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Le ministre de la Justice assure avoir "personnellement approuvé" la perquisition chez Trump #

En pleine tempête politique aux Etats-Unis entre démocrates et républicains, le ministre de la Justice Merrick Garland a affirmé jeudi avoir "personnellement approuvé" la perquisition spectaculaire menée lundi par le FBI chez l'ancien président Donald Trump en Floride.

Lors d'une conférence de presse exceptionnelle, M. Garland n'a rien dévoilé des raisons et des résultats de cette perquisition mais il a précisé qu'elle avait été approuvée par un juge fédéral.

Face à la vague d'indignation soulevée par ce raid chez les républicains, le ministre a condamné des "attaques infondées" contre son ministère et la police fédérale.

"J'ai personnellement approuvé la décision de réclamer un mandat de perquisition pour cette affaire", a déclaré M. Garland lors d'une courte et très rare intervention télévisée.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il assuré.

Cette perquisition sans précédent par le FBI chez un ancien président des Etats-Unis a eu lieu lundi dans la résidence de luxe de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride.

Outré, le 45e président américain a suggéré mercredi sur son réseau social Truth Social que le FBI ait pu avoir "placé" des preuves contre lui lors de cette opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

M. Garland n'a rien dévoilé des motifs de la perquisition du FBI. Il a simplement fait allusion à une "cause probable" justifiant la décision des autorités mais sans être plus explicite.

Le ministère de la Justice était sous pression politique et médiatique cette semaine pour s'exprimer sur la perquisition.

Les ténors républicains ont fait bloc avec leur ancien président, qui n'a pas reconnu sa défaite en 2020 et envisage de se représenter en 2024.

L'ancien vice-président Mike Pence, lui-même possible rival de Donald Trump dans deux ans, a fait part de sa "profonde préoccupation" après le raid du FBI.

Le milliardaire républicain a aussi été soumis à une audition sous serment, mercredi, dans le bureau de la procureure générale de New York.

Mais il a invoqué pendant quatre heures plus de 440 fois son droit de ne pas répondre aux questions, en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine, selon des médias américains.

La plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James, enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

D'après l'un des avocats de M. Trump, Ron Fischetti, cité par la télévision NBC, la seule réponse que son client ait faite a été de donner son nom.

Contactés par l'AFP, ni les services de Mme James, ni les avocats de M. Trump n'ont pour l'instant donné suite.

lb-nr/ube

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AUG 11

Face à la procureure de New York, Trump a invoqué 440 fois son droit de ne pas répondre (presse) #

8/11/2022, 2:33 PM
New York, USA

Donald Trump a invoqué mercredi, lors de son audition sous serment devant la procureure générale de New York, plus de 440 fois son droit de ne pas répondre aux questions, en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine, rapportent jeudi des médias.

L'ancien président des Etats-Unis a été interrogé plusieurs heures mercredi à Manhattan dans les bureaux de la plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James, qui enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

D'après l'un des avocats de M. Trump, Ron Fischetti, cité par la télévision NBC, la seule réponse que son client ait faite a été de donner son nom.

Une source proche du dossier a précisé à la chaîne que le 45e président avait invoqué 440 fois le droit de garder le silence et de ne pas répondre aux questions des magistrats et enquêteurs new-yorkais.

Selon le Washington Post, s'appuyant aussi une source anonyme compte tenu de la confidentialité de l'audition sous serment, Donald Trump a refusé à plus de 400 reprises de répondre aux interrogations sur ses entreprises, la valorisation de son patrimoine et son endettement.

"Même réponse" - c'est-à-dire le droit constitutionnel de ne pas répondre -- a ainsi systématiquement déclaré M. Trump selon le Washington Post.

Contactés par l'AFP, ni les services de Mme James, ni les avocats de M. Trump n'ont pour l'instant donné suite.

Dès son arrivée au bureau de Mme James mercredi, le milliardaire républicain avait annoncé dans un communiqué qu'il invoquerait le fameux 5e amendement de la Constitution des Etats-Unis, qui permet à tout justiciable de ne pas témoigner contre soi-même.

Letitia James, une procureure élue du parti démocrate, l'avait confirmé dans un très bref communiqué après son face-à-face avec l'homme d'affaires, assurant qu'elle "poursuivrai(t) (son) enquête" car "personne n'est au-dessus des lois" aux Etats-Unis.

nr/led

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AUG 10

Entendu à New York pour fraude fiscale présumée, Trump a gardé le silence #

8/10/2022, 10:42 PM
New York, USA

Donald Trump a gardé le silence mercredi durant six heures d'audition sous serment avec la procureure générale de New York qui le soupçonne de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, en pleine tempête politique après une perquisition spectaculaire du FBI chez lui en Floride.

L'ancien président des Etats-Unis est visé depuis 2019 avec deux de ses enfants - Ivanka et Donald Jr - par une enquête au civil de la plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James.

Il a été entendu par Mme James et son équipe à Manhattan de 13H00 GMT à 19H00 GMT, mais il a annoncé dans un communiqué dès le début de l'audition avoir invoqué le fameux 5e amendement de la Constitution américaine, qui permet à tout justiciable de ne pas témoigner contre soi-même.

La magistrate, une élue démocrate, l'a confirmé dans un bref communiqué après son face-à-face avec le milliardaire républicain et a assuré qu'elle "poursuivrait les faits (et l'application) de la loi, où que cela conduise".

"Nos enquêtes continuent", a promis Mme James, qui martèle depuis trois ans que "personne n'est au-dessus des lois" aux Etats-Unis.

Au contraire, dans son communiqué, le 45e président américain s'est une nouvelle fois présenté en victime d'une "chasse aux sorcières" et a affirmé avoir "refusé de répondre aux questions" en vertu de la Constitution.

A la fin de l'audition, l'homme d'affaires a parlé sur son réseau social Truth Social d'une "réunion très professionnelle". "J'ai une entreprise fantastique avec de grands actifs, très peu de dettes et beaucoup de CASH. Ça n'arrive qu'en Amérique!", a-t-il ajouté.

A peine entré chez Mme James, il s'était moqué de son "bureau somptueux, magnifique et onéreux (...), de belles conditions de travail alors que des gens se font tuer à New York et qu'elle consacre son temps et ses efforts à essayer +d'attraper Trump+".

Et en arrivant à New York mardi soir, il avait même accusé la procureure afro-américaine d'être "raciste", affirmant être, avec sa famille et la Trump Organization, la cible "d'attaques de toutes parts" dans une "République bananière" gouvernée par le démocrate Joe Biden.

Cette audition de Donald Trump -- qui a quitté le pouvoir le 20 janvier 2021 sans reconnaître la victoire de Joe Biden et qui flirte ouvertement avec l'idée de se représenter en 2024 -- était réclamée par Mme James depuis des mois et avait été fixée au 15 juillet. Mais le décès de la première épouse de Donald Trump, Ivana, avait encore repoussé l'événement.

D'après CNN, Ivanka et Donald Jr avaient discrètement été entendus par les services de la procureure générale fin juillet et début août.

L'enquête au civil contre le groupe familial Trump Organization avait été ouverte après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper Donald Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Les faits présumés font aussi l'objet d'une enquête, pénale cette fois, menée par le procureur de Manhattan.

Cette audition survient deux jours après une perquisition sans précédent du domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

Il a même suggéré sur Truth Social que le FBI puisse avoir "placé" des preuves contre lui lors de l'opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Ni le ministère de la Justice ni le FBI ni la justice de New York n'ont fait de commentaire cette semaine.

Donald Trump clame son innocence dans toutes ces affaires.

bur-nr/iba

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AUG 10

Entendu à New York pour fraude fiscale présumée, Trump a gardé le silence #

8/10/2022, 10:42 PM
New York, USA

Donald Trump a gardé le silence mercredi durant six heures d'audition sous serment avec la procureure générale de New York qui le soupçonne de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, en pleine tempête politique après une perquisition spectaculaire du FBI chez lui en Floride.

L'ancien président des Etats-Unis est visé depuis 2019 avec deux de ses enfants - Ivanka et Donald Jr - par une enquête au civil de la plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James.

Il a été entendu par Mme James et son équipe à Manhattan de 13H00 GMT à 19H00 GMT, mais il a annoncé dans un communiqué dès le début de l'audition avoir invoqué le fameux 5e amendement de la Constitution américaine, qui permet à tout justiciable de ne pas témoigner contre soi-même.

La magistrate, une élue démocrate, l'a confirmé dans un bref communiqué après son face-à-face avec le milliardaire républicain et a assuré qu'elle "poursuivrait les faits (et l'application) de la loi, où que cela conduise".

"Nos enquêtes continuent", a promis Mme James, qui martèle depuis trois ans que "personne n'est au-dessus des lois" aux Etats-Unis.

Au contraire, dans son communiqué, le 45e président américain s'est une nouvelle fois présenté en victime d'une "chasse aux sorcières" et a affirmé avoir "refusé de répondre aux questions" en vertu de la Constitution.

A la fin de l'audition, l'homme d'affaires a parlé sur son réseau social Truth Social d'une "réunion très professionnelle". "J'ai une entreprise fantastique avec de grands actifs, très peu de dettes et beaucoup de CASH. Ça n'arrive qu'en Amérique!", a-t-il ajouté.

A peine entré chez Mme James, il s'était moqué de son "bureau somptueux, magnifique et onéreux (...), de belles conditions de travail alors que des gens se font tuer à New York et qu'elle consacre son temps et ses efforts à essayer +d'attraper Trump+".

Et en arrivant à New York mardi soir, il avait même accusé la procureure afro-américaine d'être "raciste", affirmant être, avec sa famille et la Trump Organization, la cible "d'attaques de toutes parts" dans une "République bananière" gouvernée par le démocrate Joe Biden.

Cette audition de Donald Trump -- qui a quitté le pouvoir le 20 janvier 2021 sans reconnaître la victoire de Joe Biden et qui flirte ouvertement avec l'idée de se représenter en 2024 -- était réclamée par Mme James depuis des mois et avait été fixée au 15 juillet. Mais le décès de la première épouse de Donald Trump, Ivana, avait encore repoussé l'événement.

D'après CNN, Ivanka et Donald Jr avaient discrètement été entendus par les services de la procureure générale fin juillet et début août.

L'enquête au civil contre le groupe familial Trump Organization avait été ouverte après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper Donald Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Les faits présumés font aussi l'objet d'une enquête, pénale cette fois, menée par le procureur de Manhattan.

Cette audition survient deux jours après une perquisition sans précédent du domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

Il a même suggéré sur Truth Social que le FBI puisse avoir "placé" des preuves contre lui lors de l'opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Ni le ministère de la Justice ni le FBI ni la justice de New York n'ont fait de commentaire cette semaine.

Donald Trump clame son innocence dans toutes ces affaires.

bur-nr/iba

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AUG 10

Trump repart sans rien dire après six heures d'audition chez la procureure de New York #

8/10/2022, 8:11 PM
New York, USA

Donald Trump est reparti mercredi sans dire un mot après six heures d'audition chez la procureure générale de l'Etat de New York, dans le cadre d'une enquête au civil sur des soupçons de fraudes financières au sein de son groupe familial.

Le convoi de SUV noirs transportant l'ancien président des Etats-Unis a quitté le sud de Manhattan vers 15H00 (19H00 GMT) sous les yeux de journalistes, de partisans et de badauds armés de leurs téléphones portables que Donald Trump a salués derrière les vitres fumées de son véhicule.

Arrivé vers 13H00 GMT au bureau de la procureure générale Letitia James, le milliardaire a gardé le silence en invoquant le fameux 5e amendement de la Constitution américaine, qui autorise à ne pas témoigner contre soi-même.

Dans un communiqué dans la matinée, M. Trump s'était dit une nouvelle fois victime d'une "chasse aux sorcières" et avait affirmé avoir "refusé de répondre aux questions, en vertu des droits et prérogatives accordés à tout citoyen par la Constitution des Etats-Unis".

Le 45e président américain est visé depuis 2019 - avec deux de ses enfants, Ivanka et Donald Jr - par une enquête au civil de la plus haute magistrate de l'Etat de New York.

Les investigations contre le groupe familial Trump Organization avaient été lancées après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper les Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Cette audition est survenue deux jours après une perquisition du FBI sans précédent au domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

bur-nr/iba

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AUG 10

Entendu à New York sur ses pratiques fiscales, Trump garde le silence #

8/10/2022, 3:13 PM
New York, USA

Donald Trump a gardé le silence mercredi face à la procureure générale de New York qui l'auditionnait sous serment pour des soupçons de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, en pleine tempête politique après une perquisition spectaculaire du FBI chez lui en Floride.

L'ancien président des Etats-Unis est visé depuis 2019, avec deux de ses enfants Ivanka et Donald Jr, par une enquête au civil de la plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James.

Il a été entendu dans le bureau de Mme James dans la matinée à Manhattan, mais a invoqué le fameux 5e amendement de la Constitution américaine, qui autorise à ne pas témoigner contre soi-même.

Dans un communiqué, M. Trump s'est dit une nouvelle fois victime d'une "chasse aux sorcières" et a affirmé avoir "refusé de répondre aux questions, en vertu des droits et prérogatives accordés à tout citoyen par la Constitution des Etats-Unis".

A peine arrivé vers 13H00 GMT dans les services de Mme James, une magistrate élue afro-américaine du parti démocrate, le milliardaire républicain s'est moqué sur son réseau social Truth Social de son "bureau somptueux, magnifique et onéreux (...) de belles conditions de travail alors que des gens se font tuer à New York et qu'elle consacre son temps et ses efforts à essayer +d'attraper Trump+".

En débarquant mardi soir dans la capitale économique et culturelle des Etats-Unis, l'homme d'affaires avait annoncé qu'il allait "voir la procureure générale raciste de New York". Il s'estime, avec son groupe Trump Organization, "attaqués de toutes parts" dans un pays gouverné par son adversaire Joe Biden.

Une "République bananière" selon lui.

L'un des fils Trump, Eric, a dénoncé aussi sur Twitter le fait que son père soit contraint à "une déposition en face de la plus corrompue des procureurs généraux des Etats-Unis (Letitia James). Le "mal" incarné d'après Eric Trump.

Cette audition de Donald Trump -- qui a quitté le pouvoir le 20 janvier 2021 sans reconnaître la victoire de Joe Biden et qui veut se représenter en 2024 -- était réclamée par Mme James depuis des mois et avait été fixée au 15 juillet. Mais le décès de la première épouse de Donald Trump, Ivana, avait encore repoussé l'évènement.

Les Trump ont finalement cédé à la pression après trois années d'enquête de Mme James.

D'après CNN, Ivanka et Donald Jr avaient discrètement été entendus par les services de la procureure générale fin juillet et début août.

L'enquête au civil contre le groupe familial Trump Organization avait été ouverte après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper Donald Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Les faits présumés font aussi l'objet d'une enquête, pénale cette fois, menée par le procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Cette audition survient deux jours après une perquisition sans précédent du domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

Il a même suggéré sur Truth Social que le FBI puisse avoir "placé" des preuves contre lui lors de l'opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Ni le ministère de la Justice ni le FBI ni la justice de New York n'ont fait de commentaire cette semaine.

Donald Trump, qui flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature en 2024, clame son innocence dans toutes ces affaires.

burs-nr/dax

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AUG 10

Donald Trump annonce qu'il a refusé de répondre aux questions du bureau de la procureure générale de New York #

8/10/2022, 2:19 PM
New York, USA

Donald Trump, entendu sous serment mercredi dans le cadre d'une enquête au civil sur des soupçons de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, a annoncé qu'il avait refusé de répondre aux questions du bureau de la procureure générale de New York.

Disant à nouveau être victime d'une "chasse aux sorcières", il a déclaré dans un communiqué avoir "refusé de répondre aux questions, en vertu des droits et prérogatives accordés à tout citoyen par la Constitution des Etats-Unis".

led/dax

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AUG 10

Donald Trump entendu à New York dans l'enquête sur ses pratiques fiscales #

8/10/2022, 2:08 PM
New York, USA

Donald Trump est entendu sous serment mercredi à New York dans le cadre d'une enquête au civil sur des soupçons de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, en pleine tempête politique après une perquisition spectaculaire du FBI à son domicile en Floride.

"Au bureau somptueux, magnifique et onéreux de la procureure générale (Letitia James). De belles conditions de travail alors que des gens se font tuer à New York et qu'elle consacre son temps et ses efforts à essayer +d'attraper Trump+", a écrit l'ancien président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social.

Sur ce même média, Donald Trump avait annoncé mardi dans la nuit être arrivé à New York pour "voir la procureure générale raciste de New York demain pour la poursuite de la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire des Etats-Unis".

"Ma formidable entreprise et moi-même sommes attaqués de toutes parts", a-t-il ajouté, estimant que les Etats-Unis gouvernés par le démocrate Joe Biden s'apparentaient à une "République bananière".

Le 45ème président des Etats-Unis a quitté vers 13H00 GMT la Trump Tower à Manhattan en levant le poing avant de s'engouffrer dans sa voiture en direction des bureaux de la procureure générale de l'Etat de New York.

L'un de ses fils, Eric Trump, a confirmé sur Twitter que son "père (allait) s'asseoir pour une déposition en face de la plus corrompue des procureurs généraux des Etats-Unis (Letitia James)", accusant encore la magistrate démocrate afro-américaine d'incarner le "mal".

Cette audition de Donald Trump -- qui envisage de se représenter en 2024 -- est réclamée par Mme James depuis des mois et avait été fixée au 15 juillet. Mais le décès de la première épouse de Donald Trump, Ivana, avait encore repoussé l'évènement.

Interrogé par l'AFP, le bureau de la procureure générale n'a pas donné suite.

L'homme d'affaires et deux de ses enfants Donald Jr et Ivanka Trump ont finalement cédé à la pression après trois années d'enquête de Mme James.

D'après CNN, Ivanka et Donald Jr avaient discrètement été entendus par les services de la procureure générale fin juillet et début août.

L'enquête au civil contre le groupe familial Trump Organization avait été ouverte en mars 2019. Après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump, pour qui Letitia James, mène une "chasse aux sorcières" politique.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper Donald Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Les faits présumés font aussi l'objet d'une enquête, pénale cette fois, menée par le procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Cette audition survient deux jours après une perquisition spectaculaire du domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

Il a même suggéré sur Truth Social que le FBI puisse avoir "placé" des preuves contre lui lors de l'opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Ni le département de la Justice ni le FBI n'ont fait de commentaire.

Donald Trump, qui flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature en 2024, clame son innocence dans chacune de ces affaires.

burs-nr/dax

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AUG 10

"16 ans pour toujours": les ravages du fentanyl au sein de la jeunesse américaine #

8/10/2022, 1:59 PM
Virginia Beach, USA

Makayla Cox, lycéenne américaine en Virginie, pensait prendre un médicament pour traiter la douleur et l'anxiété, obtenu par le biais d'un ami.

Mais la pilule avalée deux semaines après son seizième anniversaire était du fentanyl, un opiacé de synthèse jusqu'à 50 fois plus puissant que l'héroïne. Elle est morte presque immédiatement.

Un soir de janvier, après avoir regardé un film avec sa mère Shannon, Makayla semblait en forme lorsqu'elle est allée dans sa chambre avec son chien, un husky qui dormait souvent sur son lit.

Mais le lendemain matin, Shannon a découvert Makayla appuyée contre la tête de lit, à moitié assise, un liquide orange sortant de sa bouche et de son nez.

"Elle était toute raide. Je l'ai secouée, j'ai crié son nom, j'ai appelé les secours", relate Shannon à l'AFP. "Mes voisins sont venus et ont tenté de la réanimer, mais il était trop tard. Après ça, je ne me souviens pas de grand chose."

Aux Etats-Unis, la crise des opiacés prend des proportions catastrophiques.

Plus de 80.000 personnes sont mortes d'overdoses par opiacés l'an dernier, causées pour la plupart par des drogues de synthèse comme le fentanyl -- soit sept fois plus qu'il y a une dizaine d'années.

"C'est l'épidémie la plus dangereuse que nous ayons vue", juge Ray Donovan, haut responsable de l'Agence américaine anti-drogue (DEA). "Le fentanyl n'est pas comme n'importe quelle autre drogue illicite, il est mortel instantanément."

Et le nombre de morts s'envole particulièrement vite chez les jeunes. En 2019, 493 adolescents américains étaient décédés d'overdose. En 2021, ils étaient 1.146.

Ils se procurent des médicaments de contrefaçon via les réseaux sociaux. Et, sans le savoir, ils ingèrent des pilules contenant du fentanyl.

Pour atteindre les plus jeunes, les dealers passent par des applications comme Snapchat, TikTok ou encore Instagram.

Ils remplacent souvent le nom de la drogue par des émojis. L'oxycodone, médicament très addictif, prend ainsi la forme d'une banane à moitié épluchée. Le Xanax, un tranquillisant, celle d'une barre de chocolat.

Le nombre d'Américains qui prennent de la drogue est plutôt stable ces dernières années, mais ce qui change, c'est la dangerosité des substances, selon Wilson Compton, directeur adjoint de l'Institut national américain sur la toxicomanie.

Le fentanyl est si puissant que la différence entre vivre ou mourir tient à moins d'un gramme.

"Il suffit de très petites quantités pour que cela devienne un poison qui vous empêche de respirer", décrit Wilson Compton à l'AFP.

Aux Etats-Unis, la majeure partie du fentanyl illégal est fabriqué par des cartels mexicains, à partir de produits expédiés de Chine.

Cette drogue est une bonne affaire pour ces groupes criminels, car la puissance du fentanyl fait qu'une plus petite dose suffit à remplir une pilule.

Un kilogramme de produit pur, acheté pour environ 12.000 dollars, est transformé en un demi-million de pilules, plus facilement transportables, pouvant valoir jusqu'à 30 dollars l'unité.

L'an dernier, la DEA a saisi près de sept tonnes de fentanyl -- assez pour tuer tous les Américains. Quatre pilules sur 10 contenaient une dose létale.

Dans un hall du siège de l'agence anti-drogue, les photos des "visages du fentanyl" sont affichés sur les murs. La collection de portraits rend hommage à une douzaine de personnes dont la vie a été récemment volée par la drogue.

Sous l'un d'entre eux: "Makayla - 16 ans pour toujours"

Elève modèle et pom-pom girl, la jeune fille aimait peindre, jouer avec ses chiens, et espérait étudier le droit à l'université, raconte sa mère Shannon Doyle, 41 ans.

Après le divorce de ses parents, Makayla avait eu des problèmes d'anxiété, empirés par la pandémie.

L'été dernier, un ami lui avait fait découvrir les médicaments de contrefaçon.

Les pilules bleues retrouvées dans le lit de Makayla étaient en fait entièrement composées de fentanyl. Une enquête policière est en cours, mais n'a pour l'heure mené à aucune arrestation.

"Avant, quand vous étiez accro à la drogue, vous aviez 5, 10, 15 ans pour essayer de vaincre l'addiction", explique Shannon Doyle dans sa maison de Virginia Beach, ville côtière à environ 330 km au sud de Washington.

"Vous n'avez plus cette chance."

La DEA a lancé une campagne de prévention sur les risques du fentanyl, et des initiatives tentent d'accroître l'accessibilité du naloxone, un antidote pouvant sauver une personne en train de faire une overdose.

Les cendres de Makayla reposent dans sa chambre, une pièce dans laquelle Shannon jette toujours un coup d'oeil matin et soir, comme quand elle était vivante.

Au nom de Makayla, elle a monté une fondation pour tenter d'éviter des tragédies similaires -- une façon de gérer son deuil, dit-elle.

La meilleure amie de l'adolescente, Kaydence Blanchard, 16 ans, vit son premier été sans elle. Elle essaie d'accomplir les rêves qu'elles partageaient: passer son permis, et conduire jusqu'à la plage.

Mais pour Makayla, "l'avenir ne se concrétisera jamais", souligne-t-elle. "Elle ne réalisera jamais aucun des projets que nous avions imaginés ensemble."

md/bgs/led/vgr/alc

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AUG 10

Trump suggère que le FBI pourrait avoir "placé" des preuves lors de la perquisition #

8/10/2022, 1:22 PM
Washington, USA

Donald Trump a suggéré mercredi sur son réseau social que la police fédérale (FBI) pourrait avoir "placé" des preuves contre lui, s'insurgeant contre le fait que personne ne pouvait s'approcher des endroits perquisitionnés de son domicile de Floride en début de semaine.

"Le FBI et les autres agents du gouvernement fédéral n'ont laissé personne, pas même mes avocats, s'approcher des zones qui ont été fouillées et examinées pendant la perquisition à Mar-a-Lago", s'est plaint le républicain sur sa plateforme Truth Social.

"Ils ont demandé à tout le monde de quitter les lieux, ils voulaient être seuls, sans témoin pour voir ce qu'ils faisaient, prenaient ou, ce que je n'espère pas, +plaçaient+", a-t-il accusé, sans étayer ses propos.

"Pourquoi ont-ils fortement insisté pour que personne ne les observe, et faire sortir tout le monde?", a insisté Donald Trump.

Lundi soir, la police fédérale a effectué une perquisition spectaculaire de la résidence du milliardaire en Floride, provoquant une vague d'indignation chez les conservateurs.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Ni le département de la Justice ni le FBI n'ont fait de commentaire, observant un silence total.

Donald Trump, qui flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature en 2024 et clame son innocence dans chacune de ces affaires, prétend faire l'objet d'une chasse aux sorcières et a dénoncé une "persécution politique".

dax/led

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AUG 10

Donald Trump va être auditionné à New York dans l'enquête sur ses pratiques fiscales #

8/10/2022, 12:50 PM
Washington, USA

Donald Trump doit participer mercredi à une audition sous serment à New York dans le cadre de l'enquête civile menée sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization, a annoncé l'ex-président sur son réseau social.

"A New York ce soir. Je vois la procureure générale raciste de New York demain pour la poursuite de la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire des Etats-Unis", a déclaré le républicain mardi sur sa plateforme Truth Social.

"Ma formidable entreprise et moi-même sommes attaqués de toutes parts", a-t-il ajouté.

L'audition de l'ancien président par la procureure générale de New York Letitia James, qui est afro-américaine, avait été fixée dans un premier temps au 15 juillet mais avait été reportée après le décès de la première épouse de Donald Trump, Ivana.

Le milliardaire et deux de ses enfants qui ont des responsabilités au sein du groupe, Donald Jr et Ivanka, ont été contraints de devoir témoigner sous serment par un juge de la Cour suprême de New York après un long bras de fer juridique avec Mme James qui a fait de ce dossier l'une de ses priorités.

L'enquête avait été ouverte en mars 2019 après le témoignage explosif au Congrès américain d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

En janvier, Letitia James avait assuré avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization ont faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York. Des soupçons réfutés par les avocats de Donald Trump, pour qui Letitia James, une démocrate, mène une "chasse aux sorcières" politique.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper Donald Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Les faits présumés font aussi l'objet d'une enquête, pénale cette fois, menée par le procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Cette audition survient deux jours après une perquisition spectaculaire du domicile de Donald Trump en Floride par le FBI.

dax/sg

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AUG 10

"16 ans pour toujours": les ravages du fentanyl au sein de la jeunesse américaine #

8/10/2022, 6:07 AM
Virginia Beach, USA

Makayla Cox, lycéenne américaine en Virginie, pensait prendre un médicament pour traiter la douleur et l'anxiété, obtenu par le biais d'un ami.

Mais la pilule avalée deux semaines après son seizième anniversaire était du fentanyl, un opiacé de synthèse jusqu'à 50 fois plus puissant que l'héroïne. Elle est morte presque immédiatement.

Un soir de janvier, après avoir regardé un film avec sa mère Shannon, Makayla semblait en forme lorsqu'elle est allée dans sa chambre avec son chien, un husky qui dormait souvent sur son lit.

Mais le lendemain matin, Shannon a découvert Makayla appuyée contre la tête de lit, à moitié assise, un liquide orange sortant de sa bouche et de son nez.

"Elle était toute raide. Je l'ai secouée, j'ai crié son nom, j'ai appelé les secours", relate Shannon à l'AFP. "Mes voisins sont venus et ont tenté de la réanimer, mais il était trop tard. Après ça, je ne me souviens pas de grand chose."

Aux Etats-Unis, la crise des opiacés prend des proportions catastrophiques.

Plus de 80.000 personnes sont mortes d'overdoses par opiacés l'an dernier, causées pour la plupart par des drogues de synthèse comme le fentanyl -- soit sept fois plus qu'il y a une dizaine d'années.

"C'est l'épidémie la plus dangereuse que nous ayons vue", juge Ray Donovan, haut responsable de l'Agence américaine anti-drogue (DEA). "Le fentanyl n'est pas comme n'importe quelle autre drogue illicite, il est mortel instantanément."

Et le nombre de morts s'envole particulièrement vite chez les jeunes. En 2019, 493 adolescents américains étaient décédés d'overdose. En 2021, ils étaient 1.146.

Ils se procurent des médicaments de contrefaçon via les réseaux sociaux. Et, sans le savoir, ils ingèrent des pilules contenant du fentanyl.

Pour atteindre les plus jeunes, les dealers passent par des applications comme Snapchat, TikTok ou encore Instagram.

Ils remplacent souvent le nom de la drogue par des émojis. L'oxycodone, médicament très addictif, prend ainsi la forme d'une banane à moitié épluchée. Le Xanax, un tranquillisant, celle d'une barre de chocolat.

Le nombre d'Américains qui prennent de la drogue est plutôt stable ces dernières années, mais ce qui change, c'est la dangerosité des substances, selon Wilson Compton, directeur adjoint de l'Institut national américain sur la toxicomanie.

Le fentanyl est si puissant que la différence entre vivre ou mourir tient à moins d'un gramme.

"Il suffit de très petites quantités pour que cela devienne un poison qui vous empêche de respirer", décrit Wilson Compton à l'AFP.

Aux Etats-Unis, la majeure partie du fentanyl illégal est fabriqué par des cartels mexicains, à partir de produits expédiés de Chine.

Cette drogue est une bonne affaire pour ces groupes criminels, car la puissance du fentanyl fait qu'une plus petite dose suffit à remplir une pilule.

Un kilogramme de produit pur, acheté pour environ 12.000 dollars, est transformé en un demi-million de pilules, plus facilement transportables, pouvant valoir jusqu'à 30 dollars l'unité.

L'an dernier, la DEA a saisi près de sept tonnes de fentanyl -- assez pour tuer tous les Américains. Quatre pilules sur 10 contenaient une dose létale.

Dans un hall du siège de l'agence anti-drogue, les photos des "visages du fentanyl" sont affichés sur les murs. La collection de portraits rend hommage à une douzaine de personnes dont la vie a été récemment volée par la drogue.

Sous l'un d'entre eux: "Makayla - 16 ans pour toujours"

Elève modèle et pom-pom girl, la jeune fille aimait peindre, jouer avec ses chiens, et espérait étudier le droit à l'université, raconte sa mère Shannon Doyle, 41 ans.

Après le divorce de ses parents, Makayla avait eu des problèmes d'anxiété, empirés par la pandémie.

L'été dernier, un ami lui avait fait découvrir les médicaments de contrefaçon.

Les pilules bleues retrouvées dans le lit de Makayla étaient en fait entièrement composées de fentanyl. Une enquête policière est en cours, mais n'a pour l'heure mené à aucune arrestation.

"Avant, quand vous étiez accro à la drogue, vous aviez 5, 10, 15 ans pour essayer de vaincre l'addiction", explique Shannon Doyle dans sa maison de Virginia Beach, ville côtière à environ 330 km au sud de Washington.

"Vous n'avez plus cette chance."

La DEA a lancé une campagne de prévention sur les risques du fentanyl, et des initiatives tentent d'accroître l'accessibilité du naxolone, un antidote pouvant sauver une personne en train de faire une overdose.

Les cendres de Makayla reposent dans sa chambre, une pièce dans laquelle Shannon jette toujours un coup d'oeil matin et soir, comme quand elle était vivante.

Au nom de Makayla, elle a monté une fondation pour tenter d'éviter des tragédies similaires -- une façon de gérer son deuil, dit-elle.

La meilleure amie de l'adolescente, Kaydence Blanchard, 16 ans, vit son premier été sans elle. Elle essaie d'accomplir les rêves qu'elles partageaient: passer son permis, et conduire jusqu'à la plage.

Mais pour Makayla, "l'avenir ne se concrétisera jamais", souligne-t-elle. "Elle ne réalisera jamais aucun des projets que nous avions imaginés ensemble."

md/bgs/led/vgr/alc

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AUG 10

"16 ans pour toujours": les ravages du fentanyl au sein de la jeunesse américaine #

8/10/2022, 4:45 AM
Virginia Beach, USA

Makayla Cox, lycéenne américaine en Virginie, pensait prendre un médicament pour traiter la douleur et l'anxiété, obtenu par le biais d'un ami.

Mais la pilule avalée deux semaines après son seizième anniversaire était du fentanyl, un opiacé de synthèse jusqu'à 50 fois plus puissant que l'héroïne. Elle est morte presque immédiatement.

Un soir de janvier, après avoir regardé un film avec sa mère Shannon, Makayla semblait en forme lorsqu'elle est allée dans sa chambre avec son chien, un husky qui dormait souvent sur son lit.

Mais le lendemain matin, Shannon a découvert Makayla appuyée contre la tête de lit, à moitié assise, un liquide orange sortant de sa bouche et de son nez.

"Elle était toute raide. Je l'ai secouée, j'ai crié son nom, j'ai appelé les secours", relate Shannon à l'AFP. "Mes voisins sont venus et ont tenté de la réanimer, mais il était trop tard. Après ça, je ne me souviens pas de grand chose."

Aux Etats-Unis, la crise des opiacés prend des proportions catastrophiques.

Plus de 80.000 personnes sont mortes d'overdoses par opiacés l'an dernier, causées pour la plupart par des drogues de synthèse comme le fentanyl -- soit sept fois plus qu'il y a une dizaine d'années.

"C'est l'épidémie la plus dangereuse que nous ayons vue", juge Ray Donovan, haut responsable de l'Agence américaine anti-drogue (DEA). "Le fentanyl n'est pas comme n'importe quelle autre drogue illicite, il est mortel instantanément."

Et le nombre de morts s'envole particulièrement vite chez les jeunes. En 2019, 493 adolescents américains étaient décédés d'overdose. En 2021, ils étaient 1.146.

Ils se procurent des médicaments de contrefaçon via les réseaux sociaux. Et, sans le savoir, ils ingèrent des pilules contenant du fentanyl.

Pour atteindre les plus jeunes, les dealers passent par des applications comme Snapchat, TikTok ou encore Instagram.

Ils remplacent souvent le nom de la drogue par des émojis. L'oxycodone, médicament très addictif, prend ainsi la forme d'une banane à moitié épluchée. Le Xanax, un tranquillisant, celle d'une barre de chocolat.

Le nombre d'Américains qui prennent de la drogue est plutôt stable ces dernières années, mais ce qui change, c'est la dangerosité des substances, selon Wilson Compton, directeur adjoint de l'Institut national américain sur la toxicomanie.

Le fentanyl est si puissant que la différence entre vivre ou mourir tient à moins d'un gramme.

"Il suffit de très petites quantités pour que cela devienne un poison qui vous empêche de respirer", décrit Wilson Compton à l'AFP.

Aux Etats-Unis, la majeure partie du fentanyl illégal est fabriqué par des cartels mexicains, à partir de produits expédiés de Chine.

Cette drogue est une bonne affaire pour ces groupes criminels, car la puissance du fentanyl fait qu'une plus petite dose suffit à remplir une pilule.

Un kilogramme de produit pur, acheté pour environ 12.000 dollars, est transformé en un demi-million de pilules, plus facilement transportables, pouvant valoir jusqu'à 30 dollars l'unité.

L'an dernier, la DEA a saisi près de sept tonnes de fentanyl -- assez pour tuer tous les Américains. Quatre pilules sur 10 contenaient une dose létale.

Dans un hall du siège de l'agence anti-drogue, les photos des "visages du fentanyl" sont affichés sur les murs. La collection de portraits rend hommage à une douzaine de personnes dont la vie a été récemment volée par la drogue.

Sous l'un d'entre eux: "Makayla - 16 ans pour toujours"

Elève modèle et pom-pom girl, la jeune fille aimait peindre, jouer avec ses chiens, et espérait étudier le droit à l'université, raconte sa mère Shannon Doyle, 41 ans.

Après le divorce de ses parents, Makayla avait eu des problèmes d'anxiété, empirés par la pandémie.

L'été dernier, un ami lui avait fait découvrir les médicaments de contrefaçon.

Les pilules bleues retrouvées dans le lit de Makayla étaient en fait entièrement composées de fentanyl. Une enquête policière est en cours, mais n'a pour l'heure mené à aucune arrestation.

"Avant, quand vous étiez accro à la drogue, vous aviez 5, 10, 15 ans pour essayer de vaincre l'addiction", explique Shannon Doyle dans sa maison de Virginia Beach, ville côtière à environ 330 km au sud de Washington.

"Vous n'avez plus cette chance."

La DEA a lancé une campagne de prévention sur les risques du fentanyl, et des initiatives tentent d'accroître l'accessibilité du naxolone, un antidote pouvant sauver une personne en train de faire une overdose.

Les cendres de Makayla reposent dans sa chambre, une pièce dans laquelle Shannon jette toujours un coup d'oeil matin et soir, comme quand elle était vivante.

Au nom de Makayla, elle a monté une fondation pour tenter d'éviter des tragédies similaires -- une façon de gérer son deuil, dit-elle.

La meilleure amie de l'adolescente, Kaydence Blanchard, 16 ans, vit son premier été sans elle. Elle essaie d'accomplir les rêves qu'elles partageaient: passer son permis, et conduire jusqu'à la plage.

Mais pour Makayla, "l'avenir ne se concrétisera jamais", souligne-t-elle. "Elle ne réalisera jamais aucun des projets que nous avions imaginés ensemble."

md/bgs/led/vgr/alc

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AUG 10

Tempête politique aux Etats-Unis après la perquisition du domicile de Trump #

8/10/2022, 12:09 AM
Washington, USA

Une première étape vers un procès pour les uns, "une persécution politique" pour les autres: la perquisition spectaculaire du domicile de Donald Trump par le FBI jetait mardi une nouvelle lumière sur les profondes fractures de l'Amérique, à l'heure où l'ancien président flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Contacté par l'AFP, le FBI n'a pas souhaité faire de commentaire.

Donald Trump, qui clame son innocence dans chacune de ces affaires et prétend faire l'objet d'une chasse aux sorcières, a vivement dénoncé la perquisition, à laquelle il n'a pas assisté, dans un communiqué.

"Notre nation vit des jours sombres", a-t-il regretté, assurant que "cette perquisition non annoncée de (son) domicile n'était ni nécessaire ni appropriée".

"Personne n'est au-dessus des lois (...) pas même un ancien président", a rétorqué mardi sur NBC la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi -- qui, comme la plupart des autres ténors de son camp, appelle depuis des années à ce que l'ex-magnat de l'immobilier rende des comptes.

Au lendemain de l'opération de la police fédérale, l'élu républicain Scott Perry a annoncé que des agents du FBI avaient saisi son téléphone, sans que cet allié de Donald Trump n'en précise la raison.

"Ce matin, alors que je voyageais avec ma famille, trois agents du FBI m'ont rendu visite et ont saisi mon téléphone portable", a-t-il déclaré à Fox News, dénonçant des "espèces de tactiques dignes d'une république bananière".

L'escalade judiciaire semble avoir dans le même temps cimenté l'emprise de Donald Trump sur le parti républicain, qui a fait bloc autour de l'ancien homme d'affaires -- au point de l'ériger en martyr.

Dès l'annonce de la perquisition, un groupe de partisans de Donald Trump s'est rendu devant la luxueuse résidence de l'ancien homme d'affaires pour crier leur colère.

Plusieurs d'entre eux agitaient des drapeaux "Biden n'est pas mon président", énième rappel que plus d'un an et demi après la défaite de Donald Trump à l'élection, des dizaines de millions d'Américains restent fermement convaincus que la présidentielle de 2020 lui a été "volée".

Sur les réseaux sociaux, certains trumpistes appelaient purement et simplement mardi au "divorce", dans ce pays aux divisions si béantes qu'elles peuvent sembler irréconciliables.

"Voilà le genre de choses qui se produisent dans des pays en guerre civile", a tancé Marjorie Taylor Greene, élue de Géorgie connue pour ses outrances, appelant même à un démantèlement du FBI. "La persécution politique DOIT CESSER!!!"

Son camp pourrait reprendre le contrôle du Congrès lors des élections législatives de novembre, qui s'annoncent périlleuses pour le camp de Joe Biden.

Dénonçant une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a promis une enquête sur son fonctionnement si les républicains revenaient au pouvoir.

La porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a écarté catégoriquement mardi la possibilité que Joe Biden ait été informé à l'avance de la perquisition chez son ancien (et potentiel futur) rival à l'élection présidentielle.

"Le président Biden a été très clair, avant qu'il soit élu et depuis le début de son mandat, sur le fait que le ministère de la Justice conduit ses enquêtes de façon indépendante. Il croit en l'Etat de droit", a-t-elle déclaré.

Donald Trump, qui pourrait à tout moment se déclarer candidat à un nouveau mandat, a en tout cas sauté sur l'occasion pour lancer un nouvel appel à la générosité de ses partisans.

"Ce n'est pas juste ma maison qui a été attaquée - c'est le domicile de chacun des Américains patriotes pour lequel je me suis battu", a-t-il plaidé dans un e-mail à ses militants, leur suggérant un don de 5 à 5.000 dollars pour combattre une "chasse aux sorcières".

cjc/rle/vgr

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AUG 9

Pas d'inculpation pour l'Américaine accusée d'être à l'origine du lynchage d'un jeune noir en 1955 #

Un jury américain a décidé de ne pas inculper une femme accusée de complicité dans le lynchage en 1955 d'un adolescent noir devenu un symbole de la lutte pour les droits civiques, a annoncé mardi un procureur du Mississippi.

"Le grand jury a statué qu'il n'existait pas de preuves suffisantes pour inculper" Carolyn Bryant, 88 ans, dans l'affaire de l'enlèvement et du meurtre d'Emmett Till il y a près de 67 ans, a déclaré dans un communiqué Dewayne Richardson, procureur du comté de Leflore.

Des témoins "ayant une connaissance directe du dossier" et des enquêteurs ont été entendus pendant plus de sept heures, a-t-il précisé.

Emmett Till, un adolescent noir de 14 ans originaire de Chicago, avait été enlevé, torturé et tué en 1955 dans le Mississippi, Etat ségrégationniste du Sud, alors qu'il rendait visite à des membres de sa famille.

Carolyn Bryant, une femme blanche âgée alors de 21 ans, avait assuré qu'il l'avait sifflée et avait tenté de la peloter. A la suite de ses accusations, l'adolescent avait été enlevé. Son cadavre avait été retrouvé 72 heures plus tard dans une rivière.

La mère d'Emmett Till avait exigé que son cercueil reste ouvert à ses obsèques, afin que le monde se rende compte des sévices qu'il avait endurés. Les photos du corps mutilé étaient entrées dans l'Histoire.

Arrêtés pour le meurtre, Roy Bryant -- le mari de Carolyn Bryant -- et J.W. Milam, son demi-frère, avaient été acquittés par un jury intégralement blanc. Protégés par ce verdict, les deux hommes blancs avaient ensuite relaté à un magazine comment ils avaient tué l'adolescent. Ils sont aujourd'hui décédés.

Une équipe enquêtant sur le meurtre d'Emmett Till avait trouvé en juin, dans le sous-sol du tribunal du comté de Leflore, un mandat d'arrestation à l'égard de Carolyn Bryant. Le mandat n'avait jamais été mis à exécution et sa découverte a relancé les poursuites.

Avant cela, en 2004, le ministère de la Justice avait rouvert l'enquête, mais n'avait pas pu intenter de poursuites en raison des délais de prescription.

L'auteur d'un livre consacré à l'affaire avait assuré en 2017 que Carolyn Bryant lui avait avoué ne jamais avoir été agressée par le garçon.

Le ministère de la Justice avait de nouveau rouvert le dossier, mais ses enquêteurs n'avaient pas réussi à déterminer si elle avait inventé son agression ou non et l'enquête avait été une nouvelle fois refermée en décembre 2021.

En mars, le président américain Joe Biden a signé la loi Emmett Till, faisant du lynchage un crime fédéral et prévoyant une peine allant jusqu'à 30 ans d'emprisonnement.

rle/led

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AUG 9

Un suspect arrêté dans l'enquête sur le meurtre de quatre musulmans au Nouveau-Mexique #

8/9/2022, 8:07 PM
Los Angeles, USA

La police américaine a annoncé mardi l'arrestation du "principal suspect" dans l'enquête conjointe sur les meurtres de quatre hommes musulmans.

Les autorités d'Albuquerque, dans l'Etat américain du Nouveau-Mexique, avaient annoncé samedi enquêter sur un possible lien entre le meurtre de trois musulmans ces dernières semaines et un autre en novembre 2021, et avaient lancé dimanche un appel à témoignage à partir d'une photo de voiture.

"Nous avons suivi le véhicule que l'on pense impliqué dans le récent meurtre d'un homme musulman à Albuquerque. Le conducteur a été arrêté et il est notre principal suspect pour les meurtres", a tweeté le chef de la police locale, Harold Medina.

La police d'Albuquerque a retrouvé, dans la nuit de vendredi à samedi, le corps d'un jeune homme d'une vingtaine d'années, musulman et "originaire d'Asie du Sud".

"Les enquêteurs pensent que ce meurtre pourrait être lié à trois meurtres récents d'hommes musulmans également originaires d'Asie du Sud", avait alors indiqué la police.

Deux de ces victimes étaient originaires du Pakistan: un homme de 27 ans retrouvé mort le 1er août, et un homme de 41 ans dont la dépouille a été retrouvée le 26 juillet.

La police a en outre fait le lien avec la mort d'un homme originaire d'Afghanistan tué le 7 novembre 2021 dans cette ville d'un demi-million d'habitants.

Dimanche, le président américain Joe Biden s'était dit sur Twitter "en colère et attristé" par ces meurtres.

"Nous attendons les résultats d'une enquête approfondie, mais je prie pour les familles des victimes", avait-il fait savoir, assurant que "ces attaques haineuses n'avaient pas leur place en Amérique".

hg/ube/vgr

TWITTER

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AUG 9

Tempête politique aux Etats-Unis après la perquisition du domicile de Trump #

8/9/2022, 8:02 PM
Washington, USA

Une première étape vers un procès pour les uns, "une persécution politique" pour les autres: la perquisition spectaculaire du domicile de Donald Trump par le FBI jetait mardi une nouvelle lumière sur les profondes fractures de l'Amérique, à l'heure où l'ancien président flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Contacté par l'AFP, le FBI n'a pas souhaité faire de commentaire.

Donald Trump, qui clame son innocence dans chacune de ces affaires et prétend faire l'objet d'une chasse aux sorcières, a vivement dénoncé la perquisition, à laquelle il n'a pas assisté, dans un communiqué.

"Notre nation vit des jours sombres", a-t-il regretté, assurant que "cette perquisition non annoncée de (son) domicile n'était ni nécessaire ni appropriée".

"Personne n'est au-dessus des lois (...) pas même un ancien président", a rétorqué mardi sur NBC la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi -- qui, comme la plupart des autres ténors de son camp, appelle depuis des années à ce que l'ex-magnat de l'immobilier rende des comptes.

Cette escalade judiciaire semble avoir dans le même temps cimenté l'emprise de Donald Trump sur le parti républicain, qui a fait bloc autour de l'ancien homme d'affaires -- au point de l'ériger en martyr.

Dès l'annonce de la perquisition, un groupe de partisans de Donald Trump s'est rendu devant la luxueuse résidence de l'ancien homme d'affaires pour crier leur colère.

Plusieurs d'entre eux agitaient des drapeaux "Biden n'est pas mon président", énième rappel que plus d'un an et demi après la défaite de Donald Trump à l'élection, des dizaines de millions d'Américains restent fermement convaincus que la présidentielle de 2020 lui a été "volée".

Sur les réseaux sociaux, certains trumpistes appelaient purement et simplement mardi au "divorce", dans ce pays aux divisions si béantes qu'elles peuvent sembler irréconciliables.

"Voilà le genre de choses qui se produisent dans des pays en guerre civile", a tancé Marjorie Taylor Greene, élue de Géorgie connue pour ses outrances, appelant même à un démantèlement du FBI. "La persécution politique DOIT CESSER!!!"

Son camp pourrait reprendre le contrôle du Congrès lors des élections législatives de novembre, qui s'annoncent périlleuses pour le camp de Joe Biden.

Dénonçant une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a promis une enquête sur son fonctionnement si les républicains revenaient au pouvoir.

La porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a écarté catégoriquement mardi la possibilité que Joe Biden ait été informé à l'avance de la perquisition chez son ancien (et potentiel futur) rival à l'élection présidentielle.

"Le président Biden a été très clair, avant qu'il soit élu, et depuis le début de son mandat, sur le fait que le ministère de la Justice conduit ses enquêtes de façon indépendante. Il croit en l'Etat de droit", a-t-elle déclaré.

Donald Trump, qui pourrait à tout moment se déclarer candidat à un nouveau mandat, a en tout cas sauté sur l'occasion pour lancer un nouvel appel à la générosité de ses partisans.

"Ce n'est pas juste ma maison qui a été attaquée - c'est le domicile de chacun des Américains patriotes pour lequel je me suis battu", a-t-il plaidé dans un e-mail à ses militants, leur suggérant un don de 5 à 5.000 dollars pour combattre une "chasse aux sorcières".

cjc/led

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AUG 9

Les enquêtes autour de Donald Trump #

8/9/2022, 7:04 PM
Washington, USA

L'ancien président américain Donald Trump, qui a vivement dénoncé lundi la perquisition menée par le FBI dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, est cité dans plusieurs enquêtes civiles, pénales ou parlementaire.

Aucune inculpation à son encontre n'est pour l'instant connue.

La perquisition menée lundi par la police fédérale pourrait être, selon des médias américains, liée à la question de l'archivage par Donald Trump des documents liés à sa présidence.

La loi l'oblige à transmettre l'ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales américaines, or il avait emporté, lors de son départ de la Maison Blanche, quinze cartons de documents, que des agents des Archives avaient dû récupérer en janvier, déjà à Mar-a-Lago.

La police fédérale a demandé à la justice américaine d'ouvrir une enquête sur ces faits, qui n'ont pour l'instant donné lieu à aucune poursuite.

Ni le FBI ni la justice n'ont donné d'indication sur les raisons de la perquisition de lundi.

La commission d'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole a récemment montré l'étendue des pressions que Donald Trump a exercées sur des responsables électoraux après la présidentielle de 2020 remportée par Joe Biden.

Les membres de cette commission ont estimé que l'ancien président avait, a minima, "failli à son devoir de commandant en chef". Chaque responsable des événements du 6 janvier 2021 devra "répondre de (ses) actes devant la justice", avait ajouté son président démocrate, l'élu Bennie Thompson.

Mais si les travaux de la commission ont été largement médiatisés, ils ne mènent pas directement à des poursuites judiciaires: c'est au ministère de la Justice de décider d'éventuelles suites pénales.

Les procureurs fédéraux qui enquêtent sur l'assaut du Capitole ont déjà fait condamner une centaine de participants à des peines de prison.

Envisagent-ils de remonter jusqu'à des responsables de la Maison Blanche, voire jusqu'au président?

C'est le dilemme auquel fait face Merrick Garland, le ministre de la Justice nommé par Joe Biden, qui a autorité sur le parquet.

Connu pour être méthodique et prudent, le ministre n'exclut rien. "Chaque personne qui est pénalement responsable des efforts pour annuler l'élection devra répondre de ses actes", a-t-il déclaré.

Pour l'heure, Donald Trump ne semble pas directement visé dans cette enquête.

Selon plusieurs juristes, il pourrait éventuellement être poursuivi au pénal pour "entrave à une procédure officielle" ou sur un chef très large de "fraude au gouvernement" qui implique d'avoir perturbé le fonctionnement des institutions.

Mais, face à sa probable nouvelle candidature à la présidence en 2024, toute action le visant sera perçue comme politique.

En outre, une procureure de Géorgie a annoncé en février 2021 l'ouverture d'une enquête sur "les tentatives d'influencer les opérations électorales" de cet Etat du Sud des Etats-Unis, plutôt conservateur mais remporté par Joe Biden. Les investigations se poursuivent en 2022.

Dans un appel téléphonique dont l'enregistrement avait ensuite été rendu public, Donald Trump avait demandé à Brad Raffensperger, un haut responsable de Géorgie, de "trouver" près de 12.000 bulletins de vote à son nom, de quoi rattraper son retard dans cet Etat.

Le procureur de Manhattan enquête, dans un dossier pénal, sur des soupçons d'évaluation frauduleuse d'actifs au sein de la Trump Organization -- qui regroupe clubs de golf, hôtels de luxe et autres propriétés du magnat de l'immobilier -- pour obtenir des prêts plus avantageux auprès des banques, ou pour réduire ses impôts.

Le conglomérat et son directeur financier ont été inculpés pour fraude fiscale, et un procès est attendu en 2022.

Dans un second dossier, au civil, la procureure générale de l'Etat de New York, la démocrate Letitia James, cherche à faire la lumière sur des soupçons similaires d'évaluation frauduleuse d'actifs.

Elle est parvenue en début d'année à obtenir qu'un juge ordonne notamment à Donald Trump de témoigner sous serment. Une audition prévue mi-juillet a été repoussée.

L'ex-président dénonce une "chasse aux sorcières" politique.

ube/vgr

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AUG 9

L'ancien vice-président Pence dénonce la perquisition du FBI chez Trump #

8/9/2022, 5:32 PM
Washington, USA

L'ex-bras droit de Donald Trump, Mike Pence, a dénoncé mardi la perquisition par le FBI du domicile de l'ancien président américain, à qui il pourrait être opposé en 2024 pour briguer l'investiture républicaine à la présidentielle.

"Je partage la grande inquiétude de millions d'Américains après la perquisition sans précédent de la résidence privée du président Trump", a tweeté Mike Pence.

Lundi soir, Donald Trump a annoncé dans un communiqué que sa luxueuse maison de Floride avait été "perquisitionnée et occupée par de nombreux agents" de la police fédérale. Contacté par l'AFP, le FBI n'a pas souhaité faire de commentaire.

Les conservateurs ont été unanimes à dénoncer une "persécution politique". Mike Pence, dont la réaction a été plus tardive, a assuré mardi que "les actes d'hier sap(aient) la confiance du public dans notre système judiciaire".

"Après des années pendant lesquelles il a été constaté que des agents du FBI agissaient sur la base de motivations politiques pendant notre administration, il faut remédier à l'impression de partialité que donne le ministère de la Justice", a critiqué celui qui a durant quatre ans été le vice-président de Donald Trump.

Les deux hommes ont pris leurs distances depuis que Mike Pence a refusé de s'opposer à la certification de la victoire de Joe Biden à l'élection de 2020, malgré les supplications de Donald Trump, qui prétend que le scrutin lui a été "volé".

Tous les deux sont désormais pressentis pour se présenter à la présidentielle américaine de 2024.

cjc/iba

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AUG 9

Tempête politique aux Etats-Unis après la perquisition du domicile de Trump #

8/9/2022, 4:48 PM
Washington, USA

Une première étape vers un procès pour les uns, "une persécution politique" pour les autres: la perquisition spectaculaire du domicile de Donald Trump par le FBI jetait mardi une nouvelle lumière sur les profondes fractures de l'Amérique, à l'heure où l'ancien président flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Contacté par l'AFP, le FBI n'a pas souhaité faire de commentaire.

Donald Trump, qui clame son innocence dans chacune de ces affaires et prétend faire l'objet d'une chasse aux sorcières, a vivement dénoncé la perquisition de la police fédérale, à laquelle il n'a pas assisté, dans un communiqué.

"Notre nation vit des jours sombres", a-t-il fustigé, assurant que "cette perquisition non annoncée de mon domicile n'était ni nécessaire ni appropriée".

"Personne n'est au-dessus des lois (...) pas même un ancien président", a rétorqué mardi sur NBC la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi -- qui, comme la plupart des autres ténors de son camp, appelle depuis des années à ce que l'ex-magnat de l'immobilier rende des comptes.

Cette escalade judiciaire semble avoir dans le même temps cimenté l'emprise de Donald Trump sur le parti républicain, qui a fait bloc autour de l'ancien homme d'affaires -- au point de l'ériger en martyr.

Dès l'annonce de la perquisition, un groupe de partisans de Donald Trump s'est rendu devant la luxueuse résidence de l'ancien homme d'affaires pour crier leur colère.

Plusieurs d'entre eux agitaient des drapeaux "Biden n'est pas mon président", énième rappel que plus d'un an et demi après la défaite de Donald Trump à l'élection, des dizaines de millions d'Américains restent fermement convaincus que la présidentielle de 2020 lui a été "volée".

Sur les réseaux sociaux, certains trumpistes appelaient purement et simplement mardi au "divorce", dans ce pays aux divisions si béantes qu'elles peuvent sembler irréconciliables.

"Voilà le genre de choses qui se produisent dans des pays en guerre civile", a tancé Marjorie Taylor Greene, élue de Géorgie connue pour ses outrances, appelant même à un démantèlement du FBI. "La persécution politique DOIT CESSER!!!"

Dénonçant une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a promis une enquête sur son fonctionnement quand les républicains reviendraient au pouvoir.

Son camp pourrait reprendre le contrôle du Congrès lors des élections législatives de novembre, qui s'annoncent périlleuses pour le camp de Joe Biden.

Sur la chaîne préférée des conservateurs, Fox News, les bandeaux étaient eux aussi très critiques concernant la perquisition: "Les tactiques de plus en plus radicales du ministère de la Justice sont un danger pour la république", "Le FBI de Biden saccage le domicile d'un de ses adversaires potentiels pour l'élection de 2024", était-il écrit.

Donald Trump, qui dispose déjà d'un trésor de guerre de plus de 100 millions de dollars (un montant sans précédent pour un ancien président) et pourrait à tout moment se déclarer candidat à un nouveau mandat, a sauté sur l'occasion pour lancer un appel à la générosité de ses partisans.

"Ce n'est pas juste ma maison qui a été attaquée - c'est le domicile de chacun des Américains patriotes pour lequel je me suis battu", a-t-il plaidé dans un e-mail à ses militants, leur suggérant un don de 5 à 5.000 dollars pour combattre une "chasse aux sorcières".

cjc/led

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AUG 9

Donald Trump's residence in Mar-A-Lag #

8/9/2022, 9:07 AM
Palm Beach, USA

A police car is seen outside former US President Donald Trump's residence in Mar-A-Lago, Palm Beach, Florida

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AUG 9

Le FBI perquisitionne la résidence de Trump en Floride #

8/9/2022, 7:31 AM
Palm Beach, USA

L'ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été "perquisitionnée" par la police fédérale (FBI), se disant victime d'une "persécution politique".

L'ex-dirigeant républicain, lié de près ou de loin à plusieurs dossiers judiciaires, n'a pas précisé la raison de cette perquisition. Mais, selon des médias américains, l'intervention relève d'une enquête sur la mauvaise gestion de documents classifiés, qui avaient été envoyés à Mar-a-Lago.

"Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI", a déclaré Donald Trump dans un communiqué, se disant victime d'une "persécution politique".

"Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n'était ni nécessaire ni appropriée", a-t-il affirmé.

Des images aériennes de Mar-a-Lago ont montré des voitures de police à l'extérieur de la propriété. Des partisans de Donald Trump se sont également rassemblés à l'extérieur, brandissant des banderoles portant son nom ou des drapeaux américains à son effigie.

"Ils ont même forcé mon coffre-fort!", s'est indigné M. Trump qui ne se trouvait pas sur place, selon le New York Times.

"C'est une faute du procureur, l'instrumentalisation du système judiciaire et une attaque des démocrates de la gauche radicale qui ne veulent désespérément pas que je me présente à la présidence en 2024", a-t-il encore dénoncé selon le quotidien.

Contacté par l'AFP, le FBI, n'a pas confirmé la perquisition, ni souhaité faire de commentaire.

En février, les Archives nationales avaient déclaré avoir dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021.

Dans ces boîtes, des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des États-Unis qui avait fait l'objet d'échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi, selon le Washington Post, plusieurs documents marqués "secret défense".

Les Archives nationales assurent que Donald Trump n'avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons : en vertu d'une loi de 1978, tout président américain doit transmettre l'ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver.

Cette agence fédérale avait demandé à la justice américaine d'ouvrir une enquête sur ces faits, selon des médias américains.

Le personnel de la Maison Blanche découvrait aussi régulièrement des liasses de papiers bouchant les toilettes, et soupçonnait le président de vouloir se débarrasser de documents, d'après un livre à paraître d'une journaliste vedette du New York Times.

L'annonce de la perquisition n'a pas manqué de provoquer l'indignation dans les rangs républicains.

Le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a ainsi dénoncé une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, promettant une enquête sur son fonctionnement quand les républicains reviendraient au pouvoir.

Une commission parlementaire cherche également à faire la lumière sur le rôle que le milliardaire a joué dans l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Ce jour-là, des centaines de ses partisans avaient semé la violence et le chaos à l'intérieur du siège du Congrès, retardant la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

Le ministère de la Justice enquête sur cette attaque, mais n'a pour l'heure pas engagé de poursuites contre l'ancien président.

Fin juillet, le ministre de la Justice Merrick Garland n'avait toutefois pas écarté cette possibilité.

"Nous avons l'intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d'interférer avec le transfert légal du pouvoir d'une administration à l'autre", a-t-il dit.

Enfin, deux enquêtes, l'une civile et l'autre pénale, sont menées à New York sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization.

Donald Trump, toujours très populaire parmi les républicains, flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée de se présenter à l'élection présidentielle de 2024.

led/dax/jg/at

THE NEW YORK TIMES COMPANY

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AUG 9

Le FBI perquisitionne la résidence de Trump en Floride #

8/9/2022, 1:24 AM
Palm Beach, USA

L'ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été "perquisitionnée" par la police fédérale (FBI).

Le républicain, lié de près ou de loin à plusieurs dossiers judiciaires, n'en a pas précisé la raison. Mais, selon des médias américains, l'intervention relève d'une enquête sur la mauvaise gestion de documents classifiés, qui avaient été envoyés à Mar-a-Lago.

"Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI", a déclaré Donald Trump dans un communiqué, se disant victime d'une "persécution politique".

"Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n'était ni nécessaire ni appropriée", a-t-il affirmé.

"Ils ont même forcé mon coffre-fort!", s'est indigné M. Trump, qui ne se trouvait pas sur place, selon le New York Times.

Contacté par l'AFP, le FBI, qui n'a pas encore confirmé la perquisition, n'a pas souhaité faire de commentaire.

En février, les Archives nationales avaient déclaré avoir dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021.

Dans ces boîtes, des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des Etats-Unis qui avait fait l'objet d'échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi, selon le Washington Post, plusieurs documents marqués "secret défense".

Les Archives nationales assurent que le républicain n'avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons: en vertu d'une loi de 1978, tout président américain doit transmettre l'ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver.

Cette agence fédérale avait demandé à la justice américaine d'ouvrir une enquête sur ces faits, selon des médias américains.

Le personnel de la Maison Blanche découvrait aussi régulièrement des liasses de papiers bouchant les toilettes, et soupçonnait le président de vouloir se débarrasser de documents, d'après un livre à paraître d'une journaliste vedette du New York Times.

L'annonce de la perquisition n'a pas manqué de provoquer l'indignation dans les rangs républicains.

Le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a ainsi dénoncé une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, promettant une enquête sur son fonctionnement quand les républicains reviendraient au pouvoir.

Une commission parlementaire cherche également à faire la lumière sur le rôle que le milliardaire a joué dans l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Ce jour-là, des centaines de ses partisans avaient semé la violence et le chaos à l'intérieur du siège du Congrès, retardant la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

Le ministère de la Justice enquête sur cette attaque, mais n'a pour l'heure pas engagé de poursuites contre l'ancien président.

Fin juillet, le ministre de la Justice Merrick Garland n'avait toutefois pas écarté cette possibilité.

"Nous avons l'intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d'interférer avec le transfert légal du pouvoir d'une administration à l'autre", a-t-il dit.

Enfin, deux enquêtes, l'une civile et l'autre pénale, sont menées à New York sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization.

Donald Trump, toujours très populaire parmi les républicains, flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée de se présenter à l'élection présidentielle de 2024.

led/dax

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AUG 9

Le FBI perquisitionne la résidence de Trump en Floride #

8/9/2022, 1:24 AM
Palm Beach, USA

L'ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été "perquisitionnée" par la police fédérale (FBI).

Le républicain, lié de près ou de loin à plusieurs dossiers judiciaires, n'en a pas précisé la raison. Mais, selon des médias américains, l'intervention relève d'une enquête sur la mauvaise gestion de documents classifiés, qui avaient été envoyés à Mar-a-Lago.

"Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI", a déclaré Donald Trump dans un communiqué, se disant victime d'une "persécution politique".

"Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n'était ni nécessaire ni appropriée", a-t-il affirmé.

"Ils ont même forcé mon coffre-fort!", s'est indigné M. Trump, qui ne se trouvait pas sur place, selon le New York Times.

Contacté par l'AFP, le FBI, qui n'a pas encore confirmé la perquisition, n'a pas souhaité faire de commentaire.

En février, les Archives nationales avaient déclaré avoir dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021.

Dans ces boîtes, des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des Etats-Unis qui avait fait l'objet d'échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi, selon le Washington Post, plusieurs documents marqués "secret défense".

Les Archives nationales assurent que le républicain n'avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons: en vertu d'une loi de 1978, tout président américain doit transmettre l'ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver.

Cette agence fédérale avait demandé à la justice américaine d'ouvrir une enquête sur ces faits, selon des médias américains.

Le personnel de la Maison Blanche découvrait aussi régulièrement des liasses de papiers bouchant les toilettes, et soupçonnait le président de vouloir se débarrasser de documents, d'après un livre à paraître d'une journaliste vedette du New York Times.

L'annonce de la perquisition n'a pas manqué de provoquer l'indignation dans les rangs républicains.

Le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a ainsi dénoncé une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, promettant une enquête sur son fonctionnement quand les républicains reviendraient au pouvoir.

Une commission parlementaire cherche également à faire la lumière sur le rôle que le milliardaire a joué dans l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Ce jour-là, des centaines de ses partisans avaient semé la violence et le chaos à l'intérieur du siège du Congrès, retardant la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

Le ministère de la Justice enquête sur cette attaque, mais n'a pour l'heure pas engagé de poursuites contre l'ancien président.

Fin juillet, le ministre de la Justice Merrick Garland n'avait toutefois pas écarté cette possibilité.

"Nous avons l'intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d'interférer avec le transfert légal du pouvoir d'une administration à l'autre", a-t-il dit.

Enfin, deux enquêtes, l'une civile et l'autre pénale, sont menées à New York sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization.

Donald Trump, toujours très populaire parmi les républicains, flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée de se présenter à l'élection présidentielle de 2024.

led/dax

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AUG 9

Trump annonce que sa résidence en Floride a été "perquisitionnée" par la police fédérale #

8/9/2022, 12:13 AM
Washington, USA

L'ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été "perquisitionnée" par la police fédérale (FBI).

"Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI", a-t-il déclaré dans un communiqué, se disant victime d'une "persécution politique".

"Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n'était ni nécessaire ni appropriée", a-t-il affirmé.

"Ils ont même forcé mon coffre-fort!", s'est indigné Donald Trump.

Contacté par l'AFP, le FBI, qui n'a pas encore confirmé la perquisition, n'a pas souhaité faire de commentaire.

Le républicain n'a pas indiqué les raisons de cette opération policière. Il est lié, de près ou de loin, à plusieurs dossiers judiciaires en cours.

L'intervention concernerait la potentielle mauvaise gestion de documents classifiés, qui avaient été envoyés à Mar-a-Lago, a déclaré une source proche du dossier au Washington Post.

La façon dont le milliardaire gérait ses documents officiels lorsqu'il se trouvait à la Maison Blanche est au coeur de plusieurs investigations.

L'ancien président est accusé d'avoir délibérément négligé certains de ses dossiers avant leur transmission pourtant obligatoire aux Archives nationales américaines.

Cette agence fédérale avait demandé à la justice américaine d'ouvrir une enquête sur ces faits, selon plusieurs médias américains.

Elle avait dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021.

Dans ces boîtes, des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des Etats-Unis qui avait fait l'objet d'échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi, selon le Washington Post, plusieurs documents marqués "secret défense".

Les Archives nationales assurent que le républicain n'avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons: en vertu d'une loi de 1978, tout président américain doit transmettre l'ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver.

Le personnel de la Maison Blanche découvrait aussi régulièrement des liasses de papiers bouchant les toilettes, et soupçonnait le président de vouloir se débarrasser de documents, selon un livre à paraître d'une journaliste vedette du New York Times.

Une commission parlementaire cherche également à faire la lumière sur le rôle que le milliardaire a joué dans l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Ce jour-là, des centaines de ses partisans avaient semé la violence et le chaos à l'intérieur du siège du Congrès, retardant la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

Le ministère de la Justice enquête sur cette attaque, mais n'a pour l'heure pas engagé de poursuites contre l'ancien président.

Fin juillet, le ministre de la Justice Merrick Garland n'avait toutefois pas écarté cette possibilité.

"Nous avons l'intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d'interférer avec le transfert légal du pouvoir d'une administration à l'autre", a-t-il dit.

Enfin, deux enquêtes, l'une civile et l'autre pénale, sont menées à New York sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization.

Donald Trump, toujours très populaire parmi les républicains, flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée de se présenter à l'élection présidentielle de 2024.

led/dax

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AUG 8

Trump annonce que sa résidence en Floride a été "perquisitionnée" par la police fédérale #

8/8/2022, 11:41 PM
Washington, USA

L'ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été "perquisitionnée" par la police fédérale (FBI).

"Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI", a-t-il déclaré dans un communiqué, se disant victime d'une "persécution politique".

"Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n'était ni nécessaire ni appropriée", a-t-il affirmé.

"Ils ont même forcé mon coffre-fort!", s'est indigné Donald Trump.

Le FBI n'a pas encore confirmé cette perquisition.

Le républicain n'a pas indiqué les raisons de cette opération policière. Il est lié, de près ou de loin, à plusieurs dossiers judiciaires en cours.

Une commission parlementaire cherche à faire la lumière sur le rôle que le milliardaire a joué dans l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Ce jour-là, des centaines de ses partisans avaient semé la violence et le chaos à l'intérieur du siège du Congrès, retardant la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

Le ministère de la Justice enquête sur cette attaque, mais n'a pour l'heure pas engagé de poursuites contre l'ancien président.

Fin juillet, le ministre de la Justice Merrick Garland n'avait toutefois pas écarté cette possibilité.

"Nous avons l'intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d'interférer avec le transfert légal du pouvoir d'une administration à l'autre", a-t-il dit.

Donald Trump, toujours très populaire parmi les républicains, flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée de se présenter à l'élection présidentielle de 2024.

led/dax

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AUG 8

Trump annonce que sa résidence en Floride a été "perquisitionnée" par la police fédérale #

8/8/2022, 11:20 PM
Washington, USA

L'ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été "perquisitionnée" par la police fédérale (FBI).

"Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI", a-t-il déclaré dans un communiqué, disant subir une "persécution politique". Le républicain n'a pas indiqué les raisons de cette opération policière.

led/dax

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AUG 8

La justice américaine restitue au Cambodge 30 oeuvres d'art khmères volées #

La justice américaine a restitué lundi au Cambodge 30 oeuvres d'art khmères volées près des célébrissimes temples d'Angkor et qui avaient fait l'objet d'un trafic international jusqu'aux Etats-Unis.

C'est le procureur fédéral de Manhattan Damian Williams, à la tête du parquet le plus important du pays, qui a remis officiellement les antiquités dérobées à l'ambassadeur du Cambodge aux Etats-Unis, Keo Chhea, devant la presse.

"Nous célébrons en ce jour la restitution du patrimoine culturel du Cambodge au peuple cambodgien et réaffirmons notre engagement à réduire le trafic illicite d'oeuvres d'art et d'antiquités", a lancé le magistrat.

Parmi ces 30 pièces, une sculpture du Xe siècle de la divinité hindoue "Skanda monté sur un paon" et une autre de la même époque du dieu Ganesh. Les deux avaient été volées à Koh Ker, une ancienne capitale khmère, à 80 km des temples d'Angkor, selon la justice fédérale américaine.

Ces 30 oeuvres -- s'étalant de l'Âge de Bronze au XIIe siècle -- avaient été dérobées, comme des milliers d'autres, à la fin du XXe siècle à la faveur des guerres au Cambodge dans les années 1970, suivies par la réouverture du pays dans les années 1990.

La justice fédérale rappelle que des milliers de statues, sculptures et linteaux khmers ont fait l'objet pendant des décennies d'un trafic international depuis le Cambodge vers des antiquaires ayant pignon sur rue à Bangkok, en Thaïlande, avant d'être exportés illégalement pour des collectionneurs, hommes d'affaires, voire des musées en Asie, Europe et aux Etats-Unis.

L'un de ces marchands, le Britannique Douglas Latchford, avait été inculpé en 2019 aux Etats-Unis de trafic d'oeuvres d'art mais son décès a éteint l'action en justice.

La justice de l'Etat de New York s'est engagée dans une vaste restitution d'oeuvres: de l'été 2020 à la fin 2021, au moins 700 pièces ont été rendues à 14 pays, dont le Cambodge, l'Inde, le Pakistan, l'Egypte, l'Irak, la Grèce ou l'Italie.

Le collectionneur américain Michael Steinhardt a ainsi été forcé de restituer en 2021 environ 180 antiquités volées ces dernières décennies, d'une valeur totale de 70 millions de dollars.

Cet accord entre la justice et M. Steinhardt, 80 ans, lui a permis d'échapper à une inculpation mais lui interdit à vie d'acquérir des oeuvres sur le marché licite de l'art.

Angkor, plus grand site archéologique au monde (400 km2), fut la capitale de l'empire khmer (du IXe au XIVe siècle). Classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1992, ce joyau a rouvert aux touristes après deux années de pandémie.

nr/vgr

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