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Explosion à Bergerac: les "fortes températures" ont pu jouer un rôle #

8/5/2022, 9:47 AM
Bordeaux, FRA

Les "fortes températures ont pu jouer un rôle" dans l'explosion qui a touché mercredi le site Manuco (Groupe Eurenco) de Bergerac (Dordogne), lors d'une opération de maintenance, faisant huit blessés, a indiqué vendredi la direction du groupe.

Selon les premiers éléments recueillis, c'est une opération de maintenance "qui serait à l'origine de l'accident", précise le groupe dans un communiqué, mais "les fortes températures et surtout le très faible taux d'humidité, ont également pu jouer un rôle".

Le site était au moment de l'accident à l'arrêt pour effectuer des opérations courantes de maintenance, programmées deux fois par an, qui "font l'objet de dispositions strictes avant tous travaux", précise le groupe qui a lancé une enquête interne.

Mercredi, à 13h50, sur ce site classé Seveso "seuil haut" produisant de la nitrocellulose, une substance explosive, plusieurs explosions ont fait huit blessés, dont un grave. Tous sont désormais "hors de danger" et cinq sont déjà sortis de l'hôpital, selon l'entreprise.

Le bâtiment accidenté a été "sécurisé", précise le groupe selon qui "il n'y a pas d'autres dommages à l'intérieur du site et il n'y a eu aucun impact sur l'environnement ni à l'extérieur du site".

Une enquête pour "blessures involontaires dans le cadre du travail" a été ouverte par le parquet de Bergerac, confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp). Une enquête administrative est également menée par le Bureau d'enquêtes et analyses sur les risques accidentels, créé en décembre 2020 après l'accident de Lubrizol à Rouen.

Selon la procureure de Bergerac Sylvie Guedes, les premières constatations sur site devraient être menées au cours de la semaine prochaine, "on travaille sur de la matière dangereuse. Aucun risque ne doit être pris".

ff/bla/sp

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AUG 5

Explosion à Bergerac: les "fortes températures" ont pu jouer un rôle #

8/5/2022, 9:47 AM
Bordeaux, FRA

Les "fortes températures ont pu jouer un rôle" dans l'explosion qui a touché mercredi le site Manuco (Groupe Eurenco) de Bergerac (Dordogne), lors d'une opération de maintenance, faisant huit blessés, a indiqué vendredi la direction du groupe.

Selon les premiers éléments recueillis, c'est une opération de maintenance "qui serait à l'origine de l'accident", précise le groupe dans un communiqué, mais "les fortes températures et surtout le très faible taux d'humidité, ont également pu jouer un rôle".

Le site était au moment de l'accident à l'arrêt pour effectuer des opérations courantes de maintenance, programmées deux fois par an, qui "font l'objet de dispositions strictes avant tous travaux", précise le groupe qui a lancé une enquête interne.

Mercredi, à 13h50, sur ce site classé Seveso "seuil haut" produisant de la nitrocellulose, une substance explosive, plusieurs explosions ont fait huit blessés, dont un grave. Tous sont désormais "hors de danger" et cinq sont déjà sortis de l'hôpital, selon l'entreprise.

Le bâtiment accidenté a été "sécurisé", précise le groupe selon qui "il n'y a pas d'autres dommages à l'intérieur du site et il n'y a eu aucun impact sur l'environnement ni à l'extérieur du site".

Une enquête pour "blessures involontaires dans le cadre du travail" a été ouverte par le parquet de Bergerac, confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp). Une enquête administrative est également menée par le Bureau d'enquêtes et analyses sur les risques accidentels, créé en décembre 2020 après l'accident de Lubrizol à Rouen.

Selon la procureure de Bergerac Sylvie Guedes, les premières constatations sur site devraient être menées au cours de la semaine prochaine, "on travaille sur de la matière dangereuse. Aucun risque ne doit être pris".

ff/bla/sp

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AUG 4

Explosion à Bergerac: la CGT parle "vétusté", l'entreprise "bon état de marche" #

8/4/2022, 4:53 PM
Bordeaux, FRA

Le syndicat CGT Eurenco a dénoncé jeudi les "conditions de travail dangereuses" et la "vétusté" du site Manuco (Groupe Eurenco) de Bergerac (Dordogne), touché par des explosions qui ont fait huit blessés, l'entreprise affirmant que le site était en "bon état de marche".

"Depuis de nombreuses années, la CGT Eurenco dénonce les conditions de travail dangereuses, la vétusté des locaux... sans qu'elle soit entendue ni écoutée", affirme la CGT-Eurenco dans un communiqué.

"Pour que tout autre drame soit évité, il serait temps que la direction du Groupe Eurenco soit à l'écoute des représentants des salariés", ajoute la CGT-Eurenco qui "mettra tout en oeuvre pour que la lumière soit faite sur les circonstances qui ont conduit à ce drame".

Le syndicat évoque également des interventions des équipes du POI (Plan Opérationnel Interne, chargé de réagir aux accidents) de Sorgues (Vaucluse), autre site de l'entreprise, et de Bergerac qui, "à moins d'une semaine d'intervalle, sont intervenues sur des situations critiques", sans plus de précisions.

Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'entreprise a répondu avoir "un site en bon état de marche", insistant sur les "nombreux investissements réalisés depuis dix ans" qui lui ont permis d'obtenir le label "Vitrine industrie du futur", un label "difficile à obtenir".

Mercredi, sur ce site classé Seveso "seuil haut" produisant de la nitrocellulose, une substance explosive, plusieurs explosions ont fait huit blessés, dont un grave. Tous sont désormais "hors de danger" et cinq déjà sortis de l'hôpital, selon l'entreprise.

Eurenco avait indiqué que ces explosions s'étaient produites au cours d'"opérations de maintenance" lorsque de "la nitrocellulose contenue dans un atelier s'est enflammée", l'origine de l'accident étant néanmoins "non déterminée" .

bla/ff/or

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AUG 4

Explosion à Bergerac: la CGT parle "vétusté", l'entreprise "bon état de marche" #

8/4/2022, 4:13 PM
Bordeaux, FRA

Le syndicat CGT Eurenco a dénoncé jeudi les "conditions de travail dangereuses" et la "vétusté" de l'usine Eurenco de Bergerac (Dordogne), touchée par des explosions qui ont fait huit blessés, l'entreprise affirmant que le site est en "bon état de marche".

"Depuis de nombreuses années, la CGT Eurenco dénonce les conditions de travail dangereuses, la vétusté des locaux... sans qu'elle soit entendue ni écoutée", affirme la CGT-Eurenco dans un communiqué.

"Pour que tout autre drame soit évité, il serait temps que la direction du Groupe Eurenco soit à l'écoute des représentants des salariés", ajoute la CGT-Eurenco qui "mettra tout en oeuvre pour que la lumière soit faite sur les circonstances qui ont conduit à ce drame".

Le syndicat évoque également des interventions des équipes du POI (Plan Opérationnel Interne, chargé de réagir aux accidents) de Sorgues (Vaucluse), autre site de l'entreprise, et de Bergerac qui, "à moins d'une semaine d'intervalle, sont intervenues sur des situations critiques", sans plus de précisions.

Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'entreprise a répondu avoir "un site en bon état de marche", insistant sur les "nombreux investissements réalisés depuis dix ans" qui lui ont permis d'obtenir le label "Vitrine industrie du futur", un label "difficile à obtenir".

Mercredi, sur ce site classé Seveso "seuil haut" produisant de la nitrocellulose, une substance explosive, plusieurs explosions ont fait huit blessés, dont un grave. Tous sont désormais "hors de danger" et cinq déjà sortis de l'hôpital, selon l'entreprise.

Eurenco avait indiqué que ces explosions s'étaient produites au cours d'"opérations de maintenance" lorsque de "la nitrocellulose contenue dans un atelier s'est enflammée", l'origine de l'accident étant néanmoins "non déterminée" .

bla/ff/or

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AUG 4

Sites Seveso: des accidents réguliers, le réchauffement à prendre en compte #

8/4/2022, 2:16 PM
Paris, FRA

Des accidents arrivent régulièrement sur les plus de 1.000 sites industriels classés Seveso en France, comme celui de Bergerac mercredi, même si les cas graves restent limités. Si le rôle du réchauffement n'est pas établi dans cet accident, autorités et experts soulignent qu'il va falloir tenir compte de cette nouvelle réalité.

Chimie, raffinage, munitions, engrais...: la France comptait 1.302 établissements Seveso sur son territoire en 2021, dont 691 dits "seuil haut". Ce seuil est fonction de la quantité totale de matières dangereuses présentes sur site.

Cette classification des sites dangereux prend le nom de la ville italienne de Seveso, qui a connu un rejet accidentel de dioxine en 1976.

Cet accident "a incité les États européens à se doter, à travers la mise en oeuvre de la directive +Seveso+, d'une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs", rappelle le gouvernement.

Cette directive a été adoptée initialement en 1982 puis révisée deux fois, la dernière version (SEVESO 3) datant de 2012.

La France s'est aussi dotée d'une loi "risques" en 2003, à la suite de la catastrophe du site AZF, qui a tué 31 personnes à Toulouse en 2001. Elle s'est notamment traduite par une remise à plat de l'urbanisme existant autour des sites à haut risque - avec parfois des expropriations de riverains - et un renforcement de la réglementation.

"Il y a eu un travail significatif effectué dans la plupart des sites Seveso, qui a pris un temps fou, pour certains 10 ou 15 ans, pour recenser tous les facteurs de risques", explique Patrick Chaskiel, chercheur spécialisé dans les risques technologiques à l'université de Toulouse. "Désormais on ne prend plus en considération un seul facteur de risque, on en prend parfois 500 ou 600".

"Bien qu'en légère augmentation, les accidents majeurs restent de l'ordre d'une demi-douzaine par an" dans les établissements Seveso, conclut le gouvernement dans son inventaire des accidents pour l'année 2021.

Ce sont ainsi 78 accidents et 6 accidents "majeurs" qui ont été recensés l'an dernier.

Pour expliquer leur survenue dans les installations classées, l'inventaire distingue les causes premières des causes profondes. Les premières sont des écarts matériels (71% des cas), les interventions humaines (29% des cas) et les pertes de contrôle des procédés (23,5% des cas).

Les causes profondes, lorsqu'elles sont identifiées, ressortent en premier lieu de l'"organisation des contrôles", "l'identification des risques" et le "choix des équipements et procédés".

Les accidents les plus graves sont toutefois beaucoup plus rares: le dernier en date est l'incendie sur le site Lubrizol à Rouen en 2019.

"Pour réduire le nombre d'accidents, on a comme solution de faire se conjuguer une double pression", intérieure et extérieure à l'entreprise (associations de riverains, ONG, élus...), avance Patrick Chaskiel. "Ou alors il y a la solution radicale, qui est de supprimer toutes les usines dangereuses!".

"Dans les installations industrielles, les fortes chaleurs, qu'elles soient caniculaires ou supérieures aux températures observées à la même période, sont à l'origine de nombreux événements industriels, qu'elles en soient la cause ou un facteur aggravant", rappelait le Bureau d'analyse des risques et pollutions industriels (BARPI) dans une note publiée en mai.

"Le principal phénomène rencontré est l'incendie", soulignait cet organisme gouvernemental.

Dans le cas de l'accident de la poudrerie Eurenco de Bergerac mercredi, les causes ne sont toutefois pour l'instant pas avérées. "On ne peut pas dire que c'est à cause du réchauffement climatique", a indiqué jeudi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.

Mais "personne ne peut nier qu'on a un réchauffement qui met à l'épreuve les hommes, la nature et les infrastructures. Et donc que c'est toute notre procédure de prévention des risques qui doit être renforcée à l'aune de ce réchauffement", a-t-il ajouté.

"C'est un sujet mais à multiples facettes", estime Patrick Chaskiel. Il observe que la chaleur a de multiples effets, par exemple sur la capacité des ouvriers à porter des équipements de protection lourds.

"La chaleur est un facteur à prendre en considération sur différents plans, pas seulement sur celui du réchauffement des matières dangereuses; ça peut aussi être à prendre en considération sur l'organisation du travail", observe-t-il.

bur-jmi/im/uh/lum

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AUG 4

Bas-Rhin: l'incendie sur un site industriel Seveso éteint #

8/4/2022, 3:39 AM
Strasbourg, FRA

L'incendie qui s'était déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi sur un site industriel de Safran Landing Systems à Molsheim (Bas-Rhin), classé Seveso "seuil haut", a été éteint, a annoncé la préfecture dans un communiqué.

"Aucune victime n'est à déplorer" et "les mesures réalisées par les sapeurs pompiers sur le site confirment à ce stade une diffusion résiduelle et non dangereuse de produits à l'extérieur du site", a précisé la préfecture du Bas-Rhin.

"Les mesures vont se poursuivre dans le cadre d'un périmètre élargi afin de confirmer ces éléments", a-t-elle toutefois indiqué.

Le bâtiment touché "abrite différent produits chimiques, dont notamment de l'acide chromique et de l'acide cyanhydrique", selon les autorités.

Près de 90 sapeurs pompiers et 45 engins ont été déployés, parvenant à maîtriser et éteindre l'incendie.

Un centre opérationnel départemental a été activé en préfecture tandis que le plan particulier d'intervention a immédiatement été déclenché avec le déploiement d'un poste de commandement opérationnel à proximité du site.

Sur Twitter, le SDIS 67 a appelé la population à ne pas se rendre sur place alors que l'incendie faisait rage : "Incendie en cours rue Antoine de Saint Exupéry à Molsheim, évitez le secteur et facilitez l'accès des secours".

Le bouclage du secteur par les forces de l'ordre a été partiellement levé au petit matin, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le groupe d'aéronautique et de défense Safran indique sur internet que son site de Molsheim est un centre de production de roues, de freins et d'équipements des systèmes hydrauliques de freinage et d'atterrissage. il assure également la maintenance de ces systèmes, et de grands trains d'atterrissage, précise-t-il.

Mercredi, huit personnes, dont une dans un "état critique" avaient été blessées par "plusieurs explosions" sur le site de la poudrerie Eurenco à Bergerac (Dordogne), classé Seveso "seuil haut".

Les sites Seveso sont classés selon deux niveaux de risque, seuil haut et seuil bas, en fonction de la quantité de matières dangereuses présentes.

ari/ha/mlb

SAFRAN

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AUG 4

Bas-Rhin: incendie en cours sur un site industriel Seveso #

8/4/2022, 1:57 AM
Strasbourg, FRA

Un incendie s'est déclaré jeudi matin sur un site industriel de Safran Landing Systems à Molsheim (Bas-Rhin), classé Seveso "seuil haut", sans faire de victime et sans diffusion de produits dangereux "à ce stade", a-t-on appris auprès de la préfecture.

Le bâtiment touché "abrite différent produits chimiques, dont notamment de l'acide chromique et de l'acide cyanhydrique", ont précisé les autorités.

"Aucune victime n'est à déplorer", indique la préfecture, selon laquelle "les premières mesures réalisées par les pompiers sur le site ne révèlent pas de diffusion de ces produits à ce stade".

D'autres mesures sont en cours "afin de pouvoir prendre toute mesure adaptée à la situation en temps réel".

88 sapeurs pompiers sont d'ores et déjà engagés sur place et 45 engins sont déployés pour maîtriser l'incendie qui s'est déclaré vers 00h30.

Un centre opérationnel départemental a été activé en préfecture tandis que le plan particulier d'intervention a immédiatement été déclenché.

Sur Twitter, le SDIS 67 a appelé la population à ne pas se rendre sur place : "Incendie en cours rue Antoine de Saint Exupéry à Molsheim, évitez le secteur et facilitez l'accès des secours".

Sur internet, le groupe d'aéronautique et de défense Safran indique que son site de Molsheim est un centre de production de roues, de freins et d'équipements des systèmes hydrauliques de freinage et d'atterrissage. il assure également la maintenance de ces systèmes, et de grands trains d'atterrissage, précise-t-il.

Mercredi, huit personnes, dont une dans un "état critique" avaient été blessées par "plusieurs explosions" sur le site de la poudrerie Eurenco à Bergerac (Dordogne), classé Seveso "seuil haut".

Les sites Seveso sont classés selon deux niveaux de risque, seuil haut et seuil bas, en fonction de la quantité de matières dangereuses présentes.

ari/ha/mlb

SAFRAN

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AUG 3

Huit blessés dont un grave dans des explosions sur un site Seveso à Bergerac #

Huit personnes, dont une dans un état "critique", ont été blessées mercredi par "plusieurs explosions" sur le site de la poudrerie Eurenco à Bergerac (Dordogne), classé Seveso "seuil haut".

La "nitrocellulose contenue dans un atelier s'est enflammée lors d'opérations de maintenance", a indiqué dans un communiqué le groupe Eurenco, leader européen dans le domaine des poudres et explosifs, ajoutant que "la cause de l'accident est pour l'instant non déterminée".

En fin d'après-midi, le groupe assurait que "la situation est sous contrôle".

A 13H50, "plusieurs explosions" se sont produites à l'usine située à l'est de Bergerac et classée "Seveso seuil haut", connue localement comme "la poudrerie", selon la préfecture de Dordogne. Elle produit de la nitrocellulose, une substance explosive dérivée de la cellulose.

Les explosions se sont produites dans "un des bâtiments de stockage, ce qui a provoqué un incendie", un sinistre "maîtrisé" en fin d'après-midi, selon un dernier point de situation. Une quarantaine de personnes se trouvaient sur place.

"Les fumées dégagées par l'incendie en provenance du site ne présentent pas de dangerosité particulière pour la santé humaine, animale et l'environnement", a ajouté la préfecture. Les eaux d'extinction de l'incendie ont en outre été recueillies par les bassins de rétention prévus à cet effet sur le site dont le personnel a été évacué dans l'après-midi.

L'accident a nécessité le déploiement d'un important périmètre de sécurité et d'importants moyens, avec la présence de 61 sapeurs-pompiers et d'une trentaine d'engins, de 20 policiers et de deux hélicoptères du Samu. Peu avant 19H00, la zone a finalement été rouverte à la circulation et les barrages de police levés, a constaté l'AFP.

Le bilan de la préfecture fait état de "8 blessés, dont 1 personne en urgence absolue (1 blessé grave) et 7 en urgences relatives". Le plan Blanc, activé pour faciliter la prise en charge des victimes, a été levé.

La personne en état "critique", selon Eurenco, a été héliportée au CHU de Bordeaux. Les sept victimes en urgence relative ont été évacuées vers des hôpitaux de la région. 35 personnes n'ont pas été blessées mais momentanément prises en charge par les secours sur place.

Selon le maire DVD de Bergerac Jonathan Prioleaud, les explosions ont été "ressenties" par "de nombreux Bergeracois". Elles ont eu lieu dans un bâtiment de l'entreprise Manuco, rachetée en 2021 par le groupe Eurenco.

Selon lui, le site abrite de la nitrocellulose "pour des raisons à la fois militaires et civiles", pour "de l'explosif dans l'armement" comme pour "des airbags de voiture".

Dans l'après-midi, aucune fumée n'était visible aux abords du site, entièrement vidé de ses salariés.

Sur place, encore sonné, Enzo Granger, 28 ans, chaudronnier pour un sous-traitant, a raconté à l'AFP avoir entendu "entre six et sept explosions". Et c'est au bout de la troisième qu'il s'est "mis à courir", en voyant des "morceaux de briques partir dans tous les sens, des bouts de fer, des fenêtres".

Il a relaté avoir vu "comme une espèce de bulle d'air qui sortait des bâtiments pendant les explosions", "le souffle", et "l'onde de choc". "Je me suis dit : +on ne voit ca que dans les films+". Là, "un homme est sorti la tête en sang", le "crâne ouvert". "Il lui manquait une chaussure, je l'ai aidé à marcher".

Jean-Charles Jobart, sous-préfet de Bergerac, a indiqué qu'il allait falloir "une enquête administrative pour pouvoir déterminer les causes de cet incident", qui a eu lieu dans un bâtiment qui contenait "moins de deux tonnes de nitrocellulose".

"Est-ce que c'est la chaleur?", s'est aussi interrogé le maire de Bergerac en cette période de canicule.

A l'Assemblée nationale, le gouvernement a fait part mercredi de sa "solidarité avec les victimes et leurs proches", par la voix du ministre délégué à l'Industrie Roland Lescure

nal-tsq-cac/ff/or

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AUG 3

Risques industriels majeurs: 1.300 sites Seveso en France #

8/3/2022, 6:02 PM
Paris, FRA

Les installations présentant des risques industriels majeurs en France, comme la poudrerie de Bergerac où une explosion mercredi a fait plusieurs blessés, doivent respecter des exigences en matière de sûreté, encore renforcées par la directive Seveso 3, entrée en vigueur en 2015.

Les sites Seveso sont classés selon deux niveaux de risque, seuil haut et seuil bas, en fonction de la quantité de matières dangereuses présentes.

Selon les données du ministère de la Transition écologique et solidaire datant de 2021, la France comptait 1.302 sites classés Seveso, dont 691 en seuil haut et 611 en seuil bas.

La région Auvergne-Rhône-Alpes concentre le plus grand nombre d'établissements classés seuil haut (108).

L'explosion dans la poudrerie de Bergerac, dont l'origine est encore indéterminée, a eu lieu dans un bâtiment de l'entreprise Manuco (Groupe Eurenco), qui produit de la nitrocellulose pour munitions sur un site classé Seveso seuil haut pour le risque incendie et toxique.

Le recensement des établissements Seveso s'effectue tous les quatre ans.

La directive européenne Seveso 3, entrée en vigueur en France en juin 2015, est la dernière version d'une législation adoptée en 1982, à la suite d'un rejet accidentel de dioxine en 1976 dans la commune italienne de Seveso.

La première directive a été par la suite renforcée en 1996 (Seveso 2), puis en 2012 (Seveso 3).

La directive Seveso 3 comporte de nouvelles obligations pour les sites industriels, dont la notification sur internet d'un certain nombre de données: nature des substances stockées et des risques associés, coordonnées des personnes en charge des plans d'urgence, comportements à adopter en cas d'urgence, date de la dernière inspection et lieu où en consulter le compte-rendu.

L'objectif est de prévenir des accidents majeurs (explosion, incendie, fuite de substances toxiques dans l'air ou dans l'eau..) ou d'en réduire les conséquences, dans les sites présentant les plus grands potentiels d'accident en cas de dysfonctionnement, compte tenu des substances chimiques qui y sont présentes.

La législation vise aussi à l'information du public, les données étant publiques.

La France a aussi adopté en juillet 2003 la loi "Risques", à la suite de l'accident sur le site AZF de Toulouse, qui avait fait 31 morts le 21 septembre 2001.

cd-kd/jbo/bow

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AUG 3

Explosions dans un site Seveso à Bergerac lors d'"opérations de maintenance", précise l'entreprise #

8/3/2022, 4:10 PM
Bergerac, FRA

Les explosions survenues mercredi à Bergerac sur le site de Manuco (Groupe Eurenco), classé Seveso seuil haut, se sont produites au cours d'"opérations de maintenance" lorsque de "la nitrocellulose contenue dans un atelier s'est enflammée", a précisé le groupe Eurenco en assurant que la situation était "sous contrôle".

"L'incendie a été maîtrisé et la situation est sous contrôle. Il n'y a pas d'impact sur l'extérieur du site", a ajouté l'entreprise.

"La nitrocellulose contenue dans un atelier s'est enflammée lors d'opérations de maintenance entraînant la blessure de plusieurs personnes situées à proximité", a ajouté le groupe dans un communiqué.

Mais la cause de cet accident, qui s'est produit à 13H50 et a fait huit blessés dont "un critique" est pour l'instant "non déterminée".

Ce site, connu localement comme la "Poudrerie de Bergerac" et classé Seveso seuil haut, produit de la nitrocellulose pour munitions.

nal/ff/bow

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AUG 3

Des explosions dans une usine Seveso à Bergerac : 8 blessés dont un grave #

Une personne a été gravement blessée et sept autres étaient blessées en "urgence relative" après "plusieurs explosions" d'origine inconnue qui se sont produites mercredi sur le site de la poudrerie Eurenco à Bergerac (Dordogne), classé Seveso "seuil haut".

"Plusieurs explosions ont eu lieu en début d'après-midi sur le site de la poudrerie d'Eurenco", une usine située à l'est de Bergerac et classée "Seveso seuil haut", a indiqué la préfecture de la Dordogne dans un communiqué.

Les explosions, dont l'origine est indéterminée en fin d'après-midi, se sont produites dans "un des bâtiments de stockage, ce qui a provoqué un incendie", un feu désormais "circonscrit" et qui "ne progresse pas", a-t-elle précisé.

La préfecture a tenu aussitôt à rassurer la population en indiquant qu'"à ce stade, l'incident n'a pas d'impact à l'extérieur du site".

Le bilan "sécurisé" de la préfecture dénombre "8 blessés, dont 1 personne en urgence absolue (1 blessé grave) et 7 en urgences relatives", évacués dans les différents hôpitaux de la région. Le plan Blanc a été activé "afin de faciliter la prise en charge des victimes".

Une quarantaine de personnes se trouvaient alors sur place et l'ensemble du personnel a été évacué.

Selon le maire DVD de Bergerac Jonathan Prioleaud joint par l'AFP, les explosions ont retenti dans un bâtiment de l'entreprise Manuco (groupe Eurenco), qui produit de la nitrocellulose pour munitions. L'édile présent sur place a indiqué voir un temps des "fumées".

"Il n'y a plus de risque de propagation", a souligné le sous-préfet Jean-Charles Jobard lors d'un point presse, en précisant que le périmètre de l'usine n'est "pas habité".

L'origine des explosions, "c'est à l'évidence interne mais il faudra une enquête administrative pour pouvoir déterminer les causes de cet incident", a-t-il déclaré.

Selon lui, l'incident a eu lieu dans un bâtiment qui contenait "moins de deux tonnes de nitrocellulose".

Un périmètre de sécurité a été établi autour du site et d'importants moyens déployés avec la présence de 61 sapeurs-pompiers et d'une trentaine d'engins, de 20 policiers et de deux hélicoptères du Samu.

En fin d'après-midi, il ne restait plus devant les grilles du site qu'un camion et deux voitures de pompiers. Des employés, non blessés et regroupés sur le parvis d'un bâtiment, avaient été pris en charge par la Croix-rouge avant de quitter les lieux.

L'ensemble du boulevard qui mène au site, situé à moins 4km du centre-ville de Bergerac, était bouclé par les forces de l'ordre et interdit à la circulation.

Aucune fumée n'était visible aux abords du site, entièrement vidé de ses salariés, dont les grilles étaient entièrement ouvertes pour permettre le passage des véhicules des secours.

L'entreprise Manuco a été rachetée en 2021 par Eurenco, leader européen dans le domaine des poudres et explosifs selon leur site internet.

A l'Assemblée nationale, le gouvernement a fait part mercredi de sa "solidarité avec les victimes et leurs proches", par la voix du ministre délégué à l'Industrie Roland Lescure

nal-tsq-cac/ff/bow

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AUG 3

France: explosion dans une poudrerie dans le sud-ouest, plusieurs blessés dont un grave #

8/3/2022, 2:23 PM
Bordeaux, FRA

Une explosion a eu lieu mercredi dans une poudrerie de Bergerac, dans le sud-ouest de la France, faisant un blessé grave et sept blessés en "urgence relative", a-t-on appris auprès de la mairie.

L'explosion, dont l'origine est indéterminée, a eu lieu dans un bâtiment de l'entreprise Manuco, qui produit de la nitrocellulose pour munitions sur un site classé Seveso "seuil haut" pour le risque incendie et toxique.

Selon le sous-préfet Jean-Charles Jobard, l'explosion a eu lieu dans un bâtiment qui contenait "moins de deux tonnes de nitrocellulose". Une quarantaine de personnes étaient présentes sur place.

Selon la préfecture, un "incendie est en cours sur le site" et le maire a indiqué à l'AFP voir "des fumées".

Un périmètre de sécurité a été établi autour du site.

Cinq ambulances sont arrivées sur place, deux hélicoptères et une cinquantaine de pompiers.

L'entreprise Manuco a été rachetée en 2021 par Eurenco, leader européen dans le domaine des poudres et explosifs selon leur site internet.

ff-nal/bow/bat

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AUG 3

Explosion dans une poudrerie de Bergerac : plusieurs blessés dont un grave #

8/3/2022, 2:01 PM
Bordeaux, FRA

Une explosion a eu lieu mercredi dans une poudrerie de Bergerac (Dordogne), classée Seveso "seuil haut", faisant un blessé grave et sept blessés en "urgence relative", a-t-on appris auprès de la mairie.

L'explosion, dont l'origine est indéterminée, a eu lieu dans un bâtiment de l'entreprise Manuco, qui produit de la nitrocellulose pour munitions sur un site classé Seveso "seuil haut" pour le risque incendie et toxique.

Selon le sous-préfet Jean-Charles Jobard, l'explosion a eu lieu dans un bâtiment qui contenait "moins de deux tonnes de nitrocellulose". Une quarantaine de personnes étaient présentes sur place.

Selon la préfecture, un "incendie est en cours sur le site" et le maire a indiqué à l'AFP voir "des fumées".

Un périmètre de sécurité a été établi autour du site.

Cinq ambulances sont arrivées sur place, deux hélicoptères et une cinquantaine de pompiers.

Le plan blanc a été déclenchés à l'hôpital de Bergerac.

L'entreprise Manuco a été rachetée en 2021 par Eurenco, leader européen dans le domaine des poudres et explosifs selon leur site internet.

ff-nal/bow

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AUG 3

Explosion dans une poudrerie de Bergerac (Dordogne) : plusieurs blessés dont un grave #

Une explosion a eu lieu mercredi dans une poudrerie de Bergerac, faisant un blessé grave et sept blessés légers, a-t-on appris auprès de la mairie.

L'explosion, dont l'origine est indéterminée, a eu lieu dans un bâtiment de l'entreprise Manuco, qui produit de la nitrocellulose pour munitions, dans lequel se trouvaient une quarantaine de personnes, selon le maire DVD de Bergerac Jonathan Prioleaud à l'AFP, présent sur place.

ff/nal/bow

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