Affaire Navalny: Ottawa sanctionne neuf responsables russes #
Le Canada a annoncé mercredi de nouvelles sanctions contre neuf responsables russes pour protester contre le traitement infligé au principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny.
Ces mesures interviennent après de nouvelles sanctions similaires adoptées par Bruxelles et Washington en début de mois et jugées "inacceptables" par Moscou.
"Le gouvernement russe a démontré à maintes reprises qu'il n'était pas disposé à respecter les droits fondamentaux de son propre peuple", a indiqué le ministre canadien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les sanctions financières visent plusieurs hauts fonctionnaires dont le patron des puissants services de sécurité russes (FSB) Alexander Bortnikov, le chef des services pénitentiaires Alexandre Kalachnikov ou encore le Procureur général du pays, Igor Krasnov.
Elles prévoient notamment le gel de leurs avoirs au Canada.
"Ces mesures font suite à des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne en Russie", a affirmé Marc Garneau.
Le texte justifie les sanctions en évoquant "la répression des manifestations pacifiques par la Russie et la détention de plus de 10.000 manifestants".
"Les sanctions s'inscrivent dans le cadre d'un effort diplomatique concerté visant à faire pression sur les hauts responsables de l'administration russe impliqués dans la tentative de meurtre contre Alexeï Navalny", souligne le document.
L'ambassade russe au Canada a dénoncé des sanctions "absolument illégitimes du point de vue du droit international et qui n'ont aucun sens en termes de pression sur la Russie".
"Il est contre-productif de vouloir parler avec nous avec le langage des sanctions", a indiqué l'ambassade, citée par l'agence de presse russe Ria Novosti, assurant que les tentatives de mettre la pression sur Moscou étaient "vouées à l'échec".
Alexeï Navalny, 44 ans, est revenu en Russie en janvier d'une convalescence en Allemagne, après un empoisonnement dont il tient le président russe Vladimir Poutine pour responsable.
Il a été arrêté dès son arrivée et fait désormais face à sa première longue peine de prison en près d'une décennie de démêlés avec les autorités.
Plus tôt ce mois-ci, des dizaines de pays, dont la France, les Etats-Unis ou le Canada, ont critiqué la Russie devant le Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour le traitement infligé à M. Navalny, dans une déclaration conjointe.
ast-pop/vgr
Affaire Navalny: Ottawa sanctionne neuf responsables russes #
Le Canada a annoncé mercredi de nouvelles sanctions contre neuf responsables russes pour protester contre le traitement infligé au principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny.
Ces mesures interviennent après de nouvelles sanctions similaires adoptées par Bruxelles et Washington en début de mois et jugées "inacceptables" par Moscou.
"Le gouvernement russe a démontré à maintes reprises qu'il n'était pas disposé à respecter les droits fondamentaux de son propre peuple", a indiqué le ministre canadien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les sanctions financières visent plusieurs hauts fonctionnaires dont Alexander Bortnikov, patron des puissants services de sécurité russes (FSB), le chef des services pénitentiaires Alexandre Kalachnikov ou encore le Procureur général du pays, Igor Krasnov.
Elles prévoient notamment le gel de leurs avoirs au Canada.
"Ces mesures font suite à des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne en Russie", a affirmé Marc Garneau.
Le texte justifie les sanctions en évoquant "la répression des manifestations pacifiques par la Russie et la détention de plus de 10.000 manifestants".
"Les sanctions s'inscrivent dans le cadre d'un effort diplomatique concerté visant à faire pression sur les hauts responsables de l'administration russe impliqués dans la tentative de meurtre contre Alexeï Navalny", souligne le document.
Alexeï Navalny, 44 ans, est revenu en Russie en janvier d'une convalescence en Allemagne, après un empoisonnement dont il tient le président russe Vladimir Poutine pour responsable.
Il a été arrêté dès son arrivée et fait désormais face à sa première longue peine de prison en près d'une décennie de démêlés avec les autorités.
Plus tôt ce mois-ci, des dizaines de pays, dont la France, les Etats-Unis ou le Canada, ont critiqué la Russie devant le Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour le traitement infligé à M. Navalny, dans une déclaration conjointe.
ast/et/iba
La justice canadienne rejette une nouvelle demande d'une cadre de Huawei #
Une juge canadienne a rejeté une demande de la directrice financière de Huawei, qui souhaitait faire entendre le témoignage d'un comptable du géant chinois comme preuve dans sa bataille pour combattre son extradition vers les Etats-Unis.
Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei, 49 ans, est accusée par les Etats-Unis de fraude bancaire et de complot en rapport avec des violations présumées des sanctions américaines contre l'Iran par une filiale du géant des télécoms.
Washington accuse la numéro 2 de Huawei d'avoir menti à HSBC, lors d'une réunion en 2013, au sujet de ses relations avec sa filiale Skycom, qui opérait en Iran, au risque de pousser la banque à violer à son insu les sanctions américaines.
Les avocats de Mme Meng espéraient avec le témoignage de ce comptable prouver que les fausses déclarations présumées de Mme Meng à HSBC concernant sa filiale pour obtenir un prêt n'avaient pas fait courir de risque à la banque, car Huawei n'a jamais utilisé cet argent.
"Cette preuve n'est pas pertinente pour les questions soulevées lors de l'audience d'extradition", a dit la juge Heather Holmes dans sa décision.
C'est la troisième fois que la juge rejetait une demande de témoignage de la défense.
Par ailleurs, le représentant du procureur, Robert Frater, a exhorté mardi la juge à rejeter les accusations de la défense au sujet d'un complot que les autorités canadiennes et américaines auraient monté pour recueillir des preuves contre Mme Meng lors de son interpellation à l'aéroport de Vancouver en décembre 2018.
Les avocats de Meng Wanzhou tentent depuis des mois de prouver que ses droits ont été bafoués lors de son arrestation, dans l'espoir de faire dérailler la procédure d'extradition vers les Etats-Unis.
Ils soupçonnent un policier canadien d'avoir envoyé au FBI américain un courriel contenant en toute illégalité les mots de passe de ses appareils électroniques confisqués à l'aéroport, ce que dément le représentant du procureur.
"L'histoire n'a pas de sens", a-t-il dit.
Les audiences d'extradition de Meng Wanzhou, qui vit en résidence surveillée à Vancouver depuis son arrestation fin 2018, sont entrées dans leur phase finale. Elles doivent s'achever mi-mai.
Les relations entre Ottawa et Pékin traversent une crise sans précédent depuis l'arrestation en Chine de l'ex-diplomate canadien Michael Kovrig et de son compatriote Michael Spavor, quelques jours après celle de Meng Wanzhou.
Les deux Canadiens viennent d'être jugés pour "espionnage" et attendent leur sentence.
str-amc/jl/et/cjc