Liz Truss nettement en tête pour remplacer Boris Johnson à Downing Street #
La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss, nettement en tête, semble en très bonne position pour devenir Première ministre en septembre en remplacement de Boris Johnson, selon un nouveau sondage publié jeudi.
Elle a 32 points d'avance sur son concurrent, l'ancien ministre des Finances Rishi Sunak : 66% des membres du parti conservateur la soutiennent, seulement 34% lui préférant M. Sunak, selon ce sondage YouGov/Sky News qui ne tient pas compte des 13% qui n'ont pas encore décidé.
Il y a deux semaines, un sondage YouGov/The Times lui donnait une avance de 38 points.
Plusieurs débats souvent acrimonieux ont opposé ces dernières semaines les deux candidats à la succession de Boris Johnson, dans un contexte économique et social particulièrement tendu, avec une inflation dépassant les 10% et des grèves dans de nombreux secteurs face à l'érosion du pouvoir d'achat.
Boris Johnson, désormais aux abonnés absents, avait été contraint à démissionner le 7 juillet, après plus de 50 démissions dans son entourage, lassé des scandales et de ses mensonges à répétition.
Les quelque 200.000 membres du parti conservateur votent cet été par correspondance ou en ligne, pour désigner celui ou celle qui va le remplacer comme chef du parti et donc comme Premier ministre. Son nom sera connu le 5 septembre.
Quelque 57% des membres du parti (majoritairement des hommes, blancs, âgés) disent avoir déjà voté, 38% ne l'ont pas fait. Liz Truss, 47 ans, positionnée très à droite et se revendiquant volontiers de Margaret Thatcher, a selon le même sondage 37 points d'avance chez ceux qui ont déjà voté (68% contre 31% pour M. Sunak).
Le sondage, mené auprès de 1.089 membres du parti, montre aussi que les deux candidats restent moins populaires que Boris Johnson, qui s'il était dans la course obtiendrait 46% des suffrages des membres du parti, contre 24% pour Truss et 23% pour Sunak.
bd/vg/pz
GB: en Ecosse, les deux candidats conservateurs rejettent un nouveau référendum d'indépendance #
Les deux candidats à la tête du Parti conservateur et du gouvernement britannique, en campagne mardi en Ecosse, y ont encore rejeté l'idée d'un nouveau référendum d'indépendance.
"Si je suis élue Première ministre, je ne permettrai pas un nouveau référendum", a promis la ministre sortante des Affaires étrangères, Liz Truss.
Avant elle, son rival, l'ex-ministre des Finances Rishi Sunak, a affirmé ne pas pouvoir "imaginer les circonstances dans lesquelles" il accepterait la tenue d'une nouvelle consultation s'il accédait à Downing Street.
Lui et Mme Truss intervenaient en soirée lors d'une réunion dans la ville de Perth, face à des militants conservateurs.
"Je me concentre sur la défense de l'union" entre l'Ecosse et le reste du Royaume-Uni, a insisté M. Sunak, s'en prenant aussi aux "échecs" du Parti national écossais (SNP) de la Première ministre locale Nicola Sturgeon.
Malgré le refus répété du gouvernement britannique, la dirigeante écossaise entend organiser un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Ecosse le 19 octobre 2023, neuf ans après la consultation qui s'était traduite par un vote à 55% en faveur du maintien au sein du Royaume-Uni.
Selon Mme Truss, "au moment du référendum de 2014, le SNP était d'accord pour dire qu'il s'agissait d'un référendum comme on en organise un par génération (...) Nicola Sturgeon devrait tenir sa promesse".
"Nous ne sommes pas seulement des voisins, nous sommes une famille. Je ne permettrai pas que notre famille soit séparée", avait plus tôt lancé celle qui semble bien placée pour succéder à Boris Johnson.
Comme Mme Truss, M. Sunak a jugé que d'autres dossiers étaient prioritaires, au moment où les Britanniques subissent la pire inflation depuis 40 ans.
Malgré le précédent de 2014, Mme Sturgeon estime que le Brexit a changé la donne, alors que 62% des Ecossais souhaitaient rester dans l'Union européenne lors du vote de 2016. L'objectif du SNP est que l'Ecosse rejoigne l'UE en tant qu'Etat indépendant.
Anticipant un bras de fer judiciaire avec le gouvernement central, la dirigeante indépendantiste a pris les devants et saisi la Cour suprême, pour que celle-ci détermine si le Parlement écossais a le pouvoir de légiférer pour organiser ce référendum sans l'accord du gouvernement britannique. L'audience est prévue les 11 et 12 octobre.
Mme Truss et M. Sunak font campagne pour les suffrages des militants conservateurs - quelque 200.000 -, qui ont jusqu'au 2 septembre pour choisir leur nouveau chef lors d'un vote par correspondance.
Le parti étant majoritaire au Parlement, le vainqueur deviendra Premier ministre, succédant à Boris Johnson qui a démissionné début juillet après de multiples scandales. Mme Truss figure largement en tête des sondages. L'annonce du résultat est attendue le 5 septembre.
Egalement mardi soir, Mme Truss a affirmé que M. Sunak, fils d'immigrés indiens, aurait toute sa place dans son gouvernement si elle remportait la consultation interne.
"Nous sommes tous conservateurs, nous voulons tous battre Nicola Sturgeon, nous voulons tous battre (le chef du Parti travailliste) Keir Starmer (...) je voudrais nommer un gouvernement réunissant les meilleurs talents du Parti conservateur, dont Rishi Sunak, si je gagne cette élection", a-t-elle assuré.
tq/mba
GB: en Ecosse, les deux candidats conservateurs rejettent un nouveau référendum #
Les deux candidats à la tête du Parti conservateur et du gouvernement britannique, en campagne mardi en Ecosse, y ont encore rejeté l'idée d'un nouveau référendum d'indépendance.
L'ex-ministre des Finances Rishi Sunak a affirmé ne pas pouvoir "imaginer les circonstances dans lesquelles" il accepterait la tenue d'une nouvelle consultation, s'il accédait à Downing Street.
De son côté, sa rivale Liz Truss, ministre sortante des Affaires étrangères, a employé des termes personnels pour décrire la place de l'Ecosse dans le Royaume-Uni.
"Nous ne sommes pas seulement des voisins, nous sommes une famille. Je ne permettrai pas que notre famille soit séparée", a lancé celle qui, selon les sondages, est bien placée pour succéder à Boris Johnson, démissionnaire début juillet.
M. Sunak a pour sa part jugé que d'autres dossiers étaient prioritaires, alors que les Britanniques subissent la pire inflation depuis 40 ans.
Lui et Mme Truss intervenaient en soirée lors d'une réunion dans la ville de Perth, face à des militants conservateurs.
"Je me concentre sur la défense de l'union" entre l'Ecosse et le reste du Royaume-Uni, a insisté M. Sunak, s'en prenant aussi aux "échecs" du Parti national écossais (SNP) de la Première ministre Nicola Sturgeon.
Début août, Mme Truss s'était attiré les foudres du SNP en estimant que Mme Sturgeon ne cherchait qu'à "attirer l'attention" et qu'il convenait de "l'ignorer".
Malgré le refus répété du gouvernement britannique, la Première ministre entend organiser un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Ecosse le 19 octobre 2023, neuf ans après la consultation qui s'était traduite par un vote à 55% en faveur du maintien au sein du Royaume-Uni.
La dirigeante estime que le Brexit a changé la donne, alors que 62% des Ecossais souhaitaient rester dans l'Union européenne lors du vote de 2016. L'objectif du SNP est que l'Ecosse rejoigne l'UE en tant qu'Etat indépendant.
Anticipant un bras de fer judiciaire avec le gouvernement central, la dirigeante indépendantiste a pris les devants et saisi la Cour suprême, pour que celle-ci détermine si le Parlement écossais a le pouvoir de légiférer pour organiser ce référendum sans l'accord du gouvernement britannique. L'audience est prévue les 11 et 12 octobre.
tq/ial/