Biden ne veut plus de prisons fédérales privées #
Joe Biden va signer mardi un décret pour mettre un terme aux Etats-Unis à l'usage des prisons privées dans le système carcéral fédéral, selon sa conseillère en politique intérieure, Susan Rice.
"Les prisons privées tirent profit des prisonniers fédéraux et, selon un rapport de l'inspection générale du ministère de la Justice, sont moins sûres pour les détenus et les gardiens" que les établissements publics, a-t-elle justifié lors d'une conférence de presse.
Le président démocrate va donc ordonner à son ministère de la Justice de ne pas renouveler les contrats des opérateurs privés quand ils arriveront à échéance.
Il s'agit d'une première mesure en matière de justice pénale, un domaine dans lequel Joe Biden s'est engagé à de profondes réformes. Il a notamment promis de lutter contre les taux d'incarcération record aux Etats-Unis et contre la surreprésentation des minorités en prison.
Mais il s'agit d'une mesure à la portée limitée: seuls 116.000 des plus de deux millions de prisonniers étaient détenus dans des établissements privés en 2019, soit 7% de la population carcérale dans les prisons des Etats et 16% de celle des prisons fédérales, selon le ministère de la Justice.
Les opérateurs privés ont émergé dans les années 1980 aux Etats-Unis, quand la population carcérale a commencé à augmenter de manière exponentielle à cause, notamment, d'un durcissement de la lutte contre les drogues.
A la fin de sa présidence, le démocrate Barack Obama avait toutefois décidé d'y mettre un terme, après un rapport ayant établi un niveau de violences supérieur en leur sein. Dès son arrivée au pouvoir, le républicain Donald Trump en avait pris le contre-pied et, sous son mandat, les acteurs privés se sont même renforcés dans les centres de rétention pour migrants.
La mesure qui sera adoptée mardi par Joe Biden ne concerne pas ces établissements, a précisé Susan Rice.
Le président doit signer dans l'après-midi trois autres décrets pour renforcer la lutte contre les discriminations dans le domaine du logement, contre le racisme envers les Américains d'origine asiatique et pour renforcer le dialogue entre son administration et les nations amérindiennes.
"Ce n'est que le début", a précisé Susan Rice, en promettant de nouvelles annonces ultérieurement sur de possibles réformes en matière de police.
chp/rle
Destitution: l'acte d'accusation contre Trump formellement transmis au Sénat #
Les élus démocrates désignés "procureurs" dans la procédure en destitution de Donald Trump ont formellement transmis lundi soir son acte de mise en accusation au Sénat américain, marquant l'ouverture officielle du procès historique de l'ex-président pour "incitation à l'insurrection".
Dans un silence solennel, les neufs "procureurs" désignés par la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ont traversé, jusqu'au Sénat, les mêmes longs couloirs ornés de statues et tableaux pris d'assaut par des manifestants pro-Trump lors de l'attaque meurtrière du Capitole, le 6 janvier. Le procès débutera le 9 février.
elc/dax
La Cour suprême des Etats-Unis refuse de se mêler d'hypnose #
La Cour suprême américaine a refusé lundi de se saisir du recours d'un condamné à mort, qui aurait pu lui fournir l'occasion de se prononcer sur la légalité de l'usage de l'hypnose par la police.
Le choix de la haute juridiction, qu'elle n'a pas justifié conformément aux usages, laisse en place la condamnation à la peine capitale de Charles Flores pour le meurtre d'une sexagénaire en 1998 au Texas.
Lors de son procès, il avait été identifié par une voisine de la victime qui disait s'être souvenue de lui après une séance d'hypnose réalisée par la police.
L'Etat du Texas "a eu recours à une +science+ désormais discréditée pour présenter au jury un témoignage non fiable", en violation des droits de M. Flores à un procès équitable, ont plaidé ses avocats dans un argumentaire transmis à la haute Cour.
L'hypnose est censée favoriser l'émergence des souvenirs, et notamment de détails potentiellement utiles aux enquêteurs.
Elle avait gagné en popularité auprès des forces de l'ordre américaines après l'enlèvement en 1976 d'un bus scolaire, dont le chauffeur s'était ensuite rappelé sous hypnose de la plaque d'immatriculation d'un ravisseur.
Mais la communauté scientifique est devenue, au fil des ans, de plus en plus sceptique sur son usage dans les enquêtes criminelles.
Elle "crée des occasions pour tordre la réalité, remplir des trous" et "créé des +super+ témoins qui ont une confiance non naturelle dans leurs souvenirs (...) et ont donc un impact démesuré sur les jurés", ont écrit 28 spécialistes en sciences cognitives à la haute Cour.
Le ministère de la Justice appelle aussi à la plus grande prudence dans l'usage de cette pratique. L'information obtenue sous hypnose "ne peut pas être tenue pour exacte. Elle doit être vérifiée et corroborée", selon des directives adressées aux procureurs fédéraux.
Plusieurs Etats américains, dont le Texas, autorisent pourtant - sous conditions - l'usage lors de procès d'informations obtenues sous hypnose.
Les opposants à la pratique, et notamment les organisations de lutte contre les erreurs judiciaires, espéraient que le dossier de M. Flores fournirait une occasion pour l'interdire.
L'une d'elles, The Innocence Project, avait ainsi demandé à la Cour suprême des Etats-Unis de répondre à la question du "manque fondamental de fiabilité de l'identification de suspects par des témoins sous hypnose".
Mais en refusant de se saisir du dossier de M. Flores, ses neuf sages laissent la main aux élus des Etats.
Au Texas, deux parlementaires ont introduit récemment une proposition de loi pour interdire d'invoquer dans les tribunaux locaux des informations obtenues sous hypnose. "On a besoin du maximum d'intégrité dans le système pénal", a justifié le démocrate Eddie Lucio III cité par le journal Dallas News.
chp/dax/
Yémen: Washington suspend ses sanctions contre les rebelles pour faciliter l'aide #
Le gouvernement américain de Joe Biden a suspendu lundi pour un mois ses sanctions visant les transactions avec les rebelles Houthis du Yémen, le temps de réexaminer leur classement comme groupe "terroriste" contesté par les organisations humanitaires.
Dans un document officiel, le Trésor américain déclare que toutes les transactions avec le groupe rebelle seront autorisées jusqu'au 26 février. Cette décision ne permet pas de débloquer des fonds déjà gelés avant son entrée en vigueur.
L'ancien chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a annoncé dans les tout derniers jours du mandat de Donald Trump l'inscription des Houthis sur la liste noire des organisations "terroristes". Cette mesure est entrée en vigueur la semaine dernière à la veille de l'entrée en fonctions du président Biden.
Elle implique des sanctions contre toute personne ou entité réalisant des transactions avec les Houthis. Malgré de vagues dérogations pour raisons humanitaires, l'ONU et plusieurs autres organisations internationales ont dénoncé cette mesure en estimant qu'elle risquait de bloquer l'acheminement de l'aide dans les zones sous contrôle rebelle.
Le futur secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, nommé par Joe Biden, s'était engagé la semaine dernière à "réexaminer immédiatement" le classement comme "organisation terroriste", pour faire en sorte de ne pas "entraver l'acheminement de l'aide humanitaire".
Les organisations humanitaires plaident qu'elles n'ont pas d'autre choix que de traiter avec les Houthis pour atteindre la population des territoires qu'ils contrôlent, y compris la capitale, Sanaa.
Le conflit au Yémen oppose depuis six ans les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran, aux forces loyales au gouvernement, appuyées depuis 2015 par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite. Sous l'administration Trump, les Etats-Unis ont apporté un soutien appuyé à la coalition saoudienne, auquel le nouveau gouvernement américain entend aussi mettre fin.
La guerre a provoqué, selon l'ONU, la pire crise humanitaire en cours dans le monde, faisant des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés.
fff/cjc
Un Kényan extradé aux Etats-Unis pour trafic de cornes et d'ivoire #
Un ressortissant kényan accusé de trafic de cornes de rhinocéros et d'ivoire d'éléphant a été extradé lundi aux Etats-Unis, où il risque une lourde peine de prison.
Mansur Mohamed Surur, 60 ans, avait été arrêté dans le port de Mombasa par les autorités kényanes en juillet 2020, à son arrivée du Yémen, accusé d'avoir été impliqué dans le braconnage de cornes et d'ivoire de plus de 35 rhinocéros et 100 éléphants, deux espèces menacées.
Il avait aussi été accusé de trafic d'héroïne, a indiqué la procureure fédérale de Manhattan dans un communiqué.
Deux de ses complices présumés avaient été extradés aux Etats-Unis ces derniers mois: un Libérien, Moazu Kromah, extradé en juin 2019, et un Guinéen, Amara Cherif, en avril 2020.
Un autre complice présumé, kényan également, est toujours recherché, selon la procureure Audrey Strauss.
Tous sont accusés d'avoir, entre décembre 2012 et mai 2019, vendu quelque 10 tonnes d'ivoire et 190 kilos de cornes de rhinocéros provenant de divers pays d'Afrique de l'Est, d'une valeur marchande évaluée à plus de sept millions de dollars - à des acheteurs résidant aux Etats-Unis et en Asie du sud-est.
Ils envoyaient la marchandise notamment cachée dans des oeuvres d'art africaines, masques ou statues, selon les enquêteurs new-yorkais.
Le communiqué cite une "source confidentielle" qui aurait eu des échanges avec eux pour des achats potentiels, et aurait permis aux autorités d'intercepter plusieurs paquets, en 2018, contenant des cornes de rhinocéros.
Mansur Mohamed Surur a été accusé de trafic de faune sauvage, blanchiment d'argent, et de trafic d'héroïne. Ces deux derniers délits l'exposent à des peines particulièrement lourdes, allant jusqu'à la perpétuité pour le trafic d'héroïne.
cat/rle
Croisade post-électorale de Trump: enquête au sein du ministère de la Justice #
Une enquête administrative a été ouverte lundi pour déterminer si des responsables au sein du ministère américain de la Justice ont tenté de peser pour "altérer les résultats de l'élection présidentielle" en faveur de Donald Trump.
L'inspecteur général du ministère, Michael Horowitz, a annoncé ces investigations après des articles de presse mettant en cause Jeffrey Clark, un juriste en charge des affaires de droit civil au sein de cette puissante administration.
Assurant contre toute évidence avoir été victime de fraudes, Donald Trump a, selon le New York Times et le Washington Post, comploté début janvier avec M. Clark pour tenter d'évincer le ministre par intérim Jeffrey Rosen, qui refusait de le suivre dans sa croisade.
L'idée était que M. Clark le remplace et intervienne au nom du ministère pour refuser de certifier la victoire du démocrate Joe Biden dans l'Etat-clé de Géorgie.
Le président aurait, selon ces médias, renoncé face à la menace de démissions massives au sein du ministère.
L'enquête de l'inspecteur général vise à déterminer "si des responsables actuels ou passés du ministère se sont livrés à des actions inappropriées" en vue de modifier le résultat de l'élection, selon un communiqué.
Elle ne s'étendra pas "aux autres responsables gouvernementaux", a précisé M. Horowitz, excluant ainsi de se pencher sur les actes de Donald Trump et de son entourage à la Maison Blanche.
Jeffrey Clark a assuré dans les médias que ses échanges avec le président avaient été mal rapportés et qu'ils étaient restés "dans le cadre de la loi".
Les allégations de Donald Trump ont échoué à convaincre les juges mais ont semé le doute dans l'esprit de millions de ses partisans, si bien que certains se sont lancés à l'assaut du Capitole le 6 janvier au moment où le Congrès certifiait la victoire de son rival.
Cette attaque, qui a fait cinq morts, vaut à l'ancien président d'être renvoyé en procès au Sénat. Il sera jugé en février pour "incitation à l'insurrection".
chp/la
USA: prise dans la foule, une voiture de police blesse au moins une personne #
Un policier américain a blessé au moins une personne avec sa voiture en tentant d'échapper à une foule qui bloquait son véhicule dans l'Etat de Washington, ont indiqué les autorités locales.
Une centaine de personnes et plusieurs voitures rassemblées, selon les médias locaux, pour un rallye automobile illégal bloquaient un croisement entre deux routes samedi soir dans la ville de Tacoma, dans le nord-ouest des Etats-Unis.
Lorsqu'un agent, à bord de son véhicule, a tenté de disperser la foule, certains ont commencé à frapper sa voiture et les vitres, selon un communiqué de la police de Tacoma.
"Alors qu'il tentait de s'extraire d'une situation dangereuse, le policier a avancé en voiture, touchant un individu et en impactant peut-être d'autres", a précisé la police en expliquant qu'une personne avait été hospitalisée mais sans révéler son état.
"Je ne sais pas s'il a paniqué mais sa voiture était entourée" par la foule, a témoigné une habitante, Sarah Jones, sur la chaîne CBS. "J'ai tourné le dos une seconde et quand je me suis retournée à nouveau, j'ai vu la voiture de police rouler sur une montagne de personnes", a-t-elle affirmé.
L'usage de la force par la police est un sujet particulièrement sensible aux Etats-Unis, où un mouvement historique de protestation contre le racisme et les brutalités policières a surgi après la mort de George Floyd en mai 2020.
jm/elc/iba
Les partisans d'extrême droite de Trump, toujours en colère et loin de disparaître #
L'extrême droite américaine est en colère. En colère contre Joe Biden, contre Donald Trump, contre la figure mystérieuse "Q", et contre elle-même.
Sur internet, les publications et les forums où se rejoignent les extrémistes regorgent de déception et de dissensions depuis l'échec de l'insurrection du 6 janvier au Capitole à Washington, et depuis l'investiture de Joe Biden comme président des Etats-Unis.
Les adeptes de QAnon, un mouvement conspirationniste avec son oracle "Q", sont principalement en proie au désarroi, leurs prédictions millénaristes de chaos avec l'arrivée au pouvoir du démocrate ne s'étant pas --pour le moment-- réalisées.
Les groupes ultranationalistes, de suprémacistes blancs et autres néo-nazis, ont été poussés encore plus vers la clandestinité avec les arrestations de leurs membres ayant pris part à l'insurrection au Capitole.
Selon des experts sur les mouvements extrémistes et le terrorisme intérieur, la fin de la présidence Trump a représenté un revers pour ces groupes.
Mais ils affirment également que ces derniers sont loin de disparaître, et sont d'une certaine manière encore plus enclins au passage à la violence.
Les groupes les plus radicaux se tournent vers le vaste bassin de recrutement que représentent les adeptes déçus de QAnon, soutiennent également les experts.
"Les discours demeurent houleux (...). Les gens ne se font pas bien à l'idée de (la présidence) Biden", précise Michael Edison Hayden, du groupe de recherche sur l'extrémisme Southern Poverty Law Center.
Loin d'être épuisées, "l'énergie et la dynamique de l'extrême droite sont plus fortes qu'à n'importe quel moment de l'histoire récente", souligne aussi Colin P. Clarke de The Soufan Group, un groupe de recherche en sécurité et renseignement.
La fin de la présidence Trump et la mise au ban des extrémistes sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter n'ont fait qu'attiser les passions. Le bannissement des réseaux sociaux lui-même "est devenu un grief unificateur" pour les groupes disparates d'extrême droite, indique Michael Edison Hayden.
Beaucoup ont migré vers le peu de plateformes qui demeurent accueillantes, principalement Telegram, où quelques pages QAnon et du groupe ultranationaliste Proud Boys comptent des centaines de milliers d'abonnés.
"L'infrastructure existe toujours" pour que l'extrême droite s'organise, dit M. Hayden.
Le mouvement QAnon a commencé à émerger à la fin 2017 avec les publications cryptiques d'un énigmatique utilisateur nommé "Q" sur le site internet 8kun.
Personne n'avait idée de l'identité de Q, mais ses publications ont mobilisé les partisans de Donald Trump derrière la notion persistante selon laquelle un complot se trame contre le président républicain, fomenté par les démocrates et un "Etat profond".
A la suite de la défaite du désormais ex-président, ils ont représenté une part importante de la dynamique du mouvement "Stop the Steal" affirmant que Joe Biden avait volé l'élection grâce à une fraude électorale d'envergure.
Beaucoup sont aujourd'hui furieux que Donald Trump ait décidé de ne pas défendre expressément les quelque 120 manifestants arrêtés et les centaines d'autres qui font l'objet d'une enquête pour l'attaque du 6 janvier sur le Capitole.
Et l'extrême droite s'est désormais résolue à son départ et s'est rassemblée sans lui, indique Michael Edison Hayden.
Les adeptes de QAnon ont cependant reçu un second coup de massue.
Mercredi, Ron Watkins, dont le père contrôle le site 8kun, et que beaucoup identifient comme Q, ou du moins comme un initié sur l'identité de ce dernier, a annoncé qu'il quittait le mouvement et effacé l'intégralité des archives QAnon de 8kun.
"Nous avons tout donné. Maintenant nous devons garder la tête haute, et retourner à nos vies du mieux que nous pouvons", a-t-il déclaré sur Telegram.
"Ça a représenté un énorme coup dur pour le mouvement", souligne Karim Zidan, un enquêteur pour le projet de veille sur l'extrême droite Right Wing Watch. Mais pour M. Zidan, le mouvement a déjà prouvé qu'il pouvait survivre sans Q.
Les "influenceurs" liés à QAnon, et leurs dizaines de milliers d'abonnés, ainsi que les personnalités publiques qui ont mené la campagne "Stop the Steal" de Donald Trump, sont en train d'inspirer le mouvement à continuer.
L'avocat Lin Wood, par exemple, a accumulé plus de 592.000 abonnés en seulement une semaine après avoir migré vers Telegram, indique Karim Zidan.
Pour Colin P. Clarke, les groupes violents d'extrême droite n'ont besoin de recruter qu'une faible proportion d'adeptes de mouvements comme QAnon pour construire des réseaux capables de violence destructrice.
Le chercheur compare le niveau de colère à celui existant au début des années 1990, lorsque plusieurs actes de terrorisme intérieur ont été perpétrés par des extrémistes anti-gouvernementaux, comme l'attentat à la bombe d'Oklahoma City qui avait fait 165 morts en 1995.
pmh/rle/iba/ybl
Tesla accuse un ancien salarié du vol de 26.000 fichiers confidentiels #
Tesla accuse un ancien salarié d'avoir volé 26.000 dossiers confidentiels entre son embauche le 28 décembre 2020 et son licenciement pour ces faits une semaine plus tard, et a déposé vendredi une plainte devant un tribunal de Californie.
Des téléchargements interdits ont été repérés le 6 janvier 2021, et cet ingénieur informatique, qui télétravaillait en raison du Covid, a assuré qu'il ne s'agissait que de dossiers administratifs personnels, selon cette plainte consultée par l'AFP.
Mais Tesla, qui explique l'avoir immédiatement convoqué en visioconférence lorsque les téléchargements ont été signalés, accuse également cet ex-salarié d'avoir cherché à détruire les preuves.
Le groupe assure que lors de cet entretien, l'ingénieur a refusé de donner l'accès à son ordinateur, et "a pu être vu (...) se pressant d'effacer des informations de son ordinateur", détaille la plainte.
L'homme s'est ensuite, à la demande des responsables de Tesla qui l'avaient convoqué, identifié sur le site de Dropbox, qui permet du stockage de fichiers en ligne.
"Cela a révélé que les mêmes fichiers Tesla confidentiels vus sur son ordinateur portable étaient toujours disponibles via son compte de stockage cloud", indique encore la plainte déposé par le constructeur de véhicules électriques.
Les téléchargements ont commencé le 31 décembre 2020, et ont duré jusqu'au 4 janvier 2021, avec des téléchargements "additionnels" le 6 janvier, selon Tesla.
Les fichiers téléchargés "n'ont rien à voir avec ses responsabilités", et concernent l'automatisation de certains procédés de fabrication et de commercialisation, qui pourraient être utiles à un concurrent "pour créer un système automatisé similaire en fraction du temps et avec une fraction de l'argent dépensés par Tesla pour le construire".
"Après avoir découvert le vol (...) des secrets commerciaux de Tesla, et en raison de son mensonges et dissimulations répétés au cours de l'enquête, Tesla a renvoyé (l'ingénieur) le jour-même", est-il encore précisé.
Celui-ci a expliqué au New York Post avoir transféré ces documents dans sa Dropbox par erreur.
jul/alc
Tesla accuse un ancien salarié du vol de 26.000 fichiers confidentiels #
Tesla accuse un ancien salarié d'avoir volé 26.000 dossiers confidentiels entre son embauche le 28 décembre 2020 et son licenciement pour ces faits une semaine plus tard, et a déposé vendredi une plainte devant un tribunal de Californie.
Des téléchargements interdits ont été repérés le 6 janvier 2021, et cet ingénieur informatique, qui télétravaillait en raison du Covid, a assuré qu'il ne s'agissait que de dossiers administratifs personnels, selon cette plainte consultée par l'AFP.
Mais Tesla, qui explique l'avoir immédiatement convoqué en visioconférence lorsque les téléchargements ont été signalés, accuse également cet ex-salarié d'avoir cherché à détruire les preuves.
Le groupe assure que lors de cet entretien, l'ingénieur a refusé de donner l'accès à son ordinateur, et "a pu être vu (...) se pressant d'effacer des informations de son ordinateur", détaille la plainte.
L'homme s'est ensuite, à la demande des responsables de Tesla qui l'avaient convoqué, identifié sur le site de Dropbox, qui permet du stockage de fichiers en ligne.
"Cela a révélé que les mêmes fichiers Tesla confidentiels vus sur son ordinateur portable étaient toujours disponibles via son compte de stockage cloud", indique encore la plainte déposé par le constructeur de véhicules électriques.
Les téléchargements ont commencé le 31 décembre 2020, et ont duré jusqu'au 4 janvier 2021, avec des téléchargements "additionnels" le 6 janvier, selon Tesla.
Les fichiers téléchargés "n'ont rien à voir avec ses responsabilités", et concernent l'automatisation de certains procédés de fabrication et de commercialisation, qui pourraient être utiles à un concurrent "pour créer un système automatisé similaire en fraction du temps et avec une fraction de l'argent dépensés par Tesla pour le construire".
"Après avoir découvert le vol (...) des secrets commerciaux de Tesla, et en raison de son mensonges et dissimulations répétés au cours de l'enquête, Tesla a renvoyé (l'ingénieur) le jour-même", est-il encore précisé.
Celui-ci a expliqué au New York Post avoir transféré ces documents dans sa Drpbox par erreur.
jul/alc
Navalny: Washington condamne les "méthodes brutales" de Moscou contre les manifestants #
Les Etats-Unis ont condamné samedi l'emploi par Moscou de "méthodes brutales" contre les dizaines de milliers de personnes qui ont manifesté en Russie à l'appel de l'opposant Alexeï Navalny pour exiger sa libération.
"Les Etats-Unis condamnent fermement l'emploi de méthodes brutales contre les manifestants et les journalistes ce week-end dans des villes à travers la Russie", a écrit dans un communiqué le nouveau porte-parole du département d'Etat américain, Ned Price.
Plus de 2.500 manifestants ont été arrêtés samedi, selon l'ONG spécialisée OVD Info.
"Nous exhortons les autorités russes à relâcher tous ceux qui ont été arrêtés parce qu'ils exerçaient leurs droits fondamentaux et à libérer immédiatement et sans conditions Alexeï Navalny", a poursuivi le porte-parole de la diplomatie américaine sous la présidence de Joe Biden.
"Les tentatives constantes de réprimer le droit des Russes à se rassembler pacifiquement et de réprimer la liberté d'expression, l'arrestation de l'opposant Alexeï Navalny ainsi que la répression des manifestations qui ont suivi sont des indications préoccupantes des nouvelles restrictions imposées à la société civile et aux libertés fondamentales", a déploré Ned Price.
Les principaux rassemblements ont eu lieu samedi à Moscou et Saint-Pétersbourg, avec dans chaque cas quelque 20.000 participants, selon des journalistes de l'AFP.
A Moscou, des heurts ont opposé à plusieurs reprises dans l'après-midi des policiers qui frappaient à la matraque des manifestants leur jetant généralement des boules de neige mais aussi d'autres projectiles.
En début de soirée, des centaines de personnes ont rallié la prison de Matrosskaïa Tichina où est détenu l'opposant Alexeï Navalny, dans le nord de Moscou. La police y a procédé à des arrestations, frappant des manifestants avec des matraques et les dispersant.
elc-bur/iba
Navalny: Washington condamne les "méthodes brutales" de Moscou contre les manifestants #
Les Etats-Unis ont condamné samedi l'emploi par Moscou de "méthodes brutales" contre les dizaines de milliers de personnes qui ont manifesté en Russie à l'appel de l'opposant Alexeï Navalny pour exiger sa libération.
"Les Etats-Unis condamnent fermement l'emploi de méthodes brutales contre les manifestants et les journalistes ce week-end dans des villes à travers la Russie", a écrit dans un communiqué le porte-parole du département d'Etat américain, Ned Price. Plus de 2.500 manifestants ont été arrêtés samedi, selon l'ONG spécialisée OVD Info.
elc/iba