Logo

L'ONU condamne "fermement" les attaques jihadistes à Palma au Mozambique (porte-parole) #

3/29/2021, 4:58 PM
Nations unies, USA

L'ONU condamne "fermement les attaques" attribuées à des groupes jihadistes dans la ville portuaire de Palma au Mozambique, a déclaré lundi son porte-parole, Stéphane Dujarric.

"Nous sommes profondément préoccupés par la situation toujours en évolution à Palma, où des attaques armées ont commencé le 24 mars, tuant des dizaines de personnes, dont certaines tentaient de fuir un hôtel où elles s'étaient réfugiées", a-t-il ajouté.

prh/dax

permalink
MAR 29

Washington prend de nouvelles sanctions contre la Birmanie, suspend un accord commercial #

3/29/2021, 2:21 PM
Washington, USA

L'administration Biden a annoncé lundi de nouvelles sanctions économiques à l'encontre de la Birmanie, avec la suspension immédiate d'un accord commercial jusqu'au retour d'un gouvernement "démocratiquement élu" en réponse à la répression meurtrière des manifestations pro-démocratie.

La représentante américaine au commerce, Katherine Tai, a annoncé dans un communiqué "la suspension de tout engagement des Etats-Unis avec la Birmanie au titre de l'accord-cadre de 2013 sur le commerce et l'investissement avec effet immédiat".

"Cette suspension restera en vigueur jusqu'au retour d'un gouvernement démocratiquement élu", précise le communiqué.

L'armée birmane, qui a renversé le 1er février la cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, réprime dans le sang les manifestations quotidiennes réclamant le retour de la démocratie et la libération des anciens dirigeants.

La répression du week-end, fermement condamnée par la communauté internationale, a fait plus de cent morts dont plusieurs enfants samedi durant la journée la plus sanglante depuis le coup d'Etat militaire.

"Les Etats-Unis soutiennent le peuple birman dans ses efforts pour restaurer un gouvernement démocratiquement élu, qui a été le fondement de la croissance économique et de la réforme de la Birmanie", a commenté l'ambassadrice Katherine Tai.

"Les États-Unis condamnent fermement la violence brutale des forces de sécurité birmanes contre les civils", a-t-elle ajouté.

Washington estime que "ces actions constituent une attaque directe contre la transition du pays vers la démocratie et les efforts du peuple birman pour parvenir à un avenir pacifique et prospère".

La semaine dernière, les Etats-Unis avaient sanctionné deux responsables des forces de sécurité birmanes et deux divisions de l'armée en réponse à la "violente répression" des manifestations pro-démocratie.

Ces sanctions visaient notamment à empêcher les responsables birmans d'accéder au système financier international ou d'entretenir des relations commerciales avec les Etats-Unis.

Dt/dax

permalink
MAR 28

Birmanie: les violences pourraient être "catastrophiques" pour la jeunesse (Unicef) #

3/28/2021, 9:21 PM
Washington, USA

La répression menée par les forces de sécurité birmanes depuis le coup d'Etat début février pourrait avoir des conséquences "catastrophiques" pour la jeunesse du pays, a mis en garde dimanche la directrice de l'Unicef, Henrietta Fore.

"Je suis horrifiée par cette tuerie sans discrimination, dont des enfants, qui se déroule en Birmanie et par l'incapacité des forces de sécurité à faire preuve de retenue et assurer la sécurité des enfants", a déploré Mme Fore dans un communiqué.

Les Nations unies ont estimé le nombre de morts lors de la répression des manifestations de samedi à 107 personnes - dont sept enfants - mais s'attendent à ce que ce bilan augmente encore. Les médias locaux font état de 114 morts.

"Au delà de l'impact immédiat de la violence, les conséquences à long terme de la crise pour les enfants du pays pourraient être catastrophiques", a-t-elle dit.

La responsable a souligné que des services de santé élémentaires faisaient déjà défaut en Birmanie citant le fait que près d'un million d'enfants n'avaient pas d'accès à des vaccins et cinq millions à de la vitamine A.

"Cette absence d'accès à des soins élémentaires, associée au ralentissement économique qui va pousser plus de gens dans la pauvreté, met en péril toute une génération", a fait valoir Mme Fore.

Depuis le coup d'Etat le 1er février, au moins "35" enfants ont été tués, a indiqué Mme Fore.

wat/bgs/lb/gde

permalink
MAR 28

Du Guatemala aux Etats-Unis, l'odyssée solitaire d'un jeune migrant #

3/28/2021, 3:30 PM
Roma, USA

Oscar, 12 ans, vient d'accoster au Texas après avoir traversé le Rio Grande sur un bateau piloté par des passeurs. "Je suis venu tout seul" dit-il après un dangereux voyage d'un mois depuis le Guatemala.

"Je suis venu ici parce que nous n'avions rien à manger", explique à l'AFP ce garçon maigre aux grands yeux noirs, apeuré et affamé, qui a débarqué samedi à la tombée de la nuit à Roma, une petite ville américaine à la frontière mexicaine, avec plusieurs familles de migrants.

Avant de partir, "ma mère m'a dit: "+ne pleure pas+. Mais j'ai pleuré", raconte Oscar, enfant unique d'une femme de ménage célibataire, qui ne peut retenir ses larmes.

Il espère bientôt retrouver son oncle, qui vit à Los Angeles depuis 15 ans.

Le pire de ce voyage, dit-il, ce sont les 12 heures passées dans un semi-remorque sans aération rempli de migrants près de la frontière avec le Mexique. "Il faisait chaud et les gens ont commencé à s'évanouir", se rappelle-t-il.

Mais il garde aussi le souvenir d'un ami trouvé en chemin, dont il a ensuite été séparé.

"Il m'a dit de ne pas abandonner, que nous devions y arriver, avec la miséricorde de Dieu. Et il m'a aussi dit que j'aurai une vie meilleure" aux Etats-Unis, explique Oscar.

"Je vais pouvoir étudier, je vais apprendre comment faire venir ma mère", dit-il.

- Des arrivées quotidiennes -

Plus de 70 migrants sans papiers - principalement du Guatemala et du Honduras, mais aussi deux de Roumanie - ont traversé le Rio Grande depuis la rive mexicaine ce soir-là.

Parmi eux, une vingtaine d'enfants et d'adolescents non accompagnés, certains âgés d'à peine sept ans. Après avoir débarqué, ils ont marché quelques centaines de mètres pour se rendre aux agents de la police aux frontières.

Les autorités tenteront de réunir les mineurs avec leurs proches installés aux Etats-Unis. Certaines familles seront libérées en attendant leur audience devant un juge de l'asile, d'autres seront expulsées. Les adultes arrivant seuls sont tous expulsés, assure le gouvernement.

La scène se répète presque quotidiennement, et certaines nuits, les migrants sont plusieurs centaines à Roma, selon les riverains.

Le problème chronique de l'immigration illégale aux Etats-Unis a mis le président démocrate Joe Biden sur la défensive, deux mois seulement après son entrée en fonction.

Les républicains lui reprochent de ne pas avoir totalement bouclé la frontière de près de 3.200 km avec le Mexique et l'accusent d'avoir provoqué l'afflux de milliers de migrants.

Les démocrates progressistes lui reprochent de ne pas accepter plus de migrants et de tarder à améliorer leurs conditions d'accueil tandis que les centres de rétention regorgent de monde.

M. Biden, qui veut tourner la page de la politique migratoire de Donald Trump, assure que la frontière est fermée et que la plupart des migrants sont expulsés rapidement.

- "Combler un vide" -

"Nous ne renverrons aucun enfant de moins de 18 ans dans ce voyage périlleux", a assuré dimanche sur la chaîne Fox News la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

Mais, a-t-elle souligné, "cela ne veut pas dire qu'ils pourront rester aux Etats-Unis. Leur cas va être étudié et nous voulons les traiter avec humanité et nous assurer qu'ils sont en sécurité en attendant".

En février, près de 100.000 migrants ont franchi illégalement la frontière, un retour aux niveaux de la mi-2019 après un ralentissement dû à la pandémie de coronavirus.

Plus de 9.400 mineurs non accompagnés se sont rendus aux autorités, soit 28% de plus qu'en janvier. Et en mars, plus de 14.000 sont arrivés, selon les autorités, qui estiment que le nombre continuera d'augmenter.

Plus d'une dizaine de migrants interrogés par l'AFP ont expliqué que leur principale raison d'émigrer était la misère, la violence et le chômage, des conditions aggravés par la pandémie et les récents ouragans dans leurs pays, notamment au Honduras, au Salvador et au Guatemala.

Beaucoup d'enfants et de jeunes rêvent de retrouver leurs parents qu'ils n'ont pas revus depuis des années.

A peine débarqué, Diego, 17 ans, s'est fait prêter un téléphone pour appeler sa mère, partie du Guatemala aux États-Unis quand qu'il n'avait qu'un mois.

"Elle a commencé à pleurer et moi aussi j'ai commencé à pleurer, parce que je ne l'ai pas vue depuis 17 ans", explique-t-il. "Je ressens un grand vide dans le coeur et je veux combler ce vide avec son amour".

lbc/cyj/rle

permalink
MAR 28

Birmanie: les chefs militaires de 12 pays occidentaux "condamnent" la violence contre les manifestants #

3/28/2021, 2:27 AM
Washington, USA

Les chefs d'état-major militaires de douze pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon et l'Allemagne, ont dit samedi "condamner" l'usage de "la force létale contre des personnes non armées" par l'armée birmane, dans un communiqué commun.

"En tant que chefs d'état-major, nous condamnons l'usage de la force létale contre des personnes non armées par les forces armées de la Birmanie et les services de sécurité associés", est-il écrit. Ces militaires exhortent l'armée birmane à "cesser la violence et à oeuvrer pour restaurer le respect et la crédibilité auprès du peuple de Birmanie qu'elle a perdus à travers ses actions".

dw/acb/ybl/plh

permalink
MAR 26

Un enfant mexicain de 9 ans meurt en tentant de rallier les Etats-Unis #

3/26/2021, 10:22 PM
Washington, USA

Un enfant mexicain est mort alors qu'il tentait d'entrer aux Etats-Unis en traversant le Rio Grande, ont annoncé les autorités américaines, tandis que deux délégations parlementaires se rendaient vendredi à la frontière pour observer les conditions dans les structures d'accueil de jeunes migrants arrivés en nombre record.

Les agents sont intervenus samedi pour secourir trois personnes retrouvées inconscientes sur une île au milieu du fleuve: une Guatémaltèque et son enfant de nationalité mexicaine, âgé de trois ans, ainsi qu'un enfant mexicain de neuf ans.

Ils ont réussi à ranimer la femme et son enfant, ont expliqué les gardes-frontières américains. L'enfant de neuf ans, dont le sexe n'a pas été précisé ni ses liens avec la femme, a pour sa part été déclaré décédé par le personnel médical.

Ce drame intervient alors que les Etats-Unis font face à une forte augmentation des arrivées à la frontière: plus de 100.000 migrants en situation irrégulière ont été arrêtés en février à la frontière sud, dont près de 20.000 personnes en famille et 10.000 mineurs isolés.

Les flux ont encore augmenté en mars avec une moyenne de 5.000 arrivées par jour dont seulement une moitié d'adultes seuls, a déclaré jeudi un haut responsable des gardes-frontières sous couvert d'anonymat.

Des règles sanitaires édictées au début de la pandémie autorisent les Etats-Unis à refouler immédiatement tous les adultes isolés, ainsi que les familles.

- "Inhumain" -

Mais les Etats-Unis ont de plus en plus de mal à renvoyer les familles vers le Mexique, notamment quand elles ont de jeunes enfants (moins de sept ans).

Quant aux mineurs arrivés seuls, ils sont placés dans des locaux des gardes-frontières, avant d'être transférés vers des structures d'accueil plus adaptées en attendant de localiser des membres de leur famille ou des tuteurs à qui les confier.

A l'heure actuelle, "on arrête plus d'enfants qu'on n'en transfère", a toutefois reconnu le haut responsable. "On essaie de faire en sorte" qu'ils "aient accès à des douches, des repas et des activités extérieures, mais c'est un peu difficile" dans certains centres du Texas.

Accusé par les républicains d'avoir créé un "appel d'air" à la frontière, le président Joe Biden a relativisé jeudi la situation et défendu ses politiques.

"C'est inhumain ce qu'il se passe", a dénoncé vendredi le sénateur républicain Ted Cruz, après avoir visité un centre de rétention à Donna, dans son Etat du Texas.

"Et les démocrates, Joe Biden et l'administration Biden ont pris des décisions qui ont causé la souffrance de ces gens", a-t-il affirmé, aux côtés d'une quinzaine d'autres sénateurs républicains.

"Nous avons vu des cages et des cages, des petites filles et des petits garçons", a déclaré l'ex-candidat à la présidentielle.

Plus loin sur la frontière texane, un groupe d'élus démocrates de la Chambre des représentants a visité un autre centre à Carrizo Springs.

"Les conditions sont terribles", a témoigné le chef de la délégation, Joaquin Castro. Tout en exonérant le président démocrate, qui a "hérité" selon lui d'une situation compliquée léguée par l'administration Trump.

Sa délégation a promis de proposer des "recommandations" à la Maison Blanche.

chp-elc/vgr

permalink
MAR 26

Ethiopie: Washington salue "un pas important" vers la "désescalade" au Tigré #

3/26/2021, 6:51 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis ont salué vendredi l'annonce du retrait des troupes érythréennes du Tigré, estimant qu'il s'agissait d'un "pas important" vers une "désescalade du conflit" dans cette région éthiopienne.

Une porte-parole du département d'Etat américain, Jalina Porter, a déclaré à la presse que Washington était "encouragé" par l'annonce du retrait fait par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.

"Le retrait immédiat et total des troupes érythréennes de la région du Tigré sera un pas important vers la désescalade du conflit ainsi que vers le rétablissement de la paix et la stabilité régionales", a-t-elle ajouté.

Elle a relevé le "rôle" du sénateur américain Chris Coons, dépêché récemment en Ethiopie par le président Joe Biden, dans cette avancée.

fff/dax

permalink
MAR 26

Ethiopie: Washington salue "un pas important" vers la "désescalade" au Tigré #

3/26/2021, 6:32 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis ont salué vendredi l'annonce du retrait des troupes érythréennes du Tigré, estimant qu'il s'agissait d'un "pas important" vers une "désescalade du conflit" dans cette région éthiopienne.

Une porte-parole du département d'Etat américain, Jalina Porter, a déclaré à la presse que Washington était "encouragé" par l'annonce du retrait fait par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.

fff/dax

permalink
MAR 26

Un enfant mexicain de 9 ans meurt en tentant de rallier les Etats-Unis #

3/26/2021, 5:05 PM

Un enfant mexicain de neuf ans est mort alors qu'il tentait d'entrer aux Etats-Unis en traversant le Rio Grande, ont annoncé les gardes-frontières américains qui peinent à faire face à un afflux sans précédent de jeunes migrants.

Les agents sont intervenus samedi pour secourir trois personnes retrouvées inconscientes sur une île au milieu du fleuve: une Guatémaltèque et son enfant de nationalité mexicaine, âgé de trois ans, ainsi qu'un enfant mexicain de neuf ans.

Ils ont réussi à ranimer la femme et son enfant, ont-ils expliqué dans un communiqué.

L'enfant de neuf ans, dont le sexe n'a pas été précisé ni ses liens avec la femme, a pour sa part été déclaré mort par le personnel médical.

Ce drame intervient alors que les Etats-Unis font face à une forte augmentation des arrivées à la frontière: plus de 100.000 migrants en situation irrégulière ont été arrêtés en février à la frontière sud, dont près de 20.000 personnes en famille et 10.000 mineurs isolés.

Les flux ont encore augmenté en mars avec une moyenne de 5.000 arrivées par jour, dont seulement une moitié d'adultes seuls, a déclaré jeudi un haut responsable des gardes-frontières sous couvert d'anonymat.

Des règles sanitaires édictées au début de la pandémie autorisent les Etats-Unis à refouler immédiatement tous les adultes isolés, ainsi que les familles.

Mais les Etats-Unis ont de plus en plus de mal à renvoyer les familles vers le Mexique, notamment quand elles ont de jeunes enfants (moins de sept ans). Mercredi, seuls 300 membres de familles ont été refoulés sur les 6.000 personnes appréhendées, selon ce haut responsable.

Quant aux mineurs arrivés seuls, ils sont placés dans des locaux des gardes-frontières, normalement pour moins de 3 jours, avant d'être transférés vers des structures d'accueil plus adaptées, en attendant de localiser des membres de leur famille ou des tuteurs à qui les confier.

A l'heure actuelle, "on arrête plus d'enfants qu'on n'en transfère", a toutefois reconnu le haut responsable. "Nous avons fait des efforts pour améliorer nos structures mais nous ne sommes pas des experts de la rétention", a-t-il ajouté.

"On essaie de faire en sorte que les enfants à notre charge aient accès à des douches, des repas et des activités extérieures, mais c'est un peu difficile" dans certains centres du sud du Texas, a-t-il admis.

Accusé par les républicains d'avoir créé un "appel d'air" à la frontière, le président Joe Biden a relativisé jeudi la situation et défendu ses politiques.

chp/iba

permalink