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Billets: la Banque de France lance une nouvelle restructuration de son réseau de caisses #

1/20/2021, 5:47 PM
Paris, FRA

La Banque de France a lancé mercredi un nouveau plan de restructuration de son réseau fiduciaire, qui va passer par la fermeture de 14 caisses de tri des billets, a fait savoir l'institution à l'AFP.

La gouvernance de l'institution monétaire a présenté en interne ce plan mercredi matin lors d'un comité social et économique.

"Nous allons passer de 37 caisses actuellement à 23. Nous fermons donc 14 activités de caisses, l'idée étant de réaliser cette évolution d'ici fin 2022", a déclaré à l'AFP Erik Lacourrège, directeur général des services à l'économie et du réseau de la Banque de France.

Ces caisses sont chargées du tri et de la remise en circulation des billets.

"Les caisses fermées vont être remplacées par des stockages auxiliaires de billets dont la gestion va être confiée aux sociétés de transport de fonds privées", a détaillé la secrétaire générale CGT de la Banque de France, Fabienne Rouchy.

"Elles vont trier jusqu'à 60% du nombre de billets. On leur sert sur un plateau notre activité", déplore-t-elle, dénonçant un choix qui "conforte la privatisation de tout un pan" de la Banque de France.

Cela fait en outre "courir des risques à la stabilité de la filière, les deux sociétés de transport de fonds privées (Loomis et Brinks) opérant sur le marché français étant en situation de fragilité financière", a écrit l'intersyndicale (CGT, CFE-CGC, FO, SNABF) dans un communiqué.

Les caisses concernées par une fermeture sont celles "dont l'activité est la plus faible aujourd'hui. Elles sont réparties sur tout le territoire. (...) L'idée est que nous gardions entre une et trois caisses par région, ce qui veut dire que nous supprimons une caisse, voire deux, par région. Il n'y aura pas de zones blanches", a assuré M. Lacourrège, précisant que l'organisation permettra de garantir "le maillage et l'alimentation du territoire en espèces".

Du point de vue de l'emploi, "nous allons assurer un reclassement à tous nos collègues. Tous seront gardés. On va leur proposer un repositionnement dans une autre caisse ou sur un autre métier au sein de la Banque de France. Il n'y aura pas de départ contraint. Ça concerne 134 salariés, moins de 1% de l'effectif total", a précisé M. Lacourrège.

La CGT de son côté table plutôt sur environ 200 suppressions de postes. Et l'intersyndicale alerte sur un projet de la direction annoncé fin décembre de "600 suppressions de postes supplémentaires dans les autres secteurs d'activité, à l'horizon 2024".

"Le réseau des caisses de la Banque de France sera ainsi passé de 210 implantations à 23 en 40 ans", dénonce l'intersyndicale.

Depuis plusieurs années, la Banque de France constate d'un côté une demande croissante et régulière d'espèces de la part du public, mais de l'autre une diminution de leur usage pour le paiement du quotidien.

Ce qui veut dire que de plus en plus de pièces et de billets servent à garnir matelas et bas de laine.

"Sur la décennie 2010-2020, on a constaté une division par deux des billets qui reviennent à nos caisses. Ça entraîne un problème logistique. La configuration de nos caisses était basée sur un volume qui est aujourd'hui divisé par deux. Nous sommes donc en surcapacité du fait de ce mouvement", a expliqué M. Lacourrège.

bt-agu/lum/LyS

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JAN 20

Le CSE du voyagiste TUI, qui demandait la suspension du plan social, débouté en référé #

1/20/2021, 4:42 PM
Paris, FRA

Le juge des référés du tribunal administratif de Cergy (Val-d'Oise) a rejeté mercredi la requête du Comité social et économique (CSE) du voyagiste TUI de suspendre le plan social qui menace 600 des 900 emplois du groupe en France, selon l'ordonnance consultée par l'AFP.

Le CSE de TUI, numéro un mondial du tourisme, demandait la suspension du plan de sauvegarde de l'emploi-plan de départs volontaires (PSE-PDV) en raison de "la condition d'urgence", les premiers licenciements étant "mis en oeuvre dès le mois de janvier".

"Sans qu'il y ait lieu d'examiner s'il existe un doute sérieux quant à la légalité de la décision en litige", le juge stipule que l'urgence "ne peut, en l'espèce, être regardée comme remplie".

En conséquence, "la requête du Comité social et économique TUI France et autres est rejetée".

L'ordonnance précise que 274 salariés de TUI "ont accepté un protocole de départ volontaire".

Lazare Razkallah, secrétaire CGT du CSE de TUI, s'est dit auprès de l'AFP "en colère mais combattif" après cette décision et a précisé sa volonté de faire appel.

Une audience sur le fond est prévue le 2 mars, toujours devant le tribunal administratif de Cergy, pour un jugement qui doit intervenir avant le 23 mars.

Cette deuxième audience doit permettre au CSE de TUI de réclamer "l'amélioration de certaines conditions du plan social", dont le congé de reclassement actuellement jugé trop court, selon Lazare Razkallah.

Ce sont au total 575 postes qui vont être supprimés sur les 904 du voyagiste en France, voire 601 si on compte les 26 salariés qui pourraient choisir de partir car ils se voient imposer une modification substantielle de leur contrat.

Les élus syndicaux de TUI appellent à une manifestation, samedi entre l'Assemblée nationale et le siège du Medef, dans le VIIe arrondissement de Paris. Ils ont obtenu le soutien de plusieurs personnalités politiques de premier plan, dont les députés insoumis Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin.

kau/lum/dlm

TUI AG

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JAN 20

Billets: la Banque de France lance une nouvelle restructuration de son réseau de caisses #

1/20/2021, 2:30 PM
Paris, FRA

La Banque de France a lancé mercredi un nouveau plan de restructuration de son réseau fiduciaire, qui va passer par la fermeture de 14 caisses de tri des billets, a fait savoir l'institution à l'AFP.

La gouvernance de l'institution monétaire a présenté en interne ce plan mercredi matin lors d'un comité social et économique.

"Nous allons passer de 37 caisses actuellement à 23. Nous fermons donc 14 activités de caisses, l'idée étant de réaliser cette évolution d'ici fin 2022", a déclaré à l'AFP Erik Lacourrège, directeur général des services à l'économie et du réseau de la Banque de France.

Ces caisses sont chargées du tri et de la remise en circulation des billets.

"Les caisses fermées vont être remplacées par des stockages auxiliaires de billets dont la gestion va être confiée aux sociétés de transport de fonds privées", a détaillé la secrétaire générale CGT de la Banque de France, Fabienne Rouchy.

"Elles vont trier jusqu'à 60% du nombre de billets. On leur sert sur un plateau notre activité", déplore-t-elle, dénonçant une forme de "privatisation".

Les caisses concernées par une fermeture sont celles "dont l'activité est la plus faible aujourd'hui. Elles sont réparties sur tout le territoire. (...) L'idée est que nous gardions entre une et trois caisses par région, ce qui veut dire que nous supprimons une caisse, voire deux, par région. Il n'y aura pas de zones blanches", a assuré M. Lacourrège, précisant que l'organisation permettra de garantir "le maillage et l'alimentation du territoire en espèces".

Du point de vue de l'emploi, "nous allons assurer un reclassement à tous nos collègues. Tous seront gardés. On va leur proposer un repositionnement dans une autre caisse ou sur un autre métier au sein de la Banque de France. Il n'y aura pas de départ contraint. Ça concerne 134 salariés, moins de 1% de l'effectif total", a précisé M. Lacourrège.

La CGT de son côté table plutôt sur environ 200 suppressions de postes et réclame un plan de départ volontaire avec "zéro mobilité contrainte".

Depuis plusieurs années, la Banque de France constate d'un côté une demande croissante et régulière d'espèces de la part du public, mais de l'autre une diminution de leur usage pour le paiement du quotidien.

Ce qui veut dire que de plus en plus de pièces et de billets servent à garnir matelas et bas de laine.

"Sur la décennie 2010-2020, on a constaté une division par deux des billets qui reviennent à nos caisses. Ça entraîne un problème logistique. La configuration de nos caisses était basée sur un volume qui est aujourd'hui divisé par deux. Nous sommes donc en surcapacité du fait de ce mouvement", a expliqué M. Lacourrège.

bt-agu/cel/LyS

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JAN 20

Suppressions de postes chez FedEx: craintes syndicales en France #

1/20/2021, 11:05 AM
Paris, FRA

Les syndicats CFDT et FO du groupe FedEx ont exprimé mercredi leurs "craintes" pour les effectifs en France, après l'annonce mardi de 5.500 à 6.300 suppressions d'emplois en Europe pour éviter les doublons à la suite du rachat en 2016 du groupe néerlandais TNT.

"Nous avons des craintes certaines sur la France mais les chiffres ne nous seront précisés que vendredi lors d'un CSE (comité social et économique) central", a déclaré à l'AFP Yahya Sabri, délégué CFDT (majoritaire), sans vouloir s'avancer sur une estimation concernant les effectifs d'environ 9.000 salariés au total en France.

"On s'y attendait mais pas avant 2022; cette annonce a fait l'effet d'une bombe", a commenté Mohammed Hijiaj (FO), qui craint que ces suppressions concernent "10 à 15% des effectifs".

Interrogée par l'AFP, la direction a démenti ces chiffres. "Notre projet n'a pas un tel impact sur l'emploi en France. Nous sommes engagés dans un processus de consultation et, conformément à la réglementation, nous ne pouvons donner plus de détails à ce stade", a précisé un de ses porte-parole.

Lors du rachat de TNT, le groupe souhaitait étendre sa filiale FedEx Express de l'autre côté de l'Atlantique, "en connectant le plus grand réseau de transport express aérien au monde avec un réseau routier européen sans équivalent et une offre de services mondiale", a-t-il rappelé mardi dans un communiqué.

La responsable de FedEx Express Europe, Karen Reddington, a qualifié ces changements d'"essentiels pour tirer parti des avantages de l'intégration et renforcer (la) compétitivité dans un marché en évolution rapide", en estimant qu'il ne sont "jamais faciles car ils ont un impact sur (les) employés".

Le groupe prévoit notamment de fusionner les réseaux aériens de FedEx Express et TNT et de faire de l'aéroport Charles de Gaulle à Paris son principal centre d'activité et de l'aéroport de Liège en Belgique un centre secondaire.

ls/lum/rhl

FEDEX

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JAN 19

La Caisse des Dépôts prête à soutenir "une solution négociée" dans le dossier Suez-Veolia #

1/19/2021, 10:44 PM
Paris, FRA

La Caisse des Dépôts, actionnaire à hauteur de 6,1% de Veolia, est prête à soutenir "une solution négociée" dans le dossier Suez, alors que la tentative de rachat dont il fait l'objet par son concurrent Veolia s'enlise depuis octobre, a déclaré son patron Eric Lombard au quotidien Les Echos.

"Nous pourrions intervenir en soutien d'une solution négociée, comme nous l'avons toujours dit, qui permettrait de consolider deux grands groupes français. Nous pensons qu'il faudra un ancrage actionnarial français à ces deux groupes", a-t-il déclaré dans l'édition des Echos de mercredi.

"Cet ancrage doit être assuré par des actionnaires ayant une vision de long terme afin que la question ne se pose pas à nouveau dans cinq ans. Nous pourrions jouer un rôle s'il y a accord. Et nous sommes toujours prêts à parler aux principaux protagonistes", a-t-il ajouté.

Après le rachat de 29,9% de ses titres par Veolia à Engie début octobre, Suez a fermé la porte aux discussions avec son vieux rival concernant une OPA "amicale" sur le reste de ses actions, dénonçant une casse sociale et industrielle.

Continuant à chercher un repreneur, Suez a finalement annoncé dimanche avoir reçu une offre d'Ardian avec le fonds américain GIP. Elle ouvre notamment une porte de sortie à Veolia en proposant de lui racheter sa participation dans Suez.

Mais Veolia a aussitôt fait savoir, dès dimanche soir, qu'il refusait de vendre ses parts dans Suez. "Notre objectif est de racheter Suez", a ensuite martelé le PDG de Veolia Antoine Frérot à la presse lundi soir. "Je veux construire un grand projet industriel et j'ai besoin des actifs qui peuvent le constituer".

Concernant Carrefour, cible du géant canadien Couche-tard et dont la Caisse des Dépôts est actionnaire, M. Lombard a défendu l'interventionnisme de l'Etat qui a opposé un veto "clair et définitif" à tout rapprochement entre les deux groupes.

"Le monde des affaires a vivement réagi. Mais nos entreprises ont bénéficié du chômage partiel et des différents dispositifs de soutien. Il est normal que l'Etat, qui tient à bout de bras toute l'économie, limite en ce moment la capacité de certains acteurs à faire leur marché en France", a estimé le patron de la Caisse des Dépôts.

"Quant à la Caisse, elle ne peut à elle seule défendre tous les champions français. Sur 80 milliards d'euros d'actions détenues par le groupe, près de 60 milliards sont cotés. Mais quand il y a une situation où c'est utile, nous intervenons en coordination avec Bpifrance et l'Agence des participations de l'Etat", a-t-il ajouté.

yk/ak/or

VEOLIA ENVIRONNEMENT

ENGIE

Suez

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JAN 19

La Caisse des Dépôts prête à soutenir "une solution négociée" dans le dossier Suez-Veolia #

1/19/2021, 10:21 PM
Paris, FRA

La Caisse des Dépôts, actionnaire à hauteur de 6,1% de Veolia, est prête à soutenir "une solution négociée" dans le dossier Suez, alors que la tentative de rachat dont il fait l'objet par son concurrent Veolia s'enlise depuis octobre, a déclaré son patron Eric Lombard au quotidien Les Echos.

"Nous pourrions intervenir en soutien d'une solution négociée, comme nous l'avons toujours dit, qui permettrait de consolider deux grands groupes français. Nous pensons qu'il faudra un ancrage actionnarial français à ces deux groupes", a-t-il déclaré dans l'édition des Echos de mercredi.

"Cet ancrage doit être assuré par des actionnaires ayant une vision de long terme afin que la question ne se pose pas à nouveau dans cinq ans. Nous pourrions jouer un rôle s'il y a accord. Et nous sommes toujours prêts à parler aux principaux protagonistes", a-t-il ajouté.

Après le rachat de 29,9% de ses titres par Veolia à Engie début octobre, Suez a fermé la porte aux discussions avec son vieux rival concernant une OPA "amicale" sur le reste de ses actions, dénonçant une casse sociale et industrielle.

Continuant à chercher un repreneur, Suez a finalement annoncé dimanche avoir reçu une offre d'Ardian avec le fonds américain GIP. Elle ouvre notamment une porte de sortie à Veolia en proposant de lui racheter sa participation dans Suez.

Mais Veolia a aussitôt fait savoir, dès dimanche soir, qu'il refusait de vendre ses parts dans Suez. "Notre objectif est de racheter Suez", a ensuite martelé le PDG de Veolia Antoine Frérot à la presse lundi soir. "Je veux construire un grand projet industriel et j'ai besoin des actifs qui peuvent le constituer".

yk/ak/or

VEOLIA ENVIRONNEMENT

ENGIE

Suez

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JAN 19

Première feuille de route pour Stellantis: l'électrique avant tout #

1/19/2021, 7:17 PM
Vélizy-Villacoublay, FRA

Fusionnés dans Stellantis, Peugeot et Fiat-Chrysler se donnent de nouvelles ambitions dans les véhicules électriques et vont revoir leur stratégie en Chine.

Le directeur général du groupe, Carlos Tavares, a dévoilé mardi lors d'une première conférence de presse sa "vision" pour le groupe, avant de présenter sa stratégie complète dans quelques mois.

"Rendre les véhicules électriques abordables pour les classes moyennes sera l'enjeu des prochaines années", a souligné Carlos Tavares. Le groupe propose déjà 29 modèles électrifiés via ses 14 marques et lancera 10 véhicules supplémentaires d'ici la fin 2021.

En s'appuyant sur l'avance de PSA dans le domaine, chaque modèle lancé d'ici 2025 aura sa version électrifiée. Le groupe va également renforcer ses offres dans la mobilité à travers ses marques Leasys et Free2Move.

De Chrysler à Fiat en passant par DS, Dodge, et Opel, le groupe rassemble 14 marques, dont certaines, comme Lancia, sont mal en point. Mais Carlos Tavares assure que chaque marque "doit être capable de se projeter dans l'avenir".

"Les marques vont avoir des occasions de rebondir grâce à l'efficacité de nos synergies", a souligné ce passionné de sport automobile, rappelant que sa première voiture était une Alfa Romeo.

Y aura-t-il une nouvelle Citroën à moteur Maserati? "On peut rêver à tout, dès qu'on assure notre pérennité par la récurrence de nos résultats", a répondu Carlos Tavares.

Il n'exclut pas non plus le retour d'une marque comme Peugeot aux États<-Unis, mais il préfère dans un premier temps "creuser le sillon" des marques qui s'y vendent bien, comme Chrysler, Dodge ou Jeep.

Le groupe doit encore définir ses ambitions dans le sport automobile, où il est présent en Formule 1 notamment avec Alfa Romeo et en Formule E avec DS. "Nous avons besoin du sport automobile, c'est un vecteur de validation de l'innovation", a souligné M. Tavares.

Stellantis, basée à Amsterdam, devrait compter près de 300.000 salariés après le désengagement de PSA dans l'équipementier Faurecia.

Avant de partir à la rencontre de ses nouvelles équipes à travers le monde, le directeur général de Stellantis a voulu les rassurer sur les conséquences sociales de ce mariage. Lui qui se dit "concentré, lucide et excité" par cette fusion qu'il a menée à bout, considère que c'est l'absence de fusion qui aurait été "grave du point de vue social".

Il devra notamment convaincre cette semaine les salariés transalpins du groupe: ils réclament des garanties pour l'emploi et un rôle plus fort de l'État italien, alors que l'État français détient 6,2% de Stellantis.

Le nouveau groupe vise à terme 5 milliards d'euros d'économies par an, non via des suppressions de postes, mais en "diluant les investissements sur une base plus large", notamment dans la recherche, et en "achetant les composants à un volume plus important donc à des conditions de coût plus compétitives", a souligné M. Tavares.

Dans le cadre de ces synergies, deux tiers des véhicules vendus seront construits sur deux plates-formes (châssis) communes.

Les deux groupes ont fusionné samedi dans un grand jeu de chaises musicales: le directeur de Peugeot a remplacé le directeur d'Alfa Romeo qui est parti diriger Chrysler. Mike Manley, l'ex-directeur général de FCA, a pris la tête du groupe en Amérique du Nord.

Cette union permet aux deux groupes de rééquilibrer leur présence internationale, entre un FCA fort en Amérique et un PSA concentré sur l'Europe.

Un groupe de travail s'attelle déjà à une des priorités du groupe, a souligné Carlos Tavares: en Chine, premier marché mondial, "les deux familles ne sont pas satisfaites de leurs performances" et on peut s'attendre à une "remise à plat complète de la stratégie du groupe" d'ici la fin 2021.

Dans le Royaume-Uni post-Brexit, le groupe devrait prendre des décisions importantes sur ses implantations "dans les prochaines semaines", a ajouté M. Tavares.

tsz/ak/LyS

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JAN 19

Grève chez Sanofi: "totale réussite" selon la CGT, "moins de 5% de grévistes" d'après la direction #

1/19/2021, 5:08 PM
Paris, FRA

La grève mardi chez Sanofi est une "totale réussite" avec une mobilisation "record", a jugé la CGT, tandis que le groupe a comptabilisé "moins de 5% de grévistes" lors d'un mouvement contre les restructurations et pour des hausses des salaires.

"Les salariés ont fortement envie d'en découdre. Ils disent +stop au mépris, arrêtez de casser les emplois+, ils en ont assez de travailler sans reconnaissance de leur investissement", a déclaré à l'AFP Jean-Louis Peyren, coordinateur de la CGT, l'un des syndicats organisateurs.

Selon un porte-parole de la direction, interrogé par l'AFP, il y a eu "moins de 5% de grévistes sur les effectifs France de Sanofi".

Pour la CGT, qui avait appelé à des débrayages de "deux à huit heures" dans une vingtaine de sites, le mouvement est "une totale réussite". "On dépasse toutes les mobilisations qu'on a pu connaître. On a battu nos records", s'est félicité M. Peyren.

La CGT, qui avait lancé "en décembre" son appel à la grève, avant que "d'autres organisations syndicales (la) rejoignent", va "faire le point jeudi" sur cette mobilisation et examinera la possibilité d'une nouvelle grève. "Au vu du succès d'aujourd'hui (mardi), La CGT se sent prête à envisager une autre grève qui serait reconductible", a ajouté M. Peyren.

"On veut l'arrêt de la casse de l'emploi, retourner en négociations sur les salaires, une amélioration des conditions de travail avec des embauches et l'arrêt des emplois précaires en CDD ou intérim", a-t-il énuméré. "On veut que la santé revienne au centre des intérêts du groupe", alors que Sanofi "n'est pas présent sur le marché du vaccin contre le Covid", a-t-il déploré.

La CFDT, qui avait aussi lancé des appels à la grève pour "réclamer des augmentations collectives" des salaires, n'avait "pas de retour" mardi de tous les sites concernant l'ampleur de la participation. Mais le syndicat avait noté "une mobilisation assez importante sur différents sites", a indiqué Florence Faure, coordinatrice CFDT.

"Sous la pression" et "dans un environnement difficile", à tous les échelons de l'entreprise, "les salariés ont travaillé comme des fous depuis des mois et des mois. Tout le monde est allé au front. Un groupe de ce niveau-là peut faire plus en termes de politique salariale. Ce n'est pas normal", a estimé Mme Faure.

La CFDT souhaite également "une stabilité" dans le groupe, "un arrêt des restructurations. A un moment, il faut que ça s'arrête, c'est humainement intolérable. Les salariés ont besoin de perspectives. Vous ne savez jamais si votre travail d'aujourd'hui sera là demain", a-t-elle critiqué.

Soulignant qu'"il est très compliqué d'organiser un mouvement dans la situation actuelle", Pascal Lopez de FO a aussi dénoncé "l'absence de perspectives dans l'entreprise" pour les salariés, "extrêmement investis dans leur travail".

Près de Lyon, quelque 200 salariés se sont rassemblés devant le site en grève de Marcy-l'Etoile. "On n'a rien à attendre de la direction. Avant de faire un vaccin, ils pensent à faire du fric. L'ADN de Sanofi, c'est donner de l'argent à ses actionnaires", a protesté Tristan Teyssier (CGT).

Alors que des négociations sur la suppression de 400 emplois dans la recherche et développement (R&D) pourraient débuter fin janvier, "ensuite on s'étonnera qu'on n'ait pas de vaccin ou de médicaments à mettre sur le marché", a relevé Brahim Aniba (FO).

lem-hay-cha-er/cel/pb

Sanofi

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JAN 19

Grève chez Sanofi: "totale réussite" selon la CGT, "moins de 5% de grévistes" d'après la direction #

1/19/2021, 4:25 PM
Paris, FRA

La grève mardi chez Sanofi est une "totale réussite" avec une mobilisation "record", a jugé la CGT, tandis que le groupe a comptabilisé "moins de 5% de grévistes" lors d'un mouvement contre les restructurations et pour des hausses des salaires.

"Les salariés ont fortement envie d'en découdre. Ils disent +stop au mépris, arrêtez de casser les emplois+, ils en ont assez de travailler sans reconnaissance de leur investissement", a déclaré à l'AFP Jean-Louis Peyren, coordinateur de la CGT, l'un des syndicats organisateurs.

Selon un porte-parole de la direction, interrogé par l'AFP, il y a eu "moins de 5% de grévistes sur les effectifs France de Sanofi".

Pour la CGT, qui avait appelé à des débrayages de "deux à huit heures" dans une vingtaine de sites, le mouvement est "une totale réussite". "On dépasse toutes les mobilisations qu'on a pu connaître. On a battu nos records", s'est félicité M. Peyren.

La CGT, qui avait lancé "en décembre" son appel à la grève, avant que "d'autres organisations syndicales (la) rejoignent", va "faire le point jeudi" sur cette mobilisation et examinera la possibilité d'une nouvelle grève. "Au vu du succès d'aujourd'hui (mardi), La CGT se sent prête à envisager une autre grève qui serait reconductible", a ajouté M. Peyren.

"On veut l'arrêt de la casse de l'emploi, retourner en négociations sur les salaires, une amélioration des conditions de travail avec des embauches et l'arrêt des emplois précaires en CDD ou intérim", a-t-il énuméré. "On veut que la santé revienne au centre des intérêts du groupe", alors que Sanofi "n'est pas présent sur le marché du vaccin contre le Covid", a-t-il déploré.

La CFDT, qui avait aussi lancé des appels à la grève pour "réclamer des augmentations collectives" des salaires, n'avait "pas de retour" mardi après-midi de tous les sites concernant l'ampleur de la participation. Mais le syndicat avait noté "une mobilisation assez importante sur différents sites", a indiqué à l'AFP Florence Faure, coordinatrice CFDT.

"Les salariés ont travaillé comme des fous depuis des mois et des mois. Tout le monde est allé au front. Un groupe de ce niveau-là peut faire plus en termes de politique salariale. Ce n'est pas normal", a estimé Mme Faure. La CFDT souhaite aussi "une stabilité" dans le groupe, "un arrêt des restructurations. A un moment, il faut que ça s'arrête, c'est humainement intolérable. Les salariés ont besoin de perspectives. Vous ne savez jamais si votre travail d'aujourd'hui sera là demain", a-t-elle critiqué.

lem-er/cel/pb

Sanofi

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JAN 18

Grenoble: la métropole préempte les murs du groupe hospitalier mutualiste, récemment racheté #

1/18/2021, 7:48 PM
Grenoble, FRA

La métropole de Grenoble a annoncé lundi la préemption des bâtiments du Groupe hospitalier mutualiste (GHM), deuxième acteur de santé du territoire, afin de s'opposer à sa prise de contrôle par le groupe privé Doctegestio, déjà effective.

La métropole et la mairie ont également annoncé leur soutien à une action en justice visant à contester la cession du groupe, dirigé depuis octobre 2020 par Bernard Bensaïd, président de la holding familiale Doctegestio.

Avec cette préemption des murs, la métropole dirigée par Christophe Ferrari (ex-PS) souhaite aujourd'hui travailler "sur un autre projet immobilier pour avoir un droit de regard sur le devenir des cliniques", qui comptent 280 médecins et 400 lits dans le bassin grenoblois.

Adésio mutuelle (ex-Adréa) et la MFI, qui devaient vendre à Icade Santé les bâtiments du GHM, critiquent vivement dans un communiqué une décision "sans fondement" et comptent contester cette préemption.

Dans son communiqué, la métropole "refuse de voir s'altérer le système de santé de l'agglomération grenobloise (et) de mettre en grave danger une activité d'excellence qui emploie plus de 1300 salariés."

"Seulement quelques mois après le changement effectif de gestionnaire, les syndicats du personnel ainsi que le collectif des usagers alertent d'ores et déjà quant aux conditions de travail et de dialogue social", écrit de son côté dans un communiqué la mairie, dirigée par le maire EELV Éric Piolle.

"Il est important que les politiques se soient positionnés et aient eu le courage de le faire," s'est félicité auprès de l'AFP Thierry Carron (FO), représentant des salariés au conseil d'administration.

Cette préemption, explique-t-il, permettra plus facilement de revenir sur la cession à Doctegestio en cas de victoire judiciaire dans la contestation de cette opération.

FO, le principal syndicat de l'établissement, avait appelé à la grève lundi pour alerter sur "la dégradation des conditions de travail" au sein du GHM, explique M. Carron.

Le syndicat assure avoir engagé la semaine dernière un recours judiciaire pour délit d'entrave car la nouvelle direction ne respecterait pas le droit à l'information des représentants du personnel, selon FO.

Le CSE a par ailleurs lancé une enquête sur les risques psycho-sociaux pour l'ensemble du personnel, complète M. Carron.

Annoncée en septembre 2019, cette vente avait soulevé l'opposition de salariés et d'usagers réunis en collectif.

Le GHM de Grenoble regroupe deux cliniques, un institut de cancérologie, qui assure à égalité avec le CHU la prise en charge des malades, et des centres externes en dentaire, planning familial et consultations.

ube/cha/dlm

MFI CONDOR

ICADE

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JAN 18

Suez-Veolia: la négociation revient à l'ordre du jour #

1/18/2021, 7:38 PM
Paris, FRA

Suez et son concurrent Veolia, qui cherche à l'absorber, se retrouveront peut-être bientôt à la table des négociations, après avoir ferraillé pendant des mois au tribunal.

Le numéro deux mondial de l'eau et des déchets a annoncé dimanche avoir trouvé un investisseur alternatif en la personne du fonds français Ardian. Mais l'annonce a été accueillie froidement par Veolia et porte encore bien des inconnues.

Après le rachat de 29,9% de ses titres par Veolia à Engie début octobre, Suez a fermé la porte aux discussions avec son vieux rival concernant une OPA "amicale" sur le reste de ses actions, dénonçant une casse sociale et industrielle.

Continuant à chercher un repreneur, Suez a finalement annoncé dimanche avoir reçu une offre d'Ardian avec le fonds américain GIP.

Leur lettre d'intention vise "à permettre une solution amicale et rapide". Objectif: maintenir la pérennité des deux entreprises. Et cette fois, le conseil d'administration reparle de négociation avec Veolia.

"Il y avait une forme d'enlisement et de blocage de la situation, c'est le moins que l'on puisse dire. Il est de notre responsabilité d'essayer d'en sortir par le haut et cette offre de ce consortium d'investisseurs est ce qui permet de le faire", a expliqué à la presse le directeur général Bertrand Camus, indiquant avoir téléphoné juste avant à son homologue Antoine Frérot.

Les modalités "resteront à négocier avec Veolia", a indiqué M. Camus, mais cela pourra aller "jusqu'au dépôt d'une offre sur l'ensemble du capital de Suez avec 18 euros par action" (le prix payé par Veolia).

Et selon lui, il est prévu d'ouvrir le tour de table dans une deuxième étape.

Ardian s'était déjà dit prêt en septembre à jouer les chevaliers blancs auprès de Suez, avant de renoncer en contexte "inamical".

Dimanche, son patron Mathias Burghardt a de nouveau revendiqué une démarche "amicale".

Les investisseurs aiment les +utilities+ (services essentiels), notamment les concessions de gestion de l'eau car, même si les tarifs sont sous pression, ils restent attractifs et offrent une bonne visibilité sur le long terme", explique Xavier Regnard, analyste chez BryanGarnier.

En revanche, lettre d'"intention" n'est pas encore "offre" formelle.

La réponse a été immédiate: "les 29,9% que Veolia possède au capital de Suez ne sont pas à vendre".

"Notre objectif est de racheter Suez", a dit Antoine Frérot à la presse lundi soir. "Je veux construire un grand projet industriel et j'ai besoin des actifs qui peuvent le constituer".

Pour lui, la proposition d'Ardian n'est "pas une offre": "il n'y a pas de projet alternatif à celui de Veolia. Nous allons donc pouvoir dialoguer avec Suez" sur cette seule base, a-t-il dit.

Le groupe compte reprendre les discussions laissées en octobre. Il propose par exemple d'étoffer le bloc Suez Eau France, qu'il ne pourra garder pour cause de lois anti-trust, en lui adjoignant des actifs supplémentaires.

Veolia comptait le céder au fonds Meridiam. L'activité pourrait-elle passer chez Ardian?

L'antitrust sera juge, a répondu M. Frérot, ajoutant que "Meridiam propose des engagements importants, sociaux, de durée de l'actionnariat, d'investissement. Je serais intéressé de connaître les engagements de GIP et d'Ardian".

"Que proposent Ardian et GIP? Une contre-opération financière avec un effet de levier par la dette, dans une perspective de court terme pouvant conduire à un démantèlement", a aussi rétorqué lundi le patron de Méridiam Thierry Déau dans un entretien aux Echos.

Les négociations pourraient-elles aboutir à un partage d'activités avec in fine un Veolia plus gros et un Suez plus petit? Une source proche du dossier répond par l'affirmative.

Du côté du gouvernement, Bruno Le Maire s'est dit lundi, sur RTL, "favorable à une solution amicale", car "on traite d'activités stratégiques".

"Pour l'instant ça reste flou", note Xavier Regnard. "Veolia a toujours la main mais ils ont tout intérêt à se mettre à la table des négociations pour arriver à une solution amicale".

"il y a toute une série de possibilités, dit-il. Par exemple, "Veolia pourrait échanger ses 29,9% contre des actifs de Suez. L'intérêt industriel serait plus limité mais cela resterait intéressant". Et "si aucune solution amicale n'est trouvée, il faudra attendre l'AG (d'ici juin) pour voir si les actionnaires décideront de suivre ou changer le conseil d'administration, ce qui était le scénario jusqu'ici évoqué."

cho-mhc/tq/or

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JAN 18

Suez-Veolia: la négociation revient à l'ordre du jour #

1/18/2021, 7:16 PM
Paris, FRA

Suez et son concurrent Veolia, qui cherche à l'absorber, se retrouveront peut-être bientôt à la table des négociations, après avoir ferraillé pendant des mois au tribunal.

Le numéro deux mondial de l'eau et des déchets a annoncé dimanche avoir trouvé un investisseur alternatif, en la personne du fonds français Ardian. Mais l'annonce a été accueillie froidement par Veolia, et porte encore bien des inconnues.

Après le rachat de 29,9% de ses titres par Veolia à Engie début octobre, Suez a fermé la porte aux discussions avec son vieux rival concernant une OPA "amicale" sur le reste de ses actions, dénonçant une casse sociale et industrielle.

Continuant à chercher un repreneur, Suez a finalement annoncé dimanche avoir reçu une offre d'Ardian avec le fonds américain GIP.

Leur lettre d'intention vise "à permettre une solution amicale et rapide". Objectif: maintenir la pérennité des deux entreprises. Et cette fois, le conseil d'administration reparle de négociation avec Veolia.

"Il y avait une forme d'enlisement et de blocage de la situation, c'est le moins que l'on puisse dire. Il est de notre responsabilité d'essayer d'en sortir par le haut, et cette offre de ce consortium d'investisseurs est ce qui permet de le faire", a expliqué à la presse le directeur général Bertrand Camus, indiquant avoir téléphoné juste avant à son homologue Antoine Frérot.

Les modalités "resteront à négocier avec Veolia", a indiqué M. Camus, mais cela pourra aller "jusqu'au dépôt d'une offre sur l'ensemble du capital de Suez avec 18 euros par action" (le prix payé par Veolia).

Et selon lui, il est prévu d'ouvrir le tour de table dans une deuxième étape.

Ardian s'était déjà dit prêt en septembre à jouer les chevaliers blancs auprès de Suez, avant de renoncer en contexte "inamical".

Dimanche, son patron Mathias Burghardt a de nouveau revendiqué une démarche "amicale".

Les investisseurs aiment les +utilities+ (services essentiels), notamment les concessions de gestion de l'eau car, même si les tarifs sont sous pression, ils restent attractifs et offrent une bonne visibilité sur le long terme", explique Xavier Regnard, analyste chez BryanGarnier.

En revanche, lettre d'"intention" n'est pas encore "offre" formelle.

La réponse a été immédiate: "les 29,9% que Veolia possède au capital de Suez ne sont pas à vendre".

"Notre objectif est de racheter Suez", a dit Antoine Frérot à la presse lundi soir. "Je veux construire un grand projet industriel et j'ai besoin des actifs qui peuvent le constituer".

Pour lui, la proposition d'Ardian n'est "pas une offre": "il n'y a pas de projet alternatif à celui de Veolia. Nous allons donc pouvoir dialoguer avec Suez" sur cette seule base, a-t-il dit.

Le groupe compte reprendre les discussions laissées en octobre. Il propose par exemple d'étoffer le bloc Suez Eau France, qu'il ne pourra garder pour cause de lois anti-trust, en lui adjoignant des actifs supplémentaires.

Veolia comptait le céder au fonds Meridiam. L'activité pourrait-elle passer chez Ardian?

L'antitrust sera juge, a répondu M. Frérot, ajoutant que "Meridiam propose des engagements importants, sociaux, de durée de l'actionnariat, d'investissement. Je serais intéressé de connaître les engagements de GIP et d'Ardian".

Les négociations pourraient-elles aboutir à un partage d'activités avec in fine un Veolia plus gros et un Suez plus petit? Une source proche du dossier répond par l'affirmative.

Du côté du gouvernement, Bruno Le Maire s'est dit lundi, sur RTL, "favorable à une solution amicale", car "on traite d'activités stratégiques".

"Pour l'instant ça reste flou", note Xavier Regnard. "Veolia a toujours la main mais ils ont tout intérêt à se mettre à la table des négociations pour arriver à une solution amicale".

"il y a toute une série de possibilités, dit-il. Par exemple, "Veolia pourrait échanger ses 29,9% contre des actifs de Suez. L'intérêt industriel serait plus limité mais cela resterait intéressant". Et "si aucune solution amicale n'est trouvée, il faudra attendre l'AG (d'ici juin) pour voir si les actionnaires décideront de suivre ou changer le conseil d'administration, ce qui était le scénario jusqu'ici évoqué."

cho-mhc/tq/rhl

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JAN 18

Sanofi confirme des suppressions d'emplois dans sa R&D, conformément au plan annoncé #

1/18/2021, 6:06 PM
Paris, FRA

Le laboratoire français Sanofi confirme des suppressions d'emplois dans sa Recherche & Développement (R&D), mais qui seront conformes à ce qu'il avait annoncé l'an dernier, a-t-il affirmé à l'AFP lundi.

"Cela correspond à ce qui a été annoncé en juin l'an dernier", a commenté auprès de l'AFP Olivier Bogillot, le président France de Sanofi, après des informations de France Inter évoquant 400 suppressions de postes dans cette branche.

"Il va y avoir environ 1.000 départs en France, sur un calendrier de trois ans, dans différentes parties de l'organisation, dont la R&D. (...) On a fait les annonces en juin, et il a fallu le temps de mettre en place toutes les orientations stratégiques", a-t-il détaillé.

Sanofi avait annoncé l'an dernier la suppression de 1.700 emplois en Europe, dont un millier en France, correspondant à la stratégie mise en place par le nouveau patron du groupe, Paul Hudson.

"On ne peut pas commenter précisément les chiffres ni dire où se situent les départs, car on doit donner ces informations en priorité aux instances représentant le personnel", a souligné Olivier Bogillot.

"Mais nous avons toujours indiqué que c'est un plan de départs volontaires", a-t-il ajouté. L'entrée dans les négociations est attendue à la fin janvier, pour de premiers départs en deuxième partie de 2021.

Selon la CFDT, les 400 suppressions de postes R&D en France évoquées ne sont "pas nouvelles". Elles font partie de celles annoncées en juin et leurs modalités n'ont "pas encore été négociées", a indiqué à l'AFP Aline Eysseric, membre CFDT du comité social et économique (CSE) central de Sanofi Aventis R&D (SARD).

Au total, le groupe veut supprimer "environ 750 postes en R&D en Europe, dont 400 en France et 350 en Allemagne", a précisé Mme Eysseric. Ce dossier pourrait figurer à l'ordre du jour, le 28 janvier, du prochain CSE central de SARD, a-t-elle estimé.

La CGT a dénoncé de son côté "quinze années de plans d'économies successifs" chez Sanofi. Résultat: "On a perdu la course au vaccin contre le Covid", après avoir empoché "1,5 milliard d'euros de crédits d'impôts divers depuis dix ans", a déploré le syndicat.

"On va encore perdre des effectifs de chercheurs", a protesté Jean-Louis Peyren, coordinateur CGT du groupe Sanofi, "sans certitudes" sur le nombre d'emplois en R&D qui vont encore disparaître mais en affirmant qu'il s'agit de nouvelles suppressions de postes.

Selon Pascal Lopez, membre FO du Comité de groupe de Sanofi, le projet examiné "le 28 janvier" concerne "600 suppressions de postes en R&D, assorties de 200 embauches compensatrices dans les domaines du digital et la biotechnologie".

Ce "solde net de 400 suppressions de postes" vient "en supplément" de celles annoncées en juin 2020, a assuré M. Lopez.

Sanofi avait indiqué fin 2019 vouloir rationaliser ses dépenses, avec un objectif de deux milliards d'euros d'économies d'ici à 2022, notamment en arrêtant la recherche dans le diabète, l'un de ses coeurs de métier traditionnel, ainsi que dans le cardiovasculaire.

Le groupe pharmaceutique, qui travaille au développement de deux vaccins anti-Covid, ne sera pas en mesure d'en proposer un avant fin 2021. Ce retard par rapport à certains concurrents lui a valu des critiques sur sa stratégie.

Plusieurs syndicats de Sanofi appellent les salariés à faire grève mardi dans une vingtaine de sites en France pour protester contre les restructurations et la politique salariale.

lem-er/bfa/swi

Sanofi

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JAN 18

Sanofi confirme des suppressions d'emplois dans sa R&D, conformément au plan annoncé #

1/18/2021, 4:53 PM
Paris, FRA

Le laboratoire français Sanofi confirme des suppressions d'emplois dans sa Recherche & Développement, mais qui seront conformes à ce qu'il avait annoncé l'an dernier, a-t-il affirmé à l'AFP lundi.

"Cela correspond à ce qui a été annoncé en juin l'an dernier", a commenté auprès de l'AFP Olivier Bogillot, le président France de Sanofi, après des informations de la radio France Inter, lundi matin, évoquant des suppressions de postes dans cette branche.

"Il va y avoir environ 1.000 départs en France, sur un calendrier de trois ans, dans différentes parties de l'organisation, dont la R&D. (...) On a fait les annonces en juin, et il a fallu le temps de mettre en place toutes les orientations stratégiques", a-t-il détaillé.

Sanofi avait annoncé l'an dernier la suppression de 1.700 emplois en Europe, dont un millier en France, correspondant à la nouvelle stratégie mise en place par le nouveau patron du groupe, Paul Hudson.

"On ne peut pas commenter précisément les chiffres ni dire où se situent les départs, car on doit donner ces informations en priorité aux instances représentant le personnel", a souligné Olivier Bogillot.

"Mais nous avons toujours indiqué que c'est un plan de départs volontaires", a-t-il ajouté. L'entrée dans les négociations est attendue à la fin du mois de janvier, pour de premiers départs en deuxième partie de 2021.

Le laboratoire avait indiqué fin 2019 vouloir rationaliser ses dépenses, avec un objectif de deux milliards d'euros d'économies d'ici à 2022, notamment en arrêtant la recherche dans le diabète, l'un de ses coeurs de métier traditionnel, ainsi que dans le cardiovasculaire.

Sanofi, qui travaille au développement de deux vaccins anti-Covid, ne sera pas en mesure d'en proposer un avant la fin 2021, un retard par rapport à certains concurrents qui lui a valu de voir sa stratégie critiquée.

lem/tq/rhl

Sanofi

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JAN 18

Les syndicats du voyagiste TUI appellent à une manifestation pour "interdire les licenciements" #

1/18/2021, 1:56 PM
Paris, FRA

"C'est en étant unis qu'on gagnera": de nombreuses sections syndicales et personnalités politiques de gauche ont rejoint lundi "l'appel des TUI" et annoncé qu'elles manifesteraient samedi à Paris "pour l'interdiction des licenciements et des suppressions d'emplois".

Alors que TUI, numéro un mondial du tourisme, prévoit de supprimer jusqu'à 601 postes sur 900 au sein de sa branche française, les élus CGT de l'entreprise ont appelé à une manifestation contre les licenciements, samedi à 14H00 à Paris.

Les manifestants partiront de l'Assemblée nationale en direction du siège du Medef, dans le VIIe arrondissement. "C'est fini, Bastille-République. Il faut manifester devant les lieux de pouvoir", a expliqué Lazare Razkallah, secrétaire CGT du CSE de TUI, lundi, lors d'une conférence de presse.

Il s'exprimait devant le ministère des Finances à Bercy, aux côtés notamment de représentants CGT de la raffinerie Total de Grandpuits (Seine-et-Marne) et de Monoprix, de Murielle Guilbert, codéléguée de l'union syndicale Solidaires, mais aussi du sénateur communiste Fabien Gay et de la députée insoumise Clémentine Autain.

"Ce qui s'annonce est un carnage monumental sur le plan social", a averti cette dernière, critiquant un "gouvernement qui n'entend rien, verse des milliards (d'euros) aux entreprises sans contrepartie et laisse faire ce carnage".

"Les TUI" revendiquent d'autres soutiens de premier plan, parmi lesquels les députés de L France insoumise Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin (LFI) et les représentants du NPA, Olivier Besancenot et Philippe Poutou.

"C'est avec notre argent qu'on va nous licencier", a commenté Lazare Razkallah, alors que l'entreprise a bénéficié en 2020 du chômage partiel mis en place en France pendant la crise sanitaire du Covid-19 et que le groupe a touché depuis un an plus de 4 milliards d'euros d'aides publiques de la part de l'État allemand.

En invitant les salariés de toutes les entreprises touchées par des plans sociaux à les rejoindre, les élus CGT de TUI espèrent peser davantage, comme le dit Lazare Razkallah: "En étant unis, on est beaucoup plus forts. C'est en étant unis qu'on gagnera."

kau/lum/tes

TUI AG

TOTAL

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JAN 18

Bourse: Stellantis met le turbo pour ses premiers pas à Paris et Milan #

1/18/2021, 12:41 PM
Paris, FRA

Le titre Stellantis, issu du mariage des constructeurs PSA et Fiat Chrysler, s'affichait en fore hausse sur les Bourses de Paris et Milan à l'occasion de la première cotation sur les marchés de ce groupe automobile mondial.

Vers 13H01 (12H01 GMT), le titre Stellantis se négociait en hausse de 4,41% à 13,44 euros à la Bourse de Paris selon les données d'Euronext, et en progression de 6,87% à 13,43 euros sur celle de Milan. Le titre sera également coté à Wall Street à partir de mardi.

Sur Euronext, le prix de référence de l'action a été fixé à 12,57 euros pour 3,1 milliards d'actions admises à la négociation, soit une capitalisation boursière de 39,2 milliards d'euros, précise dans un communiqué le gestionnaire de la Bourse de Paris, en passe d'absorber celle de Milan.

"Une nouvelle compagnie, un nouveau départ, c'est une performance historique pour nous tous", a déclaré le président du conseil d'administration de Stellantis, John Elkann, avant de sonner symboliquement la cloche à la Bourse de Milan.

"Aujourd'hui est un grand jour, le jour de la naissance de Stellantis", s'est félicité de son côté Carlos Tavares, directeur général du nouveau groupe.

"À partir de ce jour, nous allons tirer parti des avantages de cette fusion de 25 milliards d'euros pour réaliser une performance solide et accroître encore la valeur pour les actionnaires en nous appuyant sur nos avantages concurrentiels exceptionnels", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué d'Euronext.

Les groupes PSA et FCA se sont officiellement unis samedi pour former Stellantis, quatrième groupe automobile mondial.

Les 14 marques du groupe représentent environ 9% du marché automobile mondial, pour 8 millions de véhicules vendus en 2019.

FCA a apporté à Stellantis les marques italiennes et américaines Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Dodge, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati et Ram. Fiat s'était séparé de Ferrari en 2016.

PSA avait dans sa besace les françaises Peugeot, Citroën et DS, ainsi que l'allemande Opel et la britannique Vauxhall, rachetées en 2017 à General Motors.

Les actionnaires de PSA ont reçu 1,742 action Stellantis pour chaque titre détenu. Les actionnaires de FCA ont obtenu de leur côté une action du futur ensemble pour chaque titre détenu.

bur-pan-jra/cd/spi

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JAN 18

Energie solaire: Total annonce acheter 20% de l'indien Adani Green Energy #

1/18/2021, 5:57 AM

Total a annoncé lundi l'acquisition auprès du groupe indien Adani de 20% dans Adani Green Energy Limited (AGEL), présenté comme le premier développeur solaire au monde, une nouvelle étape de la diversification du groupe pétrolier dans les énergies renouvelables.

Les entreprises se sont mises d'accord pour que Total acquière "une participation de 50% dans un portefeuille solaire en opération de 2,35 GWac détenu par AGEL et une participation de 20% dans cette société, pour un montant global de 2,5 milliards de dollars", a indiqué le groupe français dans un communiqué.

Avec cette participation minoritaire dans AGEL, Total y disposera d'un siège au conseil d'administration.

Total et Adani étaient déjà liés par un partenariat dans l'énergie depuis 2018, qui s'était concrétisé pour Total par une prise de participation dans Adani Gas Limited pour la distribution de gaz en Inde avec les investissements associés dans les terminaux de GNL (gaz naturel liquéfié) et la commercialisation du gaz.

L'Inde et ses 1,3 milliard d'habitants cherchent à sortir de leur grande dépendance au charbon très polluant en misant sur le gaz naturel mais aussi les énergies renouvelables.

AGEL, lancée en 2015 avec le plus grand projet de site solaire au monde situé à Kamuthi, Tamil Nadu (648 MW) "est devenu le premier développeur solaire au monde", souligne Total.

La société dispose de 3 GW de renouvelables en opération, 3 GW en construction et 8,6 GW en développement. AGEL veut atteindre 25 GW de capacité de génération électrique à partir d'énergies renouvelables en 2025.

Cette acquisition doit aider Total à atteindre ses propres objectifs de développement dans les renouvelables.

Cette année sera "aussi active" que 2020 pour le groupe dans ce domaine, a promis récemment le PDG de Total, Patrick Pouyanné.

Depuis le début de l'année, le géant pétrolier et gazier a racheté le plus gros producteur français de biogaz et créé une coentreprise aux États-Unis pour y développer des projets solaires.

"Notre prise de participation dans AGEL est une étape majeure dans la stratégie mise en place avec Adani dans les renouvelables en Inde", a souligné Patrick Pouyanné, cité dans le communiqué.

"Compte tenu de la taille de son marché, l'Inde est le pays privilégié pour mettre en oeuvre notre stratégie de transition énergétique basée sur les 2 piliers que sont les renouvelables et le gaz naturel", a-t-il souligné.

jmi/pn/alc

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