Afghanistan: les ministres de la défense et de l'Intérieur remplacés #
Le président afghan, Ashraf Ghani, a remplacé vendredi deux ministres en charge des forces de sécurité, dans une annonce surprise au lendemain d'une conférence de paix à Moscou où la communauté internationale a plaidé en faveur d'une baisse des violences.
Le palais présidentiel a annoncé dans un communiqué que le chef d'état-major, le général Mohammad Yasin Zia, occuperait désormais en parallèle et de manière temporaire les fonctions de ministre de la Défense, en remplacement d'Asadullah Khalid, qui souffrirait de graves problèmes de santé.
Un ancien gouverneur des provinces de Kandahar et Nangarhar, Hayatullah Hayat, remplace pour sa part Masoud Andarabi comme ministre de l'Intérieur, avec pour mission d'améliorer la "situation sécuritaire" du pays.
Ce remaniement survient au lendemain d'une rencontre à Moscou entre émissaires de Kaboul et des talibans, en présence de représentants russe, chinois, pakistanais et américain, destinée à relancer un processus de paix qui piétine.
A l'issue de cette réunion, les médiateurs internationaux ont appelé "toutes les parties au conflit en Afghanistan à réduire le niveau de violence, et le mouvement des talibans à ne pas déclarer d'offensive de printemps", qui met chaque année à rude épreuve les forces de Kaboul.
Les violences se sont intensifiées ces derniers mois dans tout l'Afghanistan, malgré l'ouverture en septembre à Doha de pourparlers de paix entre le gouvernement et les talibans.
Dans les campagnes les combats font rage, et à Kaboul les explosions sont quasi quotidiennes.
Le président américain, Joe Biden, doit décider s'il confirme ou non le retrait total d'ici au 1er mai des troupes américaines encore déployées en Afghanistan, conformément à l'accord signé en février 2020 à Doha avec les insurgés.
M. Biden a estimé mercredi que cette échéance serait "difficile" à tenir, et Washington a récemment proposé aux belligérants la formation d'un gouvernement de transition incluant les talibans.
mam-ds/fox/leg/cyb/at
Afghanistan: un hélicoptère militaire abattu, neuf morts #
Au moins neuf personnes ont été tuées quand un hélicoptère militaire a été abattu dans le centre de l'Afghanistan, ont annoncé jeudi les autorités afghanes.
L'incident a eu lieu mercredi soir dans un district de la province de Wardak, où les forces gouvernementales afghanes sont aux prises avec des milices locales.
"Notre hélicoptère a été abattu", a déclaré le président afghan, Ashraf Ghani, lors d'une cérémonie au palais présidentiel, promettant que les responsables seraient "sérieusement punis".
Le ministère afghan de la Défense avait auparavant indiqué que "quatre membres d'équipage et cinq membres des forces de sécurité" avaient trouvé la mort à cette occasion.
Les violences se sont intensifiées ces derniers mois dans tout l'Afghanistan, malgré l'ouverture en septembre à Doha de pourparlers de paix entre le gouvernement et les talibans.
Dans les campagnes les combats font rage, et à Kaboul les explosions sont quasi quotidiennes.
Quatre personnes ont ainsi été tuées jeudi et neuf blessées dans l'explosion d'un bus dans l'est de la capitale, selon la police.
emh-fox/ds/cyb/avz
Afghanistan: neuf tués dans le crash d'un hélicoptère #
Au moins neuf personnes ont été tuées dans le crash d'un hélicoptère militaire dans le centre de l'Afghanistan, a annoncé jeudi le ministère afghan de la Défense.
L'hélicoptère s'est écrasé mercredi soir dans un district de la province de Wardak, où les forces gouvernementales afghanes sont aux prises avec des milices locales.
"Quatre membres d'équipage et cinq membres des forces de sécurité" ont trouvé la mort, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Il a annoncé l'ouverture d'une enquête sur les causes de ce qu'il a présenté comme un "accident".
Mohibullah Sharifi, un porte-parole du gouverneur de la province de Wardak, a confirmé le crash sans apporter plus de précisions sur les circonstances.
Les violences se sont intensifiées ces derniers mois dans tout l'Afghanistan, malgré l'ouverture en septembre à Doha de pourparlers de paix entre le gouvernement et les talibans.
Dans les campagnes les combats font rage, et à Kaboul les explosions sont quasi quotidiennes.
Quatre personnes ont ainsi été tuées jeudi et neuf blessées dans l'explosion d'un bus dans l'est de la capitale, selon la police.
str-mam/ecl/rma/cyb/pz
Afghanistan: les talibans réclament le départ des troupes américaines avant le 1er mai #
Les talibans ont menacé mercredi de "conséquences" si les Etats-Unis ne procédaient pas au retrait de leurs troupes d'Afghanistan à la date-butoir du 1er mai, après que le président Joe Biden a indiqué qu'il serait "difficile" de tenir ce calendrier.
"Les Américains devraient mettre fin à leur occupation conformément à l'accord de Doha et retirer l'ensemble de leurs troupes d'Afghanistan d'ici au 1er mai", a déclaré à l'AFP un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid.
"S'ils ne le font pas, pour quelque raison ou prétexte que ce soit, ils seront responsables des conséquences", a-t-il mis en garde.
Le président américain, Joe Biden, doit décider s'il confirme ou non le retrait total d'ici au 1er mai des troupes américaines encore déployées en Afghanistan, conformément à l'accord signé en février 2020 à Doha avec les insurgés.
En échange, les talibans s'étaient engagés à participer à des pourparlers de paix avec le gouvernement afghan, qui ont commencé en septembre dans la capitale qatarie, mais n'ont pour l'heure débouché sur aucune avancée significative.
Joe Biden est favorable au départ des troupes américaines, mais certains hauts responsables américains craignent qu'un retrait précipité ne plonge l'Afghanistan dans le chaos.
L'administration Biden a accusé les talibans de ne pas respecter l'accord de Doha, en étant responsables de l'augmentation des violences au cours des derniers mois et en n'ayant pas rompu tout lien avec les organisations terroristes comme Al-Qaïda.
Les talibans estiment au contraire avoir tenu leurs engagements en s'abstenant d'attaquer les contingents étrangers, et restent inflexibles sur la date du 1er mai.
M. Biden a estimé mercredi dans un entretien avec la chaîne américaine ABC qu'il était possible mais "difficile" de tenir le calendrier du 1er mai, regrettant que l'accord de Doha n'ait pas été négocié de manière "très solide" par M. Trump.
us/ecl/leg/blb/lpt
Afghanistan: les talibans réclament le départ des troupes américaines avant le 1er mai #
Les talibans ont menacé mercredi de "conséquences" si les Etats-Unis ne procédaient pas au retrait de leurs troupes d'Afghanistan à la date-butoir du 1er mai, après que le président Joe Biden a indiqué qu'il serait "difficile" de tenir ce calendrier.
"Les Américains devraient mettre fin à leur occupation conformément à l'accord de Doha et retirer l'ensemble de leurs troupes d'Afghanistan d'ici au 1er mai", a déclaré à l'AFP un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid. "S'ils ne le font pas (...), ils seront responsables des conséquences", a-t-il ajouté.
us/ecl/leg/blb/lpt
Afghanistan: quels sont les enjeux de la réunion de Moscou ? #
La Russie tentera de s'imposer comme un acteur majeur du fragile processus de paix en Afghanistan, en réunissant jeudi à Moscou des délégués talibans et gouvernementaux de haut rang, ainsi que des représentants américains, pakistanais et chinois.
Le président américain, Joe Biden, doit décider s'il confirme ou non le retrait total d'ici au 1er mai des troupes américaines encore déployées en Afghanistan, conformément à l'accord signé en février 2020 à Doha avec les insurgés.
En échange, les talibans s'étaient engagés à participer à des pourparlers de paix avec le gouvernement afghan, qui ont commencé en septembre dans la capitale qatarie, mais n'ont pour l'heure débouché sur aucune avancée significative.
Washington, qui s'active depuis plusieurs semaines pour relancer ces négociations avant l'échéance de mai dont M. Biden a estimé mercredi qu'elle serait difficile à tenir, a récemment proposé aux belligérants la formation d'un gouvernement de transition incluant les talibans.
La Russie s'est aussi dite favorable à cette solution. Mais le président afghan, Ashraf Ghani, l'a rejetée avec virulence, estimant qu'un transfert du pouvoir ne pouvait se faire que par des élections.
Pour Sayed Naser Mosawi, un analyste travaillant à Kaboul, la réunion de Moscou devrait avant tout servir à préparer un événement plus large prévu pour avril en Turquie, sous une forme encore à définir.
A Doha, les Américains et les talibans semblaient "dicter les règles du jeu à leur convenance", mais délocaliser le processus pourrait modifier cela et le rendre plus productif, estime-t-il.
La conférence de Moscou sera "une nouvelle occasion pour les talibans et le gouvernement d'exprimer et peut-être réviser leur position sur certaines questions sensibles", pense-t-il.
L'ambassadeur afghan aux Émirats arabes unis (EAU), Javid Ahmad, a également récemment jugé que les talibans étaient dans une situation trop "confortable" au Qatar, où est situé leur bureau politique, et que les négociations gagneraient à se dérouler en plusieurs endroits.
"Nous souhaitons que les talibans sortent de leur zone de confort", a-t-il expliqué.
Les délégations talibane et gouvernementale comprennent certains des négociateurs de Doha, auxquels s'ajoutent quelques personnalités supplémentaires.
Les insurgés sont menés par le mollah Abdul Ghani Baradar, l'un des cofondateurs de leur mouvement. Abdullah Abdullah, le président du Haut conseil pour la Réconciliation nationale, l'organisme gouvernemental qui supervise le processus de paix au Qatar, dirige l'équipe dépêchée par Kaboul.
Le Pakistan, le pays exerçant le plus d'influence sur les talibans, est représenté par un diplomate de carrière à la retraite, Mohammed Sadiq.
L'émissaire américain pour l'Afghanistan, Zalmay Khalilzad, assistera aussi à cette réunion.
Les violences se sont intensifiées ces derniers mois dans tout l'Afghanistan, malgré les pourparlers de paix.
Les assassinats ciblés de journalistes, juges, médecins, personnalités politiques ou religieuses et défenseurs des droits, sont notamment devenus de plus en plus fréquents.
Ces meurtres ont semé la terreur dans le pays et incité des membres de la société civile à se cacher ou à s'exiler.
Le groupe État islamique a revendiqué certains de ces attentats ciblés. Mais le gouvernement afghan et les États-Unis continuent à en imputer la responsabilité aux talibans, même si ceux-ci rejettent fermement cette accusation.
L'arrivée du printemps est traditionnellement l'occasion pour les talibans, qui ont pris le dessus ou contestent l'autorité de Kaboul sur plus de la moitié du territoire afghan, de déclencher de grandes offensives en zones rurales.
Comme son prédécesseur Donald Trump, Joe Biden est favorable au départ des troupes américaines. Mais certains hauts responsables américains craignent qu'un retrait précipité ne plonge l'Afghanistan dans le chaos.
L'administration Biden a accusé les talibans ne pas respecter l'accord de Doha, en étant responsables de l'augmentation des violences et en n'ayant pas rompu tout lien avec les organisations terroristes comme Al-Qaïda.
Les talibans estiment au contraire avoir tenu leurs engagements en s'abstenant d'attaquer les contingents étrangers et restent inflexibles sur la date du 1er mai.
Les analystes pensent qu'une forme de compromis pourrait être trouvée, Washington retirant ses troupes mais maintenant quelques experts chargés de conseiller les forces afghanes, qui seraient fortement affaiblies en absence de soutien aérien américain.
M. Biden a estimé mercredi dans un entretien avec la chaîne américaine ABC qu'il était possible mais "difficile" de tenir le calendrier du 1er mai, regrettant que l'accord de Doha n'ait pas été négocié de manière "très solide" par M. Trump.
bur/fox/ds/je/cyb/blb
Afghanistan : quels sont les enjeux de la réunion de Moscou ? #
La Russie tentera de s'imposer comme un acteur majeur du fragile processus de paix en Afghanistan, en réunissant jeudi à Moscou des délégués talibans et gouvernementaux de haut rang, ainsi que des représentants américains, pakistanais et chinois.
Le président américain, Joe Biden, doit décider s'il confirme ou non le retrait total d'ici au 1er mai des troupes américaines encore déployées en Afghanistan, conformément à l'accord signé en février 2020 à Doha avec les insurgés.
En échange, les talibans s'étaient engagés à participer à des pourparlers de paix avec le gouvernement afghan, qui ont commencé en septembre dans la capitale qatarie, mais n'ont pour l'heure débouché sur aucune avancée significative.
Washington, qui s'active depuis plusieurs semaines pour relancer ces négociations avant l'échéance de mai, a récemment proposé aux belligérants la formation d'un gouvernement de transition incluant les talibans.
La Russie s'est aussi dite favorable à cette solution. Mais le président afghan, Ashraf Ghani, l'a rejetée avec virulence, estimant qu'un transfert du pouvoir ne pouvait se faire que par des élections.
Pour Sayed Naser Mosawi, un analyste travaillant à Kaboul, la réunion de Moscou devrait avant tout servir à préparer un événement plus large prévu pour avril en Turquie, sous une forme encore à définir.
A Doha, les Américains et les talibans semblaient "dicter les règles du jeu à leur convenance", mais délocaliser le processus pourrait modifier cela et le rendre plus productif, estime-t-il.
La conférence de Moscou sera "une nouvelle occasion pour les talibans et le gouvernement d'exprimer et peut-être réviser leur position sur certaines questions sensibles", pense-t-il.
L'ambassadeur afghan aux Émirats arabes unis (EAU), Javid Ahmad, a également récemment jugé que les talibans étaient dans une situation trop "confortable" au Qatar, où est situé leur bureau politique, et que les négociations gagneraient à se dérouler en plusieurs endroits.
"Nous souhaitons que les talibans sortent de leur zone de confort", a-t-il expliqué.
Les délégations talibane et gouvernementale comprennent certains des négociateurs de Doha, auxquels s'ajoutent quelques personnalités supplémentaires.
Les insurgés sont menés par le mollah Abdul Ghani Baradar, l'un des cofondateurs de leur mouvement. Abdullah Abdullah, le président du Haut conseil pour la Réconciliation nationale, l'organisme gouvernemental qui supervise le processus de paix au Qatar, dirige l'équipe dépêchée par Kaboul.
Le Pakistan, le pays exerçant le plus d'influence sur les talibans, est représenté par un diplomate de carrière à la retraite, Mohammed Sadiq.
L'émissaire américain pour l'Afghanistan, Zalmay Khalilzad, assistera aussi à cette réunion.
Les violences se sont intensifiées ces derniers mois dans tout l'Afghanistan, malgré les pourparlers de paix.
Les assassinats ciblés de journalistes, juges, médecins, personnalités politiques ou religieuses et défenseurs des droits, sont notamment devenus de plus en plus fréquents.
Ces meurtres ont semé la terreur dans le pays et incité des membres de la société civile à se cacher ou à s'exiler.
Le groupe État islamique a revendiqué certains de ces attentats ciblés. Mais le gouvernement afghan et les États-Unis continuent à en imputer la responsabilité aux talibans, même si ceux-ci rejettent fermement cette accusation.
L'arrivée du printemps est traditionnellement l'occasion pour les talibans, qui ont pris le dessus ou contestent l'autorité de Kaboul sur plus de la moitié du territoire afghan, de déclencher de grandes offensives en zones rurales.
Comme son prédécesseur Donald Trump, Joe Biden est favorable au départ des troupes américaines. Mais certains hauts responsables américains craignent qu'un retrait précipité ne plonge l'Afghanistan dans le chaos.
L'administration Biden a accusé les talibans ne pas respecter l'accord de Doha, en étant responsables de l'augmentation des violences et en n'ayant pas rompu tout lien avec les organisations terroristes comme Al-Qaïda.
Les talibans estiment au contraire avoir tenu leurs engagements en s'abstenant d'attaquer les contingents étrangers et restent inflexibles sur la date du 1er mai.
Les analystes pensent qu'une forme de compromis pourrait être trouvée, Washington retirant ses troupes mais maintenant quelques experts chargés de conseiller les forces afghanes.
Un retrait militaire complet des Américains, qui fournissent notamment un soutien aérien indispensable à Kaboul, affaiblira encore plus le gouvernement afghan.
bur/fox/ds/je/cyb/bds
Afghanistan: des veuves de guerre reprennent goût à la vie en cousant #
Désespérée après la mort de son mari, un soldat, dans l'interminable conflit afghan, Roya Naimati a repris courage grâce à l'emploi que lui a fourni l'armée dans une usine de couture d'uniformes militaires.
Cette mère de quatre enfants, âgée de 31 ans, a perdu son époux, noyé en opération. "J'ai d'abord perdu espoir, me demandant comment j'allais nourrir et élever mes enfants", raconte-t-elle à l'AFP.
Le ministère de la Défense est alors venu à son aide en lui trouvant un appartement à Kaboul et un emploi dans cette usine de couture de la capitale.
Environ 120 femmes sont employées là. Toutes sont des veuves ou parentes de soldats tués ou invalides. Leur travail consiste à coudre les mêmes uniformes qu'ils portaient.
"Je remercie le ministère de la Défense pour cet emploi", apprécie Roya, assise devant sa machine à coudre, sa fille âgée de cinq ans à ses côtés.
Avec son salaire mensuel de 12.000 afghanis (128 euros), elle fait vivre sa famille, assumant le rôle traditionnellement dévolu aux hommes dans une société afghane très patriarcale et conservatrice.
L'Afghanistan est en guerre depuis que les États-Unis, à la tête d'une coalition internationale, ont chassé du pouvoir les talibans fin 2001.
Malgré l'ouverture de pourparlers de paix entre le gouvernement et les talibans en septembre à Doha, la violence a augmenté dans tout le pays, coûtant la vie à des milliers de soldats, policiers et civils.
Le nombre exact de membres des forces de sécurité tués depuis le début du conflit n'est pas connu.
Mais en 2019, le président Ashraf Ghani avait déclaré que plus de 45.000 d'entre eux avaient péri depuis son élection, cinq ans auparavant.
"Je suis triste quand je couds, car c'est l'uniforme dans lequel mon fils a été tué", avoue Mahbooba Sadid Parwani, 37 ans, une autre employée.
"Mais même si mon fils est mort, je suis heureuse que d'autres jeunes se battent contre ces traîtres de talibans", ajoute-t-elle.
Ces femmes fabriquent aussi des uniformes de prisonniers. Samira, qui comme de nombreux Afghans n'utilise qu'un seul nom, est écoeurée à l'idée que celui sur lequel elle travaille pourrait être porté par un détenu taliban.
"Je ne veux même pas le toucher, mais je n'ai pas le choix, j'ai trois enfants", confie-t-elle.
mam/ecl/fox/eb/cyb/pz