Bazoum devient président du Niger et accuse les jihadistes de "crimes de guerre" #
Le nouveau président du Niger, Mohamed Bazoum, a prêté serment vendredi en pleine crise, deux jours après "une tentative de coup d'Etat" au moment où le pays subit les pires attaques jihadistes de ces dernières années, qu'il a qualifiées de "crimes de guerre".
Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique de l'Ouest et centrale, dont le Tchadien Idriss Déby Itno, qui vient d'envoyer 1.200 soldats au Niger pour combattre les jihadistes, ont assisté à la prestation de serment dans le Centre international de conférences de Niamey pavoisé aux couleurs verte, blanche et orange du drapeau nigérien.
Partenaire privilégié dans la lutte contre le jihadisme au Sahel, la France était représentée par son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Le Niger est "confronté à l'existence de groupes terroristes dont la barbarie vient de dépasser toutes les bornes" et qui "se livrent à des massacres de civils innocents à grande échelle, commettant à l'occasion de vrais crimes de guerre", a déclaré dans son discours d'investiture M. Bazoum, très proche de son prédécesseur Mahamadou Issoufou.
Il a affirmé que les chefs de ces groupes venaient "d'autres pays. Jamais aucun chef terroriste n'a fait cas de griefs contre notre Etat, encore moins formulé la moindre revendication en sa direction".
Le Niger fait face dans le Sud-Est, frontalier du Nigeria, aux attaques du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, et dans sa partie Ouest, proche du Mali, à celles de groupes affiliés à l'Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda.
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du Niger.
La dernière de ces attaques de grande ampleur, le 21 mars dans la région de Tahoua, a fait 141 morts dans trois villages touareg et des campements alentour.
Concernant le combat contre les groupes jihadistes au Mali, il "sera très difficile aussi longtemps que l'Etat malien n'aura pas exercé la plénitude de sa souveraineté" sur les régions de Gao ou Ménaka (Nord-Est), a jugé M. Bazoum.
"La situation actuelle du Mali a un impact direct sur la sécurité intérieure de notre pays", a-t-il insisté, ajoutant: "C'est pourquoi notre agenda diplomatique sera centré sur le Mali".
Le nouveau chef de l'Etat a promis d'engager "les actions qu'il faut pour mettre rapidement fin aux souffrances des populations" dans les régions frappées par les violences jihadistes.
Le passage de relais entre MM. Issoufou et Bazoum, a été le premier entre deux présidents démocratiquement élus. Saluant en son prédécesseur un "dirigeant exceptionnel", M. Bazoum a relevé qu'il avait "accepté de quitter le pouvoir de bonne grâce".
Le département d'Etat américain a salué dans un communiqué cette "transition du pouvoir historique" comme "une étape significative pour la démocratie au Niger".
M. Bazoum, 61 ans, a été élu à l'issue du second tour de la présidentielle du 21 février avec plus de 55% des voix face à un ancien président, Mahamane Ousmane, qui n'a pas reconnu sa défaite et a appelé à des "manifestations pacifiques".
Dans son discours, le nouveau président s'est déclaré "disposé à un dialogue constructif" avec son rival en vue de parvenir à "un climat politique apaisé".
La cérémonie d'investiture s'est tenue peu après "une tentative de coup d'Etat", selon le gouvernement.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires en armes ont investi le quartier de la résidence et des bureaux de la présidence à Niamey, mais ont été repoussés par la Garde présidentielle après des échanges de tirs, notamment à l'arme lourde.
Cette tentative de putsch "est très révélatrice de l'état d'esprit de certains de nos compatriotes (...) prêts à compromettre l'avenir de notre pays", a estimé Mohamed Bazoum, espérant "la fin des tentations putschistes et insurrectionnelles".
Ce pays sahélien parmi les plus pauvres du monde a connu quatre coups d'Etat depuis l'indépendance en 1960 : le premier en avril 1974 contre le président Hamani Diori, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mamadou Tandja. Sans compter les tentatives de putsch, nombreuses.
Au même titre que la sécurité, Mohamed Bazoum a placé dans son discours l'éducation, en particulier "la scolarisation des jeunes filles", au coeur de ses priorités et promis qu'il se montrerait "implacable" envers la corruption qui gangrène son pays.
bur-stb/sst
Bazoum devient président du Niger et accuse les jihadistes de "crimes de guerre" #
Le nouveau président du Niger, Mohamed Bazoum, a prêté serment vendredi à Niamey en pleine crise, deux jours après "une tentative de coup d'Etat" au moment où ce pays est frappé par les pires attaques jihadistes de ces dernières années, qu'il a qualifiées de "crimes de guerre".
Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique de l'ouest et centrale, dont le Tchadien Idriss Déby qui vient d'envoyer 1.200 soldats au Niger pour combattre les jihadistes, ont assisté à la prestation de serment de Mohamed Bazoum dans le Centre international de conférence de Niamey pavoisé aux couleurs verte, blanche et orange du drapeau nigérien.
Partenaire privilégié dans la lutte contre le jihadisme dans les pays du Sahel, dont le Niger, la France était représentée par son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Le Niger est "confronté à l'existence de groupes terroristes dont la barbarie vient de dépasser toutes les bornes" et qui "se livrent à des massacres de civils innocents à grande échelle commettant à l'occasion de vrais crimes de guerre", a déclaré M. Bazoum dans son discours d'investiture.
Il a estimé que les chefs de ces groupes terroristes "relèvent d'autres pays, jamais aucun chef terroriste n'a fait cas de griefs contre notre Etat, encore moins formulé la moindre revendication en sa direction".
Le Niger doit faire face dans sa partie est proche du Nigeria aux attaques du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, et dans sa partie ouest proche du Mali à celles de groupes affiliés à l'Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda.
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année au Niger: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du pays.
La dernière de ces attaques de grande ampleur a eu lieu le 21 mars dans la région de Tahoua, faisant 141 morts dans trois villages touareg et des campements alentour.
La région de Tahoua, vaste et désertique, se trouve à l'est de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.
Concernant le combat contre les groupes jihadistes au Mali, dont l'EI au grand Sahara, M. Bazoum a jugé que celui-ci "sera très difficile aussi longtemps que l'Etat malien n'aura pas exercé la plénitude de sa souveraineté" sur les régions de Gao ou Menaka.
"La situation actuelle du Mali a un impact direct sur la sécurité intérieure de notre pays", a-t-il affirmé, ajoutant: "c'est pourquoi notre agenda diplomatique sera centré sur le Mali", en "étroite coordination" avec les partenaires régionaux et internationaux du Niger.
Dans l'est du pays comme dans l'ouest du pays, le chef de l'Etat a promis d'engager "les actions qu'il faut pour mettre rapidement fin aux souffrances des populations".
Le passage de relais entre MM. Issoufou et Bazoum, très proches depuis plus de trente ans comme l'a rappelé le nouveau chef de l'Etat, a été le premier entre deux présidents démocratiquement élus. Saluant en son prédécesseur un "dirigeant exceptionnel", M. Bazoum a relevé qu'il avait "accepté de quitter le pouvoir de bonne grâce".
M. Bazoum, 61 ans, a été élu à l'issue du second tour de la présidentielle du 21 février avec plus de 55% des voix face à un ancien président, Mahamane Ousmane, qui n'a pas reconnu sa défaite et a appelé à des "manifestations pacifiques".
Dans son discours, le nouveau président s'est déclaré "disposé à un dialogue constructif" avec son rival en vue de parvenir à "un climat politique apaisé".
La cérémonie d'investiture s'est tenue peu après "une tentative de coup d'Etat", selon le gouvernement.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires en armes ont investi le quartier de la résidence et des bureaux de la présidence à Niamey, mais ont été repoussés par la Garde présidentielle après des échanges de tirs, notamment à l'arme lourde.
Cette tentative de putsch "est très révélatrice de l'état d'esprit de certains de nos compatriotes (...) prêts à compromettre l'avenir de notre pays", a estimé Mohamed Bazoum, espérant "la fin des tentations putschistes et insurrectionnelles".
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, est jalonnée de coups d'Etat.
Depuis l'indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre: le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mahamadou Tandja. Sans compter les tentatives de putsch, nombreuses.
Au même titre que la sécurité, Mohamed Bazoum a placé dans son discours l'éducation, en particulier "la scolarisation des jeunes filles", au coeur de ses priorités et promis qu'il se montrerait "implacable" envers la corruption qui gangrène son pays.
bur-stb/blb
Bazoum devient président du Niger et accuse les jihadistes de "crimes de guerre" #
Le nouveau président du Niger, Mohamed Bazoum, a prêté serment vendredi à Niamey en pleine crise, deux jours après "une tentative de coup d'Etat" au moment où ce pays est frappé par les pires attaques jihadistes de ces dernières années, qu'il a qualifiées de "crimes de guerre".
Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique de l'ouest et centrale, dont le Tchadien Idriss Déby qui vient d'envoyer 1.200 soldats au Niger pour combattre les jihadistes, ont assisté à la prestation de serment de Mohamed Bazoum dans le Centre international de conférence de Niamey pavoisé aux couleurs verte, blanche et orange du drapeau nigérien.
Partenaire privilégié dans la lutte contre le jihadisme dans les pays du Sahel, dont le Niger, la France était représentée par son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Le Niger est "confronté à l'existence de groupes terroristes dont la barbarie vient de dépasser toutes les bornes" et qui "se livrent à des massacres de civils innocents à grande échelle commettant à l'occasion de vrais crimes de guerre", a déclaré M. Bazoum dans son discours d'investiture.
Il a estimé que les chefs de ces groupes terroristes "relèvent d'autres pays, jamais aucun chef terroriste n'a fait cas de griefs contre notre Etat, encore moins formulé la moindre revendication en sa direction".
Le Niger doit faire face dans sa partie est proche du Nigeria aux attaques du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, et dans sa partie ouest proche du Mali à celles de groupes affiliés à l'Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda.
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année au Niger: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du pays.
La dernière de ces attaques de grande ampleur a eu lieu le 21 mars dans la région de Tahoua, faisant 141 morts dans trois villages touareg et des campements alentour.
La région de Tahoua, vaste et désertique, se trouve à l'est de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.
Concernant le combat contre les groupes jihadistes au Mali, dont l'EI au grand Sahara, M. Bazoum a jugé que celui-ci "sera très difficile aussi longtemps que l'Etat malien n'aura pas exercé la plénitude de sa souveraineté" sur les régions de Gao ou Menaka.
"La situation actuelle du Mali a un impact direct sur la sécurité intérieure de notre pays", a-t-il affirmé, ajoutant: "c'est pourquoi notre agenda diplomatique sera centré sur le Mali", en "étroite coordination" avec les partenaires régionaux et internationaux du Niger.
Dans l'est du pays comme dans l'ouest du pays, le chef de l'Etat a promis d'engager "les actions qu'il faut pour mettre rapidement fin aux souffrances des populations".
Le passage de relais entre MM. Issoufou et Bazoum, très proches depuis plus de trente ans comme l'a rappelé le nouveau chef de l'Etat, a été le premier entre deux présidents démocratiquement élus. Saluant en son prédécesseur un "dirigeant exceptionnel", M. Bazoum a relevé qu'il avait "accepté de quitter le pouvoir de bonne grâce".
M. Bazoum, 61 ans, a été élu à l'issue du second tour de la présidentielle du 21 février avec plus de 55% des voix face à un ancien président, Mahamane Ousmane, qui n'a pas reconnu sa défaite et a appelé à des "manifestations pacifiques".
Dans son discours, le nouveau président s'est déclaré "disposé à un dialogue constructif" avec son rival en vue de parvenir à "un climat politique apaisé".
La cérémonie d'investiture s'est tenue peu après "une tentative de coup d'Etat", selon le gouvernement.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires en armes ont investi le quartier de la résidence et des bureaux de la présidence à Niamey, mais ont été repoussés par la Garde présidentielle après des échanges de tirs, notamment à l'arme lourde.
Cette tentative de putsch "est très révélatrice de l'état d'esprit de certains de nos compatriotes (...) prêts à compromettre l'avenir de notre pays", a estimé Mohamed Bazoum, espérant "la fin des tentations putschistes et insurrectionnelles".
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, est jalonnée de coups d'Etat.
Depuis l'indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre: le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mahamadou Tandja. Sans compter les tentatives de putsch, nombreuses.
Au même titre que la sécurité, Mohamed Bazoum a placé dans son discours l'éducation, en particulier "la scolarisation des jeunes filles", au coeur de ses priorités et promis qu'il se montrerait "implacable" envers la corruption qui gangrène son pays.
bur-stb/blb
Les principaux défis du nouveau président du Niger #
A la tête d'un des pays les plus pauvres du monde, pris en tenaille entre des attaques jihadistes sur plusieurs parties de son territoire, et où la corruption est jugée endémique, le nouveau président du Niger Mohamed Bazoum aura de nombreux défis à relever.
Depuis le début de l'année, le Niger a été le théâtre de massacres de civils sans précédent depuis que des groupes jihadistes ont pris pied en 2012 dans le nord du Mali voisin.
Le 2 janvier, 105 personnes ont été tués dans deux attaques simultanées dans la région de Tillabéri, proche de la frontière maliennes. Le 15 et le 21 mars, 66 puis 141 personnes sont massacrées dans des attaques de bus et de villages et campements dans le Tillaberi et la région de Tahoua, également proche du Mali.
L'armée a été moins ciblée depuis le traumatisme des deux attaques de camps militaires fin 2019-début 2020 dans l'Ouest par l'organisation Etat islamique (EI), où 160 soldats avaient péri. Mais l'EI à l'Ouest comme les jihadistes nigérians de Boko Haram dans le Sud-Est sont toujours bien présents et puissants.
"Comment attirer les compétences dans les ministères quand les salaires sont beaucoup moins élevés que dans les ONG étrangères ou dans les grosses entreprises? Tout le monde va là-bas", estime un observateur de la vie politique nigérienne à Niamey.
De fait, l'Etat est globalement jugé faible et peu à même de répondre aux besoins sociaux de base, surtout dans les zones rurales. Une Haute autorité pour la consolidation de la paix tente de ramener des services sociaux dans les zones touchées par les violences.
Parallèlement, la corruption est jugée endémique. Plusieurs scandales ont émaillé le régime du président sortant Mahamadou Issoufou, parmi lesquels l'affaire des surfacturations au ministère de la Défense, des dizaines de milliards de francs évanouis dans des irrégularités. Une enquête a été ouverte.
Sous le régime Issoufou, plusieurs figures de la société civile ont été incarcérées à la suite de heurts lors de manifestations.
"La +continuité+ que prône Mohamed Bazoum, c'est que la justice va continuer à protéger les forts et maltraiter les faibles", estime Maikoul Zodi, coordinateur national du mouvement Tournons La Page, lui-même incarcéré par le passé. Le pouvoir considère beaucoup de membres de la société civile comme des opposants déguisés.
Plusieurs journalistes ont aussi été arrêtés ou poursuivis par la justice pour des articles.
Avec 7,6 enfants par femme, le Niger détient le record mondial de fécondité. On estime que la population passera de 23 millions aujourd'hui à 70 millions en 2050.
"Pour absorber cette croissance démographique, il faudrait une croissance économique démente", dit une source diplomatique occidentale. Mais la croissance économique devrait "chuter à 1% en 2020" contre 5,8% en 2019, selon la Banque mondiale, à cause de la crise du coronavirus.
De même source, plus de 40% des Nigériens vivaient en 2019 en situation d'extrême pauvreté, ce qui favorise la montée de l'islam radical.
Si elle évolue petit à petit, la situation reste globalement semblable depuis l'indépendance en 1960 d'un pays enclavé, malgré une importante manne financière liée à l'uranium "qui ne revient malheureusement pas du tout aux populations", selon une source humanitaire.
bur-bh/stb/de/sst
Niger: le nouveau président dénonce des "crimes de guerre" par des "terroristes" dans son pays #
Le nouveau président du Niger Mohamed Bazoum a dénoncé vendredi des "crimes de guerre" commis dans son pays par des "groupes terroristes", lors de son discours d'investiture à Niamey.
Le Niger est "confronté à l'existence de groupes terroristes dont la barbarie vient de dépasser toutes les bornes" et qui "se livrent à des massacres de civils innocents à grande échelle commettant à l'occasion de vrais crimes de guerre", a-t-il dit.
Il a estimé que les chefs de ces groupes terroristes "relèvent d'autres pays, jamais aucun chef terroriste n'a fait cas de griefs contre notre Etat, encore moins formulé la moindre revendication en sa direction".
Le Niger doit faire face dans sa partie est proche du Nigeria aux attaques du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, et dans sa partie ouest proche du Mali à celles de groupes affiliés à l'Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda.
M. Bazoum a estimé qu'en ce qui concernait le groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS) dont les dirigeants "sont des ressortissants du Maghreb" et qui a ses bases "en territoire malien dans les régions de Ménaka et Gao", le combat "contre lui sera très difficile aussi longtemps que l'Etat malien n'aura pas exercé la plénitude de sa souveraineté sur ces régions".
"La situation actuelle du Mali a un impact direct sur la sécurité intérieure de notre pays", a-t-il affirmé, ajoutant: "c'est pourquoi notre agenda diplomatique sera centré sur le Mali".
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année au Niger: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du pays.
La dernière de ces attaques de grande ampleur a eu lieu le 21 mars dans la région de Tahoua, faisant 141 morts dans trois villages touareg et des campements alentour.
La région de Tahoua, vaste et désertique, se trouve à l'est de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.
bur-stb/blb
Niger: le nouveau président dénonce des "crimes de guerre" par des "terroristes" dans son pays #
Le nouveau président du Niger Mohamed Bazoum a dénoncé vendredi des "crimes de guerre" commis dans son pays par des "groupes terroristes", lors de son discours d'investiture à Niamey.
Le Niger est "confronté à l'existence de groupes terroristes dont la barbarie vient de dépasser toutes les bornes" et qui "se livrent à des massacres de civils innocents à grande échelle commettant à l'occasion de vrais crimes de guerre", a-t-il dit.
bur-stb/blb
Niger: le nouveau président Mohamed Bazoum investi en pleine crise #
Le président élu du Niger, Mohamed Bazoum, prête serment vendredi à Niamey en pleine crise, deux jours après "une tentative de coup d'Etat" au moment où ce pays est frappé par les pires attaques jihadistes de ces dernières année.
Plusieurs chefs d'Etat africains doivent assister à la prestation de serment prévue à la mi-journée de Mohamed Bazoum, un très proche du président sortant Mahamadou Issoufou.
Le passage de relais entre MM. Issoufou et Bazoum est le premier entre deux présidents démocratiquement élus dans un pays à l'histoire marquée par les coups d'Etat.
Partenaire privilégié dans la lutte contre le jihadisme dans les pays du Sahel, dont le Niger, la France doit être représentée par son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
Agé de 61 ans, M. Bazoum a été élu à l'issue du second tour de la présidentielle du 21 février avec plus de 55% des voix face à un ancien président, Mahamane Ousmane, qui n'a pas reconnu sa défaite et a appelé à des "manifestations pacifiques".
La cérémonie d'investiture qui se tient au Centre international de conférence de Niamey, a lieu peu après "une tentative de coup d'Etat", selon le gouvernement.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires en armes ont investi le quartier de la résidence et des bureaux de la présidence à Niamey, mais ont été repoussés par la Garde présidentielle après des échanges de tirs, notamment à l'arme lourde.
Plusieurs "personnes en lien avec cette tentative de coup d'Etat" ont été "interpellées et d'autres sont activement recherchées", selon le gouvernement.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'Etat.
Depuis l'indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre: le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mahamadou Tandja. Sans compter les tentatives de putsch, nombreuses.
Mohamed Bazoum va être immédiatement confronté à l'immense défi des attaques jihadistes menées régulièrement dans son pays par des groupes affiliés à Al-Qaïda et l'Etat islamique dans sa partie Ouest frontalière du Mali et du Burkina Faso, par le groupe nigerian Boko Haram dans sa partie Est frontalière du Nigeria.
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du pays, frontalier du Mali.
La dernière de ces attaques de grande ampleur a eu lieu le 21 mars dans la région de Tahoua, faisant 141 morts dans trois villages touareg et des campements alentour.
La région de Tahoua, vaste et désertique, se trouve à l'est de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.
La région de Tillabéri est située dans la zone dite "des trois frontières" entre Niger, Mali et Burkina Faso, régulièrement frappée par les groupes jihadistes.
Dans un récent entretien à RFI et France 24, M. Bazoum a écarté tout dialogue avec les jihadistes, estimant que la situation de son pays était différente de celle du Mali.
"Nous ne pourrions pas envisager quelque dialogue que ce soit dans la mesure où il n'y a pas un seul chef jihadiste nigérien, une seule base de jihadistes sur notre territoire", a-t-il affirmé.
bur-stb/sba
"Tentative de coup d'Etat" déjouée au Niger avant l'investiture du nouveau président #
Une "tentative de coup d'Etat" militaire a été déjouée dans la nuit au Niger, a affirmé mercredi le gouvernement, deux jours avant la prestation de serment du président élu Mohamed Bazoum qui prend la tête d'un pays frappé par les attaques jihadistes et à l'histoire marquée par des putschs.
Des riverains du quartier de la présidence à Niamey ont raconté à l'AFP avoir été réveillés par des tirs. "Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné l'un d'eux.
Des sources proches du pouvoir ont dans un premier temps annoncé des "arrestations" à la suite d'une "tentative de coup d'Etat", ce qui a été confirmé quelques heures plus tard par le gouvernement.
"Dans la nuit du 30 au 31 mars 2021 une tentative de coup d'Etat a été déjouée", indique-t-il dans un communiqué en condamnant "cet acte lâche et rétrograde voulant mettre en péril la démocratie et l'Etat de droit dans lequel notre pays s'est résolument engagé".
Une enquête a été ouverte mais "d'ores et déjà plusieurs personnes en lien avec cette tentative de coup d'Etat" ont été "interpellées et d'autres sont activement recherchées", a-t-il précisé, sans plus de détails.
Le gouvernement affirme que "la situation est totalement sous contrôle" et invite "la population à vaquer normalement à ses occupations quotidiennes".
Le "cerveau" présumé de ce putsch manqué "est un officier de l"armée de l'air chargé de la sécurité de la base aérienne militaire" de Niamey "activement recherché", a indiqué à l'AFP une source au sein des services de sécurité du Niger.
Le quartier présidentiel a été quadrillé par les forces de l'ordre, mais dans le reste de la ville, la situation était normale mercredi après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'ambassade des Etats-Unis à Niamey a décidé de suspendre ses "services consulaires jusqu'à nouvel ordre" et "encouragé" son personnel à rester à la maison, l'ambassade de France invitant elle "les Français à rester chez eux".
Le président du Nigeria Muhammadu Buhari, lui-même ancien général putschiste, a condamné la tentative de coup de force, se disant "préoccupé par l'impact négatif des coups d'Etat sur la stabilité, la paix et le progrès en Afrique".
Cette "tentative de coup d'Etat" est intervenue avant l'investiture prévue vendredi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'Etat sortant Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire, appelant à "des manifestations pacifiques" dans tout le pays. Celle prévue mercredi à Niamey a été interdite.
De nombreux chefs d'Etat sont attendus pour l'investiture de Mohamed Bazoum, selon les autorités nigériennes.
Partenaire privilégié dans la lutte contre le jihadisme dans les pays du Sahel, dont le Niger, la France doit être représentée par son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'Etat.
Depuis l'indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre: le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mahamadou Tandja. Sans compter les tentatives de putsch, nombreuses.
Le passage de relais entre Mahamadou Issoufou et Mohamed Bazoum est le premier entre deux présidents démocratiquement élus.
Mohamed Bazoum va être immédiatement confronté à l'immense défi des attaques jihadistes menées régulièrement dans son pays par des groupes affiliés à Al-Qaïda et l'Etat islamique dans sa partie Ouest frontalière du Mali et du Burkina Faso, par le groupe nigerian Boko Haram dans sa partie Est frontalière du Nigeria.
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du pays, frontalier du Mali.
La dernière de ces attaques de grande ampleur a eu lieu le 21 mars dans la région de Tahoua, faisant 141 morts dans trois villages touareg et des campements alentour.
La région de Tahoua, vaste et désertique, se trouve à l'est de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.
La région de Tillabéri est située dans la zone dite "des trois frontières" entre Niger, Mali et Burkina Faso, régulièrement frappée par les groupes jihadistes.
Dans un récent entretien à RFI et France 24, M. Bazoum a écarté tout dialogue avec les jihadistes, estimant que la situation de son pays était différente de celle du Mali.
"Nous ne pourrions pas envisager quelque dialogue que ce soit dans la mesure où il n'y a pas un seul chef jihadiste nigérien, une seule base de jihadistes sur notre territoire", a-t-il affirmé.
bh-stb-de/mm
"Tentative de coup d'Etat" déjouée au Niger avant l'investiture du nouveau président #
Une "tentative de coup d'Etat" militaire a été déjouée dans la nuit au Niger, a affirmé mercredi le gouvernement, deux jours avant la prestation de serment du président élu Mohamed Bazoum qui prend la tête d'un pays frappé par les attaques jihadistes et à l'histoire marquée par des putschs.
Des riverains du quartier de la présidence à Niamey ont raconté à l'AFP avoir été réveillés par des tirs. "Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné l'un d'eux.
Des sources proches du pouvoir ont dans un premier temps annoncé des "arrestations" à la suite d'une "tentative de coup d'Etat", ce qui a été confirmé quelques heures plus tard par le gouvernement.
"Dans la nuit du 30 au 31 mars 2021 une tentative de coup d'Etat a été déjouée", indique-t-il dans un communiqué en condamnant "cet acte lâche et rétrograde voulant mettre en péril la démocratie et l'Etat de droit dans lequel notre pays s'est résolument engagé".
Une enquête a été ouverte mais "d'ores et déjà plusieurs personnes en lien avec cette tentative de coup d'Etat" ont été "interpellées et d'autres sont activement recherchées", a-t-il précisé, sans plus de détails.
Le gouvernement affirme que "la situation est totalement sous contrôle" et invite "la population à vaquer normalement à ses occupations quotidiennes".
Le "cerveau" présumé de ce putsch manqué "est un officier de l"armée de l'air chargé de la sécurité de la base aérienne militaire" de Niamey "activement recherché", a indiqué à l'AFP une source au sein des services de sécurité du Niger.
Le quartier présidentiel a été quadrillé par les forces de l'ordre, mais dans le reste de la ville, la situation était normale mercredi après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'ambassade des Etats-Unis à Niamey a décidé de suspendre ses "services consulaires jusqu'à nouvel ordre" et "encouragé" son personnel à rester à la maison, l'ambassade de France invitant elle "les Français à rester chez eux".
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres suit avec "une grande inquiétude" la situation au Niger, selon son porte-parole Stéphane Dujarric. Il appelle "les forces armées à se conformer strictement à leurs obligations constitutionnelles", a-t-il ajouté.
Cette "tentative de coup d'Etat" est intervenue avant l'investiture prévue vendredi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'Etat sortant Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire, appelant à "des manifestations pacifiques" dans tout le pays. Celle prévue mercredi à Niamey a été interdite.
De nombreux chefs d'Etat sont attendus pour l'investiture de Mohamed Bazoum, selon les autorités nigériennes.
Partenaire privilégié dans la lutte contre le jihadisme dans les pays du Sahel, dont le Niger, la France doit être représentée par son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'Etat.
Depuis l'indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre: le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mahamadou Tandja. Sans compter les tentatives de putsch, nombreuses.
Le passage de relais entre Mahamadou Issoufou et Mohamed Bazoum est le premier entre deux présidents démocratiquement élus.
Mohamed Bazoum va être immédiatemment confronté à l'immense défi des attaques jihadistes menées régulièrement dans son pays par des groupes affiliés à Al-Qaïda et l'Etat islamique dans sa partie Ouest frontalière du Mali et du Burkina Faso, par le groupe nigerian Boko Haram dans sa partie Est frontalière du Nigeria.
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du pays, frontalier du Mali.
La dernière de ces attaques de grande ampleur a eu lieu le 21 mars dans la région de Tahoua, faisant 141 morts dans trois villages touareg et des campements alentour.
La région de Tahoua, vaste et désertique, se trouve à l'est de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.
La région de Tillabéri est située dans la zone dite "des trois frontières" entre Niger, Mali et Burkina Faso, régulièrement frappée par les groupes jihadistes.
Dans un récent entretien à RFI et France 24, M. Bazoum a écarté tout dialogue avec les jihadistes, estimant que la situation de son pays était différente de celle du Mali.
"Nous ne pourrions pas envisager quelque dialogue que ce soit dans la mesure où il n'y a pas un seul chef jihadiste nigérien, une seule base de jihadistes sur notre territoire", a-t-il affirmé.
bh-stb/blb
"Tentative de coup d'Etat" déjouée au Niger avant l'investiture du nouveau président #
Une "tentative de coup d'Etat" militaire a été déjouée dans la nuit au Niger, a affirmé mercredi le gouvernement, deux jours avant la prestation de serment du président élu Mohamed Bazoum qui prend la tête d'un pays frappé par les attaques jihadistes et à l'histoire marquée par des putschs.
Des riverains du quartier de la présidence à Niamey ont raconté à l'AFP avoir été réveillés par des tirs. "Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné l'un d'eux.
Des sources proches du pouvoir ont dans un premier temps annoncé des "arrestations" à la suite d'une "tentative de coup d'Etat", ce qui a été confirmé quelques heures plus tard par le gouvernement.
"Dans la nuit du 30 au 31 mars 2021 une tentative de coup d'Etat a été déjouée", indique-t-il dans un communiqué en condamnant "cet acte lâche et rétrograde voulant mettre en péril la démocratie et l'Etat de droit dans lequel notre pays s'est résolument engagé".
Une enquête a été ouverte mais "d'ores et déjà plusieurs personnes en lien avec cette tentative de coup d'Etat" ont été "interpellées et d'autres sont activement recherchées", a-t-il précisé, sans plus de détails.
Le gouvernement affirme que "la situation est totalement sous contrôle" et invite "la population à vaquer normalement à ses occupations quotidiennes".
Le quartier présidentiel a été quadrillé par les forces de l'ordre, mais dans le reste de la ville, la situation était normale mercredi après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'ambassade des Etats-Unis à Niamey a décidé de suspendre ses "services consulaires jusqu'à nouvel ordre" et "encouragé" son personnel à rester à la maison, l'ambassade de France invitant elle "les Français à rester chez eux".
Cette "tentative de coup d'Etat" est intervenue avant l'investiture prévue vendredi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'Etat sortant Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire, appelant à "des manifestations pacifiques" dans tout le pays. Celle prévue mercredi à Niamey a été interdite.
De nombreux chefs d'Etat sont attendus pour l'investiture de Mohamed Bazoum, selon les autorités nigériennes.
Partenaire privilégié dans la lutte contre le jihadisme dans les pays du Sahel, dont le Niger, la France doit être représentée par son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'Etat.
Depuis l'indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre: le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mahamadou Tandja. Sans compter les tentatives de putsch, nombreuses.
Le passage de relais entre Mahamadou Issoufou et Mohamed Bazoum est le premier entre deux présidents démocratiquement élus.
Mohamed Bazoum va être immédiatemment confronté à l'immense défi des attaques jihadistes menées régulièrement dans son pays par des groupes affiliés à Al-Qaïda et l'Etat islamique dans sa partie Ouest frontalière du Mali et du Burkina Faso, par le groupe nigerian Boko Haram dans sa partie Est frontalière du Nigeria.
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du pays, frontalier du Mali.
La dernière de ces attaques de grande ampleur a eu lieu le 21 mars dans la région de Tahoua, faisant 141 morts dans trois villages touareg et des campements alentour.
La région de Tahoua, vaste et désertique, se trouve à l'est de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.
La région de Tillabéri est située dans la zone dite "des trois frontières" entre Niger, Mali et Burkina Faso, régulièrement frappée par les groupes jihadistes.
Dans un récent entretien à RFI et France 24, M. Bazoum a écarté tout dialogue avec les jihadistes, estimant que la situation de son pays était différente de celle du Mali.
"Nous ne pourrions pas envisager quelque dialogue que ce soit dans la mesure où il n'y a pas un seul chef jihadiste nigérien, une seule base de jihadistes sur notre territoire", a-t-il affirmé.
bh-stb/blb
Niger: le gouvernement dénonce une "tentative de coup d'Etat" pour "mettre en péril la démocratie" #
Le gouvernement du Niger a affirmé avoir "déjoué" dans la nuit de mardi à mercredi "une tentative de coup d'Etat" visant à "mettre en péril la démocratie".
"Dans la nuit du 30 au 31 mars 2021 une tentative de coup d'Etat a été déjouée", indique dans un communiqué le gouvernement "qui condamne cet acte lâche et rétrograde voulant mettre en péril la démocratie et l'Etat de droit dans lequel notre pays s'est résolument engagé".
"Une enquête est ouverte" et "les investigations se poursuivent pour identifier et interpeller les auteurs et leurs complices afin de les mettre à la disposition de la justice", ajoute le gouvernement qui précise qu'il "en est de même pour les commanditaires internes et externes".
Le gouvernement affirme que "d'ores et déjà plusieurs personnes en lien avec cette tentative de coup d'Etat sont interpellées et d'autres activement recherchées".
Il n'a pas donné le nombre de personnes arrêtées ni d'indication sur celles recherchées.
Le gouvernement tient "à féliciter la garde présidentielle et les autres forces de défense et de sécurité pour leur prompte réaction, témoignant ainsi de leur loyauté et de leur fidélité vis-à-vis de la République".
Il affirme enfin que "la situation est totalement sous contrôle" et invite "la population à vaquer normalement à ses occupations quotidiennes".
Cette tentative de coup d'Etat est intervenue avant l'investiture prévue vendredi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'Etat sortant Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire, appelant à "des manifestations pacifiques" dans tout le pays. Celle prévue mercredi à Niamey a été interdite.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'Etat.
bh-stb/ayv/
Niger: le gouvernement dénonce une "tentative de coup d'Etat" pour "mettre en péril la démocratie" #
Le gouvernement du Niger a affirmé avoir "déjoué" dans la nuit de mardi à mercredi "une tentative de coup d'Etat" visant à "mettre en péril la démocratie".
"Dans la nuit du 30 au 31 mars 2021 une tentative de coup d'Etat a été déjouée", indique dans un communiqué le gouvernement "qui condamne cet acte lâche et rétrograde voulant mettre en péril la democratie et l'Etat de droit dans lequel notre pays s'est résolumment engagé".
bh-stb/ayv/
"Tentative de coup d'Etat" au Niger avant l'intronisation du nouveau président #
Une "tentative de coup d'Etat" militaire a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi au Niger, selon des sources proches du pouvoir, avant la prestation de serment du président élu Mohamed Bazoum qui prend la tête d'un pays frappé par les attaques jihadistes et à l'histoire marquée par des putschs.
Des riverains du quartier de la présidence à Niamey, ont raconté à l'AFP avoir été réveillés par des tirs à l'arme lourde et légère. "Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné l'un d'eux.
Peu après, une source sécuritaire a déclaré à l'AFP qu'il y avait eu "des arrestations parmi les quelques éléments de l'armée qui sont à l'origine de cette tentative de coup d'Etat".
"Ce groupe de militaires n'a pas pu s'approcher du palais présidentiel lorsque la Garde présidentielle a riposté", a ajouté cette cette source en affirmant que la situation était "sous contrôle".
Une source proche de Mohamed Bazoum a confirmé à l'AFP qu'il y a eu ce qu'il a qualifié de "petite tentative de coup d'Etat vite maîtrisée par les forces légitimistes".
Le quartier présidentiel a été quadrillé par les forces de l'ordre, mais dans le reste de la ville, la situation était normale mercredi et les gens vaquaient à leurs occupations comme si rien ne s'était passé, ont constaté des journalistes locaux.
L'ambassade des Etats-Unis à Niamey a décidé de suspendre ses "services consulaires jusqu'à nouvel ordre" et "encouragé" son personnel à rester à la maison, l'ambassade de France invitant elle "les Français à rester chez eux".
"La nuit a été courte, c'était vers 03h00 (02h00 GMT), nous avons entendu des tirs d'armes lourdes et légères et cela a duré quinze minutes avant de cesser, suivis de tirs à l'arme légère, tout a ensuite cessé", a raconté un riverain du quartier du Plateau qui abrite les bureaux et la résidence présidentielle.
Des vidéos de quelques secondes ont vite été postées sur les réseaux sociaux, permettant d'entendre des tirs sporadiques de rafales dans le noir total.
Cette "tentative de coup d'Etat" est intervenue avant l'intronisation prévue vendredi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'Etat sortant Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire, appelant à "des manifestations pacifiques" dans tout le pays. Celle prévue mercredi à Niamey a été interdite.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'Etat.
Depuis l'indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre: le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mahamadou Tandja. Sans compter les tentatives de putsch, nombreuses.
Le passage de relais entre Mahamafou Issoufou et Mohamed Bazoum est le premier entre deux présidents démocratiquement élus.
Mohamed Bazoum va être immédiatemment confronté à l'immense défi des attaques jihadistes menées régulièrement dans son pays par des groupes affiliés à Al-Qaïda et l'Etat islamique dans sa partie Ouest frontalière du Mali et du Burkina Faso, par le groupe nigerian Boko Haram dans sa partie Est frontalière du Nigeria.
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du pays, frontalier du Mali. Aucune n'a été revendiquée.
La dernière de ces attaques de grande ampleur a eu lieu le 21 mars dans la région de Tahoua, faisant 141 morts en quelques heures dans trois villages touareg et des campements alentour.
La région de Tahoua, vaste et désertique, se trouve à l'est de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.
La région de Tillabéri est située dans la zone dite "des trois frontières" entre Niger, Mali et Burkina Faso, régulièrement frappée par les groupes jihadistes.
Dans un récent entretien à RFI et France 24, M. Bazoum a écarté tout dialogue avec les jihadistes, estimant que la situation de son pays était différente de celle du Mali.
"Nous ne pourrions pas envisager quelque dialogue que ce soit dans la mesure où il n'y a pas un seul chef jihadiste nigérien, une seule base de jihadistes sur notre territoire", a-t-il affirmé.
bh-stb/sba
Niger: "arrestation" de militaires après une "tentative de coup d'Etat" (source sécuritaire) #
Des militaires ont été arrêtés au Niger après une "tentative de coup d'Etat" dans la nuit de mardi et mercredi et "la situation est sous contrôle", a appris l'AFP de source sécuritaire.
"Il y a eu des arrestations parmi les quelques éléments de l'armée qui sont à l'origine de cette tentative de coup d'Etat. Ce groupe de militaires n'a pas pu s'approcher du palais présidentiel lorsque la Garde présidentielle a riposté", a indiqué cette source en affirmant que la situation était "sous contrôle".
Des riverains du quartier de la présidence à Niamey, ont raconté à l'AFP avoir été réveillés dans la nuit par des tirs à l'arme lourde et légère.
"Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné l'un d'eux.
Cette tentative de coup d'Etat est intervenue avant l'intronisation prévue vendredi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'Etat sortant Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire, appelant à "des manifestations pacifiques" dans tout le pays.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'Etat.
Depuis l'indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre: le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mahamadou Tandja.
Le passage de relais entre Mahamafou Issoufou et Mohamed Bazoum est le premier entre deux présidents démocratiquement élus.
bh-stb/sba
Niger: "arrestation" de militaires après une "tentative de coup d'Etat" (source sécuritaire) #
Des militaires ont été arrêtés au Niger après une "tentative de coup d'Etat" dans la nuit de mardi et mercredi et "la situation est sous contrôle", a appris l'AFP de source sécuritaire.
"Il y a eu des arrestations parmi les quelques éléments de l'armée qui sont à l'origine de cette tentative de coup d'Etat. Ce groupe de militaires n'a pas pu s'approcher du palais présidentiel lorsque la Garde présidentielle a riposté", a indiqué cette source en affirmant que la situation était "sous contrôle".
bh-stb/sba
Niger: "tirs nourris" dans la nuit près de la présidence à Niamey (riverains) #
"Des tirs nourris", y compris à "l'arme lourde", ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur de la présidence à Niamey, ont indiqué des riverains à l'AFP.
"C'était vers 03h00 (02h00 GMT), nous avons entendu des tirs d'armes lourdes et légères et cela a duré quinze minutes avant de cesser, suivis de tirs à l'arme légère, tout a ensuite cessé", a raconté un riverain du quartier du Plateau à Niamey qui abrite les bureaux et la résidence présidentielle. "Les tirs ont duré une vingtaine de minutes", selon un autre témoin.
"Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné un autre riverain.
Selon le journal en ligne actuniger.com, "des tirs à l'arme lourde ont retenti vers 3h00 du matin vers la Présidence et les autres quartiers du centre-ville", mais "la situation est redevenue calme aux environs de 04h00".
Des vidéos de quelques secondes ont vite été postées sur les réseaux sociaux, permettant d'entendre des tirs sporadiques de rafales dans le noir total.
L'authenticité de ces vidéos n'a cependant pas pu être établie dans un premier temps.
Aucune source officielle n'était disponible pour confirmer ces tirs intervenus avant l'intronisation prévue vendredi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'Etat sortant Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire.
Il a appelé à des "marches pacifiques" dans tout le pays. Dans la capitale Niamey, la marche prévue mercredi par l'opposition a été interdite mardi par les autorités.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'Etat.
Le dernier date de février 2010 et avait renversé le président Mamadou Tandja.
bh-stb/sba
Niger: "tirs nourris" dans la nuit près de la présidence à Niamey (riverains) #
"Des tirs nourris", y compris à "l'arme lourde", ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur de la présidence à Niamey, ont indiqué des riverains à l'AFP.
"C'était vers 03h00 (02h00 GMT), nous avons entendu des tirs d'armes lourdes et légères et cela a duré quinze minutes avant de cesser, suivis de tirs à l'arme légère, tout a ensuite cessé", a raconté un riverain du quartier du Plateau à Niamey qui abrite les bureaux et la résidence présidentielle. "Les tirs ont duré une vingtaine de minutes", selon un autre témoin.
"Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné un autre riverain.
Selon le journal en ligne actuniger.com, "des tirs à l'arme lourde ont retenti vers 3h00 du matin vers la Présidence et les autres quartiers du centre-ville", mais "la situation est redevenue calme aux environs de 04h00".
Des vidéos de quelques secondes ont vite été postées sur les réseaux sociaux, permettant d'entendre des tirs sporadiques de rafales dans le noir total.
L'authenticité de ces vidéos n'a cependant pas pu être établie dans un premier temps.
Aucune source officielle n'était disponible pour confirmer ces tirs intervenus à la veille de l'intronisation prévue jeudi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'Etat sortant Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire.
Il a appelé à des "marches pacifiques" dans tout le pays. Dans la capitale Niamey, la marche prévue mercredi par l'opposition a été interdite mardi par les autorités.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'Etat.
Le dernier date de février 2010 et avait renversé le président Mamadou Tandja.
bh-stb/sba
Niger: "tirs nourris" dans la nuit près de la présidence à Niamey (riverains) #
"Des tirs nourris", y compris à "l'arme lourde", ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur de la présidence à Niamey, ont indiqué des riverains à l'AFP.
"C'était vers 03h00 (02h00 GMT), nous avons entendu des tirs d'armes lourdes et légères et cela a duré quinze minutes avant de cesser, suivis de tirs à l'arme légère, tout a ensuite cessé", a raconté un riverain du quartier du Plateau à Niamey qui abrite les bureaux et la résidence présidentielle. "Les tirs ont duré une vingtaine de minutes", selon un autre témoin.
bh/stb/sba