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Israël: l'ex-chef de l'armée Gadi Eisenkot se lance en politique #

8/14/2022, 1:19 PM
Jérusalem, ZZZ

L'ancien chef de l'armée israélienne, Gadi Eisenkot, a annoncé dimanche se lancer en politique en rejoignant la liste électorale d'un autre ancien haut gradé, Benny Gantz, en vue des élections législatives en novembre.

Au cours des dernières semaines, la presse israélienne se faisait l'écho de rumeurs sur l'avenir du très convoité chef d'état-major de la puissante armée israélienne de 2015 à 2019, courtisé notamment par le parti centriste Yesh Atid ("Il y a un futur" en hébreu) du Premier ministre Yaïr Lapid.

Mais dimanche, M. Eisenkot a annoncé se lancer dans l'arène politique en rejoignant la liste commune de l'actuel ministre de la Défense, Benny Gantz, chef de la formation centriste "Bleu-Blanc", et le ministre de la Justice, Gideon Saar, aussi dirigeant du parti "Nouvel Espoir".

MM. Gantz, Saar et Eisenkot "se présenteront ensemble aux prochaines élections sous une liste nommée le parti de l'unité nationale", ou "Hamahane Hamamlachti" en hébreu, a indiqué leur service dans un communiqué conjoint transmis à l'AFP.

Israël tiendra le 1er novembre ses cinquièmes élections législatives en trois ans et demi, dans la foulée de la dissolution du Parlement le 30 juin.

Ayant notamment perdu sa majorité, la coalition hétéroclite ayant succédé un an plus tôt à Benjamin Netanyahu avait choisi de provoquer elle-même la dissolution de la Knesset (Parlement) et ainsi convoquer un nouveau scrutin, prévu le 1er novembre.

M. Netanyahu, le plus pérenne des Premiers ministres de l'histoire israélienne, mise sur une victoire de son parti, le Likoud, et ses alliés de la droite religieuse, afin de s'imposer à nouveau à la tête du gouvernement israélien à l'issue des nouvelles élections.

En Israël, les formations doivent obtenir un minimum 3,25% des suffrages exprimés pour obtenir des députés au Parlement, un score qui garantie un minimum de quatre députés à la Knesset.

Après respectivement MM. Gantz et Saar, l'ancien chef d'état-major Eisenkot sera le troisième nom sur leur liste commune, ce qui lui assurera un siège si leur union atteint le seuil d'entrée au Parlement.

Les derniers sondages créditent M. Netanyahu d'une trentaine de sièges, sur les 120 du Parlement, devant M. Lapid (environ 25 députés), Benny Gantz (dizaine de sièges) et une dizaine d'autres formations.

gl/bfi

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AUG 13

Vote des étrangers: "une question de justice sociale" pour Rebsamen #

8/13/2022, 10:00 PM
Paris, FRA

Accorder le droit de vote aux étrangers extra-communautaires pour les élections municipales est "une question de justice sociale" dans une France "à la traîne" sur ce sujet, estime dans le JDD l'ancien ministre PS François Rebsamen, soutien d'Emmanuel Macron.

Le député Sacha Houlié, membre de l'aile gauche du groupe présidentiel Renaissance, a déposé "à titre personnel" une proposition de loi constitutionnelle visant à "accorder le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales" à "tous les étrangers, même non européens".

L'initiative a reçu un accueil favorable à gauche et suscité des critiques d'élus de droite et d'extrême-droite. Et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin y est "fermement opposé".

"C'est une question de justice sociale. Les ressortissants communautaires peuvent participer aux scrutins municipaux. Dès lors, l'argument qu'on nous opposait sans cesse - et que la droite continue de brandir - selon lequel accorder un tel bénéfice rompt le lien existant entre nationalité et citoyenneté tombe de lui-même", estime M. Rebsamen.

"Pourquoi les uns et pas les autres, sauf à faire preuve de rejet, voire de racisme, vis-à-vis de certains de nos concitoyens ? Pourquoi ce traitement différencié, notamment envers ceux qui viennent de l'autre côté de la Méditerranée ? La peur de l'islamisme radical fait qu'aujourd'hui nombreux sont ceux qui crient au loup avec le Rassemblement national", ajoute-t-il.

M. Rebsamen se "félicite" donc de l'initiative de Sacha Houlié mais prône plutôt la reprise d'un texte adopté par l'Assemblée mais aussi par le Sénat, alors à majorité de gauche, en 2011.

"Ce que la gauche n'a pas eu le courage de faire sous François Hollande, (...) elle peut le faire à présent. C'est une occasion rêvée pour montrer que l'Assemblée nationale peut voter des textes de gauche", plaide-t-il.

Le droit de vote des étrangers aux élections locales avait été promis par François Mitterrand et François Hollande, sans aboutir.

Quant à l'idée "qu'en autorisant les étrangers à voter aux élections municipales il y aura des listes communautaires", selon M. Rebsamen "c'est faux " car la proposition "précise bien qu'ils ne peuvent pas être élus maire ou adjoint ni membre du collège électoral des sénateurs".

bpa/cg/npk

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AUG 12

Européennes 2024: Le Foll appelle le PS et EELV à rompre avec "la radicalité" de LFI #

8/12/2022, 2:39 PM
Paris, FRA

L'ex-ministre socialiste Stéphane Le Foll appelle vendredi de nouveau le PS et les écologistes à rompre avec "la radicalité" de la Nupes dont LFI tient "le volant", en jugeant que les élections européennes de 2024 seront l'occasion de faire ce choix, sans quoi certains quitteront le navire du PS.

"L'enjeu des élections européennes de 2024 sera un choix simple. Rester dans la radicalité de la Nupes ou demeurer au sein de la famille socialiste européenne. Cette question sera déterminante pour l'avenir de beaucoup au sein du PS, dont le mien", assure-t-il dans une tribune parue dans Le Point.

"Sommes-nous fongibles dans le corpus idéologique de LFI?" et "sommes-nous condamnés à penser comme Jean-Luc Mélenchon? C'est toute la question que la gauche va devoir trancher", insiste M. Le Foll, par ailleurs maire du Mans.

Contempteur avec d'autres ténors du PS de l'alliance de la gauche (LFI, PS, EELV, PCF) scellée en mai sous la bannière Nupes, Stéphane Le Foll s'exprime alors que le député LFI Manuel Bompard, l'un des architectes de l'accord, a évoqué dimanche l'idée d'une union de la gauche pour les lointaines élections européennes de 2024.

"La logique de tension et de +chienlit+ affichée par la Nupes ne profitera jamais au camp du progrès, mais bien à celui de l'extrême droite, (...) désormais en situation de l'emporter" lors de la présidentielle de 2027, s'alarme l'ex-ministre socialiste, en jugeant qu'en "céd(ant) le volant à LFI", la gauche est de fait "condamnée à rester minoritaire".

"La désobéissance comme méthode de gouvernement, soit vis-à-vis de l'Europe, soit chez nous, en remettant systématiquement en cause l'ordre républicain, ne peut pas être notre choix, ni notre ambition", poursuit Stéphane Le Foll, en reprochant de nouveau au patron du PS Olivier Faure de ne pas avoir réussi à définir un positionnement "original".

En appelant de ses voeux la construction d'une "gauche nouvelle", il estime que celle-ci devra "sortir de la logique de la revendication", "ne condamnera pas la police mais l'aidera à assurer ses missions dans le respect des règles républicaines" ou "défendra la laïcité sans compromission". Autant de piques au leader de LFI Jean-Luc Mélenchon.

L'un des proches de l'ex-candidat à la présidentielle, le député insoumis Alexis Corbière, a réagi sur Twitter: "Ce qui rend impuissante l'analyse de Stéphane Le Foll, c'est que non seulement elle reprend mots pour mots les attaques de l'extrême droite contre LFI, mais surtout qu'elle n'exprime aucune critique sur son exercice du pouvoir".

M. Corbière a ironisé: "Son projet d'avenir pour la gauche: la France amnésique?"

Au PS, le député de l'aile gauche du PS Jérôme Guedj a exprimé lundi une opinion opposée à celle de Stéphane Le Foll, estimant que l'accord trouvé au sein de la Nupes était une "cure de jouvence" pour les socialistes.

Il a aussi envisagé une nouvelle "liste commune" de la Nupes aux européennes de 2024, une hypothèse mise sur la table par l'Insoumis Manuel Bompard et que le porte-parole du PS Pierre Jouvet n'a pas "fermé par principe".

ggy-bap/cgc/rhl

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AUG 12

Européennes 2024: Le Foll appelle le PS et EELV à rompre avec "la radicalité" de LFI #

8/12/2022, 8:06 AM

L'ex-ministre socialiste Stéphane Le Foll appelle vendredi de nouveau le PS et les écologistes à rompre avec "la radicalité" de la Nupes dont LFI tient "le volant", en jugeant que les élections européennes de 2024 seront l'occasion de faire ce choix, sans quoi certains quitteront le navire du PS.

"L'enjeu des élections européennes de 2024 sera un choix simple. Rester dans la radicalité de la Nupes ou demeurer au sein de la famille socialiste européenne. Cette question sera déterminante pour l'avenir de beaucoup au sein du PS, dont le mien", assure-t-il dans une tribune parue dans Le Point.

"Sommes-nous fongibles dans le corpus idéologique de LFI?" et "sommes-nous condamnés à penser comme Jean-Luc Mélenchon? C'est toute la question que la gauche va devoir trancher", insiste M. Le Foll, par ailleurs maire du Mans.

Contempteur avec d'autres ténors du PS de l'alliance de la gauche (LFI, PS, EELV, PCF) scellée en mai sous la bannière Nupes, Stéphane Le Foll s'exprime alors que le député LFI Manuel Bompard, l'un des architectes de l'accord, a évoqué dimanche l'idée d'une union de la gauche pour les lointaines élections européennes de 2024.

"La logique de tension et de +chienlit+ affichée par la Nupes ne profitera jamais au camp du progrès, mais bien à celui de l'extrême droite, (...) désormais en situation de l'emporter" lors de la présidentielle de 2027, s'alarme-t-il, en jugeant qu'en "céd(ant) le volant à LFI", la gauche est de fait "condamnée à rester minoritaire".

"La désobéissance comme méthode de gouvernement, soit vis-à-vis de l'Europe, soit chez nous, en remettant systématiquement en cause l'ordre républicain, ne peut pas être notre choix, ni notre ambition", poursuit Stéphane Le Foll, en reprochant de nouveau au patron du PS Olivier Faure de ne pas avoir réussi à définir un positionnement "original".

En appelant de ses voeux la construction d'une "gauche nouvelle", il estime que celle-ci devra "sortir de la logique de la revendication", "ne condamnera pas la police mais l'aidera à assurer ses missions dans le respect des règles républicaines" ou "défendra la laïcité sans compromission". Autant de piques au leader de LFI Jean-Luc Mélenchon.

ggy/pab/sp

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