Après l'incendie d'OVHcloud à Strasbourg, interrogations sur d'éventuelles pertes définitives de données #
Des milliers de sites internet ont été affectés mercredi par d'importantes perturbations après un incendie spectaculaire qui a ravagé dans la nuit à Strasbourg des "data centers" d'OVHcloud, dont certains clients craignent désormais la perte définitive de données.
Dans un communiqué, l'entreprise qui figure parmi leaders mondiaux du "cloud" et de l'hébergement de sites web a présenté ses "sincères excuses" aux clients concernés, promettant de mettre en oeuvre des solutions pour pallier l'indisponibilité du site strasbourgeois.
Cet incendie et la coupure de courant qui l'a accompagné ont eu des répercussions bien au-delà des frontières françaises, rappelant aux usagers que les données hébergées dans le nuage numérique (cloud) sont stockées physiquement dans des "data centers" et donc vulnérables.
Toute la matinée, des structures très diverses comme le spécialiste français de trading de bitcoins Coinhouse, le Centre Pompidou, ou la plateforme d'accès aux données publiques data.gouv.fr ont signalé des perturbations, parfois seulement temporaires, dans l'accès à leurs sites internet ou l'utilisation des courriels. Au total, "12.000 à 16.000 clients ont été impactés", a annoncé OVH à l'AFP.
Certains ont fait part de pertes définitives de données, tel le studio britannique de jeux vidéos Facepunch, éditeur de Rust. "Nous étudions désormais le remplacement des serveurs affectés", a-t-il annoncé sur Twitter. "Les données ne pourront pas être restaurées".
OVHcloud a néanmoins indiqué ne pas être en mesure de confirmer d'éventuelles pertes définitives: en fonction des sauvegardes ou des redondances souscrites, "il existe autant de possibilités que de clients", a avancé la société.
Celle-ci a indiqué avoir engagé un état des lieux des dégâts, après que ses équipes techniques ont reçu dans l'après-midi l'autorisation de pénétrer dans les locaux endommagés.
En attendant, OVHcloud a recommandé à ses clients d'enclencher leur "Plan de reprise d'activité" si leurs données sont hébergées à Strasbourg.
L'incendie s'est déclaré à 00H47 dans un des 4 centres de données d'OVHcloud installés dans la zone industrielle de Port du Rhin, à l'est de la capitale alsacienne, non loin de la frontière allemande.
Il a mobilisé d'importants moyens de secours, dont 115 sapeurs-pompiers et 44 engins, des fonctionnaires de police et des agents la sécurité civile, ainsi que des moyens opérationnels allemands.
"Le feu s'est rapidement propagé dans le bâtiment. On a mis en place un important dispositif hydraulique, à l'aide d'un bateau pompe de grande puissance (qui a prélevé l'eau du Rhin, NDLR), pour éviter la propagation aux bâtiments attenants", a déclaré à l'AFP Damien Harroué, commandant des opérations de secours.
Outre les plancher en bois, "ce sont des matières plastiques, ça génère des fumées importantes et des flammes", a-t-il ajouté.
Les sapeurs-pompiers ont réalisé des tests de pollution dans l'atmosphère, qui ont permis d'écarter tout risque de contamination. Le site d'OVHcloud, installé sur une parcelle anciennement occupée par ArcelorMittal, n'est pas classé Seveso, contrairement à d'autres sites de la zone industrielle.
Octave Klaba, le fondateur d'OVHcloud, a annoncé sur Twitter que l'un des quatre centre de données du site, "SGB2", avait été entièrement détruit, et un autre, "SGB1", partiellement.
"Nous prévoyons de redémarrer SBG1 et SBG4 d'ici le lundi 15 mars et SBG3 d'ici le vendredi 19 mars", a-t-il tweeté. "Nous ajouterons 10.000 serveurs dans les 3 à 4 prochaines semaines". Le site hébergeait 29.000 serveurs avant l'incendie.
Créée en 1999 sous le nom d'OVH, OVHcloud avait commencé par faire de l'hébergement de sites internet, avant de se lancer dans les services "cloud" (stockage de données externalisé) pendant la décennie 2010.
Avec quelques rares autres acteurs, cette société porte les espoirs du cloud européen face aux géants américains et chinois de ce secteur devenu stratégique pour l'économie numérique. Elle avait annoncé lundi se préparer à une éventuelle introduction en Bourse.
Le groupe compte 2.450 collaborateurs, dont la moitié en France, et opère 32 centres de données dans le monde, pour un chiffre d'affaires de 600 millions d'euros en 2019 (dernier c.a. communiqué).
apz/ha/LyS
OVHcloud, coup dur pour un fleuron de la tech française #
OVHcloud, qui vient de voir l'un de ses centres de données à Strasbourg partir en fumée, a souvent été cité en exemple comme l'une des réussites françaises dans la tech.
De nombreux sites internet français, mais aussi étrangers ont été perturbés à la suite de l'incendie survenu dans la nuit de mardi à mercredi, sans que l'entreprise se prononce dans l'immédiat sur l'ampleur des pertes de données pour ses clients.
"En plus de 20 ans dans l'hébergement et les centres de données, je n'ai jamais rien vu de pareil", a commenté auprès de l'AFP Arnaud de Bermingham, le président de Scaleway, une filiale d'Iliad/Free concurrente d'OVHCloud.
"C'est très triste pour toute la tech française, alors que justement on essaie d'exister face aux Gafam", les géants technologiques américains Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft.
OVHcloud -alors OVH- a été fondée en 1999 par Octave Klaba, qui était arrivé en France de Pologne à l'adolescence. Il se lance dans l'hébergement de sites web avec quelques serveurs, et parvient à obtenir un appui de Xavier Niel, le fondateur de Free.
L'entreprise a fait une percée ces dernières années dans le domaine stratégique du "cloud": l'offre de ressources informatiques mutualisées dans des grandes centres de données, dont Amazon, Microsoft, Google, IBM ou le chinois Alibaba sont les champions.
L'hébergeur est aussi l'un des ténors de Gaia X, l'initiative franco-allemande pour défendre la maîtrise de l'Europe sur ses données. Il a par ailleurs été cité comme un recours à Microsoft pour gérer le futur entrepôt français de données de santé ("Health Data Hub").
L'entreprise, qui compte 2.450 collaborateurs et 32 centres dans le monde, avait annoncé la semaine dernière qu'elle se "préparait" à rentrer en Bourse, la marque ultime de la réussite et une rareté dans le secteur de la tech française.
Elle pourrait ainsi rejoindre l'éditeur de logiciels Dassault Systèmes, qui s'était lancé à la Bourse de Paris en 1996 et fait aujourd'hui partie de l'indice vedette CAC 40, ou le spécialiste du ciblage publicitaire Criteo, longtemps figure de proue de la "French tech" à la suite de son entrée en fanfare sur le Nasdaq américain en 2013, même si son étoile a depuis un peu pâli.
Une telle opération marquerait une étape majeure pour tous ceux qui cherchent à promouvoir la filière technologique française, à commencer par le gouvernement qui place beaucoup d'espoirs politiques dans la réussite de la "start-up nation".
OVHcloud n'est pas le seul fournisseur de services cloud français, mais il est le plus gros. Les autres acteurs sont principalement Scaleway et Outscale (filiale de Dassault Systèmes).
Après l'incendie, OVHcloud va faire l'objet de beaucoup de questions sur son architecture industrielle, dont elle vante souvent l'exclusivité - un argument qui pourrait se retourner contre elle.
"OVHcloud a décidé de construire lui-même ses propres datacenters. Chez Outscale, on préfère s'appuyer sur des experts, des leaders mondiaux spécialisés qui savent construire des bâtiments sécurisés", a ainsi souligné le directeur de la stratégie d'Outscale David Chassan.
jub-lby/soe/LyS
France: des sites internet inaccessibles après un incendie chez un hébergeur #
De nombreux sites internet français mais aussi étrangers étaient perturbés mercredi après un incendie spectaculaire, qui n'a pas fait de victime, la nuit précédente dans l'un des quatre centres de données de l'hébergeur et fournisseur de services cloud OVHcloud à Strasbourg (Est).
Toute la matinée, de nombreuses structures très différentes, comme l'aéroport de Strasbourg, le spécialiste français de trading de bitcoins Coinhouse, le musée parisien du Centre Pompidou ou le club de handball de Créteil en banlieue parisienne ont signalé des perturbations dans l'accès à leurs sites internet ou l'utilisation des courriels.
La plateforme d'accès aux données publiques data.gouv.fr a également été inaccessible temporairement.
Le site de Strasbourg hébergeait 29.000 serveurs, selon OVHcloud. Dans un communiqué, l'entreprise s'est dite "soulagée qu'aucun blessé ne soit à déplorer" dans l'incendie, qui a mobilisé d'importants moyens de secours, et a présenté ses "sincères excuses" aux clients affectés, promettant de mettre en oeuvre des solutions pour pallier l'indisponibilité du site strasbourgeois.
Interrogée sur d'éventuelles pertes définitives de données, l'entreprise a indiqué ne pas être en mesure de répondre dans l'immédiat.
Selon le fondateur d'OVHcloud Octave Klaba, trois des bâtiments hébergeant les serveurs "SBG1, SBG3 et SBG4 ne redémarreront pas aujourd'hui" et le quatrième, "SBG2", a été "détruit" par les flammes, de même qu'une partie de "SBG1".
OVHCloud a été créé en 1999 sous le nom d'OVH par Octave Klaba, jeune Français d'origine polonaise arrivé dans l'Hexagone à l'adolescence. L'entreprise a commencé par faire de l'hébergement de sites internet, avant de se lancer dans les services "cloud" pendant la décennie 2010.
Avec quelques rares autres acteurs, elle porte les espoirs du cloud européen face aux géants américains et chinois de ce secteur devenu stratégique pour l'économie numérique.
Le dernier chiffre d'affaires publié date de 2019 (600 millions d'euros). Le groupe compte 2.450 collaborateurs, dont la moitié en France, et opère 32 centres de données dans le monde.
apz/bdx/mpm/lch/thm
France: des sites internet inaccessibles après un incendie chez un hébergeur #
De nombreux sites internet français étaient perturbés mercredi après un incendie spectaculaire, qui n'a pas fait de victime, la nuit précédente dans l'un des quatre centres de données de l'hébergeur et fournisseur de services cloud OVHcloud à Strasbourg (Est).
Toute la matinée, de nombreuses structures très différentes, comme l'aéroport de Strasbourg, le spécialiste français de trading de bitcoins Coinhouse, le musée parisien du Centre Pompidou ou le club de handball de Créteil en banlieue parisienne ont signalé des perturbations dans l'accès à leurs sites internet ou l'utilisation des courriels.
La plateforme d'accès aux données publiques data.gouv.fr a également été inaccessible temporairement.
Le site de Strasbourg hébergeait 29.000 serveurs, selon OVHcloud. Dans un communiqué, l'entreprise s'est dite "soulagée qu'aucun blessé ne soit à déplorer" dans l'incendie, qui a mobilisé d'importants moyens de secours, et a présenté ses "sincères excuses" aux clients affectés, promettant de mettre en oeuvre des solutions pour pallier l'indisponibilité du site strasbourgeois.
Interrogée sur d'éventuelles pertes définitives de données, l'entreprise a indiqué ne pas être en mesure de répondre dans l'immédiat.
Selon le fondateur d'OVHcloud Octave Klaba, trois des bâtiments hébergeant les serveurs "SBG1, SBG3 et SBG4 ne redémarreront pas aujourd'hui" et le quatrième, "SBG2", a été "détruit" par les flammes, de même qu'une partie de "SBG1".
OVHCloud a été créé en 1999 sous le nom d'OVH par Octave Klaba, jeune Français d'origine polonaise arrivé dans l'Hexagone à l'adolescence. L'entreprise a commencé par faire de l'hébergement de sites internet, avant de se lancer dans les services "cloud" pendant la décennie 2010.
Avec quelques rares autres acteurs, elle porte les espoirs du cloud européen face aux géants américains et chinois de ce secteur devenu stratégique pour l'économie numérique.
Le dernier chiffre d'affaires publié date de 2019 (600 millions d'euros). Le groupe compte 2.450 collaborateurs, dont la moitié en France, et opère 32 centres de données dans le monde.
apz/bdx/mpm/lch
Après l'incendie d'OVHcloud à Strasbourg, de nombreux sites internet inaccessibles #
Un incendie spectaculaire a ravagé dans la nuit de mardi à mercredi à Strasbourg un data-center d'OVHcloud sans faire de victime, provoquant d'importantes perturbations chez de nombreux clients dont les sites internet sont devenus inaccessibles.
Dans un communiqué, l'entreprise s'est dite "soulagée qu'aucun blessé ne soit à déplorer", et a présenté ses "sincères excuses" aux clients affectés, promettant de mettre en oeuvre des solutions pour pallier l'indisponibilité du site strasbourgeois.
Car l'incendie a eu des répercussions bien au-delà de Strasbourg. Toute la matinée, de nombreuses structures très différentes, comme le spécialiste français de trading de bitcoins Coinhouse, le Centre Pompidou, le club de handball de Créteil, ou le musée de l'école rurale de Bretagne ont signalé des perturbations dans l'accès à leurs sites internet ou l'utilisation des emails.
La plateforme d'accès aux données publiques data.gouv.fr a également été inaccessible temporairement.
"En raison de l'incendie qui s'est déclaré cette nuit dans l'entreprise OVH Cloud (...)nous vous informons que notre site internet est inaccessible", a par exemple fait savoir l'aéroport de Strasbourg sur sa page Facebook.
Selon le site spécialisé sur les études sur les technologies d'internet W3Techs, OVH est utilisé par 3,2% des sites internet.
Sur son site support, OVH a recommandé à ses clients d'enclencher leur "Plan de reprise d'activité" si leur "production est à Strasbourg".
Interrogée sur d'éventuelles pertes définitives de données, l'entreprise a indiqué ne pas être en mesure de répondre dans l'immédiat.
L'incendie s'est déclaré à 00H47 dans un des 4 data-centers d'OVH installés dans la zone industrielle de Port du Rhin, à l'est de la capitale alsacienne, non loin de la frontière allemande.
Il a mobilisé d'importants moyens de secours, dont 115 sapeurs-pompiers et 44 engins, ainsi que des fonctionnaires de police et de la sécurité civile.
"Le feu s'est rapidement propagé dans le bâtiment. On a mis en place un important dispositif hydraulique, à l'aide d'un bateau pompe de grande puissance (qui a prélevé l'eau du Rhin, ndlr), pour éviter la propagation aux bâtiments attenants", a déclaré à l'AFP Damien Harroué, commandant des opérations de secours.
"Les planchers sont en bois, et le matériel informatique, bien chauffé, ça va brûler. Ce sont des matières plastiques, ça génère des fumées importantes et des flammes", a-t-il ajouté, pour expliquer l'important dégagement de fumée et la rapidité de propagation de l'incendie.
Les sapeurs-pompiers ont réalisé des tests de pollution dans l'atmosphère, qui ont permis d'écarter tout risque de contamination. Le site d'OVH, installé sur une parcelle anciennement occupée par ArcelorMittal, n'est pas classé Seveso, contrairement à d'autres sites de la zone industrielle.
Peu avant 07H00, la préfecture a annoncé que le feu était "circonscrit", saluant la "forte mobilisation" des soldats du feu.
"Les pompiers continuent de refroidir les bâtiments avec de l'eau", a tweeté Octave Klaba, le fondateur d'OVHcloud. Nous n'avons pas accès au site. C'est pourquoi SBG1, SBG3 et SBG4 ne redémarreront pas aujourd'hui", a-t-il précisé, en référence aux différents bâtiments hébergeant les serveurs.
Il a précisé que l'un des bâtiments, "SBG2", avait été "détruit" par les flammes, de même qu'une partie de "SBG1".
Au total le site hébergeait 29.000 serveurs, selon OVHcloud.
L'entreprise a été créée en 1999 sous le nom d'OVH. Elle a commencé par faire de l'hébergement de sites internet, avant de se lancer dans les services "cloud" pendant la décennie 2010.
Avec quelques rares autres acteurs, elle porte les espoirs du cloud européen face aux géants américains et chinois de ce secteur devenu stratégique pour l'économie numérique.
Le dernier chiffre d'affaires publié date de 2019 (600 millions d'euros). Le groupe compte 2.450 collaborateurs, dont la moitié en France, et opère 32 centres de données dans le monde.
apz/bdx/mpm
Strasbourg: incendie "circonscrit" sur le site de l'entreprise OVHcloud #
L'incendie qui s'était déclaré dans la nuit à Strasbourg sur le site de l'entreprise OVHcloud, spécialisée dans les serveurs informatiques, a été "circonscrit", a annoncé mercredi matin la préfecture du Bas-Rhin.
Le feu s'est déclenché vers 01h00 du matin dans le quartier de Port du Rhin, à l'est de la capitale alsacienne, non loin de la frontière allemande, et a mobilisé 101 sapeurs-pompiers et 43 véhicules.
"Grâce à une forte mobilisation des pompiers, le sinistre sur le site a été circonscrit", a annoncé la préfecture dans un communiqué, peu avant 7h00. Des moyens opérationnels ont également été mobilisés par les autorités allemandes.
La préfecture a précisé que le site, de type "data-center" n'était pas classé Seveso, contrairement à ce qu'elle avait annoncé dans un premier temps. Elle a indiqué qu'aucune pollution toxique n'avait été détectée, malgré l'important panache de fumée. La zone industrielle de Port du Rhin, compte, elle, plusieurs sites Seveso.
La préfecture a également indiqué qu'aucune victime n'avait été recensée dans l'incendie, et réclamé que les riverains "ne s'approchent pas de la zone du sinistre".
"Tout le monde est sain et sauf. Le feu a détruit SBG2. Une partie de SBG1 est détruite. Les pompiers protègent actuellement SBG3. Pas d'impact sur SBG4", a tweeté Octave Klaba, le fondateur d'OVHcloud, en désignant les différentes parties du site.
apz/shu
Strasbourg: "important incendie" sur le site de l'entreprise OVH #
Un important incendie était en cours mercredi matin à Strasbourg dans un bâtiment de l'entreprise OVH, spécialisée dans les serveurs informatiques, a annoncé la préfecture du Bas-Rhin.
Le feu, qui s'est déclenché vers 03h00 du matin dans le quartier de Port du Rhin, à l'est de la capitale alsacienne, non loin de la frontière allemande, mobilisait 101 sapeurs-pompiers et 43 véhicules.
La préfecture a précisé que le site n'était pas classé Seveso, contrairement à ce qu'elle avait annoncé dans un premier temps. Elle a indiqué qu'aucune pollution toxique n'avait été détectée, malgré l'important panache de fumée.
La préfecture a indiqué qu'aucune victime n'avait été recensée dans l'incendie. Les pompiers s'attachaient à éviter que le feu, qui s'est propagé dans un bâtiment de 4 étages accueillant des serveurs, ne touche d'autres bâtiments.
"Tout le monde est sain et sauf. Le feu a détruit SBG2. Une partie de SBG1 est détruite. Les pompiers protègent actuellement SBG3. Pas d'impact sur SBG4", a tweeté Octave Klaba, le fondateur d'OVHcloud, en désignant les différentes parties du site.
apz/ahe
Strasbourg: "important incendie" sur le site de l'entreprise OVH, classé Seveso #
Un important incendie était en cours mercredi matin dans un bâtiment de l'entreprise OVH, spécialisée dans les serveurs informatiques, sur un site classé Seveso à Strasbourg, a annoncé la préfecture du Bas-Rhin.
Le feu, qui s'est déclenché vers 03h00 du matin, mobilisait "une centaine" de pompiers dans le quartier de Port du Rhin, à l'est de la capitale alsacienne, non loin de la frontière allemande.
La préfecture a indiqué qu'aucune victime n'avait été recensée dans l'incendie. Les pompiers s'attachaient à éviter que le feu, qui s'est propagé dans un bâtiment de 4 étages accueillant des serveurs, ne se propage à d'autres bâtiments.
Malgré l'important panache de fumée, aucune pollution toxique n'a été détectée sur le site industriel, selon la préfecture.
apz/bdx/ahe
Notre-Dame-de-Paris: une "invraisemblable" histoire racontée par Jean-Jacques Annaud #
Le cinéaste Jean-Jacques Annaud a lancé mardi à Bourges, dans le centre de la France, le tournage de son film sur l'incendie de Notre-Dame-de-Paris, survenu le 15 avril 2019. Il a expliqué à l'AFP son ambition de donner aux spectateurs l'envie "de retourner dans une grande salle" pour une histoire "tellement invraisemblable" dont la sortie est prévue en avril 2022.
Q: Comment avez-vous préparé ce film?
R: "J'ai rencontré tout le monde, tous les pompiers, petits ou grands, du général au caporal. C'est un film qui comprend des éléments cinématographiques tellement invraisemblables... Je n'aurais pas osé faire ces rebondissements dramatiques, si ce n'était pas verrouillé sur la vérité. Je n'ai jamais écrit un scénario avec autant de bonheur, aussi rapidement. (...) Ce scénario reflète à 98% la vérité de la réalité."
Q: Votre film aura donc une dimension documentaire ?
R: "A peu près 5% du film seront des images d'archives, de portables, de télévision. Nous ne racontons pas de bobards, il suffit de suivre la réalité qui est infiniment plus baroque, parfois burlesque. (...) Comment oser dire que dans le premier véhicule qui part pour secourir cette cathédrale il y a quatre pompiers, deux n'ont jamais connu le feu et deux sont des filles. Il y a 1% de femmes pompiers et là elles sont deux."
Q: Les pompiers seront-ils les personnages principaux?
R: "C'est ce qu'on appelle un film chorale, le personnage principal, la star, c'est Notre-Dame. C'est comme si je racontais l'histoire d'une victime qui est en train de mourir et les médecins n'arrivent pas... (...) Dieu merci, c'est un +happy end+. (...) Les personnages qui interviennent, ce sont ceux qui ont contribué à sauver la cathédrale: ils sont une poignée. Il y a ce groupe de quatre jeunes gens. Ils sont tout seuls pendant vingt minutes, ils réussissent à refroidir l'échafaudage qui, s'il n'avait pas été refroidi, se serait plié. C'étaient 500 tonnes qui allaient emporter la cathédrale."
Q: Pourquoi avoir choisi la cathédrale de Bourges pour certaines scènes?
R: "Après avoir visité pratiquement toutes les cathédrales de France, on s'est demandé quel est l'endroit qui non seulement ressemble mieux, mais qui a le lyrisme, la poésie, l'invitation à la spiritualité de Notre-Dame. On a tous voté pour Bourges. A chaque fois qu'on entre dans cette cathédrale il y a l'envie de tourner et c'est franchement magnifique."
Q: Comment en êtes-vous venu à réaliser ce film?
R: "Je suis un ami traditionnel du groupe Pathé (...) Là, c'est Jérôme Seydoux qui m'a demandé si j'étais intéressé par un documentaire. Il m'a donné de la documentation, le soir même j'ai failli l'appeler pour lui dire que j'étais d'accord. Et pour lui dire aussi que ce ne serait pas un documentaire! (...) Je suis incroyablement reconnaissant de pouvoir faire un film luxueux avec des moyens considérables dans une situation qui est extrêmement alarmante."
Q: Quelle est votre ambition?
R: "Cela fait plus de cent ans que le cinéma existe, il y a eu tellement de merveilles. Si on ne se casse pas un peu la tête pour faire quelque chose d'un peu plus audacieux, à quoi bon ? (...) Si un feu est bien filmé, on sait que c'est dangereux dans nos tripes. Et puis il y a le grondement, le vrombissement c'est terrifiant, un peu comme celui de la cathédrale qui s'entendait à plusieurs kilomètres.
Q: Vous semblez tenir à cette dimension spectaculaire?
R: "Il faut donner envie de retourner dans une grande salle, pour un vrai spectacle de cinéma. (...) La splendeur de la cathédrale de Bourges, c'est de la voir en large, parce que si vous voyez ça sur un téléphone, ça ne fait pas la même impression."
mam/gvy/db/nm/fio
Jean-Jacques Annaud tourne l'histoire "tellement invraisemblable" de Notre-Dame #
Jean-Jacques Annaud a débuté mardi à Bourges le tournage de son film sur l'incendie de Notre-Dame-de-Paris, survenu le 15 avril 2019. Il a expliqué à l'AFP son ambition de donner aux spectateurs l'envie "de retourner dans une grande salle" pour une histoire "tellement invraisemblable".
La sortie du film est prévue en "avril 2022", selon le réalisateur, auteur notamment de La Guerre du feu et du Nom de la rose.
Q: Comment avez-vous préparé ce film?
R: "J'ai rencontré tout le monde, tous les pompiers, petits ou grands, du général au caporal. C'est un film qui comprend des éléments cinématographiques tellement invraisemblables... Je n'aurais pas osé faire ces rebondissements dramatiques, si ce n'était pas verrouillé sur la vérité. Je n'ai jamais écrit un scénario avec autant de bonheur, aussi rapidement. (...) Ce scénario reflète à 98 % la vérité de la réalité."
Q: Votre film aura donc une dimension documentaire ?
R: "A peu près 5% du film seront des images d'archives, de portables, de télévision. Nous ne racontons pas de bobards, il suffit de suivre la réalité qui est infiniment plus baroque, parfois burlesque. (...) Comment oser dire que dans le premier véhicule qui part pour secourir cette cathédrale il y a quatre pompiers, deux n'ont jamais connu le feu et deux sont des filles. Il y a 1% de femmes pompiers et là elles sont deux. Cela ressemble à un film hollywoodien."
Q: Les pompiers seront-ils les personnages principaux?
R: "C'est ce qu'on appelle un film chorale, le personnage principal, la star, c'est Notre-Dame. C'est comme si je racontais l'histoire d'une victime qui est en train de mourir et les médecins n'arrivent pas... (...) Dieu merci, c'est un +happy end+. (...) Les personnages qui interviennent, ce sont ceux qui ont contribué à sauver la cathédrale: ils sont une poignée. Il y a ce groupe de quatre jeunes gens. Ils sont tout seuls pendant vingt minutes, ils réussissent à refroidir l'échafaudage qui, s'il n'avait pas été refroidi, se serait plié. C'étaient 500 tonnes qui allaient emporter la cathédrale."
Q: Pourquoi avoir choisi la cathédrale de Bourges pour certaines scènes?
R: "Après avoir visité pratiquement toutes les cathédrales de France, on s'est demandé quel est l'endroit qui non seulement ressemble mieux, mais qui a le lyrisme, la poésie, l'invitation à la spiritualité de Notre-Dame. On a tous voté pour Bourges. A chaque fois qu'on entre dans cette cathédrale il y a l'envie de tourner et c'est franchement magnifique."
Q: Comment en êtes-vous venu à réaliser ce film?
R: "Je suis un ami traditionnel du groupe Pathé (...) Là, c'est Jérôme Seydoux qui m'a demandé si j'étais intéressé par un documentaire. Il m'a donné de la documentation, le soir même j'ai failli l'appeler pour lui dire que j'étais d'accord. Et pour lui dire aussi que ce ne serait pas un documentaire! (...) Je suis incroyablement reconnaissant de pouvoir faire un film luxueux avec des moyens considérables dans une situation qui est extrêmement alarmante."
Q: Quelle est votre ambition?
R: "Cela fait plus de cent ans que le cinéma existe, il y a eu tellement de merveilles. Si on ne se casse pas un peu la tête pour faire quelque chose d'un peu plus audacieux, à quoi bon ? (...) Si un feu est bien filmé, on sait que c'est dangereux dans nos tripes. Et puis il y a le grondement, le vrombissement c'est terrifiant, un peu comme celui de la cathédrale qui s'entendait à plusieurs kilomètres. C'est du spectacle et, dans notre cas, sur un fond dramatiquement étonnant, parce que l'on croit savoir, mais on ne sait rien."
Q: Vous semblez tenir à cette dimension spectaculaire?
R: "Il faut donner envie de retourner dans une grande salle, pour un vrai spectacle de cinéma. (...) La splendeur de la cathédrale de Bourges, c'est de la voir en large, parce que si vous voyez ça sur un téléphone, ça ne fait pas la même impression. Je suis de ceux qui anticipent un renouveau prestigieux."
mam/gvy/db/nm
Sedan: une femme et son nourrisson meurent dans un incendie, une enquête criminelle ouverte #
Une femme et son nourrisson sont morts dans la nuit de lundi à mardi dans l'incendie de leur immeuble à Sedan (Ardennes), où un sinistre avait déjà eu lieu en décembre, selon le parquet, qui a ouvert une enquête criminelle.
Les sapeurs-pompiers ont été appelés vers 01h15 pour de la fumée dans la cage d'escalier de cet immeuble, situé place d'Armes, en centre-ville, ont-ils indiqué à l'AFP.
Lors des reconnaissances, les secours ont trouvé décédés une femme et son nourrisson, une fillette de bientôt deux mois, selon le procureur de la République de Charleville-Mézières, Laurent de Caigny.
Un homme à mobilité réduite a été pris en charge par le Smur, mais ses jours ne sont pas en danger et trois personnes intoxiquées par la fumée, considérées comme blessés légers, ont été évacuées vers les hôpitaux de Sedan et Charleville-Mézières.
Jusqu'à 11 engins et 59 pompiers ont été mobilisés pour maîtriser cet important incendie, qui était éteint en début de matinée mardi. L'un des pompiers a été victime d'un coup de chaleur, sans gravité.
Les secours étaient déjà intervenus pour un incendie dans cet immeuble en décembre, ont-ils rapporté. Ce premier incendie "n'était pas accidentel" mais son auteur n'a pas été identifié à ce stade, a confirmé M. de Caigny.
Ce précédent, les premières constatations des pompiers indiquant que le départ du feu aurait à nouveau eu lieu dans les parties communes et le fait que la défunte ait "des antécédents judiciaires d'incendie volontaire" ont conduit le procureur à ouvrir une enquête criminelle d'incendie volontaire ayant entraîné la mort.
"Cela ne veut pas dire que je l'accuse mais il s'agit d'un élément suspect", a souligné le procureur.
L'enquête a été confiée conjointement à la direction territoriale de la police judiciaire de Reims et à la brigade de la sûreté urbaine de Sedan.
jpa-tll-bj/rl/caz
Sedan: une femme et son nourrisson meurent dans l'incendie de leur immeuble #
Une femme et son nourrisson sont morts dans l'incendie de leur immeuble à Sedan (Ardennes) dans la nuit de lundi à mardi, selon les sapeurs-pompiers et une source policière.
Les sapeurs-pompiers ont été appelés vers 01h15 pour de la fumée dans la cage d'escalier de l'immeuble, situé place d'Armes, en centre-ville, ont-ils indiqué à l'AFP.
Lors des reconnaissances, les secours ont trouvé décédés une mère âgée d'une quarantaine d'années et son nourrisson d'environ un mois, selon la même source.
Un homme à mobilité réduite a été pris en charge par le Smur, mais ses jours ne sont pas en danger et trois personnes intoxiquées par la fumée, considérées comme blessés légers, ont été évacuées vers les hôpitaux de Sedan et Charleville-Mézières.
Jusqu'à 11 engins et 59 pompiers ont été mobilisés pour maîtriser l'incendie, qui était éteint en début de matinée mardi. L'un des pompiers a été victime d'un coup de chaleur, sans gravité.
Selon les premiers éléments, le feu aurait pris en bas de l'immeuble avant de se propager jusqu'aux combles.
Les secours étaient déjà intervenus pour un incendie dans cet immeuble en décembre, ont-ils rapporté.
jpa-tll/rl/caz
Ken Follett reverse des droits d'auteur pour restaurer une cathédrale en France #
L'écrivain gallois Ken Follett a offert l'intégralité des droits d'auteur de son récit "Notre-Dame" publié après l'incendie de la cathédrale parisienne en avril 2019 pour en restaurer une autre, fleuron de l'architecture gothique en Bretagne.
Ken Follett, dont l'ouvrage s'était vendu à travers le monde à plus de 113.000 exemplaires, reverse l'intégralité de ses droits d'auteur à la Fondation du patrimoine (FdP), a annoncé lundi cette dernière.
"Ensemble, ils choisissent d'affecter ce don aux travaux de restauration et de sécurisation d'une autre cathédrale, celle de Dol-de-Bretagne", poursuit le communiqué.
La Fondation "reversera prochainement une somme d'un montant de 148.000 EUR à la commune", ajoute-t-il.
Ken Follett est connu notamment pour "Les Piliers de la terre" (1989), qui relate la construction d'une cathédrale gothique à Kingsbride, ville fictive dans l'Angleterre du XIIe siècle. Pour cet ouvrage, il s'était inspiré de Notre-Dame de Paris, et une des scènes d'"Une colonne de feu", troisième volet de la trilogie, se déroule d'ailleurs dans la cathédrale parisienne.
Dans "Notre-Dame", il revient sur l'émotion qui l'a submergé devant la vue de la cathédrale en flammes ainsi que sur son histoire.
La cathédrale Saint-Samson à Dol-de-Bretagne est très dégradée. Des travaux, pour un montant de 2,4 millions d'euros, ont été engagés en 2019 et devraient s'achever en 2024.
La couverture n'est plus étanche, les balustrades en granit sont abimées, certains parements doivent être remplacés ou consolidés, quatre verrières du XIIIe siècle, les plus anciens vitraux répertoriés en Bretagne, ne sont plus protégés.
jlv/may/pb/cls/lpt
Ken Follett reverse des droits d'auteur pour restaurer une cathédrale bretonne #
L'écrivain gallois Ken Follet a offert l'intégralité des droits d'auteur de son récit "Notre-Dame" publié après l'incendie du 15 avril 2019, pour restaurer la cathédrale de Dol-de-Bretagne, a annoncé lundi la Fondation du patrimoine (FdP).
"Ken Follett reverse l'intégralité de ses droits d'auteur à la FdP. Ensemble, ils choisissent d'affecter ce don aux travaux de restauration et de sécurisation d'une autre cathédrale, celle de Dol-de-Bretagne, soutenue par la Fondation. Elle reversera prochainement une somme d'un montant de 148.000 EUR à la commune", a précisé un communiqué.
L'ouvrage s'était vendu à travers le monde à plus de 113.000 exemplaires.
Ken Follett est connu notamment pour "Les Piliers de la terre" (1989), où il avait décrit précisément l'incendie d'une cathédrale imaginaire, la cathédrale de Kingsbridge. Il avait raconté comment des milliers d'hommes et de femmes l'avaient rebâti à mains nues.
Fleuron de l'architecture gothique de Bretagne, la cathédrale Saint-Samson, classée au titre des monuments historiques depuis 1840, est très dégradée. Des travaux, pour un montant de 2,4 millions d'euros, ont été engagés en 2019 et devraient s'achever en 2024.
Le don de Ken Follett vient s'ajouter aux subventions de l'Etat (Direction régionale des affaires culturelles), de la Région Bretagne et à une collecte de dons de la Fondation du patrimoine. La commune aura à sa charge une somme inférieure à 800.000 EUR.
La charpente et la couverture de la cathédrale ne sont plus étanches, les balustrades en granit sont abimées, certains parements doivent être remplacés ou consolidés, quatre verrières du XIIIe siècle, les plus anciens vitraux répertoriés en Bretagne, ne sont plus protégés.
Petite ville riche de son patrimoine religieux, militaire (remparts) et civil (maisons à pans de bois), Dol, non loin de Cancale, a engagé une procédure de classement en site patrimonial remarquable.
Dans le dispositif de relance en faveur de la culture, arrêté à l'automne dernier, un "plan cathédrales" pour la restauration de ces édifices dont l'Etat est propriétaire, a été doté de 80 millions d'euros.
jlv/may/pb
Ken Follett reverse des droits d'auteur pour restaurer une cathédrale en France #
L'écrivain gallois Ken Follet a offert l'intégralité des droits d'auteur de son récit "Notre-Dame" publié après l'incendie de la cathédrale parisienne en avril 2019 pour en restaurer une autre, fleuron de l'architecture gothique en Bretagne.
Ken Follet, dont l'ouvrage s'était vendu à travers le monde à plus de 113.000 exemplaires, reverse l'intégralité de ses droits d'auteur à la Fondation du patrimoine (FdP), a annoncé lundi cette dernière.
"Ensemble, ils choisissent d'affecter ce don aux travaux de restauration et de sécurisation d'une autre cathédrale, celle de Dol-de-Bretagne", poursuit le communiqué.
La Fondation "reversera prochainement une somme d'un montant de 148.000 EUR à la commune", ajoute-t-il.
Ken Follett est connu notamment pour "Les Piliers de la terre" (1989), qui relate la construction d'une cathédrale gothique à Kingsbride, ville fictive dans l'Angleterre du XIIe siècle. Pour cet ouvrage, il s'était inspiré de Notre-Dame de Paris, et une des scènes d'"Une colonne de feu", troisième volet de la trilogie, se déroule d'ailleurs dans la cathédrale parisienne.
Dans "Notre-Dame", il revient sur l'émotion qui l'a submergé devant la vue de la cathédrale en flammes ainsi que sur son histoire.
La cathédrale Saint-Samson à Dol-de-Bretagne est très dégradée. Des travaux, pour un montant de 2,4 millions d'euros, ont été engagés en 2019 et devraient s'achever en 2024.
La couverture n'est plus étanche, les balustrades en granit sont abimées, certains parements doivent être remplacés ou consolidés, quatre verrières du XIIIe siècle, les plus anciens vitraux répertoriés en Bretagne, ne sont plus protégés.
jlv/may/pb/cls/lpt
Ken Follett reverse des droits d'auteur pour restaurer une cathédrale bretonne #
L'écrivain gallois Ken Follet a offert l'intégralité des droits d'auteur de son récit "Notre-Dame" publié après l'incendie du 15 avril 2019, pour restaurer la cathédrale de Dol-de-Bretagne, a annoncé lundi la Fondation du patrimoine (FdP).
"Ken Follett reverse l'intégralité de ses droits d'auteur à la FdP. Ensemble, ils choisissent d'affecter ce don aux travaux de restauration et de sécurisation d'une autre cathédrale, celle de Dol-de-Bretagne, soutenue par la Fondation. Elle reversera prochainement une somme d'un montant de 148.000 EUR à la commune", a précisé un communiqué.
L'ouvrage s'était vendu à travers le monde à plus de 113.000 exemplaires.
Ken Follett est connu notamment pour "Les Piliers de la terre" (1989), où il avait décrit précisément l'incendie de la cathédrale de Kingsbridge. Il avait raconté comment des milliers d'hommes et de femmes l'avaient rebâti à mains nues.
Fleuron de l'architecture gothique de Bretagne, la cathédrale Saint-Samson, classée au titre des monuments historiques depuis 1840, est très dégradée. Des travaux, pour un montant de 2,4 millions d'euros, ont été engagés en 2019 et devraient s'achever en 2024.
La charpente et la couverture ne sont plus étanches, les balustrades en granit sont abimées, certains parements doivent être remplacés ou consolidés, quatre verrières du XIIIe siècle, les plus anciens vitraux répertoriés en Bretagne, ne sont plus protégés.
Petite ville riche de son patrimoine religieux, militaire (remparts) et civil (maisons à pans de bois), Dol, non loin de Cancale, a engagé une procédure de classement en site patrimonial remarquable.
jlv/may/pb
Somme: trois personnes jugées pour la mort d'une octogénaire lors d'un cambriolage #
Le procès de trois personnes pour la mort en 2018 d'une octogénaire, retrouvée décédée à son domicile incendié après un cambriolage, s'est ouvert lundi devant les assises de la Somme, deux hommes s'en renvoyant la responsabilité, selon leurs avocats.
La dame de 84 ans vivant seule dans le village de Brouchy (Somme) avait été retrouvée décédée à son domicile incendié au cours d'une nuit de juillet 2018.
L'autopsie avait déterminée qu'elle était morte avant l'incendie, des éléments laissant penser à une asphyxie. Elle présentait également des plaies aux jambes.
Deux hommes de 30 et 35 ans, Adrien S. et Marceau R., sont jugés à partir de lundi à Amiens pour vol avec violence ayant entraîné la mort.
Une femme de 46 ans, compagne de Marceau R., est jugée pour recel, soupçonnée d'avoir fait usage de la carte bancaire et du chéquier de la vieille dame.
Les deux hommes arrivent devant le tribunal avec des casiers judiciaires chargés. Marceau R. a été condamné à 18 reprises, essentiellement pour violences aggravées, vols aggravés et extorsions, Adrien S. à 14 reprises, principalement pour des vols aggravés.
Le premier "reconnaît avoir porté des coups avec un tournevis mais conteste être à l'origine de la mort par asphyxie, qui est liée à un étranglement", a indiqué lundi à l'AFP son avocat, Me Jérôme Crépin. "Il n'y a pas d'éléments matériels contre" lui.
Mais Adrien S. renvoie la responsabilité sur son co-accusé. "Dans le cadre de l'instruction, il "a dit avoir préféré partir quand il a vu que la dame était là", selon son avocat Me Stéphane Daquo. Son client connaissait l'octogénaire, amie de sa grand-mère. "Sa ligne était de dire qu'il la connaissait et qu'il ne voulait absolument pas la tuer".
Un membre de la famille de la victime est partie civile dans ce procès. Son avocat, Me Francis Soncin, n'a pas pu être joint dans l'immédiat.
bj/cab/tes