Haute-Loire: un jeune Malien menacé d'expulsion reçu en préfecture #
Un jeune Malien de 19 ans menacé d'expulsion a remis de nouveaux papiers à la préfecture de Haute-Loire qui conteste l'authenticité de son acte de naissance pour le régulariser, en présence d'une centaine de personnes venues le soutenir, a constaté jeudi l'AFP.
"Nous avons fourni un nouvel acte de naissance qui va être expertisé par la police de l'Air et des Frontières, mais la préfecture s'est engagée à ce que la procédure soit rapide", a indiqué à la presse Céline d'Amore, membre de RESF (Réseau éducation sans frontière) en Haute-Loire, à la sortie de la préfecture où elle avait accompagné le jeune homme.
"J'ai suivi de nombreux jeunes étrangers et nous n'avons jamais obtenu de documents parfaitement conformes aux exigences" de l'administration française, a-t-elle ajouté, sans être en mesure de préciser dans quels délais l'expertise serait réalisée.
Le couple d'enseignants qui accueille depuis deux ans ce jeune homme, Madama Diawara, n'a pas eu l'autorisation de l'accompagner.
"Madama est venu prouver sa bonne foi, nous avons bon espoir et espérons que le dossier pourra être rouvert, on se raccroche à ce que l'on peut. Mais il y a du dialogue, nous ne sommes plus face à un mur", a réagi Véronique de Marconnay, qui l'héberge depuis son arrivée en Haute-Loire en 2018 à l'âge de 16 ans.
Son compagnon, Eric Durupt, avait commencé une grève de la faim le 30 janvier pour réclamer sa régularisation.
Le jeune homme, inscrit dans un établissement pour obtenir un CAP d'ouvrier agricole, avait effectué un stage chez un couple d'éleveurs qui lui a proposé un contrat d'apprentissage.
Mais la préfecture avait estimé qu'il "ne rempli(ssait) pas les conditions de délivrance d'un titre de séjour" et avait remis en cause l'authenticité de son acte de naissance.
Lors d'une entrevue à la préfecture le 15 février, Madama s'était vu notifier un refus de titre de séjour et de titre de travail et une prochaine obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Victime d'un malaise et hospitalisé le soir même, M. Durupt avait mis un terme à sa grève de la faim le 17 février, dans l'espoir d'une nouvelle décision.
Une centaine de personnes se sont rassemblées jeudi matin devant la préfecture dans le calme en signe de soutien, l'une d'elles portant un carton sur lequel était écrit "Madama, la France a besoin de toi".
La situation du jeune homme a entraîné une importante mobilisation en Haute-Loire et une pétition lancée par le couple a recueilli plus de 35.500 signatures.
cca/ag/tes
Le RN et plusieurs LR s'indignent qu'un réfugié condamné pour apologie du terrorisme garde son statut #
Les dirigeants du Rassemblement national et plusieurs élus LR s'indignent depuis quelques jours d'une décision du Conseil d'Etat disant qu'un réfugié ne peut perdre ce statut du fait d'une condamnation pour apologie du terrorisme.
"Le Conseil d'État considère désormais que faire l'apologie du terrorisme ne suffit pas pour remettre en cause le statut d'un réfugié", a déploré mercredi le numéro 2 du RN Jordan Bardella sur Sudradio. "La France est devenue un gigantesque hall de gare dans lequel tout le monde entre et plus personne ne sort", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué mercredi soir, le Conseil d'Etat a regretté "des réactions ayant, pour certaines, déformé la portée de cette décision". "En l'état de la loi, une condamnation pour apologie du terrorisme ne peut justifier le retrait du statut de réfugié", a-t-il rappelé.
La présidente du RN Marine Le Pen avait regretté mardi sur twitter une "stupéfiante décision", estimant que "la liberté d'expression et l'asile sont garantis en France... pour les soutiens du terrorisme".
Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a lui parlé de décision "incroyable" en estimant qu'"une telle naïveté coupable nous condamne".
"Quel mépris pour les Français obligés de prendre en charge un étranger mettant en péril leur sécurité", a tweeté la sénatrice LR Valérie Boyer, tandis que le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau promettait le dépôt d'une proposition de loi au Sénat pour y "remédier".
Le Conseil d'Etat a rappelé dans son communiqué que l'apologie publique d'actes de terrorisme "n'est pas un crime, mais un délit", qui "n'est pas puni de dix ans d'emprisonnement" et que la loi pénale ne le qualifie pas d' "acte de terrorisme".
Or la loi prévoit que le statut de réfugié peut être révoqué lorsque la personne a été condamnée "soit pour un crime, soit pour un délit constituant un acte de terrorisme ou puni de dix ans d'emprisonnement", selon le communiqué.
Dans une décision rendue publique le 19 février, le Conseil d'Etat avait donné tort à l'Ofpra (l'office tranchant sur les demandes d'asile) qui avait retiré son statut à un réfugié tchétchène.
L'Ofpra estimait en effet que sa présence sur le territoire "constituait une menace grave pour la société", l'homme ayant été condamné quatre fois dont une, le 18 février 2015 à Nice, "pour des faits d'apologie publique d'un acte de terrorisme".
Mais la CNDA (cour nationale du droit d'asile) avait ensuite annulé cette décision, soulignant que les faits d'apologie publique "ne constituaient pas un acte de terrorisme".
Selon le Conseil d'Etat, la CNDA "n'a pas commis d'erreur de droit" et l'Ofpra "n'est pas fondé à demander l'annulation de la décision de la Cour nationale du droit d'asile".
cg/adc/cbn
Le RN s'indigne qu'un réfugié condamné pour apologie du terrorisme garde son statut #
Les dirigeants du Rassemblement national s'indignent depuis quelques jours d'une décision du Conseil d'Etat ayant estimé qu'un réfugié ne pouvait perdre ce statut du fait d'une condamnation pour apologie du terrorisme.
"Le Conseil d'État considère désormais que faire l'apologie du terrorisme ne suffit pas pour remettre en cause le statut d'un réfugié", a déploré le numéro 2 du RN Jordan Bardella sur Sudradio. "La France est devenue un gigantesque hall de gare dans lequel tout le monde entre et plus personne ne sort", a-t-il ajouté mercredi sur twitter.
La présidente du parti Marine Le Pen avait regretté mardi sur twitter une "stupéfiante décision", estimant que "la liberté d'expression et l'asile sont garantis en France... pour les soutiens du terrorisme".
Le député LR des Alpes maritimes Eric Ciotti a lui parlé de décision "incroyable" en estimant qu'"une telle naïveté coupable nous condamne".
Dans une décision rendue publique le 19 février, le Conseil d'Etat avait donné tort à l'Ofpra (l'office tranchant sur les demandes d'asile) qui avait retiré son statut à un réfugié tchétchène.
L'Ofpra estimait en effet que sa présence sur le territoire "constituait une menace grave pour la société", l'homme ayant été condamné quatre fois dont une, le 18 février 2015 à Nice, "pour des faits d'apologie publique d'un acte de terrorisme".
Mais la CNDA (cour nationale du droit d'asile) avait ensuite annulé cette décision, soulignant que les faits d'apologie publique "ne constituaient pas un acte de terrorisme" -- l'un des motifs nécessaires pour enclencher la révocation du statut de réfugié.
Selon le Conseil d'Etat, l'Ofpra "n'est pas fondé à demander l'annulation de la décision de la Cour nationale du droit d'asile" qui "n'a pas commis d'erreur de droit".
cg/cs/pb
Polynésie/nucléaire: le rapport de l'Inserm relève du "négationnisme" (association) #
L'une des principales associations anti-nucléaires de Polynésie française, l'association 193, a regretté mardi la publication d'un rapport de l'Inserm sur les conséquences sanitaires des essais nucléaires, l'assimilant à du "négationnisme".
Dans ce rapport, à paraître mercredi, dix experts réunis par l'Inserm estiment que les résultats des études menées en Polynésie française "sont insuffisants pour conclure de façon solide sur les liens entre l'exposition aux rayonnements ionisants issus des retombées des essais nucléaires atmosphériques en Polynésie française et l'occurrence" de pathologies comme le cancer de la thyroïde ou les hémopathies malignes.
"Ce rapport n'apporte rien de nouveau, c'est la continuité d'une négation de la réalité. 193 essais nucléaires, c'est l'équivalent de 800 bombes d'Hiroshima : dire qu'il n'y a pas eu d'effets, c'est du négationnisme", a déclaré à l'AFP le père Auguste Uebe-Carlson, président de 193. Cette association milite notamment pour une meilleure indemnisation des victimes des essais.
Au-delà des effets sanitaires des essais nucléaires, l'association 193 s'inquiète d'une réinterprétation de l'Histoire, par exemple au sein du Centre de Mémoire, qui devrait voir le jour à Tahiti après un engagement du Président François Hollande. "Le Centre de mémoire va devenir un lieu où on va retrouver ce genre d'affirmation sur les essais propres, ça va être le lieu d'une seule parole " s'inquiète le père Uebe-Carlson.
Le rapport de l'Inserm a réuni 1.200 études portant sur la Polynésie, mais aussi sur d'autres lieux d'essais nucléaires. "Parmi les documents étudiés, il y en a quelques-uns qui sont issus des années folles où tout ce qui touchait au nucléaire était entièrement contrôlés par l'armée", a regretté le député Moetai Brotherson, cadre du parti indépendantiste polynésien.
L'historien Jean-Marc Regnault regrette "des régressions sur l'ouverture des archives militaires" qui nourrissent les "doutes" des militants sur la sincérité de l'étude. "Compte tenu de tous les mensonges qu'il y a eu, on peut se demander si ces conclusions ne sont pas un nouveau mensonge, même si ce sont des scientifiques de l'Inserm et non l'Etat".
Jean-Marc Regnault rappelle que d'autres études scientifiques, comme celles de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité), sont arrivées à des conclusions différentes à partir des mêmes documents et que les autorités de l'Etat, comme François Hollande, ont aussi reconnu les conséquences sanitaires des essais nucléaires.
Les indépendantistes polynésiens et les associations anti-nucléaires mènent un combat commun, pour une meilleure indemnisation des victimes de maladies radio-induites. Ils craignent que ce rapport soit un frein aux demandes d'indemnisation.
ml/ao
Polynésie/nuclaire: le apport de l'Inserm relève du "négationnisme" (association) #
L'une des principales associations anti-nucléaires de Polynésie française, l'association 193, a regretté mardi la publication d'un rapport de l'Inserm sur les conséquences sanitaires des essais nucléaires, l'assimilant à du "négationnisme".
Dans ce rapport, à paraître mercredi, dix experts réunis par l'Inserm estiment que les résultats des études menées en Polynésie française "sont insuffisants pour conclure de façon solide sur les liens entre l'exposition aux rayonnements ionisants issus des retombées des essais nucléaires atmosphériques en Polynésie française et l'occurrence" de pathologies comme le cancer de la thyroïde ou les hémopathies malignes.
"Ce rapport n'apporte rien de nouveau, c'est la continuité d'une négation de la réalité. 193 essais nucléaires, c'est l'équivalent de 800 bombes d'Hiroshima : dire qu'il n'y a pas eu d'effets, c'est du négationnisme", a déclaré à l'AFP le père Auguste Uebe-Carlson, président de 193. Cette association milite notamment pour une meilleure indemnisation des victimes des essais.
Au-delà des effets sanitaires des essais nucléaires, l'association 193 s'inquiète d'une réinterprétation de l'Histoire, par exemple au sein du Centre de Mémoire, qui devrait voir le jour à Tahiti après un engagement du Président François Hollande. "Le Centre de mémoire va devenir un lieu où on va retrouver ce genre d'affirmation sur les essais propres, ça va être le lieu d'une seule parole " s'inquiète le père Uebe-Carlson.
Le rapport de l'Inserm a réuni 1.200 études portant sur la Polynésie, mais aussi sur d'autres lieux d'essais nucléaires. "Parmi les documents étudiés, il y en a quelques-uns qui sont issus des années folles où tout ce qui touchait au nucléaire était entièrement contrôlés par l'armée", a regretté le député Moetai Brotherson, cadre du parti indépendantiste polynésien.
L'historien Jean-Marc Regnault regrette "des régressions sur l'ouverture des archives militaires" qui nourrissent les "doutes" des militants sur la sincérité de l(étude. " Compte tenu de tous les mensonges qu'il y a eu, on peut se demander si ces conclusions ne sont pas un nouveau mensonge, même si ce sont des scientifiques de l'Inserm et non l'Etat".
Jean-Marc Regnault rappelle que d'autres études scientifiques, comme celles de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité), sont arrivées à des conclusions différentes à partir des mêmes documents et que les autorités de l'Etat, comme François Hollande, ont aussi reconnu les conséquences sanitaires des essais nucléaires.
Les indépendantistes polynésiens et les associations anti-nucléaires mènent un combat commun, pour une meilleure indemnisation des victimes de maladies radio-induites. Ils craignent que ce rapport soit un frein aux demandes d'indemnisation.
ml/ao
ONU: Macron soutient l'idée d'un "envoyé spécial pour la sécurité climatique" #
Le président français Emmanuel Macron a appuyé mardi l'idée allemande de nommer "un ou une envoyée spéciale pour la sécurité climatique", lors d'une visioconférence des dirigeants du Conseil de sécurité de l'ONU.
Il a souligné qu'un "échec sur le front du climat saperait les efforts de prévention des conflits".
Plaidant durant son allocution pour une "unité retrouvée du Conseil de sécurité", le président français a adressé un clin d'oeil à l'ex-secrétaire d'Etat démocrate John Kerry, nouvel envoyé spécial américain pour le climat, qu'il a qualifié de "résistant durant les quatre années" de la présidence américaine républicaine de Donald Trump.
Le président français a insisté sur "le lien entre climat et sécurité", plaidant pour "un multilatéralisme efficace" de l'ensemble des membres du Conseil de sécurité.
"Sur les 20 pays les plus touchés par les conflits dans le monde, 12 font également partie des pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques", a souligné M. Macron, au cours de cette session dédiée au climat qui se tient quelques jours après le retour formel des Etats-Unis dans l'accord de Paris pour limiter le réchauffement de la planète.
Le président français a jugé que la nomination "d'un ou d'une envoyée spéciale pour la sécurité climatique pourrait être opportune pour coordonner (l)es efforts" par exemple en cas de catastrophe climatique, ou pour doter "les petits producteurs de mécanismes d'assurance qui leur permettront de redémarrer une activité économique rapidement après un désastre".
Il s'est également dit favorable à ce que "le Secrétaire général (de l'ONU) fasse rapport chaque année au Conseil de sécurité sur l'impact du climat sur la sécurité internationale, pour anticiper, nous alerter, nous faire des recommandations, et nous permettre de jouer notre rôle".
L'an dernier, l'Allemagne avait élaboré un projet de résolution prévoyant de créer un poste d'émissaire de l'ONU mais sous la menace d'un veto des Etats-Unis, de la Russie, voire de la Chine, Berlin n'avait pas mis ce texte au vote.
jmt-ib/caz/cls
ONU: Macron soutient l'idée d'un "envoyé spécial pour la sécurité climatique" #
Emmanuel Macron a appuyé mardi l'idée allemande de nommer "un ou une envoyée spéciale pour la sécurité climatique" lors d'une visioconférence des dirigeants du Conseil de sécurité de l'ONU, en soulignant qu'un "échec sur le front du climat saperait les efforts de prévention des conflits".
Plaidant durant son allocution pour une "unité retrouvée du Conseil de sécurité", le président français a adressé un clin d'oeil à l'ex-secrétaire d'Etat démocrate John Kerry, nouvel envoyé spécial américain pour le climat, qu'il a qualifié de "résistant durant les quatre années" de la présidence américaine républicaine de Donald Trump.
Le président français a insisté sur "le lien entre climat et sécurité" qu'il a jugé "complexe et indéniable, en quelque sorte inexorable", en plaidant pour "un multilatéralisme efficace" de l'ensemble des membres du Conseil de sécurité pour "la santé" et la "stabilité de notre planète".
"Sur les 20 pays les plus touchés par les conflits dans le monde, 12 font également partie des pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques", a souligné M. Macron, au cours de cette session dédiée au climat qui se tient quelques jours après le retour formel des Etats-Unis dans l'accord de Paris pour limiter le réchauffement de la planète.
"Un échec sur le front du climat saperait les efforts de prévention des conflits et de consolidation de la paix", a poursuivi le président français, en estimant que les phénomènes extrêmes liés au réchauffement climatique vont se multiplier et s'aggraver, avec leur lot d'insécurité et de guerres.
Appelant les 15 membres du Conseil à "se saisir de ces enjeux", il a jugé que la nomination "d'un ou d'une envoyée spéciale pour la sécurité climatique pourrait être opportune pour coordonner (l)es efforts" par exemple en cas de catastrophe climatique, ou pour doter "les petits producteurs de mécanismes d'assurance qui leur permettront de redémarrer une activité économique rapidement après un désastre".
"Et je ne verrai que des avantages à ce que le Secrétaire général (de l'ONU) fasse rapport chaque année au Conseil de sécurité sur l'impact du climat sur la sécurité internationale, pour anticiper, nous alerter, nous faire des recommandations, et nous permettre de jouer notre rôle", a complété M. Macron.
L'an dernier, l'Allemagne avait élaboré un projet de résolution prévoyant de créer un poste d'émissaire de l'ONU mais sous la menace d'un veto des Etats-Unis, de la Russie, voire de la Chine, Berlin n'avait pas mis ce texte au vote.
jmt-ib/caz
Ain: réexamen du dossier d'un Guinéen menacé d'expulsion soutenu par une boulangère #
La préfecture de l'Ain va procéder à un "réexamen rapide" du dossier de Mamadou Yaya Bah, un jeune migrant guinéen menacé d'expulsion pour lequel Patricia Hyvernat, une boulangère souhaitant le former en apprentissage était en grève de la faim depuis deux semaines.
"Mme Hyvernat a formalisé une promesse d'embauche auprès des services de la Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, NDLR) vendredi dernier. Il s'agit d'une pièce essentielle prouvant la bonne intégration professionnelle de M. Bah", a indiqué la préfecture de l'Ain à l'AFP.
"J'ai l'espoir que tout va s'arranger", confie l'artisane installée avec son mari à La-Chapelle-du-Châtelard, un village de quelque 390 âmes. Le couple et leur futur apprenti seront reçus à la préfecture de Bourg-en-Bresse le 3 mars prochain pour y déposer une nouvelle demande de titre de séjour.
"Je vais arrêter ma grève de la faim", poursuit celle qui ne s'alimentait plus que de thé, café, bouillon de légumes et de jus de fruits et envisageait l'hospitalisation après avoir perdu 7 kilos depuis le 9 février.
Mamadou Yaya Bah, 20 ans, pourrait commencer sa formation en boulangerie dans les prochaines semaines au CFA voisin d'Ambérieux-en-Bugey, selon Mme Hyvernat, une fois obtenu un récépissé de demande de titre de séjour.
"Ça aurait été beaucoup plus dur pour moi de le voir repartir dans son pays que de faire cette grève de la faim. C'est la seule manière que j'ai trouvé pour qu'on se fasse entendre", explique la quinquagénaire à propos du jeune homme, qui selon elle est arrivé en France à l'âge de 16 ans après avoir quitté sa Guinée natale et avoir été emprisonné en Libye.
Cette démarche victorieuse fait écho au combat de Stéphane Ravacley, un boulanger du Doubs, qui au terme d'une autre grève de la faim très médiatisée en début d'année avait empêché l'expulsion de Laye Fodé Traoré, son jeune apprenti guinéen. M. Ravacley avait d'ailleurs rendu visite à Mme Hyvernat la semaine dernière pour la soutenir et partager son expérience.
A La-Chapelle-du-Châtelard, les boulangers qui souhaitent prendre leur retraite dans trois ans et transmettre leur entreprise à leur futur apprenti se sont trouvés une vocation dans cette épreuve.
"On veut créer un lieu de formation pour jeunes migrants non scolarisés autour des métiers de la cuisine, de la boulangerie ou de la pâtisserie et en leur apportant un soutien psychologique. Justifier d'une formation leur permettrait ensuite de s'intégrer", explique la boulangère.
ari/ag/swi
France: manque de données pour lier cancers et essais nucléaires en Polynésie #
Il y a trop peu de données pour établir ou exclure un lien entre les essais nucléaires réalisés en Polynésie française, dans le Sud de l'océan Pacifique, et des pathologies telles que le cancer, estime l'Institut français de la recherche médicale (Inserm) dans un rapport à paraître mercredi.
Les résultats des études menées en Polynésie française "sont insuffisants pour conclure de façon solide sur les liens entre l'exposition aux rayonnements ionisants issus des retombées des essais nucléaires atmosphériques en Polynésie française et l'occurrence" de pathologies comme le cancer de la thyroïde ou les hémopathies malignes, ont estimé dix experts réunis par l'établissement public de recherche médicale, selon la synthèse du rapport.
Mais les rares études épidémiologiques "ne permettent pas non plus d'exclure l'existence de conséquences sanitaires qui seraient passées inaperçues jusqu'à présent", nuance ce rapport commandé en 2013 par le ministère français de la Défense.
Les experts ont analysé 1.150 documents et études portant sur la Polynésie française et sur d'autres sites où ont eu lieu des essais nucléaires. La France a réalisé 193 essais sur les atolls de Moruroa et Fangataufa, dans l'archipel des Tuamotu, entre 1966 et 1996, dont 46 essais atmosphériques, les huit premières années.
Le rapport souligne à plusieurs reprises le manque d'études complètes pour établir l'impact des essais sur la santé des Polynésiens. "Ces résultats et la rareté des données justifient la nécessité d'envisager d'autres approches afin d'évaluer les conséquences sanitaires des retombées des essais nucléaires en Polynésie française", précise-t-il.
Il constate cependant une incidence très élevée de cancers de la thyroïde en Polynésie française. "Sur la période 1998-2002, elle est même la plus élevée au monde, avec celle de la Nouvelle-Calédonie".
Mais les experts n'établissent pas de lien avéré avec les essais nucléaires, et pointent aussi d'autres facteurs de risques pour les pathologies constatées, comme le tabagisme, la forte consommation d'alcool ou l'obésité.
Cette étude n'englobe pas toutes les conséquences sanitaires potentielles des essais nucléaires: les auteurs précisent qu'ils ont étudié les conséquences des rayonnements ionisants, mais pas les effets psychosociaux, ni la toxicité chimique des radionucléïdes.
Dans ses conclusions, le rapport recommande une amélioration de la surveillance sanitaire des pathologies non transmissibles, comme les cancers, les maladies cardiovasculaires et les anomalies congénitales. Il estime nécessaire d'affiner les estimations de doses reçues par la population locale.
Il propose enfin de réaliser une veille attentive et rigoureuse de la littérature scientifique internationale sur les effets des faibles doses de rayonnements ionisants.
ml/etr/cg/shu/lch/pz
Polynésie: trop peu de données pour établir un lien entre cancers et essais nucléaires, selon l'Inserm #
Il y a trop peu de données pour établir ou exclure un lien entre les essais nucléaires réalisés en Polynésie française et des pathologies telles que le cancer, estime l'Institut français de la recherche médicale (Inserm) dans un rapport à paraître mercredi.
Les résultats des études menées en Polynésie française "sont insuffisants pour conclure de façon solide sur les liens entre l'exposition aux rayonnements ionisants issus des retombées des essais nucléaires atmosphériques en Polynésie française et l'occurrence" de pathologies comme le cancer de la thyroïde ou les hémopathies malignes, ont estimé dix experts réunis par l'Inserm, selon la synthèse du rapport.
Mais les rares études épidémiologiques "ne permettent pas non plus d'exclure l'existence de conséquences sanitaires qui seraient passées inaperçues jusqu'à présent", nuance ce rapport commandé en 2013 par le ministère de la Défense.
Les experts ont analysé 1.150 documents et études portant sur la Polynésie française et sur d'autres sites où ont eu lieu des essais nucléaires. La France a réalisé 193 essais sur les atolls de Moruroa et Fangataufa, dans l'archipel des Tuamotu, entre 1966 et 1996, dont 46 essais atmosphériques, les huit premières années.
Le rapport souligne à plusieurs reprises le manque d'études complètes pour établir l'impact des essais sur la santé des Polynésiens. "Ces résultats et la rareté des données justifient la nécessité d'envisager d'autres approches afin d'évaluer les conséquences sanitaires des retombées des essais nucléaires en Polynésie française", précise-t-il.
Il constate cependant une incidence très élevée de cancers de la thyroïde en Polynésie française. "Sur la période 1998-2002, elle est même la plus élevée au monde, avec celle de la Nouvelle-Calédonie".
Mais les experts n'établissent pas de lien avéré avec les essais nucléaires, et pointent aussi d'autres facteurs de risques pour les pathologies constatées, comme le tabagisme, la forte consommation d'alcool ou l'obésité.
Cette étude n'englobe pas toutes les conséquences sanitaires potentielles des essais nucléaires: les auteurs précisent qu'ils ont étudié les conséquences des rayonnements ionisants, mais pas les effets psychosociaux, ni la toxicité chimique des radionucléïdes.
Dans ses conclusions, le rapport recommande une amélioration de la surveillance sanitaire des pathologies non transmissibles, comme les cancers, les maladies cardiovasculaires et les anomalies congénitales. Il estime nécessaire d'affiner les estimations de doses reçues par la population locale.
Il propose enfin de réaliser une veille attentive et rigoureuse de la littérature scientifique internationale sur les effets des faibles doses de rayonnements ionisants.
ml/etr/cg/shu
Polynésie: trop peu de données pour établir un lien entre cancers et essais nucléaires, selon l'Inserm #
Il y a trop peu de données pour établir ou exclure un lien entre les essais nucléaires réalisés en Polynésie française et des pathologies telles que le cancer, estime l'Institut français de la recherche médicale (Inserm) dans un rapport à paraître mercredi.
Les résultats des études menées en Polynésie française "sont insuffisants pour conclure de façon solide sur les liens entre l'exposition aux rayonnements ionisants issus des retombées des essais nucléaires atmosphériques en Polynésie française et l'occurrence" de pathologies comme le cancer de la thyroïde ou les hémopathies malignes, ont estimé dix experts réunis par l'Inserm, selon la synthèse du rapport.
Mais les rares études épidémiologiques "ne permettent pas non plus d'exclure l'existence de conséquences sanitaires qui seraient passées inaperçues jusqu'à présent", nuance ce rapport commandé en 2013 par le ministère de la Défense.
Les experts ont analysé 1.150 documents et études portant sur la Polynésie française et sur d'autres sites où ont eu lieu des essais nucléaires. La France a réalisé 193 essais sur les atolls de Moruroa et Fangataufa, dans l'archipel des Tuamotu, entre 1966 et 1996, dont 46 essais atmosphériques, les huit premières années.
Le rapport souligne à plusieurs reprises le manque d'études complètes pour établir l'impact des essais sur la santé des Polynésiens. "Ces résultats et la rareté des données justifient la nécessité d'envisager d'autres approches afin d'évaluer les conséquences sanitaires des retombées des essais nucléaires en Polynésie française", précise-t-il.
Il constate cependant une incidence très élevée de cancers de la thyroïde en Polynésie française. "Sur la période 1998-2002, elle est même la plus élevée au monde, avec celle de la Nouvelle-Calédonie".
Mais les experts n'établissent pas de lien avéré avec les essais nucléaires, et pointent aussi d'autres facteurs de risques pour les pathologies constatées, comme le tabagisme, la forte consommation d'alcool ou l'obésité.
Cette étude n'englobe pas toutes les conséquences sanitaires potentielles des essais nucléaires: les auteurs précisent qu'ils ont étudié les conséquences des rayonnements ionisants, mais pas les effets psychosociaux, ni la toxicité chimique des radionucléïdes.
Dans ses conclusions, le rapport recommande une amélioration de la surveillance sanitaire des pathologies non transmissibles, comme les cancers, les maladies cardiovasculaires et les anomalies congénitales. Il estime nécessaire d'affiner les estimations de doses reçues par la population locale.
Il propose enfin de réaliser une veille attentive et rigoureuse de la littérature scientifique internationale sur les effets des faibles doses de rayonnements ionisants.
ml/etr/cg/shu
Bardella dénonce une "censure" de Facebook après un message de soutien à Génération identitaire #
Le numéro 2 du Rassemblement national Jordan Bardella et l'ex-députée RN Marion Maréchal ont dénoncé une "censure" de Facebook qui a, selon eux, menacé de "dépublier" leurs pages après des messages de soutien au mouvement d'extrême droite Génération identitaire, menacé de dissolution.
"Nous ne tolérons pas les contenus publiés pour soutenir ou faire l'éloge d'organisations qui propagent la haine ou attaquent d'autres personnes sur la base de leur race, religion, ethnicité ou nationalité", a répondu un porte-parole du réseau social, sollicité par l'AFP.
Facebook (également propriétaire de Whatsapp et d'Instagram) a rappelé qu'il avait banni l'organisation Génération identitaire de ses plateformes en 2018, après des violations répétées de ses règles sur les discours de haine.
En plus de la suppression de plusieurs messages de soutien au mouvement, Facebook a expliqué avoir choisi de bloquer temporairement certaines fonctionnalités des pages politiques de Jordan Bardella et Marion Maréchal, un premier palier d'avertissements avant une suspension ou un bannissement.
"Facebook s'arroge le droit de supprimer mes publications défendant la liberté d'expression et dénonçant la dérive liberticide du gouvernement! Jusqu'à la censure pure et simple de ma page sans recours possible?", a interrogé le vice-président du RN sur Twitter.
"Suite à mon message de soutien à Génération identitaire, Facebook a bloqué ma page, je ne peux plus publier. Les GAFAM sont dans une démarche de censure idéologique et politique en dehors de tout cadre judiciaire", a de son côté affirmé Mme Maréchal.
Tous deux ont reçu de Facebook le même message d'avertissement, dont ils ont posté une capture d'écran sur leurs comptes Twitter: "Votre page est sur le point d'être dépubliée" en raison "d'infractions répétées aux standards de la communauté".
M. Bardella a précisé à l'AFP qu'il avait relayé le communiqué du RN en soutien à Génération identitaire, un message "parfaitement soft".
"Mais après avoir censuré Donald Trump ils peuvent censurer à peu près tout le monde", a-t-il ajouté, en allusion au bannissement par Facebook et Twitter de l'ancien président américain après les émeutes le 6 janvier au Capitole, siège du Congrès à Washington.
"On étudie avec nos avocats ce qu'il est envisageable de faire", face à cette "mise sous tutelle de la liberté d'expression", a-t-il ajouté.
Les pages Facebook de M. Bardella (122.000 abonnés) et de Mme Maréchal (766.000 abonnés) étaient visibles lundi, toutefois sans les messages de soutien à Génération identitaire.
Le député LR Julien Aubert, tout en rappelant son opposition politique à Mme Maréchal, a dénoncé sur Twitter "des actes de censure sans aucune base légale de la part de Facebook".
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le 13 février avoir engagé la procédure de dissolution de Génération identitaire, donnant 10 jours au mouvement anti-immigration pour faire valoir ses arguments. Entre 1.500 et 2.000 personnes ont manifesté samedi à Paris contre cette mesure.
Créé en 2012, Génération identitaire revendique 2.800 adhérents mais le nombre de ses militants et sympathisants est plutôt estimé par les spécialistes à 800.
cg-jub/tsq/caz
Manche: 60 migrants secourus dans le détroit du Pas-de-Calais #
Soixante migrants - dont des femmes et des enfants - qui tentaient de rejoindre les côtes britanniques sur des embarcations de fortune ont été secourus en mer lundi, dans la Manche, ont annoncé les autorités françaises.
Un patrouilleur de la Marine nationale a récupéré à son bord 27 naufragés dont l'embarcation se trouvait en panne moteur à environ 13 kilomètres au nord de Calais, a indiqué la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord, dans un communiqué.
Peu après, une autre embarcation en panne moteur à une quinzaine de kilomètres au nord d'Escalles a fait appel aux secours. Les 33 naufragés ont été secourus par une vedette côtière de la gendarmerie maritime et un patrouilleur de la Marine.
Tous sains et saufs, ils ont été déposés à Calais peu avant 11H00 où ils ont été pris en charge par les pompiers et la police aux frontières.
Depuis fin 2018, ces traversées illégales de la Manche par des migrants cherchant à gagner le Royaume-Uni se multiplient malgré les mises en garde répétées des autorités soulignant le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l'eau.
En 2020, plus de 9.500 traversées ou tentatives de traversée de ce type ont été recensées, soit quatre fois plus qu'en 2019, selon un bilan de la préfecture maritime. Six personnes y ont trouvé la mort et trois ont disparu, après quatre morts en 2019.
cmk/cab/vk/thm
Bardella dénonce une "censure" de Facebook après un message de soutien à Génération identitaire #
Le numéro 2 du Rassemblement national Jordan Bardella et l'ex-députée RN Marion Maréchal ont dénoncé une "censure" de Facebook qui a, selon eux, menacé de "dépublier" leurs pages après des messages de soutien au mouvement d'extrême droite Génération identitaire, menacé de dissolution.
Facebook n'avait pas répondu lundi à la mi-journée aux sollicitations de l'AFP.
"Facebook s'arroge le droit de supprimer mes publications défendant la liberté d'expression et dénonçant la dérive liberticide du gouvernement! Jusqu'à la censure pure et simple de ma page sans recours possible?", a interrogé le vice-président du RN sur Twitter.
"Suite à mon message de soutien à Génération identitaire, Facebook a bloqué ma page, je ne peux plus publier. Les GAFAM sont dans une démarche de censure idéologique et politique en dehors de tout cadre judiciaire", a de son côté affirmé Mme Maréchal.
Tous deux ont reçu de Facebook le même message d'avertissement, dont ils ont posté une capture d'écran sur leurs comptes Twitter: "Votre page est sur le point d'être dépubliée" en raison "d'infractions répétées aux standards de la communauté".
M. Bardella a précisé à l'AFP qu'il avait relayé le communiqué du RN en soutien à Génération identitaire, un message "parfaitement soft".
"Mais après avoir censuré Donald Trump ils peuvent censurer à peu près tout le monde", a-t-il ajouté, en allusion au bannissement par Facebook et Twitter de l'ancien président américain après les émeutes le 6 janvier au Capitole, siège du Congrès à Washington.
"On étudie avec nos avocats ce qu'il est envisageable de faire", face à cette "mise sous tutelle de la liberté d'expression", a-t-il ajouté.
Les pages Facebook de M. Bardella (122.000 abonnés) et de Mme Maréchal (766.000 abonnés) étaient visibles lundi, toutefois sans les messages de soutien à Génération identitaire.
Le député LR Julien Aubert, tout en rappelant son opposition politique à Mme Maréchal, a dénoncé sur Twitter "des actes de censure sans aucune base légale de la part de Facebook".
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le 13 février avoir engagé la procédure de dissolution de Génération identitaire, donnant 10 jours au mouvement anti-immigration pour faire valoir ses arguments. Entre 1.500 et 2.000 personnes ont manifesté samedi à Paris contre cette mesure.
Créé en 2012, Génération identitaire revendique 2.800 adhérents mais le nombre de ses militants et sympathisants est plutôt estimé par les spécialistes à 800.
cg/tes
Manche: 60 migrants secourus dans le détroit du Pas-de-Calais #
Soixante migrants - dont des femmes et des enfants - qui tentaient de rejoindre les côtes britanniques sur des embarcations de fortune ont été secourus en mer lundi, a annoncé la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.
Alerté par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez, un patrouilleur de la Marine nationale a récupéré à son bord 27 naufragés dont l'embarcation se trouvait en panne moteur à environ 13 kilomètres au nord de Calais, a indiqué la préfecture maritime dans un communiqué.
Peu après, une autre embarcation en panne moteur à une quinzaine de kilomètres au nord d'Escalles a fait appel aux secours. Les 33 naufragés ont été secourus par une vedette côtière de la gendarmerie maritime et le PSP Pluvier.
Tous sains et saufs, ils ont été déposés à Calais peu avant 11H00 où ils ont été pris en charge par les pompiers du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Pas-de-Calais ainsi que la police aux frontières (PAF).
Depuis fin 2018, ces traversées illégales de la Manche se multiplient malgré les mises en garde répétées des autorités soulignant le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l'eau.
En 2020, plus de 9.500 traversées ou tentatives de traversée de ce type ont été recensées, soit quatre fois plus qu'en 2019, selon un bilan de la préfecture maritime. Six personnes y ont trouvé la mort et trois ont disparu, après quatre morts en 2019.
cmk/cab/vk