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Colombie: plus de 6.400 exécutions extra-judiciaires commises par l'armée #

2/18/2021, 10:20 PM
Bogota, COL

Plus de 6.400 civils ont été sommairement exécutés et présentés comme tués au combat en Colombie, trois fois plus qu'estimé jusque là dans ce scandale des "faux positifs", le plus grave impliquant l'armée en près de six décennies de guerre interne.

La Juridiction spéciale de paix (JEP) a annoncé jeudi avoir établi qu'"au moins 6.402 Colombiennes et Colombiens sont morts et ont été illégitimement présentés comme tombés au combat entre 2002 et 2008", selon un communiqué.

Ce chiffre donne une nouvelle dimension à ce "phénomène macro-criminel", selon la JEP, créée par l'accord de paix de 2016 avec l'ex-guérilla des Farc pour enquêter sur les crimes graves du conflit.

La révélation des "faux positifs", en jargon militaire, a été l'un des plus grands scandales impliquant l'armée colombienne durant sa confrontation avec les rébellions de gauche.

Bien que l'état-major nie toute pratique systématique, des officiers et des soldats ont admis devant la JEP leur implication dans ces crimes.

Les militaires tenaient le compte des guérilleros et narco-trafiquants tués et ces résultats "positifs" leur valaient médailles, permissions et promotions.

Mais des milliers de morts étaient des civils abattus de sang froid.

- La réalité du conflit -

Jusqu'à l'an dernier, le parquet a été saisi de 2.249 cas d'exécutions extra-judiciaires commises entre 1988 et 2014, dont 59% de 2006 à 2008, sous la présidence d'Alvaro Uribe qui a mené une féroce offensive contre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

L'ex-président de droite, au pouvoir de 2002 à 2010 et opposé à l'accord de paix qu'il juge laxiste envers les anciens rebelles, a accusé jeudi la JEP de "discréditer" son gouvernement. Il a nié avoir incité les militaires à "violer la loi" quand il exigeait leur "efficacité".

Selon Jorge Cuervo, professeur en politiques de justice et des droits humains de l'université Externado, l'instruction de la JEP "va beaucoup plus nous rapprocher (...) de la réalité de ce qui s'est passé durant le conflit armé colombien".

L'enquête au cas par cas du parquet est "insuffisante pour rendre compte" de la dimension de ces crimes, a-t-il estimé, saluant la décision de la justice de paix de regrouper les dossiers, comme pour les enlèvements commis par l'ex-rébellion marxiste.

En janvier, la JEP a déterminé que 21.000 personnes ont été séquestrées et inculpé huit anciens chefs guérilleros.

Le général en retraite Mario Montoya, ancien commandant de l'armée de terre, est le militaire de plus haut rang entendu par la JEP. En dépit de témoignages à charge, il nie avoir incité ses troupes à exécuter des civils.

"Il y a 2.140 militaires impliqués dans des enquêtes sur des exécutions extra-judiciaires, soit 0,9% des hommes qui ont opéré dans l'armée de terre durant la période mentionnée (...) ce qui montre qu'à aucun moment, il n'y a eu de directive pour des faits aussi atroces", arguait son avocat Andrés Garzon lors d'une interview à l'AFP l'an dernier.

Les ex-guérilleros, paramilitaires et militaires entendus par la JEP peuvent bénéficier de peines alternatives à la prison s'ils avouent leurs crimes. Sinon, ils risquent jusqu'à 20 ans d'emprisonnement devant la justice ordinaire.

Blanca Monroy, dont le fils a été assassiné en 2008, s'est félicitée de l'avancée des investigations montrant "qu'il y a eu beaucoup de faux positifs sur tout le territoire".

"Cela nous attriste que l'armée de terre, qui doit veiller sur nous (...) ait fait pleurer tant de mères, laissé tant d'enfants orphelins, tant de soeurs éplorées", a-t-elle déclaré à l'AFP.

- Brigade meurtrière -

La majorité des "faux positifs", dont 25% des 6.402 cas, ont été tués dans le département d'Antioquia (nord-ouest). "La IVe Brigade, qui contrôlait cette zone, pourrait être responsable de 73% des morts répertoriés dans le département entre les années 2000 et 2013", selon la JEP.

Les restes de victimes ont été trouvés dans le cimetière de Dabeiba (Antioquia), grâce aux confessions de militaires sur des cas qui, dans leur majorité, "n'avaient par fait l'objet d'investigations par la justice ordinaire", a-t-elle précisé.

Outre l'Antioquia, les départements du Norte de Santander (nord-est), de Huila (centre), du Casanare (est) et du Meta (sud), ainsi que la côte caraïbe sont considérés comme prioritaires par la justice de paix.

Selon Tania Parra, avocate de deux militaires, le rapport publié jeudi montre qu'il y a eu "complicité" des autorités pour "occulter" les faits.

Pour "les morts, une investigation est toujours ouverte", mais "ou il n'y a pas de résultats ou (...) les responsables sont absouts", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Au moins 20 des 219 militaires cités devant la JEP sont sous protection suite à des menaces consécutives à leurs dépositions.

dl-vel-fpp/mm

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FEB 18

Colombie: plus de 6.400 exécutions extra-judiciaires commises par l'armée #

2/18/2021, 8:38 PM
Bogota, COL

Plus de 6.400 civils ont été sommairement exécutés et présentés comme tués au combat en Colombie, trois fois plus qu'estimé jusque là dans ce scandale des "faux positifs", le plus grave impliquant l'armée en près de six décennies de guerre interne.

La Juridiction spéciale de paix (JEP) a annoncé jeudi avoir établi qu'"au moins 6.402 Colombiennes et Colombiens sont morts et ont été illégitimement présentés comme tombés au combat entre 2002 et 2008", selon un communiqué.

Ce chiffre donne une nouvelle dimension à ce "phénomène macro-criminel", a estimé la JEP, créée par l'accord de paix de 2016 avec l'ex-guérilla des Farc pour enquêter sur les crimes graves du conflit.

La révélation de cette pratique, désignée en argot militaire comme "faux positifs", a été l'un des plus grands scandales mettant en cause les agissements de l'armée colombienne durant sa confrontation avec les guérillas de gauche.

Bien que l'état-major nie qu'il s'agissait d'une pratique systématique, des officiers et des soldats ont admis devant la JEP leur implication dans ces crimes.

Les militaires tenaient le compte des guérilleros et narco-trafiquants tués lors d'affrontements et ces résultats "positifs" étaient récompensés en médailles, permissions et promotions.

Mais des milliers de morts étaient des civils abattus de sang froid.

- La réalité du conflit -

Jusqu'à l'an dernier, le parquet général a été saisi de 2.249 cas d'exécutions extra-judiciaires commises entre 1988 et 2014, dont 59% de 2006 à 2008, sous l'ex-président de droite Alvaro Uribe (2002-2010), aujourd'hui sénateur et qui nie toute responsabilité.

Selon Jorge Cuervo, professeur en politiques de justice et des droits humains de l'université Externado, l'instruction de la JEP "va beaucoup plus nous rapprocher (...) de la réalité de ce qui s'est passé durant le conflit armé colombien".

L'enquête au cas par cas du parquet est "insuffisante pour rendre compte" de la dimension de ces crimes, a-t-il estimé, saluant la décision de la justice de paix de regrouper les dossiers, comme pour les enlèvements commis par l'ex-guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

La JEP a déterminé en janvier que 21.000 personnes ont été séquestrées en Colombie et inculpé huit anciens chefs guérilleros.

Le général en retraite Mario Montoya, à l'époque commandant de l'armée de terre, est le militaire de plus haut rang entendu par la JEP. En dépit des témoignages le mettant en cause, il nie avoir incité ses troupes à exécuter des civils.

"Il y a 2.140 militaires impliqués dans des enquêtes sur des exécutions extra-judiciaires, soit 0,9% des hommes qui ont opéré dans l'armée de terre durant la période mentionnée (...) ce qui montre qu'à aucun moment, il n'y a eu de directive pour des faits aussi atroces", arguait son avocat Andrés Garzon lors d'une interview à l'AFP l'an dernier.

Les ex-guérilleros, paramilitaires et militaires qui comparaissent devant la JEP peuvent bénéficier de peines alternatives à la prison s'ils avouent leurs crimes. Sinon, ils risquent jusqu'à 20 ans d'emprisonnement devant la justice ordinaire.

Blanca Monroy, dont le fils a été assassiné par des militaires en 2008, s'est félicitée de l'avancée des investigations montrant "qu'il y a eu beaucoup de faux positifs sur tout le territoire".

"Cela nous attriste que l'armée de terre, qui doit veiller sur nous (...) ait fait pleurer tant de mères, laissé tant d'enfants orphelins, tant de soeurs éplorées", a-t-elle déclaré à l'AFP.

- Brigade meurtrière -

Selon la JEP, la majorité des "faux positifs", dont 25% de ces 6.402 cas, ont été tués dans le département d'Antioquia (nord-ouest), où l'armée et les paramilitaires d'extrême droite affrontaient durement les rebelles.

"La IVe Brigade, qui contrôlait cette zone, pourrait être responsable de 73% des morts répertoriées dans le département entre les années 2000 et 2013", a-t-elle précisé.

Les restes de victimes ont été trouvés dans le cimetière de Dabeiba (Antioquia), grâce aux confessions de militaires sur des cas qui, dans leur majorité, "n'avaient par fait l'objet d'investigations par la justice ordinaire", selon la JEP.

Outre l'Antioquia, les départements du Norte de Santander (Nord-Est), de Huila (centre), du Casanare (Est) et du Meta (Sud), ainsi que la côte caraïbe sont considérés comme prioritaires par la justice de paix.

Selon Tania Parra, avocate de deux militaires comparaissant devant la JEP, le rapport publié jeudi montre qu'il y a eu "complicité" des autorités pour "occulter" les faits.

Pour "les morts, une investigation est toujours ouverte", mais "ou il n'y a pas de résultats ou (...) les responsables sont absouts", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Au moins 20 des 219 militaires cités devant la JEP sont sous protection suite à des menaces consécutives à leurs dépositions.

dl-vel-fpp/mm

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FEB 18

Colombie: plus de 6.400 exécutions extra-judiciaires commises par l'armée #

2/18/2021, 6:11 PM
Bogota, COL

Plus de 6.400 civils ont été sommairement exécutés et présentés comme tués au combat en Colombie, trois fois plus qu'estimé jusque là dans ce scandale des "faux positifs", le plus grave impliquant l'armée en près de six décennies de guerre interne.

La Juridiction spéciale de paix (JEP), qui enquête sur les crimes graves du conflit, a annoncé jeudi avoir établi qu'"au moins 6.402 Colombiennes et Colombiens sont morts et ont été illégitimement présentés comme tombés au combat entre 2002 et 2008", selon un communiqué.

Ce chiffre donne une nouvelle dimension à ce "phénomène macro-criminel", a estimé la JEP, créée dans le cadre de l'accord de paix de 2016 avec l'ex-guérilla des Farc pour enquêter sur les crimes graves du conflit armé colombien.

La révélation de cette pratique, désignée en argot militaire comme "faux positifs", a été l'un des plus grands scandales mettant en cause les agissements des forces armées colombiennes durant leur confrontation avec les guérillas de gauche.

Bien que l'état-major ait toujours nié qu'il s'agissait d'une pratique systématique, des officiers et des soldats ont admis leur implication dans ces crimes lors de leur comparution devant la JEP.

Les soldats tenaient le compte des guérilleros et narco-paramilitaires tués lors des affrontements et ces résultats "positifs" étaient récompensés en médailles, permissions et promotions.

Mais des milliers de morts étaient en réalité des civils abattus de sang froid.

Jusqu'à l'an dernier, le parquet général a été saisi de 2.249 cas d'exécutions extra-judiciaires commises entre 1988 et 2014.

Et 59% d'entre elles datent des seules années 2006 à 2008, sous le gouvernement de l'ex-président de droite dure Alvaro Uribe (2002-2010), aujourd'hui sénateur et qui nie toute responsabilité.

- Confessions de militaires -

Le général en retraite Mario Montoya, à l'époque commandant de l'armée de terre, est le militaire de plus haut rang à avoir été entendu par la JEP à ce jour. En dépit des témoignages qui le mette en cause, il nie avoir incité ses troupes à exécuter des civils.

"Il y a 2.140 militaires impliqués dans des enquêtes sur des exécutions extra-judiciaires, soit 0,9% des hommes qui ont opéré dans l'armée de terre durant la période mentionnée (...) ce qui montre qu'à aucun moment, il n'y a eu de directive de l'armée de terre pour des faits aussi atroces", arguait son avocat Andrés Garzon lors d'une interview à l'AFP l'an dernier.

Les ex-guérilleros, paramilitaires et militaires qui acceptent de comparaître devant la JEP peuvent bénéficier de peines alternatives à la prison s'ils avouent leurs crimes et s'engagent à dédommager les victimes. Sinon ils risquent des condamnations par la justice ordinaire allant jusqu'à 20 ans d'emprisonnement.

Selon la JEP, la majorité des "faux positifs" ont été tués dans le département d'Antioquia (Nord-Ouest), où l'armée et les milices paramilitaires d'extrême droite affrontaient durement les rebelles.

"La IVe Brigade, qui contrôlait cette zone, pourrait être responsable de 73% des morts répertoriées dans le département entre les années 2000 et 2013", a-t-elle précisé.

Les restes de certaines victimes ont été trouvés dans le cimetière de la localité de Dabeiba (Antioquia), grâce aux confessions de militaires sur des cas qui, dans leur majorité, "n'avaient par fait l'objet d'investigations de la part de la justice ordinaire", selon la JEP.

Outre le département d'Antioquia, ceux du Norte de Santander (Nord-Est), de Huila (centre), du Casanare (Est) et du Meta (Sud), ainsi que la région de la côte caraïbe, ont été considérés comme prioritaires par les enquêteurs de la justice de paix.

Selon Tania Parra, l'avocate de deux militaires qui comparaissent devant la JEP, le rapport publié ce jeudi montre qu'il y a eu "complicité" des autorités pour "occulter" les faits.

Pour "les morts, une investigation est toujours ouverte", mais "ou il n'y a pas de résultats ou (...) les responsables sont absouts", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Au moins 20 des 219 militaires appelés à comparaître devant la JEP ont été placés sous protection suite à des menaces consécutives à leurs dépositions.

dl-vel/fpp/mm

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FEB 18

Colombie: 6.402 victimes d'exécutions extra-judiciaires par l'armée (tribunal de paix) #

2/18/2021, 4:26 PM
Bogota, COL

Au moins 6.402 civils ont été exécutés en Colombie par des militaires et présentés comme tués au combat, un chiffre trois fois plus élevé que le nombre de ces victimes d'exécutions extra-judiciaires estimé jusqu'à présent, a annoncé jeudi le tribunal de paix.

La Juridiction spéciale de paix (JEP) a enquêté sur ce scandale, dans lequel sont impliquées les forces de l'ordre, et a établi qu'"au moins 6.402 Colombiennes et Colombiens sont morts et ont été illégitimement présentés comme tombés au combat entre 2002 et 2008", a-t-elle précisé dans un communiqué.

La révélation de cette pratique, désignée en argot militaire comme "faux positifs", a été l'un des plus grands scandales mettant en cause les forces armées colombiennes durant les près de six décennies de confrontation avec les guérillas de gauche.

Bien que l'état-major ait toujours nié qu'il s'agissait d'une pratique systématique, des soldats et des officiers ont déclaré devant le tribunal de paix avoir commis ces exécutions pour gonfler leurs résultats sous la pression de leurs supérieurs.

Jusqu'à l'an dernier, le parquet général avait enregistré 2.249 exécutions extra-judiciaires commises entre 1988 et 2014, dont 59% entre 2006 et 2008, sous le gouvernement de l'ex-président de droite dure Alvaro Uribe (2002-2010).

Selon la JEP, la majorité des "faux positifs" ont été tués dans le département d'Antioquia (nord-ouest), où l'armée et les milices paramilitaires d'extrême droite combattaient les rebelles.

"La IVe Brigade, qui contrôlait cette zone, pourrait être responsable de 73% des morts répertoriées dans le département entre les années 2000 et 2013", a précisé le tribunal.

dl-vel/fpp/mr

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FEB 18

Colombie: 6.402 victimes d'exécutions extra-judiciaires par l'armée (tribunal de paix) #

2/18/2021, 3:51 PM
Bogota, COL

Au moins 6.402 civils ont été exécutés en Colombie par des militaires et présentés comme tués au combat, un chiffre trois fois plus élevé que le nombre de ces victimes d'exécutions extra-judiciaires estimé jusqu'à présent, a annoncé jeudi le tribunal de paix.

La Juridiction spéciale de paix (JEP) a enquêté sur ce scandale, dans lequel sont impliquées les forces de l'ordre, et a établi qu'"au moins 6.402 Colombiennes et Colombiens sont morts et ont été illégitimement présentés comme tombés au combat entre 2002 et 2008", a-t-elle précisé dans un communiqué.

dl-vel/fpp/sg

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FEB 18

La Colombie recherche parmi 400 corps des personnes disparues dans le conflit armé #

2/18/2021, 12:12 AM

L'Unité de recherche des personnes disparues (UBPD), issue de l'accord de paix historique de 2016 avec la guérilla en Colombie, a annoncé mercredi qu'elle allait enquêter sur 416 corps non identifiés afin de déterminer si ce sont des victimes du conflit.

Les corps, qui reposaient dans des "sacs et des seaux" au cimetière de Puerto Berrio, dans le département d'Antioquia (nord-ouest), dont la capitale est Medellin, risquaient de "se mélanger et se détériorer", a déclaré à l'AFP un responsable de l'agence d'Etat.

L'UBPD les a déplacés pour les protéger avant de les "soumettre à identification", a-t-il ajouté.

"Parmi les corps qui ont été déplacés, au moins 104 présentent des blessures pouvant correspondre à une mort violente et sont potentiellement des personnes disparues", a déclaré la directrice de l'UPBD, Luz Marina Monzon, citée dans un communiqué.

Selon l'enquête, les résidents des municipalités riveraines avaient l'habitude de ramasser des corps charriés par les rivières et de les enterrer.

En plus de ces 416 corps, "il y a d'autres corps dans des ossuaires ou des sépultures individuelles qui pourraient correspondre à ceux de personnes disparues", est-il ajouté.

Selon l'UPBD, plus de 120.000 personnes sont portées disparues en Colombie par plus d'un demi-siècle de combats, soit près de quatre fois plus que les dictatures du XXe siècle en Argentine, au Brésil et au Chili.

Ce sont des victimes des guérillas de gauche, des paramilitaires de droite, des trafiquants de drogue et des force de sécurité de l'Etat.

lv/vel/dga/lab/alc

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LocationBogota - COL
Date2/18/2021, 12:12 AM