant de formuler "aucune espèce de critiques à l'égard de ceux qui s'y collent maintenant", M. Philippe revient aussi sur les difficultés des décisions auxquelles il a été confrontées, notamment durant la crise du Covid. "J'ai pleuré de rage, et de tristesse, quand il a fallu, par exemple, se résoudre à fermer les bars et restaurants puis les écoles", assure-t-il.

jmt/jk/dlm

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MAR 31

Régionales: les têtes de listes Verts défendent leurs projets de "virage agroécologique" #

3/31/2021, 1:08 PM
Paris, FRA

Les têtes de listes écologistes pour les régionales ont défendu mercredi leurs projets de "virage agroécologique" ou de "sécurité sociale alimentaire", face à "l'inaction irresponsable" du gouvernement en matière de lutte contre le dérèglement climatique, en plein débat sur le projet de loi climat à l'Assemblée.

Devant "le risque avéré de dérèglement climatique et de l'effondrement de la biodiversité", "l'écologie est le seul projet d'avenir", a affirmé Julien Bayou, numéro un de la liste écologiste en Ile-de-France, à l'occasion d'une vidéoconférence de présentation des candidats.

Le secrétaire national d'EELV a également insisté sur "l'attente phénoménale" dans le public en matière d'"écologie politique". Les écologistes ont regretté que certaines propositions clef de la Convention citoyenne pour le Climat (CCC) n'aient pas été retenues dans le projet de loi "climat et résilience".

Au gouvernement, "ils parlent, nous agissons. Emmanuel Macron est comme le capitaine du Titanic, encore que celui-ci avait l'excuse d'ignorer qu'il y avait un iceberg", a-t-il affirmé. Selon lui, "la transformation écologique dans la justice sociale" peut générer "deux millions d'emplois, dans la rénovation thermique, les transports, l'agriculture biologique...".

Dans les Hauts-de-France, seule région où la gauche presque unanime s'est rassemblée, Karima Delli défend un projet de "région nourricière", avec l'ambition de convertir "50% des exploitations" à "l'agroécologie d'ici 2040", et de "développer les circuits courts et la consommation de produits locaux".

En Bretagne, Claire Desmares-Poirier défend elle aussi le "virage agro-alimentaire" de sa région, afin d'assurer "la sécurité sociale alimentaire" de ses habitants. Idem pour Fabienne Grebert, en Auvergne-Rhône-Alpes, qui veut "produire une alimentation saine, locale". Mme Grebert prévoit un plan de "1,5 milliard d'euros" pour le ferroviaire et "3,2 milliards" pour rendre les entreprises plus sobres en carbone.

Leur collègue de la région Centre-Val de Loire, Charles Fournier, veut un "revenu de transition écologique" et Stéphanie Modde (Bourgogne Franche-Comté) reprendre une idée de la CCC concernant "la fin des emballages uniques en plastique".

Dans les Pays de la Loire, les résultats de l'élection vont être "très serrés, ça va se jouer à un point", a affirmé Matthieu Orphelin, qui plaide pour des "investissements massifs pour aller vers le "zéro chômeur".

En Provence Alpes-Côtes d'Azur, la liste des écologistes est conduite par Jean-Laurent Felizia, à La Réunion par Jean-Pierre Marchau, en Nouvelle Aquitaine par Nicolas Thierry. Les autres numéros un sont Antoine Maurice (Occitanie), Eliane Romani (Grand Est), Laetitia Sanchez (Normandie).

"Plus nous réussirons aux régionales, plus nous serons forts pour porter un projet en 2022", estiment les Verts, en distinguant toutefois entre ces différentes élections. "On ne transige pas sur les questions locales", a affirmé Sandra Régol, numéro deux d'EELV.

"Il ne faut pas se tromper d'étape", a insisté M. Bayou, qui était interrogé sur l'appel lancé par Yannick Jadot aux leaders de la gauche dans la perspective de 2022. "Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'échanges entre nous. Au contraire, il y en a beaucoup".

npk/ib/dch

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MAR 31

Régionales: les têtes de listes Verts défendent leurs projets de "virage agroécologique" #

3/31/2021, 12:40 PM
Paris, FRA

Les têtes de listes écologistes pour les régionales ont défendu mercredi leurs projets de "virage agroécologique" ou de "sécurité sociale alimentaire", face à "l'inaction irresponsable" du gouvernement en matière de lutte contre le dérèglement climatique, en plein débat sur le projet de loi climat à l'Assemblée.

Devant "le risque avéré de dérèglement climatique et de l'effondrement de la biodiversité", "l'écologie est le seul projet d'avenir", a affirmé Julien Bayou, numéro un de la liste écologiste en Ile-de-France, à l'occasion d'une vidéoconférence de présentation des candidats.

Le secrétaire national d'EELV a également insisté sur "l'attente phénoménale" dans le public en matière d'"écologie politique". Les écologistes ont regretté que certaines propositions clef de la Convention citoyenne pour le Climat (CCC) n'aient pas été retenues dans le projet de loi "climat et résilience".

Au gouvernement, "ils parlent, nous agissons. Emmanuel Macron est comme le capitaine du Titanic, encore que celui-ci avait l'excuse d'ignorer qu'il y avait un iceberg", a-t-il affirmé. Selon lui, "la transformation écologique dans la justice sociale" peut générer "deux millions d'emplois, dans la rénovation thermique, les transports, l'agriculture biologique...".

"Il ne faut pas se tromper d'étape", a insisté M. Bayou, qui était interrogé sur l'appel lancé par Yannick Jadot aux leaders de la gauche dans la perspective de 2022. "Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'échanges entre nous. Au contraire, il y en a beaucoup".

npk/ib/dch

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MAR 31

Régionales: le gouvernement cherche "le consensus le plus large possible" #

3/31/2021, 12:25 PM
Paris, FRA

Le gouvernement recherche "le consensus le plus large possible" avant de trancher sur la question d'un maintien ou non des élections régionales et départementales en juin, a déclaré mercredi son porte-parole Gabriel Attal.

"On a vu sur ce sujet-là, comme sur tous les autres, qu'on recherche toujours le consensus le plus large possible", a fait valoir M. Attal lors du compte-rendu du conseil des ministres, alors que les partis d'opposition s'accordent pour plaider pour un maintien du scrutin en juin.

"Mais évidemment, à la fin, c'est au gouvernement, à l'exécutif, qu'il revient de prendre les décisions en responsabilité", a ajouté M. Attal.

Il a souligné le fait que les préconisations de l'ex-président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré suivies de l'avis du Conseil scientifique rendu en début de semaine ont contribué à "ce consensus avec les formations politiques" et les associations d'élus.

"Nous avançons étape par étape. Le rapport a été remis; désormais il doit y avoir un dialogue, un échange avec les formations politiques", a-t-il encore dit.

Initialement prévues en mars, ces élections ont été repoussées à juin. Le calendrier fixé lors de l'approbation cet hiver de ce renvoi prévoit une clause de revoyure pour confirmer début avril les dates de juin sur la base de l'avis du Conseil scientifique.

Dans son rapport rendu ces derniers jours, celui-ci a renvoyé à l'exécutif la décision "éminemment politique" d'un nouveau report, en pesant le pour et le contre d'un maintien en juin en fonction des conditions sanitaires.

Pour l'opposition, qui appelle à ne "pas confiner la démocratie", l'avis du Conseil scientifique rendu en début de semaine ne justifie pas un nouveau report, tandis que la majorité se montre plus partagée.

ggy/ib/dch

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MAR 31

Réunions non-mixtes: Pulvar a "réparé", estime Hidalgo #

3/31/2021, 9:17 AM
Paris, FRA

Audrey Pulvar, candidate du PS aux régionales en Ile-de-France, a "réparé" ses propos sur les réunions non-mixtes qui lui ont valu les attaques à droite et des critiques à gauche, a estimé mercredi la maire PS de Paris Anne Hidalgo.

"Je ne pense pas qu'Audrey Pulvar fasse partie de la gauche indigéniste et racialiste", a déclaré Anne Hidalgo sur RMC/BFMTV, estimant que son adjointe à l'alimentation durable avait "réparé" la polémique née de ses propos en "précisant sa pensée et sa parole" dans une tribune publiée dans Le Monde mardi.

A Jean-Jacques Bourdin qui lui demandait si on pouvait demander à une personne blanche de se taire dans ces réunions, comme évoqué par Mme Pulvar sur la même antenne samedi, Anne Hidalgo a répondu: "évidemment non".

"Je vis dans une société mixte: je veux que tous, hommes, femmes, quelle que soit l'orientation sexuelle, quelle que soit la pigmentation de la peau, on soit des enfants de la République", a déclaré l'élue socialiste, candidate potentielle à l'élection présidentielle de 2022.

Après avoir estimé samedi, à propos des réunions "non-mixtes" pour les personnes s'estimant victimes de racisme, qu'une personne blanche ne devait pas en être exclue mais qu'on "peut lui demander de se taire", Audrey Pulvar a corrigé le tir mardi. "Se taire, c'est généralement ce que l'on fait, quand on veut réellement écouter l'autre, avant ensuite de prendre la parole", s'est-elle justifiée.

Les propos initiaux d'Audrey Pulvar lui ont valu les attaques de la droite et de l'extrême droite, du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, mais aussi des critiques à gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure jugeant sa phrase "malheureuse".

"Je n'ai pas compris les silences gênés du PS" vis-à-vis de Mme Pulvar, a réagi mercredi sur RMC le candidat EELV à l'élection francilienne Julien Bayou.

A gauche, "il y a des fractures et on le voit bien", a reconnu Anne Hidalgo en rappelant les divisions de la présidentielle 2017. "La gauche est en train de se suicider et moi je ne m'en réjouis pas", a estimé son opposante LR à Paris Rachida Dati sur France Inter.

Interrogée sur l'appel du député européen EELV Yannick Jadot lancé aux écologistes et à la gauche à se mettre rapidement autour d'une table en vue de 2022, Mme Hidalgo a estimé que c'était "une très bonne idée", voyant la "social-écologie et la République au coeur" de ce rassemblement. Pour atteindre cet objectif, "je ne suis pas très fan de la primaire", a-t-elle souligné.

Après avoir estimé à l'automne que les Verts avaient "un problème de rapport à la République", Mme Hidalgo a estimé "qu'ils sont en train de le clarifier".

La maire PS de Paris a par ailleurs indiqué n'avoir "pas de position fermée" quant à l'éventuel report des élections régionales, fixées les 13 et 20 juin, en raison de la pandémie. Elle a réclamé "un débat public" et une décision prise "avec la représentation nationale".

pyv/ib/shu

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MAR 31

Réunions non-mixtes: Pulvar a "réparé", estime Hidalgo #

3/31/2021, 8:32 AM

Audrey Pulvar, candidate du PS aux régionales en Ile-de-France, a "réparé" ses propos sur les réunions non-mixtes qui lui ont valu les attaques à droite et des critiques à gauche, a estimé mercredi la maire PS de Paris Anne Hidalgo.

"Je ne pense pas qu'Audrey Pulvar fasse partie de la gauche indigéniste et racialiste", a déclaré Anne Hidalgo sur RMC/BFMTV, estimant que son adjointe à l'alimentation durable avait "réparé" la polémique née de ses propos en "précisant sa pensée et sa parole" dans une tribune publiée dans Le Monde mardi.

A Jean-Jacques Bourdin qui lui demandait si on pouvait demander à une personne blanche de se taire dans ces réunions, comme évoqué par Mme Pulvar sur la même antenne samedi, Anne Hidalgo a répondu: "évidemment non" et indiqué "l'avoir dit" à son adjointe.

"Je vis dans une société mixte: je veux que tous, hommes, femmes, quelle que soit l'orientation sexuelle, quelle que soit la pigmentation de la peau, on soit des enfants de la République", a déclaré l'élue socialiste, candidate potentielle à l'élection présidentielle de 2022.

Après avoir estimé samedi, à propos des réunions "non-mixtes" pour les personnes s'estimant victimes de racisme, qu'une personne blanche ne devait pas en être exclue mais qu'on "peut lui demander de se taire", Audrey Pulvar avait corrigé le tir mardi. "Se taire, c'est généralement ce que l'on fait, quand on veut réellement écouter l'autre, avant ensuite de prendre la parole", s'est-elle justifiée.

Les propos initiaux d'Audrey Pulvar à ce sujet lui ont valu les attaques de la droite et de l'extrême droite, ainsi que du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, mais aussi des critiques à gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure jugeant sa phrase "malheureuse".

"Je n'ai pas compris les silences gênés du PS" vis-à-vis de Mme Pulvar, a réagi mercredi sur RMC le candidat EELV à l'élection francilienne Julien Bayou, estimant que son adversaire avait reçu "plus de soutien de la part des écologistes que de la part des socialistes".

A gauche, "il y a des fractures et on le voit bien, sinon les gens ne se déchireraient pas", a reconnu Anne Hidalgo en rappelant les divisions de l'élection présidentielle 2017. "La gauche est en train de se suicider et moi je ne m'en réjouis pas", a estimé son opposante LR à Paris Rachida Dati un peu plus tôt sur France Inter.

pyv/ib/dch

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