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La Corée du Nord rompt brusquement ses liens diplomatiques avec la Malaisie #

3/19/2021, 11:18 AM
Séoul, KOR

La Corée du Nord a brusquement rompu vendredi ses relations diplomatiques avec la Malaisie, mettant ainsi un terme à la relation privilégiée qu'elle entretenait avec Kuala Lumpur jusqu'à l'assassinat en 2017 du demi-frère du dirigeant Kim Jong Un.

Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a justifié cette décision par l'extradition le 17 mars, par les autorités malaisiennes, d'un de ses ressortissants vers les Etats-Unis, y voyant un "crime impardonnable" commis "avec servilité face aux pressions américaines".

Jusqu'au meurtre de Kim Jong Nam, il y a quatre ans, la Malaisie était un des seuls pays alliés de la Corée du Nord, isolée à cause de son programme nucléaire. Le demi-frère du dirigeant nord-coréen, également un détracteur du régime, est mort après avoir reçu sur le visage un agent neurotoxique à l'aéroport de Kuala Lumpur.

Cet assassinat avait largement été imputé par la Corée du Sud au Nord. Pyongyang a démenti.

Les relations s'étaient ensuite progressivement améliorées, la Malaisie décidant de rouvrir son ambassade à Pyongyang.

L'annonce de vendredi met fin à ce réchauffement.

Selon un communiqué diffusé par l'agence officielle KCNA, le ministère nord-coréen des Affaires étrangères "annonce la rupture totale de ses relations diplomatiques avec la Malaisie".

Son homologue malaisien, qui "regrette profondément" cette initiative et a ordonné à tous les diplomates nord-coréens de quitter le pays sous 48 heures, "dénonce cette décision inamicale et non constructive, qui ne respecte pas l'esprit de respect mutuel et de bonnes relations de voisinage parmi les membres de la communauté internationale".

Mun Chol Myong, le ressortissant nord-coréen visé par l'extradition, se livrait "à des activités de commerce extérieur légitimes à Singapour", a affirmé l'agence nord-coréenne.

Le ministère malaisien a lui défendu l'extradition, expliquant qu'elle n'avait été effectuée qu'après épuisement de tous les recours de l'intéressé et critiquant la Corée du Nord pour avoir fait pression afin que Kuala Lumpur intervienne dans l'affaire.

Cette rupture intervient au lendemain de la visite en Corée du Sud de deux hauts responsables américains de la nouvelle administration Biden.

Le secrétaire d'Etat Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin effectuent une tournée en Asie afin de renforcer les liens de Washington avec ses partenaires traditionnels dans la région face à la Corée du Nord et à la Chine.

Le 9 mars, Mun Chol Myong avait vu son dernier recours rejeté contre l'extradition vers les Etats-Unis, où il devra répondre de blanchiment d'argent.

M. Mun, la cinquantaine, vivait en Malaisie depuis une décennie quand il avait été arrêté en 2019 suite à une demande d'extradition de Washington.

Devant la justice, il a rejeté les accusations du FBI (police fédérale américaine) selon lesquelles il dirigeait un groupe criminel chargé d'exportations vers la Corée du Nord, en violation des sanctions internationales, et qui aurait aussi blanchi des fonds via des sociétés écrans.

Il est accusé de quatre chefs de blanchiment d'argent et de deux chefs de complot visant à blanchir de l'argent dans le cadre de son travail à Singapour, selon ses avocats.

Les autorités n'ont pas indiqué quels biens il a exporté illégalement en Corée du Nord. D'autres affaires ont dans le passé révélé des exportations d'alcools, de montres et d'autres produits de luxe.

Une importante présence policière a été déployée vendredi devant l'ambassade nord-coréenne à Kuala Lumpur, que de nombreux journalistes sont venus filmer après l'annonce de Pyongyang.

Pour Shahriman Lockman, expert en politique étrangère au sein de l'Institut international d'études stratégiques à Kuala Lumpur, les autorités malaisiennes "verront probablement que cela fait partie du signal diplomatique envoyé par la Corée du Nord aux États-Unis, ce qui présage d'une montée progressive des tensions entre Pyongyang et Washington".

La Malaisie et la Corée du Nord entretenaient des relations particulièrement cordiales jusqu'en 2017 mais après l'assassinat de M. Kim, les deux pays ont expulsé leurs ambassadeurs respectifs et supprimé l'accord réciproque d'exemption de visa pour les visiteurs.

En décembre 2020, la Corée du Nord possédait des ambassades dans environ 25 pays, parmi lesquels Cuba, l'Iran, l'Allemagne et son principal allié, la Chine, selon Séoul.

Pyongyang est depuis longtemps accusée d'utiliser ses représentations diplomatiques pour faire du renseignement, du blanchiment d'argent et enfreindre les sanctions internationales.

burs-sr/hg/juf/cac/mba/jhd

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MAR 19

La Corée du Nord rompt brusquement ses liens diplomatiques avec la Malaisie #

3/19/2021, 7:50 AM
Séoul, KOR

La Corée du Nord a brusquement rompu vendredi ses relations diplomatiques avec la Malaisie, mettant ainsi un terme à la relation privilégiée qu'elle entretenait avec Kuala Lumpur jusqu'à l'assassinat en 2017 du demi-frère du dirigeant Kim Jong Un.

Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a annoncé avoir pris cette décision après l'extradition le 17 mars par les autorités malaisiennes d'un de ses ressortissants vers les Etats-Unis.

Il a qualifié cet acte de "crime impardonnable" commis "avec servilité face aux pressions américaines".

Jusqu'au meurtre de Kim Jong Nam, il y a quatre ans, la Malaisie était un des seuls pays alliés de la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire.

Le frère du dirigeant nord-coréen, qui était également un détracteur du régime, est mort après avoir reçu sur le visage un agent neurotoxique à l'aéroport de Kuala Lumpur.

Cet assassinat avait largement été imputé par la Corée du Sud au Nord, ce que Pyongyang a démenti.

Leurs relations s'étaient par la suite progressivement améliorées, la Malaisie décidant notamment de rouvrir son ambassade à Pyongyang.

L'annonce de vendredi vient soudainement mettre fin à ce réchauffement.

Le ministère nord-coréen "annonce la rupture totale de ses relations diplomatiques avec la Malaisie", selon un communiqué du ministère nord-coréen des Affaires étrangères diffusé par l'agence officielle KCNA.

Mun Chol Myong, le ressortissant nord-coréen visé par l'extradition, se livrait "à des activités de commerce extérieur légitimes à Singapour", a affirmé l'agence.

Cette rupture intervient au lendemain de la visite en Corée du Sud de deux hauts responsables américains de la nouvelle administration.

Le secrétaire d'Etat d'Etat Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin effectuent une tournée en Asie afin notamment de renforcer les liens de Washington avec ses partenaires traditionnels dans la région face à la Corée du Nord et à l'influence croissante de la Chine.

Jeudi, Pyongyang a averti que sa position restera inchangée envers les Etats-Unis tant qu'ils ne renonceront pas à leur "politique hostile" envers elle.

Le 9 mars, Mun Chol Myong, avait vu son dernier recours rejeté par la plus haute juridiction de Malaisie contre l'extradition vers les Etats-Unis, où il devra répondre d'accusations de blanchiment d'argent.

M. Mun, âgé d'une cinquantaine d'années, vivait dans ce pays d'Asie du sud-est depuis une décennie avec sa famille quand il a été arrêté en 2019 suite à une demande d'extradition de Washington.

Devant la justice, il a rejeté les accusations du FBI (police fédérale américaine) selon lesquelles il dirigeait un groupe criminel en charge d'exportations vers la Corée du Nord, en violation des sanctions internationales, qui aurait aussi blanchi des fonds à travers des sociétés écrans.

Il est accusé de quatre chefs de blanchiment d'argent et de deux chefs de complot visant à blanchir de l'argent dans le cadre de son travail à Singapour, selon ses avocats.

Les autorités n'ont pas indiqué quels biens il a pu exporter illégalement en Corée du Nord. D'autres affaires ont dans le passé révélé des exportations d'alcools, de montres et d'autres produits de luxe.

Une importante présence policière a été déployée vendredi devant l'ambassade de Corée du Nord à Kuala Lumpur que de nombreux journalistes sont venus filmer après l'annonce de Pyongyang.

Les autorités malaisiennes n'ont pas n'a pas répondu aux requêtes de l'AFP pour des commentaires.

Pour Shahriman Lockman, expert en politique étrangère au sein de l'Institut international d'études stratégique à Kuala Lumpur, cette annonce a laissé le gouvernement malaisien "perplexe".

"Les autorités malaisiennes vont probablement chercher à comprendre ce comportement, au-delà de cette affaire", a-t-il affirmé à l'AFP.

"Ils verront probablement que cela fait partie du signal diplomatique envoyé par la Corée du Nord aux États-Unis, ce qui présage d'une montée progressive des tensions entre Pyongyang et Washington".

La Malaisie et le Nord entretenaient des relations particulièrement cordiales jusqu'en 2017 mais après l'assassinat de M. Kim, les deux pays ont expulsé leurs ambassadeurs respectifs et supprimé l'accord réciproque d'exemption de visa pour les visiteurs.

En décembre 2020, la Corée du Nord possédait des ambassades dans environ 25 pays, parmi lesquels Cuba, l'Iran, l'Allemagne et son principal allié, la Chine, selon Séoul.

Pyonguang est depuis longtemps accusée d'utiliser ses représentations diplomatiques pour faire du renseignement, du blanchiment d'argent et enfreindre les sanctions internationales.

burs-sr/hg/juf/cac

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MAR 19

La Corée du Nord rompt ses liens diplomatiques avec la Malaisie #

3/19/2021, 3:50 AM
Séoul, KOR

La Corée du Nord a annoncé vendredi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Malaisie, mettant ainsi un terme à la relation étroite qu'elle entretenait avec Kuala Lumpur jusqu'à l'assasinat en 2017 du demi-frère du dirigeant Kim Jong Un.

Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a annoncé avoir pris cette décision après l'extradition le 17 mars par les autorités malaisiennes d'un de ses ressortissants vers les Etats-Unis.

Il a qualifié cet acte de "crime impardonnable" commis "avec servilité face aux pressions américaines".

La Malaisie était un des seuls pays alliés de ce pays doté de l'arme nucléaire mais leurs relations se sont dégradées il y a quatre ans lorsque Kim Jong Nam, qui était un détracteur du régime nord-coréen, est mort après avoir reçu sur le visage un agent neurotoxique à l'aéroport de Kuala Lumpur.

Cet assassinat avait largement été imputé au Nord, ce que Pyongyang a démenti.

Leurs relations s'étaient depuis depuis quelque peu améliorées, la Malaisie décidant notamment de rouvrir son ambassade à Pyongyang, mais l'annonce de vendredi vient mettre fin à ce réchauffement.

Le ministère nord-coréen "annonce la rupture totale de ses relations diplomatiques avec la Malaisie", selon un communiqué du ministère nord-coréen des Affaires étrangères diffusé par l'agence officielle KCNA.

Mun Chol Myong, le ressortissant nord-coréen visé par l'extradition, se livrait "à des activités de commerce extérieur légitimes à Singapour", a affirmé l'agence.

Cette rupture intervient au lendemain de la visite en Corée du Sud de deux hauts responsables américains de la nouvelle administration.

Le secrétaire d'Etat d'Etat Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin effectuent une tournée en Asie afin notamment de renforcer les liens de Washington avec ses partenaires traditionnels dans la région face à la Corée du Nord et à l'influence croissante de la Chine.

Jeudi, Pyongyang a averti que sa position restera inchangée avec les Etats-Unis tant qu'ils ne renonceront pas à leur "politique hostile" envers elle.

Le 9 mars, Mun Chol Myong, avait vu son dernier recours rejeté par la plus haute juridiction de Malaisie contre l'extradition vers les Etats-Unis, où il devra répondre d'accusations de blanchiment d'argent.

M. Mun, âgé d'une cinquantaine d'années, vivait dans ce pays d'Asie du sud-est depuis une décennie avec sa famille quand il a été arrêté en 2019 suite à une demande d'extradition de Washington.

Devant la justice, il a rejeté les accusations du FBI (police fédérale américaine) selon lesquelles il dirigeait un groupe criminel en charge d'exportations vers la Corée du Nord, en violation des sanctions internationales, qui aurait aussi blanchi des fonds à travers des sociétés écrans.

Il est accusé de quatre chefs de blanchiment d'argent et de deux chefs de complot visant à blanchir de l'argent dans le cadre de son travail à Singapour, selon ses avocats.

Les autorités n'ont pas indiqué quels biens il a pu exporter illégalement en Corée du Nord. D'autres affaires ont dans le passé révélé des exportations d'alcools, de montres et d'autres produits de luxe.

Les Nations unies, les Etats-Unis et d'autres pays ont imposé des sanctions prohibant l'exportation de certains produits en Corée du Nord, en réponse à la poursuite de ses programmes nucléaire et balistique.

En décembre 2020, la Corée du Nord possédait des ambassades dans environ 25 pays, parmi lesquels Cuba, l'Iran, l'Allemagne et son principal allié, la Chine, selon Séoul.

La Corée du Nord est depuis longtemps accusée d'utiliser ses représentations diplomatiques pour faire du renseignement, du blanchiment d'argent et enfreindre les sanctions.

ch/ec/mba/ode/ob

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MAR 18

Nord-Coréen extradé vers les USA: la Corée du Nord rompt ses liens diplomatiques avec la Malaisie #

3/18/2021, 11:03 PM
Séoul, KOR

Pyongyang a annoncé vendredi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Malaisie, après l'extradition par ce pays d'un Nord-Coréen vers les Etats-Unis, selon un communiqué du ministère nord-coréen des Affaires étrangères diffusé par l'agence officielle KCNA, reçue à Séoul.

Le 17 mars, les autorités malaisiennes "ont commis un crime impardonnable (...) en livrant par la force un citoyen innocent (de Corée du Nord) aux Etats-Unis", selon KCNA.

En conséquence, le ministère nord-coréen "annonce par la présente la rupture totale de ses relations diplomatiques avec la Malaisie" à cause de cet "acte hostile" commis contre Pyongyang "avec servilité face aux pressions américaines".

Mun Chol Myong, le ressortissant nord-coréen visé par l'extradition, se livrait "à des activités de commerce extérieur légitimes à Singapour", selon l'agence. "Prétendre qu'il est impliqué dans un blanchiment d'argent illégal" est une "invention".

Le 3 mars, ce Nord-Coréen avait vu son dernier recours rejeté par la plus haute juridiction de Malaisie contre l'extradition vers les Etats-Unis, où il devra répondre d'accusations de blanchiment d'argent.

M. Mun, qui vivait dans ce pays d'Asie du sud-est depuis une décennie avec sa famille, a été arrêté en 2019 suite à une demande d'extradition de Washington.

Devant la justice, il a rejeté les accusations du FBI (police fédérale américaine) selon lesquelles il dirigeait un groupe criminel en charge d'exportations vers la Corée du Nord, en violation des sanctions internationales, qui aurait aussi blanchi des fonds à travers des sociétés écrans.

Il est accusé de quatre chefs de blanchiment d'argent et de deux chefs de complot visant à blanchir de l'argent dans le cadre de son travail à Singapour, selon ses avocats.

Les autorités n'ont pas indiqué quels biens il a pu exporter illégalement en Corée du Nord. D'autres affaires ont dans le passé révélé des exportations d'alcools, de montres et d'autres produits de luxe.

Les Nations unies, les Etats-Unis et d'autres pays ont imposé des sanctions prohibant l'exportation de certains produits en Corée du Nord, en réponse à la poursuite de ses programmes nucléaire et balistique.

ch/ec/mba/ode/fjb

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MAR 18

Nord-Coréen extradé vers les USA: la Corée du Nord rompt ses liens diplomatiques avec la Malaisie #

3/18/2021, 10:03 PM
Séoul, KOR

Pyongyang a annoncé vendredi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Malaisie, après l'extradition par ce pays d'un Nord-Coréen vers les Etats-Unis, selon un communiqué du ministère nord-coréen des Affaires étrangères diffusé par l'agence officielle KCNA, reçue à Séoul.

Le 17 mars, les autorités malaisiennes "ont commis un crime impardonnable (...) en livrant par la force un citoyen innocent (de Corée du Nord) aux Etats-Unis", selon le communiqué. En conséquence, le ministère nord-coréen "annonce par la présente la rupture totale de ses relations diplomatiques avec la Malaisie" à cause de cet "acte hostile" commis contre Pyongyang "avec servilité face aux pressions américaines".

ch/ec/mba/fjb

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MAR 17

Un accord sur le nucléaire iranien possible sous conditions (responsable israélien) #

3/17/2021, 6:55 PM
Jérusalem, ZZZ

L'armée israélienne n'est pas opposée à un nouvel accord sur le nucléaire iranien mais celui-ci doit rendre "pratiquement impossible" pour l'Iran l'objectif de se doter de l'arme atomique, dira jeudi son chef à de hauts responsables militaires français, a appris l'AFP.

Le président israélien Reuven Rivlin et le N.1 de l'armée israélienne Aviv Kochavi ont amorcé mardi en Allemagne une tournée en Europe qui doit se conclure jeudi avec des entretiens à Paris avec le président français Emmanuel Macron et des hauts responsables militaires français, à propos notamment du dossier iranien, a déclaré à l'AFP un haut responsable militaire israélien requérant l'anonymat.

"Le chef d'Etat-major (Kochavi) dira à son homologue français qu'il doit y avoir un accord avec l'Iran mais que l'armée israélienne veut que cet accord rende pratiquement impossible pour l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire et que les restrictions imposées (à l'Iran) n'aient pas de limites temporelles", a ajouté le haut responsable, nuançant ainsi des propos récents du général.

Fin janvier, M. Kochavi avait déclaré que "tout accord qui ressemble à l'accord de 2015 (conclu à Genève sur le nucléaire iranien) est une mauvaise chose" ce qui avait été compris par plusieurs comme un rejet de pourparlers sur le nucléaire iranien.

Sous l'administration de Donald Trump, les Etats-Unis ont quitté l'accord en 2018 et lancé une campagne de "pression maximale" en rétablissant, puis intensifiant, les sanctions américaines contre Téhéran, accusé de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil.

Depuis, Téhéran, qui dément avoir de telles intentions, a affirmé avoir repris ses activités d'enrichissement de l'uranium à hauteur de 20% et le nouveau président Joe Biden a ouvert la voie à des pourparlers pour un nouvel accord sur le nucléaire iranien.

Outre l'Iran, les responsables israéliens discuteront à Paris de la situation au Liban voisin, pays en plein effondrement économique, ce qui n'a pas empêché le mouvement chiite Hezbollah, selon l'armée israélienne, de "continuer à fabriquer des missiles de précision".

La décision de la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) d'ouvrir une enquête sur de possibles "crimes de guerre" commis par l'armée israélienne dans les Territoires palestiniens, doit aussi être discutée à Paris.

Les Palestiniens avaient salué cette décision, qualifiée de "politique" par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui avait affirmé que son pays "prenait toutes les précautions pour minimiser les pertes civiles" dans sa lutte contre le "terrorisme".

A ce propos, le chef de l'armée israélienne aura un message clair aux Français: "la menace à laquelle nous faisons face est aussi une menace à laquelle feront face les soldats, les commandants et les troupes des autres armées occidentales (...)", a indiqué ce haut responsable militaire.

gl/mib/vl

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MAR 17

Deux hauts responsables américains à Séoul, avec un oeil sur Pékin et Pyongyang #

3/17/2021, 11:15 AM
Séoul, KOR

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et le chef du Pentagone Lloyd Austin se sont entretenus mercredi avec leurs homologues à Séoul pour renforcer un front commun face à la Corée du Nord et aux ambitions croissantes de Pékin.

La Corée du Sud est la deuxième étape du premier déplacement des deux responsables américains à l'étranger après le Japon, deux alliés clés des Etats-Unis dans la région.

L'administration Biden a à coeur de consolider les liens des Etats-Unis avec leurs partenaires traditionnels en Asie à un moment où la Chine ne cesse d'afficher sa puissance.

Avant de quitter Tokyo, M. Blinken a accusé Pékin de se montrer de plus en plus répressif sur son sol, et "de plus en plus agressif à l'étranger", en citant notamment les dossiers de la mer de Chine méridionale, de la mer de Chine orientale et de Taïwan.

"Il est important pour nous d'affirmer clairement ensemble que la Chine ne peut espérer agir en toute impunité", a déclaré M. Blinken.

"C'est un nouvel exemple clair de la manière dont les Etats-Unis et le Japon oeuvrent en collusion pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine", a réagi mercredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.

M. Austin a déclaré au ministre sud-coréen de la Défense Suh Wook que leur alliance faisait face à "des défis sans précédent posés par la République démocratique populaire de Corée et la Chine".

La question nord-coréenne figure en effet en bonne place des discussions des deux hommes en Corée du Sud, où les Etats-Unis comptent 28.500 militaires déployés dans l'éventualité d'une attaque de Pyongyang.

Ils doivent évoquer la nouvelle politique à l'égard de la Corée du Nord menée par l'administration Trump.

Etats-Unis et Corée du Sud ont entamé des manoeuvres militaires conjointes la semaine dernière, alors que la soeur du leader nord-coréen Kim Jong Un, l'influente Kim Yo Jong a conseillé à Washington "de ne rien entreprendre qui vous fasse perdre le sommeil (...) si vous voulez dormir tranquilles pendant les quatre ans à venir".

Quatre ans étant la durée du mandat présidentiel aux Etats-Unis, cette déclaration était la première référence explicite du régime nord-coréen au nouveau président Joe Biden, pourtant élu depuis quatre mois. Pyongyang n'a cependant toujours pas mentionné sous son nom le dirigeant démocrate depuis qu'il a battu Donald Trump.

Jeudi, les deux émissaires américains rencontreront le président sud-coréen de centre-gauche Moon Jae-in, qui avait joué un rôle clé dans la spectaculaire détente apparue en 2018 sur la péninsule, marquée par plusieurs rencontres historiques entre MM. Trump et Kim.

Des différences subtiles sont apparues dans les comptes rendus respectifs de la réunion des ministres de la Défense des deux pays mercredi.

Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré qu'ils avaient souligné leur engagement à parvenir à la "dénucléarisation de la Corée du Nord".

Le ministère de la Défense à Séoul a pour sa part indiqué qu'ils avaient évoqué "les objectifs communs de parvenir à la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne et à une paix permanente dans la région".

Le terme de "Corée du Nord" employé par Washington est un anathème pour Pyongyang qui préfère la référence plus large et plus ambigue à la péninsule coréenne, qui pourrait englober le parapluie nucléaire américain sur le sud.

La différence pourrait mettre Séoul face à un dilemme diplomatique: depuis l'échec du sommet Kim-Trump à Hanoï en février 2019, l'administration du président Moon a tenté à plusieurs reprises des ouvertures envers Pyongyang, sans succès.

kjk-slb/jac/abx/at/blb

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MAR 17

Deux hauts responsables américains à Séoul, avec un oeil sur Pékin et Pyongyang #

3/17/2021, 7:12 AM

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et le chef du Pentagone Lloyd Austin sont arrivés mercredi à Séoul pour des entretiens avec les responsables sud-coréens afin de réaffirmer leur engagement commun face à la Corée du Nord et aux ambitions croissantes de Pékin.

La Corée du Sud est la deuxième étape de leur premier déplacement à l'étranger et, comme le Japon qui en était la première, le pays est un allié clé des Etats-Unis dans la région.

L'administration Biden a à coeur de solidifier les liens des Etats-Unis avec leurs partenaires traditionnels en Asie à un moment où la Chine ne cesse d'afficher sa puissance.

Avant de quitter Tokyo, M. Blinken a accusé Pékin de se montrer de plus en plus répressif sur son sol, et "de plus en plus agressif à l'étranger", en citant notamment les dossiers de la mer de Chine méridionale, de la mer de Chine orientale et de Taïwan.

"Il est important pour nous d'affirmer clairement ensemble que la Chine ne peut espérer agir en toute impunité", a déclaré M. Blinken.

La question nord-coréenne figurera aussi en bonne place des discussions des deux hommes en Corée du Sud, où les Etats-Unis comptent 28.500 militaires déployés dans l'éventualité d'une attaque de Pyongyang.

Etats-Unis et Corée du Sud ont entamé des manoeuvres militaires conjointes la semaine dernière, et la soeur du leader nord-coréen Kim Jong Un, l'influente Kim Yo Jong a conseillé à Washington "de ne rien entreprendre qui vous fasse perdre le sommeil (...) si vous voulez dormir tranquilles pendant les quatre ans à venir".

Quatre ans étant la durée du mandat présidentiel aux Etats-Unis, cette déclaration était la première référence explicite du régime nord-coréen au nouveau président américain Joe Biden, pourtant élu depuis quatre mois. Pyongyang n'a cependant toujours pas mentionné sous son nom le dirigeant démocrate depuis qu'il a battu Donald Trump.

Jeudi, les deux émissaires américains rencontreront le président sud-coréen de centre-gauche Moon Jae-in, qui avait joué un rôle clé dans la spectaculaire détente apparue en 2018 sur la péninsule, et qui avait été marquée par plusieurs rencontres historiques entre MM. Trump et Kim.

En dépit du symbole fort qu'avaient été les poignées de main entre les deux hommes, aucun progrès n'a été réalisé sur l'épineuse question des programmes nucléaires et balistiques interdits de la Corée du Nord, qui lui valent des sanctions drastiques de la communauté internationale.

kjk-slb/jac/abx

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