Nouveaux sauvetages en Méditerranée: près de 270 migrants secourus par l'Ocean Viking #
L'Ocean Viking, navire humanitaire de SOS Méditerranée, a secouru 268 personnes depuis jeudi lors de cinq sauvetages de migrants se trouvant la plupart du temps dans des embarcations en bois surpeuplées entre la Libye et Malte, a annoncé l'ONG vendredi.
"Beaucoup ont des niveaux d'épuisement et de déshydratation élevés" et "de graves coups de soleil", a détaillé l'ONG, dont le siège est à Marseille (Sud).
Plusieurs mineurs dont des mineurs non accompagnés, des femmes enceintes et même un bébé de trois semaines sont désormais pris en charge par SOS Méditerranée et la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sur l'Ocean Viking.
Mardi, le navire avait expliqué avoir repéré quatre embarcations vides sur cette zone dont une sans moteur. Mais "sans communication des autorités maritimes, le sort des personnes à bord reste inconnu", avait-t-elle précisé.
Depuis le début de l'année, 1.161 migrants ont disparu en Méditerranée, dont 918 en Méditerranée centrale, la route migratoire la plus dangereuse au monde, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L'agence onusienne a estimé le nombre de morts et de disparus en 2021 à 2.048 en Méditerranée, dont 1.553 pour la seule Méditerranée centrale.
Chaque année, des milliers de personnes fuyant conflits ou pauvreté tentent de rejoindre l'Europe en traversant la Méditerranée à partir de la Libye, dont les côtes sont distantes de quelque 300 kilomètres de l'Italie.
jra-san/gvy/mm
Nouveaux sauvetages en Méditerranée: près de 270 migrants secourus par l'Ocean Viking #
L'Ocean Viking, navire humanitaire de SOS Méditerranée, a secouru 268 personnes depuis jeudi lors de cinq sauvetages de migrants se trouvant la plupart du temps dans des embarcations en bois surpeuplées entre la Libye et Malte, a annoncé l'ONG vendredi.
"Beaucoup ont des niveaux d'épuisement et de déshydratation élevés" et "de graves coups de soleil", a détaillé l'ONG, dont le siège est à Marseille.
Plusieurs mineurs dont des mineurs non accompagnés, des femmes enceintes et même un bébé de trois semaines sont désormais pris en charge par SOS Méditerranée et la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sur l'Ocean Viking.
Mardi, le navire ambulance avait expliqué avoir repéré quatre embarcations vides sur cette zone dont une sans moteur. Mais "sans communication des autorités maritimes, le sort des personnes à bord reste inconnu", avait-t-elle précisé.
Depuis le début de l'année, 1.161 migrants ont disparu en Méditerranée, dont 918 en Méditerranée centrale, la route migratoire la plus dangereuse au monde, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L'agence onusienne a estimé le nombre de morts et de disparus en 2021 à 2.048 en Méditerranée, dont 1.553 pour la seule Méditerranée centrale.
Chaque année, des milliers de personnes fuyant conflits ou pauvreté tentent de rejoindre l'Europe en traversant la Méditerranée à partir de la Libye, dont les côtes sont distantes de quelque 300 kilomètres de l'Italie.
jra-san/gvy
Français en Syrie: des avocats demandent plusieurs rapatriements en urgence #
Des avocats ont demandé vendredi aux autorités françaises des rapatriements d'urgence de plusieurs personnes gravement malades, et actuellement détenues dans le camp kurde de Roj, dans le nord-est de la Syrie, dans un communiqué et des déclarations à l'AFP.
L'état de santé d'un des enfants mineurs d'Estelle K., Française "partie en Syrie avec ses trois enfants mineurs et son époux en 2014" et "prisonnière" depuis 2017 "dans la région de Deir Ezzor (nord-est syrien)", est "extrêmement alarmant", selon un communiqué de Mes William Bourdon et Vincent Brengarth.
"Sa vie est menacée. Les soussignés enjoignent le gouvernement (français, Ndlr) de procéder au rapatriement en urgence de cet enfant et de sa famille", écrivent-ils.
D'après eux, un cardiologue français saisi du dossier a estimé qu'"un rapatriement d'urgence s'impose, son état commande en effet que des soins spécialisés soient effectués".
"Les correspondances adressées au ministère des Affaires étrangères demeurent aujourd'hui sans réponse", écrivent-ils aussi.
Auprès de l'AFP, Me Marie Dosé a alerté sur la situation d'une femme, mère de deux enfants, également détenue à Roj (près de la frontière turque), "victime d'un AVC récemment, paralysée, et hospitalisée mercredi pour insuffisance respiratoire".
"Il faut absolument la rapatrier", a-t-elle indiqué.
Elle a dit avoir adressé durant l'été "des dizaines" d'alertes et de demandes de rapatriement aux autorités françaises concernant des mères et leurs enfants.
"Ces enfants ont passé trois, quatre ou cinq ans dans des prisons à ciel ouvert, à respirer l'odeur des puits à pétrole et n'ont bénéficié d'aucun soin approprié. Beaucoup souffrent d'insuffisance respiratoire et portent les stigmates de leurs blessures qui n'ont jamais été soignées", d'après elle.
"La France les maintient là en toute connaissance de cause. Plus les enfants rentrent tard en France, plus leur prise en charge médicale et psychologique sera difficile", a-t-elle fait valoir.
Lors de son premier quinquennat, le président Emmanuel Macron s'était montré très réticent à faire revenir les ressortissants français partis faire le jihad en Syrie, estimant qu'une large majorité de la population y était résolument hostile. Seuls quelques enfants ont été rapatriés, selon la doctrine du "cas par cas".
Mais alors que d'autres pays ont rapatrié leurs ressortissants ces derniers mois, la position de Paris s'est infléchie.
Le 5 juillet, 16 femmes et 35 mineurs, qui vivaient pour certains depuis la chute en 2019 du groupe Etat islamique dans des camps du nord-est de la Syrie tenus par les forces kurdes, ont été ramenés en France.
Toutes les femmes rapatriées ont été écrouées pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et écrouées. Les enfants ont été pris en charge par des structures publiques.
"Le renouvellement de ce type d'opérations de rapatriement est planifié chaque fois que les conditions le permettent", a déclaré le ministère des Affaires étrangères, sollicité par l'AFP.
gd-dla/cb/gvy/bat
Français en Syrie: des avocats demandent plusieurs rapatriements en urgence #
Des avocats ont demandé vendredi aux autorités françaises des rapatriements d'urgence de plusieurs personnes gravement malades actuellement détenues dans le camp kurde de Roj en Syrie, dans un communiqué et des déclarations à l'AFP.
L'état de santé d'un des enfants mineurs d'Estelle K., "partie en Syrie avec ses trois enfants mineurs et son époux en 2014" et "prisonnière" depuis 2017 "dans la région de Deir Ezzor (nord-est syrien)", est "extrêmement alarmant", selon un communiqué de Me William Bourdon et Vincent Brengarth.
"Sa vie est menacée. Les soussignés enjoignent le gouvernement de procéder au rapatriement en urgence de cet enfant et de sa famille", écrivent-ils.
D'après eux, un cardiologue français saisi du dossier a estimé qu'"un rapatriement d'urgence s'impose, son état commande en effet que des soins spécialisés soient effectués".
"Les correspondances adressées au ministère des Affaires étrangères demeurent aujourd'hui sans réponse. Les soussignés sont sidérés par ce silence que rien n'explique au vu de la très grande gravité de la situation. ils interpellent par conséquent publiquement les autorités pour demander le rapatriement de cet enfant et de sa famille", écrivent-ils aussi.
Auprès de l'AFP, Me Marie Dosé a alerté sur la situation d'une femme, mère de deux enfants, également détenue à Roj, "victime d'un AVC récemment, paralysée, et hospitalisée mercredi pour insuffisance respiratoire".
"Il faut absolument la rapatrier", a-t-elle indiqué.
Elle a dit avoir adressé durant l'été "des dizaines" d'alertes et de demandes de rapatriement aux autorités françaises concernant des mères et leurs enfants.
"Ces enfants ont passé trois, quatre ou cinq ans dans des prisons à ciel ouvert, à respirer l'odeur des puits à pétrole et n'ont bénéficié d'aucun soin approprié. Beaucoup souffrent d'insuffisance respiratoire et portent les stigmates de leurs blessures qui n'ont jamais été soignées", d'après elle.
"La France les maintient là en toute connaissance de cause. Plus les enfants rentrent tard en France, plus leur prise en charge médicale et psychologique sera difficile", a-t-elle fait valoir.
Lors de son premier quinquennat, le président Emmanuel Macron s'était montré très réticent à faire revenir les ressortissants français partis faire le jihad en Syrie, conscient qu'une large majorité de Français y était résolument hostile. Seuls quelques enfants ont été rapatriés, selon la doctrine du "cas par cas".
Mais alors que d'autres pays ont récupéré leurs ressortissants ces derniers mois, la position de Paris s'est infléchie.
Le 5 juillet, 16 femmes et 35 mineurs, qui vivaient pour certains depuis la chute en 2019 du groupe Etat islamique dans des camps du Nord-Est de la Syrie tenus par les forces kurdes, ont été ramenés en France.
Toutes les femmes rapatriées ont été mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et écrouées. Les enfants ont été pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance.
"Comme vous le savez, depuis 2019, dès que la situation le permet, nous procédons au rapatriement de mineurs en situation de détresse", a indiqué le Quai d'Orsay, sollicité par l'AFP.
"Cette position nous a conduits à procéder à des opérations successives de rapatriement d'enfants français retenus dans le nord-est syrien. Le renouvellement de ce type d'opérations de rapatriement est planifié chaque fois que les conditions le permettent", a ajouté le ministère.
gd-dla/cb/gvy
TotalEnergies sort d'un champ gazier accusé de fournir l'armée russe #
Après deux jours de polémique, le géant français de l'énergie TotalEnergies a annoncé vendredi céder ses parts dans une entreprise accusée de fabriquer du carburant utilisé par des avions russes engagés dans la guerre en Ukraine .
Le champ gazier de Termokarstovoïe, exploité par la société Terneftegaz (codétenue à 49% par le groupe français et à 51% par le russe Novatek), est accusé par le journal Le Monde et l'ONG Global Witness d'avoir fourni du condensat de gaz à une raffinerie russe, qui en a fait du kérosène.
Ce dérivé de pétrole aurait ensuite été expédié pour alimenter des avions russes engagés dans le conflit en Ukraine .
Selon l'enquête publiée mercredi, les expéditions de Terneftegaz ont représenté plus de 8% de la matière première réceptionnée à Omsk en Russie depuis l'invasion de l' Ukraine .
Sous pression depuis la parution de l'enquête, TotalEnergies a démenti la destination de ces combustibles, affirmant aussi que les démarches pour céder cette coentreprise avaient commencé il y a plusieurs semaines.
"Non, TotalEnergies ne produit pas de kérosène pour l'armée russe", a assuré le groupe français vendredi matin.
TotalEnergies s'est accordé le 18 juillet avec Novatek (qu'il détient par ailleurs à 19,4%, NDLR) pour lui céder sa participation de 49% dans Terneftegaz, et ce "dans des conditions économiques permettant à TotalEnergies de recouvrer les montants investis dans ce champ", indique le communiqué, qui ne donne pas de chiffres.
Novatek a confirmé dans un communiqué qu'il détenait désormais 100% de ce champ.
Les autorités russes ont été saisies le 8 août d'une demande d'autorisation de cette transaction, elles ont donné leur accord le 25 août, et TotalEnergies et Novatek ont signé ce vendredi l'accord définitif de vente.
Le géant pétrolier ajoute que cette cession relève de ses "principes d'action" fixés dès mars pour ses activités en lien avec la Russie.
Vendredi matin, le groupe a publié des éléments venus de Novatek assurant que ce combustible n'est en aucun cas destiné à l'armée russe.
"Tous les condensats instables produits par nos filiales et sociétés liées à Novatek sont traités dans notre usine de stabilisation de condensats de Purovsky", avant d'être "livrés au complexe industriel de Ust-Luga dans la région de Leningrad, qui fabrique des produits dont du kérosène exclusivement exporté hors de Russie", assurait Novatek dans ce communiqué publié par TotalEnergies.
Depuis l'invasion russe de l' Ukraine , le groupe français coté en Bourse est critiqué car il est la dernière majeure pétrolière occidentale à ne pas avoir quitté la Russie.
L'entreprise s'était justifiée en mars en déclarant que, faute de trouver un acheteur non russe, abandonner ses activités russes "contribuerait donc à enrichir des investisseurs russes en contradiction avec l'objet même des sanctions".
"La France devrait avoir honte que des entreprises françaises participent aux meurtres d'Ukrainiens et à la mise à sac de nos villes", s'est ému sur Twitter Dmytro Kouleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, à la suite des révélations du Monde.
"TotalEnergies, retirez-vous de Russie!", ajoute-t-il.
Greenpeace France a de son côté qualifié cette cession "d'écran de fumée aux relations commerciales encore actives de TotalEnergies en Russie", appelant le pétrolier à "céder ses participations dans Novatek qui ravitaille l'armée russe".
Depuis le début de la guerre, TotalEnergies se désengage progressivement de la Russie, pays hautement stratégique: il y produit 16,6% de ses hydrocarbures et 30% de son gaz.
Les activités de TotalEnergies y restent essentiellement concentrées autour du gaz liquéfié venu de Yamal LNG.
Début avril, le groupe français a ainsi annoncé un "début de repli" de Russie en y dépréciant 4,1 milliards d'actifs, notamment en arrêtant de financer le projet gazier Arctic LNG 2.
Et en juillet, TotalEnergies a cédé sa participation de 20% dans un champ pétrolier situé en Arctique à la société russe Zarubejneft, un site qui avait produit "plus de 20 millions de tonnes" de pétrole depuis les premières extractions en 1999.
mdz-cho-qbo/mla/oaa
TotalEnergies sort d'un champ gazier accusé de fournir l'armée russe #
Après deux jours de polémique, le géant français de l'énergie TotalEnergies a annoncé vendredi céder ses parts dans une entreprise accusée de fabriquer du carburant utilisé par des avions russes engagés dans la guerre en Ukraine .
Le champ gazier de Termokarstovoïe, exploité par la société Terneftegaz (codétenue à 49% par le groupe français et à 51% par le russe Novatek), est accusé par le journal Le Monde et l'ONG Global Witness d'avoir fourni du condensat de gaz à une raffinerie russe, qui en a fait du kérosène.
Ce dérivé de pétrole aurait ensuite été expédié pour alimenter des avions russes engagés dans le conflit en Ukraine .
Selon l'enquête publiée mercredi, les expéditions de Terneftegaz ont représenté plus de 8% de la matière première réceptionnée à Omsk en Russie depuis l'invasion de l' Ukraine .
Sous pression depuis la parution de l'enquête, TotalEnergies a démenti la destination de ces combustibles, affirmant aussi que les démarches pour céder cette coentreprise avaient commencé il y a plusieurs semaines.
"Non, TotalEnergies ne produit pas de kérosène pour l'armée russe", a assuré le groupe français vendredi matin.
TotalEnergies s'est accordé le 18 juillet avec Novatek (qu'il détient par ailleurs à 19,4%, NDLR) pour lui céder sa participation de 49% dans Terneftegaz, et ce "dans des conditions économiques permettant à TotalEnergies de recouvrer les montants investis dans ce champ", indique le communiqué, qui ne donne pas de chiffres.
Novatek a confirmé dans un communiqué qu'il détenait désormais 100% de ce champ.
Les autorités russes ont été saisies le 8 août d'une demande d'autorisation de cette transaction, elles ont donné leur accord le 25 août, et TotalEnergies et Novatek ont signé ce vendredi l'accord définitif de vente.
Le géant pétrolier ajoute que cette cession relève de ses "principes d'action" fixés dès mars pour ses activités en lien avec la Russie.
Vendredi matin, le groupe a publié des éléments venus de Novatek assurant que ce combustible n'est en aucun cas destiné à l'armée russe.
"Tous les condensats instables produits par nos filiales et sociétés liées à Novatek sont traités dans notre usine de stabilisation de condensats de Purovsky", avant d'être "livrés au complexe industriel de Ust-Luga dans la région de Leningrad, qui fabrique des produits dont du kérosène exclusivement exporté hors de Russie", assurait Novatek dans ce communiqué publié par TotalEnergies.
Depuis l'invasion russe de l' Ukraine , le groupe français coté en Bourse est critiqué car il est la dernière majeure pétrolière occidentale à ne pas avoir quitté la Russie.
L'entreprise s'était justifié en mars en déclarant que, faute de trouver un acheteur non russe, abandonner ses activités russes "contribuerait donc à enrichir des investisseurs russes en contradiction avec l'objet même des sanctions".
"La France devrait avoir honte que des entreprises françaises participent aux meurtres d'Ukrainiens et à la mise à sac de nos villes", s'est ému sur Twitter Dmytro Kouleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, à la suite des révélations du Monde.
"TotalEnergies, retirez-vous de Russie!", ajoute-t-il.
Depuis le début de la guerre, TotalEnergies se désengage progressivement de la Russie, pays hautement stratégique: il y produit 16,6% de ses hydrocarbures et 30% de son gaz.
Les activités de TotalEnergies y restent essentiellement concentrées autour du gaz liquéfié venu de Yamal LNG.
Début avril, le groupe français a ainsi annoncé un "début de repli" de Russie en y dépréciant 4,1 milliards d'actifs, notamment en arrêtant de financer le projet gazier Arctic LNG 2.
Et en juillet, TotalEnergies a cédé sa participation de 20% dans un champ pétrolier situé en Arctique à la société russe Zarubejneft, un site qui avait produit "plus de 20 millions de tonnes" de pétrole depuis les premières extractions en 1999.
mdz-cho-qbo/pan/oaa
Sébastien Raoult incarcéré au Maroc: son avocat souhaite pouvoir accéder au dossier #
L'avocat de Sébastien Raoult, étudiant français arrêté au Maroc à la demande des Etats-Unis qui l'accusent de cybercriminalité, a demandé en urgence vendredi au tribunal administratif de Paris de contraindre le garde des Sceaux à lui communiquer les pièces du dossier, "indispensables" pour sa défense.
Lors d'une audience de référé-liberté, son avocat Me Philippe Ohayon a demandé d'enjoindre à Eric Dupond-Moretti de transmettre, dans un délai de cinq jours, les documents de la demande d'entraide pénale exécutée par la France et formulée par les autorités américaines en juillet 2020, puis renouvelée jusqu'au 16 mai 2022.
"Par cette inaction du ministère, nos facultés de défense au Maroc sont sérieusement amputées", a-t-il résumé.
Sébastien Raoult, 21 ans, a été arrêté le 31 mai au Maroc alors qu'il s'apprêtait à prendre l'avion pour rentrer en France et demeure depuis incarcéré près de Rabat.
Les autorités américaines réclament l'extradition de l'étudiant originaire d'Epinal pour son implication présumée dans une affaire de cybercriminalité visant des entreprises, américaines notamment dont Microsoft.
La justice marocaine a donné en juillet un avis favorable à cette extradition, estimant que les délits reprochés "ont été commis par un Français sur le territoire américain via la connexion non autorisée aux ordinateurs de sociétés domiciliées sur le territoire américain".
L'extradition elle-même ne peut être décidée que par le pouvoir politique marocain.
Les documents demandés lors de l'audience vendredi peuvent "démontrer que les faits reprochés ont été commis non pas dans l'Etat requérant, mais en France, par des ressortissants français", et qu'il doit dès lors être extradé vers l'Hexagone plutôt qu'aux Etats-Unis, selon Me Ohayon.
Il pourrait s'appuyer sur ces documents pour former un futur recours gracieux devant le Premier ministre marocain afin d'éviter une extradition outre-Atlantique, où M. Raoult encourrait selon lui une peine de 116 ans de prison.
Mais dans un courrier daté de vendredi consulté par l'AFP, M. Dupond-Moretti a répondu refuser de lui transmettre les documents pour trois raisons : le ministère ne les a pas encore, Sébastien Raoult n'est pas partie à la procédure et les demandes d'entraide entre les Etats-Unis et la France sont confidentielles.
"Ce n'est pas qu'on ne veut pas, c'est qu'on ne peut pas" divulguer ces documents, a insisté Julien Retailleau, l'un des quatre représentants du ministère présents à l'audience. "On se substituerait à l'autorité judiciaire (les magistrats du tribunal judiciaire de Paris, NDLR)".
La décision devrait être connue en milieu de semaine prochaine.
jpa/gd/cb/hj
L'hiver approche avec un exceptionnel bond des prix de l'électricité en Europe #
Réduire le chauffage, fermer les piscines, arrêter les usines? Après six mois de guerre en Ukraine, les prix de l'énergie en Europe ont vécu une semaine folle avec de nouveaux records vendredi, présageant un hiver compliqué, avec une explosion du coût de la vie.
Illustration de l'extraordinaire incertitude dans laquelle est plongé le continent, les prix de gros de l'électricité pour 2023 en Allemagne et en France ont atteint des sommets jamais vus vendredi, à respectivement 995 euros et plus de 1.100 euros le megawattheure (MWh) vers 15H00 GMT, contre de l'ordre de 85 euros/MWh il y a un an.
Plusieurs causes sont à l'origine de cette explosion, à commencer par le tarissement du gaz russe vers les pays d'Europe qui soutiennent l'Ukraine. Or 20% de l'électricité européenne est historiquement générée par des centrales thermiques au gaz. Le gaz se faisant plus rare, son prix est également à des niveaux records, ce qui renchérit le coût de l'électricité.
La guerre en Ukraine "n'est pas l'unique responsable", pointe Vincent Charlet, économiste du groupe de réflexion la Fabrique de l'Industrie.
La France par exemple, longtemps fière de son parc nucléaire, est très fragilisée par l'abaissement de ses capacités de production d'électricité dû à "l'indisponibilité" de centrales.
Jeudi, moins de la moitié des réacteurs nucléaires d'EDF, 24 sur 56, étaient en fonctionnement en raison d'un problème de corrosion, ce qui réduit la production à un niveau historiquement bas et fait mécaniquement augmenter les prix partout en Europe. Traditionnelle exportatrice d'électricité, la France est devenue importatrice.
"L'hiver va être dur pour tous les pays d'Europe, les prix vont rester élevés, et ils devraient même encore augmenter", déclare à l'AFP Giovanni Sgaravatti, chercheur à l'institut bruxellois Bruegel.
Dans les cinq derniers jours, les consommateurs britanniques ont eux appris que les tarifs réglementés de l'électricité et du gaz allaient faire un bond de 80% dès octobre.
La crise prend de court toute l'Europe qui comptait sur les plans de relance post-Covid pour amorcer une transition énergétique, afin de sortir des énergies fossiles émettrices de gaz à effet de serre, en développant les renouvelables ou l'hydrogène.
L'institut Bruegel a calculé que les pays de l'Union européenne avaient consacré 236 milliards d'euros de septembre 2021 à août 2022 pour aider à faire face à l'inflation énergétique (hors Portugal et Hongrie), avec des mesures comme des chèques énergie, ristournes à la pompe...
L'Allemagne est en tête avec 60 milliards d'euros, mais rapporté au PIB, ce sont la Grèce et la Lituanie qui font les plus gros efforts, avec respectivement 3,7% et 3,6% de leur PIB. L'Italie a débloqué près de 50 milliards d'euros, soit 2,8% de son PIB, et la France 1,8% avec 44,7 milliards d'euros.
Dans la foulée, les Allemands ont appris cette semaine qu'ils allaient devoir baisser dès cet automne le chauffage à 19 degrés dans toutes les administrations et se passer de piscines privées chauffées pour essayer d'alléger l'addition.
Les Finlandais sont incités à prendre des douches plus courtes et surtout à passer moins de temps dans leurs saunas, très gourmands en énergie.
Les Français qui sont protégés jusqu'au 31 décembre par un bouclier tarifaire attendent de savoir de combien l'énergie augmentera en 2023.
"L'ensemble de l'industrie européenne est plombée par la dépense énergétique", souligne Vincent Charlet. Dans un premier temps, les activités industrielles les plus menacées sont celles utilisant directement du gaz ou de l'électricité comme matière première", note-t-il. Soit des parties importantes de la métallurgie (aluminium) ou de la chimie.
En Pologne, en Italie, en Hongrie, en Norvège, de nombreuses usines d'ammoniac, servant à fabriquer les engrais azotés, ont annoncé un arrêt d'activité cette semaine. Le prix du gaz devient tellement élevé qu'il n'est plus rentable de fabriquer de l'ammoniac.
"Pour la première fois cette année, j'ai entendu parler de la possibilité de délocalisations énergétiques", alerte M. Charlet.
De là à craindre une glaciation économique, il n'y a qu'un pas: "une récession est probablement inévitable" dans la zone euro, indique la banque HSBC, qui s'attend à un recul du PIB sur les trois derniers mois de 2022 et les trois premiers de 2023.
alb-im-ico/cco
L'accueil des réfugiés ukrainiens à Paris déménage dans un centre plus modeste #
Le grand et unique centre d'accueil pour les réfugiés ukrainiens à Paris va fermer dimanche, a annoncé vendredi la préfecture de la région Ile-de-France (Prif), qui va dédier un nouvel espace plus modeste à l'orientation et l'hébergement d'urgence réservé à ces déplacés.
Depuis mi-mars, les personnes fuyant la guerre en Ukraine sont prises en charge dans un hall du parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris, où un espace est dédié aux démarches administratives et un autre à l'hébergement d'urgence avant le logement.
"La fermeture de ce site étant programmée le 28 août prochain, un nouveau centre d'accueil des déplacés ukrainiens ouvrira à cette date" au Paris Event Center, un espace du XIXe arrondissement de la capitale régulièrement utilisé lors des opérations de mise à l'abri de migrants, a indiqué la préfecture dans un communiqué.
La préfecture n'a pas expliqué les raisons de ce déménagement. Mais depuis plusieurs semaines, la décélération des arrivées de réfugiés ukrainiens - qui sont désormais plus de 100.000 en France - a conduit à laisser quasi-vide le gigantesque parc des expositions, dont un hall de plus de 22.000m² leur est exclusivement réservé.
Une situation qui a suscité l'incompréhension du tissu associatif au moment où de nombreux exilés d'autres nationalités vivent dans la rue dans ou autour de la capitale: plusieurs associations et ONG ont manifesté début juillet devant le parc des expositions pour réclamer que tous les déplacés puissent avoir accès à ce centre d'hébergement.
A partir de dimanche, au Paris Event Center plus modeste, l'accueil des réfugiés ukrainiens "restera inchangé", a souligné la préfecture d'Ile-de-France auprès de l'AFP.
sha/cel/cbn
Economies d'énergie: l'Europe se prépare à l'hiver #
Chasse au gaspillage et factures contenues: pour éviter d'éventuelles pénuries de gaz et des coupures d'électricité cet hiver, les pays européens prennent des mesures.
Les Etats membres de l'Union européenne se sont notamment engagés à réduire d'au moins 15% leur consommation de gaz, entre le 1er août 2022 et le 31 mars 2023, dans ce contexte de crise énergétique avec la Russie.
En France, la Première ministre Elisabeth Borne a appelé dès juillet les administrations à "l'exemplarité" : climatisation déclenchée à partir de 26 degrés, chauffage à un maximum de 19 degrés dans les bureaux. Ministères, services de l'Etat et opérateurs publics doivent éteindre les appareils en veille et fermer les portes des bâtiments recevant du public.
Même chose en Allemagne où le chauffage dans les administrations sera plafonné à 19 degrés dès le 1er septembre. Le chauffage sera même limité à 12 degrés là où les employés exercent un travail physique intensif. Il sera éteint dans les couloirs et il n'y aura plus d'eau chaude, comme au Bundestag, le parlement allemand.
Dans le sillage des supermarchés, des centaines de milliers d'entreprises françaises s'engagent dès cet automne à fermer les portes extérieures en cas de climatisation ou de chauffage, à décaler la production de glace, à éteindre leurs enseignes la nuit ou encore à couper le renouvellement d'air la nuit.
Depuis le 10 août, un décret gouvernemental espagnol limite la climatisation à 27 degrés dans les commerces, cinémas, théâtres, aéroports et gares. Ces lieux devront limiter le chauffage à un maximum de 19°C cet hiver. Les locaux devront installer d'ici au 30 septembre un mécanisme de fermeture automatique de leurs portes.
Idem en Allemagne où la fédération du commerce a lancé une campagne publicitaire "porte fermée, magasin ouvert" pour encourager les clients à en franchir le seuil malgré les portes closes.
En France, un décret va prochainement interdire les publicités lumineuses entre 1h et 6h du matin excepté les aéroports et gares. Cette réglementation existe depuis 2012 mais des exceptions gênent son application.
Cette interdiction pourrait bientôt être élargie de 22h à 6h, une plage horaire déjà retenue par l'Allemagne.
Un écran publicitaire LCD numérique de 2 m² consomme l'équivalent de la consommation moyenne annuelle d'un ménage pour l'éclairage et l'électroménager (hors chauffage).
En Allemagne, le chauffage de piscines privées sera prohibé dès le 1er septembre, si celui-ci consomme de l'électricité ou du gaz publics. De nombreuses villes ont déjà diminué la température des piscines.
Une coopérative immobilière près de Dresde, en Saxe (est), a décidé de couper l'eau chaude la nuit dans ses 600 logements, provoquant une polémique nationale. Le premier groupe immobilier allemand, Vonovia, veut limiter la nuit à 17 degrés le chauffage central dans son parc de 350.000 logements.
En Finlande, les habitants sont priés d'aller moins souvent au sauna.
Vienne renonce à illuminer le Ring, sa plus célèbre avenue, pour les fêtes de fin d'année. Les illuminations du marché de Noël sur la place de la mairie ne seront allumées qu'à la nuit tombée et non dès le crépuscule. Une heure par jour sera ainsi économisée.
Un décret espagnol du 10 août impose que les lumières des vitrines et des bâtiments publics soient éteintes dès 22 heures.
En France, les rencontres sportives de nuit pourraient être suspendues.
Augsbourg, en Bavière, envisage même d'arrêter certains feux de circulation.
Le Royaume-Uni pourrait récompenser financièrement les consommateurs qui feraient fonctionner leur lave-linge, lave-vaisselle ou console vidéo en dehors de la tranche 17h-20h.
La Finlande qui va prochainement lancer une campagne publique "Un degré de moins", veut encourager ses habitants à moins se chauffer, à prendre des douches plus courtes et moins fréquentes et à ne pas chauffer leur garage.
burs-rap/mw/rhl
TotalEnergies cède sa participation dans un champ gazier russe #
Le géant français TotalEnergies a annoncé vendredi s'être accordé avec son partenaire russe Novatek pour lui céder sa participation de 49% dans la société Terneftegaz, qui exploite le champ gazier de Termokarstovoïe en Russie.
Il s'agit du champ gazier mis en cause par le journal français Le Monde, qui se fonde sur plusieurs documents et une enquête de l'ONG Global Witness. Ce champ gazier russe y est accusé d'avoir fourni du condensat de gaz à une raffinerie russe, qui en a fait du kérosène, lequel aurait ensuite été expédié pour alimenter des avions russes engagés dans le conflit en Ukraine .
TotalEnergies a démenti la destination de ces combustibles, indiquant aussi que les démarches pour céder cette coentreprise avaient commencé il y a plusieurs semaines.
TotalEnergies s'est accordé le 18 juillet avec Novatek (qu'il détient par ailleurs à 19,4%, NDLR) pour lui céder sa participation de 49% dans Terneftegaz, et ce "dans des conditions économiques permettant à TotalEnergies de recouvrer les montants investis dans ce champ", indique le communiqué, qui ne donne pas de chiffres. Novatek a confirmé qu'il détenait désormais 100% de ce champ.
Les autorités russes ont été saisies le 8 août d'une demande d'autorisation de cette transaction, elles ont donné leur accord le 25 août, et TotalEnergies et Novatek ont ainsi signé ce vendredi l'accord définitif de vente.
Le géant pétrolier ajoute que cette cession relève de ses "principes d'action" fixés dès mars pour ses activités en lien avec la Russie.
TotalEnergies est sous pression depuis que Le Monde a publié mercredi son enquête, sur la base de documents et d'investigations menées par l'ONG Global Witness, accusant le gaz de Termokarstovoïe d'avoir pu servir à alimenter les avions de guerre russes engagés en Ukraine .
Vendredi matin, le groupe a publié des éléments venus de Novatek assurant que ce combustible n'est en aucun cas destiné à cette fin.
"Tous les condensats instables produits par nos filiales et sociétés liées à Novatek sont traités dans notre usine de stabilisation de condensats de Purovsky", avant d'être "livrés au complexe industriel de Ust-Luga dans la région de Leningrad, qui fabrique des produits dont du kérosène exclusivement exporté hors de Russie", assurait Novatek dans ce communiqué publié par TotalEnergies.
"Non, TotalEnergies ne produit pas de kérosène pour l'armée russe", avait résumé le groupe français.
mdz-cho/ico/rhl
TotalEnergies annonce céder sa participation dans un champ gazier russe à son partenaire Novatek #
Le géant français TotalEnergies a annoncé vendredi dans un communiqué s'être accordé avec son partenaire russe Novatek pour lui céder sa participation de 49% dans la société Terneftegaz qui exploite le champ gazier de Termokarstovoïe en Russie.
Selon le journal Le Monde, qui se fonde sur plusieurs documents et une enquête de l'ONG Global Witness, ce champ gazier russe a fourni du condensat de gaz à une raffinerie russe, qui en a fait du kérosène, lequel aurait ensuite été expédié pour alimenter des avions russes engagés dans le conflit en Ukraine , ce que TotalEnergies a fermement démenti, précisant vendredi que les démarches pour la cession avaient commencé début août.
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Français en Syrie : des avocats demandent plusieurs rapatriements en urgence #
Des avocats ont demandé vendredi aux autorités françaises des rapatriements d'urgence de plusieurs personnes gravement malades actuellement détenues dans le camp kurde de Roj en Syrie, dans un communiqué et des déclarations à l'AFP.
L'état de santé d'un des enfants mineurs d'Estelle K., "partie en Syrie avec ses trois enfants mineurs et son époux en 2014" et "prisonnière" depuis 2017 "dans la région de Deir Ezzor (nord-est syrien)", est "extrêmement alarmant", selon un communiqué de Me William Bourdon et Vincent Brengarth.
"Sa vie est menacée. Les soussignés enjoignent le gouvernement de procéder au rapatriement en urgence de cet enfant et de sa famille", écrivent-ils.
D'après eux, un cardiologue français saisi du dossier a estimé qu'"un rapatriement d'urgence s'impose, son état commande en effet que des soins spécialisés soient effectués".
"Les correspondances adressées au ministère des Affaires étrangères demeurent aujourd'hui sans réponse. Les soussignés sont sidérés par ce silence que rien n'explique au vu de la très grande gravité de la situation. ils interpellent par conséquent publiquement les autorités pour demander le rapatriement de cet enfant et de sa famille", écrivent-ils aussi.
Auprès de l'AFP, Me Marie Dosé a alerté sur la situation d'une femme, mère de deux enfants, également détenue à Roj, "victime d'un AVC récemment, paralysée, et hospitalisée mercredi pour insuffisance respiratoire".
"Il faut absolument la rapatrier", a-t-elle indiqué.
Elle a dit avoir adressé durant l'été "des dizaines" d'alertes et de demandes de rapatriement aux autorités françaises concernant des mères et leurs enfants.
"Ces enfants ont passé trois, quatre ou cinq ans dans des prisons à ciel ouvert, à respirer l'odeur des puits à pétrole et n'ont bénéficié d'aucun soin approprié. Beaucoup souffrent d'insuffisance respiratoire et portent les stigmates de leurs blessures qui n'ont jamais été soignées", d'après elle.
"La France les maintient là en toute connaissance de cause. Plus les enfants rentrent tard en France, plus leur prise en charge médicale et psychologique sera difficile", a-t-elle fait valoir.
Le 5 juillet, 16 femmes et 35 mineurs, qui vivaient pour certains depuis la chute en 2019 du groupe Etat islamique dans des camps du Nord-Est de la Syrie tenus par les forces kurdes, ont été ramenés en France.
Toutes les femmes, visées soit par un mandat d'arrêt soit par un mandat de recherche émis par la justice française, ont été mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et écrouées, dès leur arrivée sur le sol français ou à l'issue de quelques jours de garde à vue. Les enfants ont été pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance.
Lors de son premier quinquennat, le président Emmanuel Macron s'était montré très réticent à faire revenir les ressortissants français partis faire le jihad en Syrie, conscient qu'une large majorité de Français y était résolument hostile. Seuls quelques enfants ont été rapatriés, selon la doctrine du "cas par cas".
Mais alors que d'autres pays ont récupéré leurs ressortissants ces derniers mois, la position de Paris s'est infléchie.
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