Castex et Darmanin dans l'Oise après des échauffourées la semaine dernière #
Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se sont rendus lundi soir à Creil et à Méru dans l'Oise pour apporter leur "soutien" aux forces de l'ordre après des échauffourées la semaine dernière, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Nous avons voulu venir pour vous apporter notre soutien indéfectible", a affirmé le chef du gouvernement lors de cette visite surprise au commissariat de Creil, en assurant qu"il n'est pas question que la République recule".
Quelque 60 CRS avaient été envoyés jeudi en renfort à Creil, après deux nuits d'échauffourées dans le quartier des Hauts-de-Creil au cours desquelles deux policiers avaient été légèrement blessés.
Ayant salué ces deux policiers, M. Castex a condamné la "violence déchaînée" décrite par les forces de l'ordre et assuré que "ces comportements doivent être poursuivis". "Ils n'auront jamais le dernier mot, et nous y mettrons les moyens nécessaires", a-t-il affirmé, soulignant "l'action extrêmement déterminée du ministre de l'Intérieur".
MM. Castex et Darmanin se sont ensuite rendus dans le quartier théâtre de ces incidents, où ils sont restés une vingtaine de minutes dans une ambiance calme, les habitants prenant des photos de la délégation.
"Il faut agir sur tous les leviers, l'habitat, la prévention" mais aussi "avoir une politique extrêmement ferme", a affirmé M. Castex dans l'une des tours du quartier.
Auparavant, les forces de l'ordre avaient expliqué aux ministres comment ils s'étaient retrouvés "pris sous un feu nourri" après être initialement intervenus pour un barbecue.
"Les gars tiraient pour nous faire très mal" avec des cocktails Molotov et de mortiers d'artifice, ont-il expliqué, parlant d'une situation "dantesque" avec "40 à 50 individus déchaînés", où "la population hurlait pour les soutenir".
"Ils considèrent que c'est leur territoire et qu'on dérange leur business", a affirmé le maire de Creil Jean-Claude Villemain.
Deux personnes ont été interpellées après ces incidents, ont expliqué les forces de l'ordre. Par ailleurs, 60 verbalisations ont été dressées samedi soir pour non-port du masque, un chiffre "énorme" selon eux.
"Les caméras piétons vont changer beaucoup de choses, elles arrivent en juillet", a de son côté affirmé M. Darmanin.
Le chef du gouvernement et le ministre de l'Intérieur ont terminé leur déplacement à la gendarmerie de Méru, ville de 14.000 habitants qui a également été le théâtre de violences urbaines dans le quartier prioritaire de La Nacre.
La nuit de dimanche à lundi a connu une recrudescence "particulièrement intense" avec des jets de projectile, de ballast et de tirs de mortier, a affirmé le colonel Tugdal Veillard-Baron, selon qui "nos actions de lutte contre les points de deal viennent perturber les délinquants".
"Ces violences sont tout à fait inquiétantes, il n'est pas question de les laisser se développer", a affirmé M. Castex qui a répété son message de "soutien" en insistant: "il ne peut pas y avoir de zones de non-droit sur le territoire de la République".
Le dispositif avait été renforcé lundi soir à Méru avec 60 gendarmes mobiles déployés de manière préventive dans le quartier de La Nacre.
pab-cg/am
Projet d'attentat en France : la garde à vue de quatre femmes prolongée #
Le parquet antiterroriste en France a prolongé lundi soir de 48 heures les gardes à vue d'une jeune fille de 18 ans soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat et de trois autres femmes de sa famille, interpellées dans le sud du pays dimanche, a appris l'AFP de source judiciaire.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste" afin de déterminer la nature du projet éventuel.
Les interpellations avaient été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Béziers (sud-ouest) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, avait-on expliqué dimanche à l'AFP de source proche de l'enquête.
Cette source avait indiqué que des églises semblaient visées.
Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, est visée principalement, car soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Lors de son interpellation, son état d'esprit a montré sa "détermination" à passer à l'acte, avait relevé dimanche la source proche de l'enquête.
Quatre autres femmes ont été interpellées, la mère et trois soeurs de la jeune fille initialement visée par l'opération, parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire.
L'une des trois soeurs, mineures, a été entendue localement. Sa garde à vue a été levée lundi soir sans poursuite à ce stade, a indiqué la source judiciaire.
La jeune femme de 18 ans et les trois autres femmes de sa famille ont elles été transférées en région parisienne, pour y être auditionnées, a-t-on ajouté lundi de source proche de l'enquête.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert "de très nombreux éléments matériels", notamment un sabre, a-t-on encore indiqué.
Deux systèmes élaborés d'engins explosifs susceptibles de servir de réceptacles à de la matière explosive ainsi qu'un mécanisme de déclenchement à distance ont été également découverts. Il a été aussi retrouvé, dans cet appartement, tous les produits nécessaires à la fabrication de matière explosive, a-t-on ajouté lundi de même source.
gd-sm-are/lbx/cbn/lb
Nord: un homme écroué pour le meurtre de sa compagne #
Un homme a été mis en examen et placé en détention provisoire lundi après avoir reconnu avoir tué sa compagne, découverte morte à son domicile à Tourcoing, a-t-on appris auprès du parquet de Lille.
Âgé de 36 ans, le conjoint de la victime "a reconnu les faits qui auraient été commis dans la soirée du 20 mars", a indiqué à l'AFP la procureure de la République de Lille, Carole Etienne.
Selon France Bleu Nord, le corps de cette femme avait été découvert le 27 mars à son domicile, portant des plaies pouvant avoir été causées par une arme blanche. Ses proches, inquiets de ne pas avoir de nouvelles, avaient donné l'alerte.
En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, un chiffre au plus bas cependant depuis la mise en place de statistiques il y a 15 ans. En 2019, 146 féminicides avaient été dénombrés par le gouvernement.
bj/cbn
Projet d'attentat : 48h de garde à vue supplémentaires pour quatre femmes interpellées à Béziers #
Le parquet antiterroriste a prolongé lundi soir de 48 heures les gardes à vue d'une jeune fille de 18 ans soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat et de trois autres femmes de sa famille, interpellées à Béziers dimanche, a appris l'AFP de source judiciaire.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste" afin de déterminer la nature du projet éventuel.
Les interpellations avaient été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, avait-on expliqué dimanche à l'AFP de source proche de l'enquête.
Cette source avait indiqué que des églises à Montpellier semblaient visées.
Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, est visée principalement, car soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Lors de son interpellation, son état d'esprit a montré sa "détermination" à passer à l'acte, avait relevé dimanche la source proche de l'enquête.
Quatre autres femmes ont été interpellées, la mère et trois soeurs de la jeune fille initialement visée par l'opération, parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire.
L'une des trois soeurs, mineures, a été entendue localement. Sa garde à vue a été levée lundi soir sans poursuite à ce stade, a indiqué la source judiciaire.
La jeune femme de 18 ans et les trois autres femmes de sa famille ont elles été transférées dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret en région parisienne, pour y être auditionnées, a-t-on ajouté lundi de source proche de l'enquête.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert "de très nombreux éléments matériels", notamment un sabre, a-t-on encore indiqué.
Deux systèmes élaborés d'engins explosifs susceptibles de servir de réceptacles à de la matière explosive ainsi qu'un mécanisme de déclenchement à distance ont été également découverts. Il a été aussi retrouvé, dans cet appartement, tous les produits nécessaires à la fabrication de matière explosive, a-t-on ajouté lundi de même source.
Dimanche, sur LCI, le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national, s'était voulu "prudent".
"C'est une jeune fille que les services sociaux connaissaient, c'est un milieu un peu marginal. C'est quelqu'un qui n'hésitait pas à dire d'après ce qu'on m'a dit qu'elle regardait des vidéos de Daech", a-t-il ajouté.
Sa famille "habite en plein coeur d'un quartier difficile, un quartier où il y a des +dealers+ mais un quartier qui n'est pas infesté par l'islamisme", a encore dit M. Ménard, précisant qu'il "habitait dans l'appartement en-dessous de ces gens-là il y a des années".
gd-sm-are/lbx/cbn
Dîners clandestins: Le Palais Vivienne, lieu vide au coeur de la polémique #
L'immense porte d'entrée noire aux panneaux soulignés de dorures s'ouvre sur une vaste pièce, vide, puis deux grands salons dépouillés, n'étaient les tableaux de Napoléon restés aux murs: le Palais Vivienne, soupçonné d'accueillir des dîners de luxe clandestins, semble totalement abandonné.
Un photographe de l'AFP a pu le visiter lundi. Pas de trace de cuisine. Il ne reste que des éléments, comme un plan de travail évidé.
Aucun ustensile, pas de four ni de plaque de cuisson. Juste quelques verres qui traînent, une tasse à café oubliée, poussiéreuse, dans un salon. Pas de quoi y faire la cuisine, désormais, ni même réchauffer un plat.
Celui qui a ouvert la porte est le président du Conseil syndical de l'immeuble, M. Robin, qui refuse de donner son prénom.
Il dément fermement qu'un dîner avec 200 convives ait pu être organisé là, le 1er avril, par le propriétaire des lieux, Pierre-Jean Chalençon, un collectionneur, qui participa un temps à l'émission de France Télévision "Affaire conclue".
"La cuisine a été totalement démontée le 23 mars", affirme M. Robin à l'AFP sur place.
"Il n'y a plus de cuisine depuis le 2 décembre", soutient de son côté à l'AFP M. Chalençon, joint par téléphone.
"La rue est en sens unique, l'immeuble est très sonore, on aurait entendu s'il y avait eu un dîner de 200 personnes jeudi dernier", explique le président du Conseil syndical, énumérant ce qui aurait été indispensable pour l'organiser: chaises, tables, vaisselle, traiteur, serveurs... "Vous croyez vraiment que ce serait passé inaperçu?".
La polémique a surgi ce week-end pascal avec la diffusion d'un reportage de M6 consacré aux dîners clandestins dans la capitale par temps de pandémie et de nouveau confinement.
Une séquence a agité particulièrement d'abord les réseaux sociaux puis la sphère politique. Celle où un homme, à la voix modifiée, mais rapidement identifié comme étant Pierre-Jean Chalençon, se vante d'organiser des dîners clandestins et d'avoir été dans plusieurs restaurants avec "un certain nombre de ministres".
Face à la polémique, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé une enquête administrative au préfet de police de Paris pour vérifier les faits rapportés. Puis le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert une enquête pénale.
Dimanche soir, à travers un communiqué de son avocat, M. Chalençon s'est rétracté, en arguant avoir seulement voulu faire de "l'humour", et manier "le sens de l'absurde" quand il affirmait que des ministres participaient à de tels repas.
"Ils ont autre chose à faire (...) je suis un admirateur d'Alphonse Allais", l'écrivain humoriste (1855-1905), a-t-il renchéri lundi auprès de l'AFP.
Une voisine a assuré lundi à France 2 avoir été invitée pour participer au dîner du 1er avril, moyennant "200 euros". Mais elle ne donne aucune indication sur le fait que ce dîner ait bien eu lieu.
M. Chalençon a démenti lundi avec force, auprès de l'AFP, qu'un festin ait été organisé. Il a concédé cependant un repas à "six personnes", afin de préparer une soirée "mi-juin, on l'espère, pour célébrer le bicentenaire de la mort de Napoléon". Il a reconnu également un repas à "neuf personnes" le 11 mars, également pour préparer le bicentenaire de l'Empereur, son héros.
Tout dans ce Palais Vivienne d'environ 700 m2 est dédié à Napoléon 1er (1769-1821). Mais, cela reste un lieu évènementiel. Il y a très peu de meubles, une petite table de salon, quelques chaises.
Le président du Conseil syndical s'agace durant la visite, du "fantasme" de la presse.
Lui décrit M. Chalençon comme un homme qui cherche à "faire le buzz".
"Le but, c'est de faire de la publicité. C'est un coup de pub, gratos" de sa part, dit-il. "Il a l'intention de rendre ce palais prestigieux, c'est certain. Mais c'est un monde de cinéma, de flambe. Ils veulent briller, passer à la télé".
tcx-sm/lbx/cbn
Nord: incendie à la collégiale d'Avesnes-sur-Helpes, importants dégâts #
Un incendie s'est déclaré lundi dans la collégiale d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) et y a provoqué d'important dégâts sans endommager la structure du bâtiment, a-t-on appris auprès des pompiers et de la préfecture, une députée pointant un acte volontaire en cette fin de week-end de Pâques.
Parti vers 18H, le feu était éteint à 19H et des reconnaissances étaient en cours dans la soirée pour identifier d'"éventuelles oeuvres à préserver", selon le service départemental d'incendie et de secours du Nord.
Localisé dans la nef, le feu n'a pas d'après les pompiers endommagé la structure de la collégiale Saint-Nicolas, un bâtiment classé au titre des monuments historiques.
La procureure d'Avesnes-sur-Helpe, Cécile Gressier, a indiqué à l'AFP qu'une enquête était ouverte, confiée à la gendarmerie d'Avesnes "avec le soutien de la SR", et que la cause de l'incendie était "inconnue pour l'instant".
"Pensées et solidarité émues pour les catholiques du Nord", a tweeté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Le préfet du Nord "tient à exprimer, alors que cet incendie intervient en pleine fête de Pâques, sa profonde préoccupation et son soutien à la communauté catholique dont il a fait part à l'archevêque de Cambrai Monseigneur Dollmann", a-t-il aussi fait savoir dans un communiqué.
"Incendie volontaire dans l'église de ma commune... la Collégiale d'Avesnes-sur-Helpe dans le #Nord.... une honte.. un lundi de Pâques. Un tas de chaises incendiées dans le choeur selon notre maire. Les auteurs doivent être retrouvés et répondre de leurs actes", a écrit sur son compte Twitter la députée LREM Anne-Laure Cattelot.
bj-rl/rhl
Disparition d'Estelle Mouzin: les fouilles vont reprendre dans les Ardennes #
Les fouilles pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, dont le tueur en série Michel Fourniret a avoué le meurtre, vont reprendre "mardi ou mercredi" dans les Ardennes, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.
Selon France Info, l'ex-femme de Michel Fourniret, Monique Olivier, a reconnu avoir joué un rôle dans la séquestration de la fillette disparue en 2003.
L'avocat d'Eric Mouzin, Me Didier Seban, cité par la radio, a indiqué que Mme Olivier a donné des informations inédites qui vont orienter les enquêteurs "vers un lieu qui va être fouillé dans les jours qui viennent" dans les Ardennes.
"Elle n'était pas en Seine-et-Marne mais était présente au moment où Estelle était dans les Ardennes, vivante", a précisé l'avocat à la radio.
Richard Delgenes, avocat de Monique Olivier contacté par l'AFP, a au contraire indiqué qu'"en l'état des investigations, il n'existe pas d'éléments nouveaux sur l'implication de Monique Olivier."
"Elle participe pour essayer d'aider les enquêteurs à retrouver le corps mais n'a jamais reconnu savoir où Michel Fourniret l'avait mis", a-t-il ajouté.
"Les problèmes de santé de Michel Fourniret l'empêchent de répondre aux questions et probablement d'être jugé. Les efforts se concentrent donc sur Monique Olivier mais il ne faudrait pas que l'indisponibilité de Michel Fourniret conduise à essayer de donner à Monique Olivier un rôle qu'elle n'a pas et qu'elle n'a jamais eu", a insisté Me Delgenes.
"Monique Olivier a reconnu que Michel Fourniret était l'auteur de l'enlèvement d'Estelle Mouzin et la juge d'instruction l'a mise en examen pour complicité", a encore rappelé son avocat.
"Avec ces individus-là, il n'y a que les faits et les éléments de preuve qui ont un sens. Ce qu'ils vous racontent...", a réagi auprès de l'AFP, Eric Mouzin, le père de la fillette disparue le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école, à Guermantes (Seine-et-Marne).
Vendredi, les enquêteurs ont clos une nouvelle série de fouilles infructueuses aux abords du village de Rumel, dans les Ardennes.
Ce village se situe à 4 km de Ville-sur-Lumes, où, selon Monique Olivier, son ex-époux a, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, 9 ans.
Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris avait gagné ce site, exploré pour la première fois, après une longue audition jeudi de l'ex-épouse du tueur en série à la gendarmerie de Charleville-Mézières.
Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence de Michel Fourniret, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.
Âgé de 78 ans, il a été condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept fillettes, adolescentes et jeunes femmes entre 1987 et 2001. Il est mis en examen dans trois autres dossiers.
La juge d'instruction parisienne Sabine Kheris a récupéré à l'été 2019 la direction des investigations sur quatre disparitions et meurtres liés à Michel Fourniret. Elle a réussi à obtenir des aveux du tueur en série notamment dans l'affaire Estelle Mouzin.
bur-sab-gd/alv/cbn
Disparition d'Estelle Mouzin: les fouilles vont reprendre dans les Ardennes #
Les fouilles pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, dont le tueur en série Michel Fourniret a avoué le meurtre, vont reprendre "mardi ou mercredi" dans les Ardennes, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.
Selon France Info, l'ex-femme de Michel Fourniret, Monique Olivier, a reconnu avoir joué un rôle dans la séquestration de la fillette disparue en 2003.
L'avocat d'Eric Mouzin, Me Didier Seban, cité par la radio, a indiqué que Mme Olivier a donné des informations inédites qui vont orienter les enquêteurs "vers un lieu qui va être fouillé dans les jours qui viennent" dans les Ardennes.
"Elle n'était pas en Seine-et-Marne mais était présente au moment où Estelle était dans les Ardennes, vivante", a précisé l'avocat à la radio.
Richard Delgenes, avocat de Monique Olivier contacté par l'AFP, a au contraire indiqué qu'"en l'état des investigations, il n'existe pas d'éléments nouveaux sur l'implication de Monique Olivier."
"Elle participe pour essayer d'aider les enquêteurs à retrouver le corps mais n'a jamais reconnu savoir où Michel Fourniret l'avait mis", a-t-il ajouté.
"Les problèmes de santé de Michel Fourniret l'empêchent de répondre aux questions et probablement d'être jugé. Les efforts se concentrent donc sur Monique Olivier mais il ne faudrait pas que l'indisponibilité de Michel Fourniret conduise à essayer de donner à Monique Olivier un rôle qu'elle n'a pas et qu'elle n'a jamais eu", a insisté Me Delgenes.
"Monique Olivier a reconnu que Michel Fourniret était l'auteur de l'enlèvement d'Estelle Mouzin et la juge d'instruction l'a mise en examen pour complicité", a encore rappelé son avocat.
"Avec ces individus-là, il n'y a que les faits et les éléments de preuve qui ont un sens. Ce qu'ils vous racontent...", a réagi auprès de l'AFP, Eric Mouzin, le père de la fillette disparue le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école, à Guermantes (Seine-et-Marne).
Vendredi, les enquêteurs ont clos une nouvelle série de fouilles infructueuses aux abords du village de Rumel, dans les Ardennes.
Ce village se situe à 4 km de Ville-sur-Lumes, où, selon Monique Olivier, son ex-époux a, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, 9 ans.
Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris avait gagné ce site, exploré pour la première fois, après une longue audition jeudi de l'ex-épouse du tueur en série à la gendarmerie de Charleville-Mézières.
Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence de Michel Fourniret, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.
Âgé de 78 ans, il a été condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept fillettes, adolescentes et jeunes femmes entre 1987 et 2001. Il est mis en examen dans trois autres dossiers.
La juge d'instruction parisienne Sabine Kheris a récupéré à l'été 2019 la direction des investigations sur quatre disparitions et meurtres liés à Michel Fourniret. Elle a réussi à obtenir des aveux du tueur en série notamment dans l'affaire Estelle Mouzin.
bur-sab-gd/alv/cbn
Castex et Darmanin au commissariat de Creil après des échauffourées la semaine dernière #
Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se sont rendus lundi soir au commissariat de Creil, ville de l'Oise qui a connu trois nuits d'échauffourées la semaine dernière, pour apporter leur "soutien" aux forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Nous avons voulu venir pour vous apporter notre soutien indéfectible", a affirmé le chef du gouvernement, en assurant qu"il n'est pas question que la République recule".
60 CRS avaient été envoyés jeudi en renfort à Creil, après deux nuits d'échauffourées au cours desquelles deux policiers avaient été légèrement blessés, selon des sources policières.
Condamnant "la violence déchaînée" décrite par les policiers, M. Castex a assuré que "ces comportements doivent être poursuivis, ils n'auront jamais le dernier mot, et nous y mettrons les moyens nécessaires".
"Notre soutien, ce n'est pas uniquement l'indispensable considération qu'on vous doit, c'est savoir aussi en tirer des conséquences opérationnelles", a-t-il ajouté, soulignant "l'action extrêmement déterminée du ministre de l'Intérieur" et précisant qu'un "contrat de sécurité intégré" devrait être signé à Creil.
Auparavant, les forces de l'ordre avaient expliqué à MM. Castex et Darmanin comment, dans l'un des quartiers les plus difficiles de Creil, ils s'étaient retrouvés "pris sous un feu nourri" après être initialement intervenus pour un barbecue.
"Les gars tiraient pour nous faire très mal" avec des cocktails Molotov et de mortiers d'artifice, ont-il expliqué, parlant d'une situation "dantesque" avec "40 à 50 individus déchaînés", où "la population hurlait pour les soutenir".
"Ils considèrent que c'est leur territoire et qu'on dérange leur business", a affirmé le maire de Creil Jean-Claude Villemain au Premier ministre qui lui demandait les causes de cette violence.
Deux personnes ont été interpellées après ces incidents, ont expliqué les forces de l'ordre. Par ailleurs 60 verbalisations ont été dressées samedi soir pour non-port du masque, un chiffre "énorme" selon eux.
"Les caméras piétons vont changer beaucoup de choses, elles arrivent en juillet", a de son côté affirmé M. Darmanin.
pab-cg/reb/cbn
Disparition d'Estelle Mouzin: les fouilles vont reprendre dans les Ardennes (proche enquête) #
Les fouilles pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, dont le tueur en série Michel Fourniret a avoué le meurtre, vont reprendre "mardi ou mercredi" dans les Ardennes, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.
Selon France Info, l'ex-femme de Michel Fourniret, Monique Olivier, a reconnu avoir joué un rôle dans la séquestration de la fillette disparue en 2003.
Elle a aussi donné des informations inédites qui vont orienter les enquêteurs "vers un lieu qui va être fouillé dans les jours qui viennent" dans les Ardennes, a indiqué à la radio l'avocat d'Eric Mouzin, Me Didier Seban.
"Elle n'était pas en Seine-et-Marne mais était présente au moment où Estelle était dans les Ardennes, vivante", a précisé l'avocat à France Info.
"Avec ces individus-là, il n'y a que les faits et les éléments de preuve qui ont un sens. Ce qu'ils vous racontent...", a réagi auprès de l'AFP, Eric Mouzin, le père de la fillette disparue le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école, à Guermantes (Seine-et-Marne).
Vendredi, les enquêteurs ont clos une nouvelle série de fouilles infructueuses aux abords du village de Rumel, dans les Ardennes.
Ce village se situe à 4 km de Ville-sur-Lumes, où, selon Monique Olivier, son ex-époux a, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, 9 ans.
Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris avait gagné ce site, exploré pour la première fois, après une longue audition jeudi de l'ex-épouse du tueur en série, Monique Olivier, à la gendarmerie de Charleville-Mézières.
Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence de Michel Fourniret, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.
Agé de 78 ans, il a été condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept fillettes, adolescentes et jeunes femmes entre 1987 et 2001. Il est mis en examen dans trois autres dossiers.
La juge d'instruction parisienne Sabine Kheris a récupéré à l'été 2019 la direction des investigations sur quatre disparitions et meurtres liés à Michel Fourniret, et a réussi à obtenir des aveux du tueur en série notamment dans l'affaire Estelle Mouzin.
bur-sab/lbx/nm
Strasbourg: brève intrusion de manifestants kurdes dans l'enceinte d'un bâtiment du Conseil de l'Europe #
Plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont brièvement pénétré sur le parvis d'un bâtiment du Conseil de l'Europe lundi en début d'après-midi, pour réclamer la libération du leader kurde Abdullah Öcalan, et ont été délogés par la police, a-t-on appris auprès de l'organisation internationale de défense des droits humains.
De trente à quarante partisans du chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont réussi à passer au-dessus des barrières du bâtiment Agora du Conseil de l'Europe (fermé en ce jour férié), a indiqué à l'AFP le directeur de la communication du Conseil de l'Europe, Daniel Höltgen, confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).
Aucun dégât n'a été commis, a-t-il précisé, remerciant la police "pour avoir -- une fois encore -- rapidement mis fin à une violente intrusion de manifestants du PKK sur la propriété du Conseil de l'Europe".
Les manifestants ont posé devant les portes du bâtiment, qui abrite notamment le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), en tendant des portraits d'Abdullah Öcalan, selon une image diffusée sur Twitter par M. Höltgen.
Selon les DNA, les forces de l'ordre les ont délogés faisant usage de gaz lacrymogène.
A 15H00, le calme était entièrement revenu autour du Conseil de l'Europe, a constaté une journaliste de l'AFP.
Deux personnes ont été placées en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Strasbourg.
Figure de la rébellion kurde en Turquie, Abdullah Öcalan, 72 ans, a été capturé le 15 février 1999, puis condamné à mort le 29 juin 1999 pour trahison et tentative de diviser le pays. Sa condamnation a toutefois été commuée en 2002 en réclusion à perpétuité après l'abolition de la peine de mort.
Quelques-uns de ses partisans se postent chaque jour à proximité du Conseil de l'Europe pour réclamer sa libération.
En février 2019, des militants kurdes s'étaient déjà introduits sur le parvis de l'Agora. Le visage masqué, ils avaient lancé des pétards et des pierres vers les vitres du bâtiment et dix-sept d'entre eux avaient ensuite été condamnés à des peines de prison pour ces dégradations.
maj/cbn
Projet d'attentat : gardes à vue prolongées pour cinq femmes interpellées à Béziers #
Le parquet a prolongé de 24 heures les gardes à vue d'une jeune fille de 18 ans soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat et de quatre autres femmes de sa famille, interpellées à Béziers dimanche, a apppris lundi l'AFP de source judiciaire.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste" afin de déterminer la nature du projet éventuel.
Les interpellations avaient été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, avait-on expliqué dimanche à l'AFP de source proche de l'enquête.
Cette source avait indiqué que des églises à Montpellier semblaient visées.
Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, est visée principalement, car soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Lors de son interpellation, son état d'esprit a montré sa "détermination" à passer à l'acte, avait relevé dimanche la source proche de l'enquête.
Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la jeune fille initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire. De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.
La plus jeune, mineure, est actuellement entendue localement, tandis que les quatre autres femmes ont été transférées dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret en région parisienne, pour y être auditionnées, a-t-on ajouté lundi de source proche de l'enquête.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert "de très nombreux éléments matériels", notamment un sabre, a-t-on encore indiqué.
Deux systèmes élaborés d'engins explosifs susceptibles de servir de réceptacles à de la matière explosive ainsi qu'un mécanisme de déclenchement à distance ont été également découverts. Il a été aussi retrouvé, dans cet appartement, tous les produits nécessaires à la fabrication de matière explosive, a-t-on ajouté lundi de même source.
Dimanche, sur LCI, le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national, s'est voulu "prudent".
"C'est une jeune fille que les services sociaux connaissaient, c'est un milieu un peu marginal. C'est quelqu'un qui n'hésitait pas à dire d'après ce qu'on m'a dit qu'elle regardait des vidéos de Daech", a-t-il ajouté.
Sa famille "habite en plein coeur d'un quartier difficile, un quartier où il y a des +dealers+ mais un quartier qui n'est pas infesté par l'islamisme", a-t-il encore dit, précisant qu'il "habitait dans l'appartement en-dessous de ces gens-là il y a des années".
gd-sm-are/lbx/nm
Strasbourg: brève intrusion de manifestants kurdes dans l'enceinte d'un bâtiment du Conseil de l'Europe #
Plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont brièvement pénétré sur le parvis d'un bâtiment du Conseil de l'Europe lundi en début d'après-midi, pour réclamer la libération du leader kurde Abdullah Öcalan, et ont été délogés par la police, a-t-on appris auprès de l'organisation internationale de défense des droits humains.
De trente à quarante partisans du chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont réussi à passer au-dessus des barrières du bâtiment Agora du Conseil de l'Europe (fermé en ce jour férié), a indiqué à l'AFP le directeur de la communication du Conseil de l'Europe, Daniel Höltgen, confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).
Aucun dégât n'a été commis, a-t-il précisé, remerciant la police "pour avoir -- une fois encore -- rapidement mis fin à une violente intrusion de manifestants du PKK sur la propriété du Conseil de l'Europe".
Les manifestants ont posé devant les portes du bâtiment en tendant des portraits d'Abdullah Öcalan, selon une image diffusée sur Twitter par M. Höltgen.
Selon les DNA, les forces de l'ordre les ont délogés faisant usage de gaz lacrymogène.
A 15H00, le calme était entièrement revenu autour du Conseil de l'Europe, a constaté une journaliste de l'AFP.
Figure de la rébellion kurde en Turquie, Abdullah Öcalan, 72 ans, a été capturé le 15 février 1999, puis condamné à mort le 29 juin 1999 pour trahison et tentative de diviser le pays. Sa condamnation a toutefois été commuée en 2002 en réclusion à perpétuité après l'abolition de la peine de mort.
Quelques-uns de ses partisans se postent chaque jour à proximité du Conseil de l'Europe pour réclamer sa libération.
En février 2019, des militants kurdes s'étaient déjà introduits sur le parvis de l'Agora, qui abrite notamment le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), l'un des organes du Conseil de l'Europe. Le visage masqué, ils avaient lancé des pétards et des pierres vers les vitres du bâtiment et dix-sept d'entre eux avaient ensuite été condamnés à des peines de prison pour ces dégradations.
maj/mpm
France: l'enquête sur le violent cambriolage de Bernard Tapie reprise par le parquet de Paris #
Le parquet de Paris a repris l'enquête ouverte par le parquet de Melun après le cambriolage dont ont été victimes l'homme d'affaires français Bernard Tapie et son épouse, violenté dans la nuit de samedi à dimanche dans leur résidence en région parisienne, a-t-il indiqué lundi à l'AFP.
"La Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris s'est saisie (dimanche) des faits subis par Monsieur Tapie et son épouse la nuit précédente. L'enquête, suivie des chefs de vol en bande organisée, séquestration pour faciliter la commission d'une infraction en bande organisée et association de malfaiteurs, est confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles", a précisé le parquet de Paris.
Vers minuit et demi samedi, Bernard et Dominique Tapie ont été surpris dans leur sommeil dans leur demeure de Combs-la-Ville par quatre agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, avant de prendre la fuite avec deux montres et des bijoux.
L'homme d'affaires de 78 ans, ancien député et ancien ministre, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, a notamment reçu un coup de matraque sur la tête.
Son épouse Dominique, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte. Elle a été brièvement hospitalisée pour consultation.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a témoigné dimanche Rodolphe Tapie auprès de l'AFP.
Dominique Tapie "a été tirée par les cheveux parce qu'il y avait un trésor qu'il fallait trouver... Bien entendu, il n'y avait pas de trésor, et la violence a été d'autant plus forte qu'ils ne trouvaient rien", a déclaré à l'AFPTV Guy Geoffroy, le maire LR de la ville, située à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris.
Bernard Tapie doit comparaître en appel en mai devant la justice française pour "escroquerie" dans une affaire d'arbitrage controversé en 2008 qui lui avait octroyé 403 millions d'euros pour solder un vieux litige avec la banque Crédit Lyonnais lors de la revente d'Adidas.
Ce procès avait été reporté l'automne dernier en raison de son état de santé, sa maladie ayant "très gravement progressé".
Lors d'une audience fin mars, son avocate a cependant confirmé qu'il était "déterminé" à être présent à la reprise du procès prévue en mai.
gd-sab/kp/sp/slb
L'enquête sur le violent cambriolage du couple Tapie reprise par le parquet de Paris #
Le parquet de Paris a repris l'enquête ouverte par le parquet de Melun après le cambriolage du couple Tapie, violenté dans la nuit de samedi à dimanche dans sa résidence de Seine-et-Marne, a-t-il indiqué lundi à l'AFP.
"La Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris s'est saisie (dimanche) des faits subis par Monsieur Tapie et son épouse la nuit précédente. L'enquête, suivie des chefs de vol en bande organisée, séquestration pour faciliter la commission d'une infraction en bande organisée et association de malfaiteurs, est confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles", a précisé le parquet de Paris.
Vers minuit et demi samedi, Bernard et Dominique Tapie ont été surpris dans leur sommeil dans leur demeure de Combs-la-Ville par quatre agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, avant de prendre la fuite avec deux montres et des bijoux.
L'homme d'affaires de 78 ans, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, a notamment reçu un coup de matraque sur la tête.
Son épouse Dominique, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte. Elle a été brièvement hospitalisée pour consultation.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a témoigné dimanche Rodolphe Tapie auprès de l'AFP.
Dominique Tapie "a été tirée par les cheveux parce qu'il y avait un trésor qu'il fallait trouver... Bien entendu, il n'y avait pas de trésor, et la violence a été d'autant plus forte qu'ils ne trouvaient rien", a déclaré à l'AFPTV le maire LR de cette ville située à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris, Guy Geoffroy.
A l'automne, le procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008 avait été renvoyé en raison de l'état de santé de Bernard Tapie, sa maladie ayant "très gravement progressé".
Lors d'une audience fin mars, son avocate a cependant confirmé qu'il était "déterminé" à être présent à la reprise du procès prévue en mai.
gd-sab/kp/sp
L'enquête sur le violent cambriolage du couple Tapie reprise par le parquet de Paris #
Le parquet de Paris a repris l'enquête ouverte par le parquet de Melun après le cambriolage du couple Tapie, violenté dans la nuit de samedi à dimanche dans sa résidence de Seine-et-Marne, a-t-il indiqué lundi à l'AFP.
"La Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris s'est saisie (dimanche) des faits subis par Monsieur Tapie et son épouse la nuit précédente. L'enquête, suivie des chefs de vol en bande organisée, séquestration pour faciliter la commission d'une infraction en bande organisée et association de malfaiteurs, est confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles", a précisé le parquet de Paris.
Vers minuit et demi samedi, Bernard et Dominique Tapie ont été surpris dans leur sommeil dans leur demeure de Combs-la-Ville par quatre agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, avant de prendre la fuite avec deux montres et des bijoux.
L'homme d'affaires de 78 ans, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, a notamment reçu un coup de matraque sur la tête.
Son épouse Dominique, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte. Elle a été brièvement hospitalisée pour consultation.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a témoigné dimanche Rodolphe Tapie auprès de l'AFP.
Dominique Tapie "a été tirée par les cheveux parce qu'il y avait un trésor qu'il fallait trouver... Bien entendu, il n'y avait pas de trésor, et la violence a été d'autant plus forte qu'ils ne trouvaient rien", a déclaré à l'AFPTV le maire LR de cette ville située à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris, Guy Geoffroy.
A l'automne, le procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008 avait été renvoyé en raison de l'état de santé de Bernard Tapie, sa maladie ayant "très gravement progressé".
Lors d'une audience fin mars, son avocate a cependant confirmé qu'il était "déterminé" à être présent à la reprise du procès prévue en mai.
gd-sab/kp/sp