Afghan tué en France: le tireur présumé interpellé #
Un jeune homme suspecté d'avoir tué par balle un Afghan, le 14 août dans l'est de la France, à Colmar, a été interpellé mardi en région parisienne, après plus d'une semaine de cavale, a-t-on appris auprès de plusieurs sources proches de l'enquête.
L'interpellation du jeune homme, âgé de 17 ans, a eu lieu à Sarcelles, banlieue populaire au nord de Paris, vers 13H30 (11H30 GMT). "La personne a été placée en garde à vue", a détaillé la procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, dans un communiqué, sans préciser s'il s'agissait bien du tireur présumé comme l'ont affirmé à l'AFP plusieurs sources proches de l'enquête.
Selon l'une d'entre elles, la personne interpellée, placée en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre, est âgée de 17 ans, alors qu'un complice, tout juste majeur, est toujours recherché.
"Les investigations se poursuivent", a ajouté la procureure.
De passage à Colmar pour retrouver des amis, Abdul Quayyeem Ahmadzai, 27 ans, en France depuis 2017, a été tué d'une balle dans le thorax.
Importuné par les bruits d'un scooter, le jeune réfugié afghan avait demandé au conducteur de s'éloigner. Ce dernier l'avait alors insulté, avant de revenir "avec plusieurs individus", avait détaillé, après l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour assassinat, Mme Sorita-Minard.
Une rixe avait éclaté entre les deux groupes et, "alors qu'une partie des protagonistes se dispersait, un coup de feu était tiré par un individu, selon les témoins entendus dans le cadre de l'enquête, en direction de la victime", selon la magistrate.
Le jeune afghan est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital dans la nuit. L'autopsie a confirmé qu'il avait été atteint d'une seule balle.
Le tireur présumé et un complice, tout juste majeur, étaient depuis en fuite au grand désespoir des proches de la victime, dont le cercueil devait être rapatrié ce mardi vers l'Afghanistan.
L'hypothèse d'un "rodéo urbain" avait été évoquée dans un premier temps comme un possible déclencheur à cette rixe mortelle avant d'être contestée. "Ce n'est pas parce que quelqu'un est en scooter qu'il fait un rodéo", avait relevé, deux jours après les faits, le maire de droite (Les Républicains) de la ville de Colmar, Eric Straumann.
"On remercie les policiers d'avoir attrapé la personne, c'est une bonne nouvelle", a réagi auprès de l'AFP Sardarwali Tarakhin, ami de la victime, visiblement soulagé comme d'autres proches par la nouvelle de cette arrestation.
Lundi, environ 200 personnes s'étaient réunies autour de son cercueil pour une cérémonie funéraire à la Grande Mosquée de Strasbourg (Est). Ses proches, agacés que les coupables soient alors toujours en fuite, réclamaient alors "justice pour Abdul".
Employé dans une usine automobile à Mulhouse, dans l'Est, la victime, inconnue des services de police, avait une femme et quatre jeunes enfants restés en Afghanistan, d'après ses amis.
maj-tll-ari/ha/dch/bat
Dupond-Moretti posera des conditions aux "projets réinsertion en prison" #
Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a annoncé mardi soir sur Twitter la publication d'une circulaire pour fixer "les conditions nécessaires à la tenue de projets de réinsertion en prison", désormais "soumis à une validation expresse de la direction de l'administration pénitentiaire".
Éric Dupond-Moretti s'exprimait après la publication d'un rapport d'enquête administrative portant sur l'organisation - très contestée sur les réseaux sociaux depuis vendredi - d'activités ludiques baptisées "Kohlantess", organisées fin juillet dans une cour de l'établissement pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne).
Trois équipes - de détenus, surveillants et habitants de la ville - s'étaient affrontées lors d'épreuves, de karting, de mime ou encore de tir à la corde au-dessus d'une piscine.
"Si j'avais su qu'une compétition de karting était organisée, j'aurais mis un veto très clair (...) Jamais je n'ai été informé" de cela, a d'abord déclaré le ministre de la Justice à la presse mardi après-midi.
Puis il a tweeté dans la soirée: "A la suite du rapport d'enquête, je vais prendre une circulaire pour fixer clairement les conditions nécessaires à la tenue de projets de réinsertion en prison. Ils devront désormais tous être soumis à une validation expresse de la direction de l'administration pénitentiaire".
D'après le rapport rendu public mardi soir, dont l'AFP a pu consulter une copie, le choix des activités a été géré "en lien direct entre l'association organisatrice et l'établissement pénitentiaire" et "ni la direction de l'administration pénitentiaire, ni le cabinet du garde des Sceaux n'avaient une connaissance des modalités précises de l'activité +Kohlantess+".
"Si une autorisation de principe de la Chancellerie a bien été donnée s'agissant de cette action, c'est sans en connaître précisément les détails, notamment s'agissant de l'épreuve de karting", ajoute le rapport.
Cependant, "la volonté première du directeur de Fresnes, qui reconnaît avoir commis une erreur d'appréciation, était de réaliser une opération caritative basée sur l'effort et les valeurs du sport", souligne la synthèse de l'enquête administrative, qui rappelle que "les activités socioculturelles et sportives sont essentielles en prison".
Une vidéo de l'évènement diffusée notamment sur Youtube, vendredi, et depuis retirée, avait fait enfler une très vive controverse, venue en particulier de l'extrême droite et de droite.
Le rapport établit par ailleurs que "l'activité +Kohlantess+ n'a absolument pas été financée par l'administration pénitentiaire" et avait un but "purement caritatif", et que 2.700 euros ont été reversés par l'établissement pénitentiaire à trois associations.
ld/lbx/abl
Karting à Fresnes: Dupond-Moretti affirme n'avoir "jamais été informé" #
En pleine polémique sur une épreuve de karting organisée à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), Eric Dupond-Moretti a affirmé mardi n'avoir "jamais été informé" de cet évènement inspiré de "Koh Lanta", organisé selon lui à "l'initiative du directeur de la prison avec l'organisateur".
"Si j'avais su qu'une compétition de karting était organisée, j'aurais mis un veto très clair (...) Jamais je n'ai été informé", a déclaré le ministre de la Justice à la presse, lors de la visite mardi après-midi d'une autre prison, à Fleury-Merogis (Essonne).
Le 27 juillet, un évènement baptisé "Kohlantess" s'était déroulé dans une cour de l'établissement pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne). Trois équipes - de détenus, surveillants et habitants de la ville - s'étaient affrontées lors d'épreuves, de karting, de mime ou encore de tir à la corde au-dessus d'une piscine.
Mais une vidéo de l'évènement diffusée notamment sur Youtube, vendredi, et depuis retirée, a suscité une vive controverse, venue en particulier de l'extrême droite et de droite, et le lancement d'une enquête administrative par le ministère de la Justice.
"Pour moi, la prison c'est la sanction et la réinsertion", a insisté M. Dupond-Moretti. "Dans ces images, il n'y a ni sanction ni réinsertion", a-t-il ajouté, insistant: "La prison, elle doit avoir un effet dissuasif".
Jimmy Delliste le directeur de l'établissement, qui comptait 1.918 détenus pour 1.336 place au 1er juillet, avait loué sur Twitter un "moment d'engagement fraternel au bénéfice de trois associations" et remercié les organisateurs, dans la foulée de l'évènement.
Ce "Koh Lanta des cités" organisé dans la cour de la prison, visait à montrer "un moment d'humanité entre détenus, surveillants et jeunes du quartier", avait expliqué lundi Enzo Angelo Santo, producteur de "Kohlantess", assurant avoir eu l'aval de l'administration et du ministère.
"Ce que le ministère a su, c'est qu'il y avait une compétition sportive dans laquelle il n'a jamais été question de karting", a de nouveau assuré le garde des Sceaux, en faisant valoir que l'organisateur avait signé un contrat avec le directeur de la prison.
"Le ministre ne sait pas tout ce qu'il se passe dans le détail (...), les directeurs ont une initiative personnelle", a insisté Eric Dupond-Moretti, précisant que le directeur interrégional et son cabinet n'étaient pas au courant.
De nombreux événements sportifs ou culturels sont régulièrement organisés en prison.
Tout en regrettant que sa démarche soit réduite "à du karting", le producteur avait souligné lundi que "l'ensemble des détenus" ayant participé à l'émission étaient "des gens aptes à se réinsérer" et "en parcours scolaire".
Cependant un des participants au jeu, âgé de 31 ans, a "été condamné à dix ans de réclusion criminelle pour viol par la cour d'assises du Val-de-Marne en février 2021", a appris mardi l'AFP de source proche du dossier, confirmant une information de l'Opinion.
Lundi soir, les organisateurs avaient annoncé "supprimer sans délai" la vidéo ayant lancé la polémique, après avoir appris qu'un des participants "possédait un casier judiciaire lourd", malgré des conditions fixées en amont.
"Le scandale ne se trouve pas là, mais dans la surpopulation carcérale, et notamment à Fresnes, qui est l'un des établissements les plus vétustes", a estimé de son côté sur BFMTV Dominique Simonnot, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté.
Sur fond de campagne en vue des élections professionnelles à l'automne, les syndicats sont montés au créneau.
Ufap-Unsa Justice à Fresnes s'en prend au ministre: "Eric Dupond-Moretti se moque de nous, a-t-il dit à l'AFP, car du moment où il y a une manifestation en dehors ou à l'intérieur qui concerne la population carcérale, forcément il y a une autorisation faite en amont de l'administration pénitentiaire et donc du ministre".
FO Justice à Fresnes estime pour sa part que "la prison est un lieu de privation des libertés et non un centre de loisir", dans la ligne de réactions de personnalités de droite et d'extrême droite.
Face à la polémique sur les réseaux, le ministre a lancé: "La fachosphère exprime ce qu'elle veut", moi "j'assume d'être ferme sans être démago et populiste" (...).
ld-aco-ali/lbx/swi
Afghan tué à Colmar: le jeune tireur présumé interpellé à Sarcelles #
Après plus d'une semaine de cavale, un jeune homme de 17 ans, suspecté d'avoir tué par balle un réfugié afghan de 27 ans à Colmar (Haut-Rhin), a été interpellé mardi à Sarcelles (Val d'Oise).
L'interpellation a eu lieu vers 13H30 et "la personne a été placée en garde à vue", a indiqué la procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, dans un communiqué, sans préciser s'il s'agissait bien du tireur présumé comme l'ont affirmé à l'AFP plusieurs sources proches de l'enquête.
Selon l'un d'elles, la personne interpellée, placée en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre, est âgée de 17 ans, alors qu'un complice, tout juste majeur, est toujours recherché.
"Les investigations se poursuivent", a simplement souligné la procureure de Colmar.
De passage à Colmar pour retrouver des amis dans le quartier Europe, quartier dit de Reconquête république (QRR) situé à l'ouest de cette ville touristique, la victime, réfugiée en France depuis 2017, a été tuée le 14 août d'une balle dans le thorax.
Importuné par les bruits d'un scooter, Abdul Quayyeem Ahmadzai avait demandé au conducteur de s'éloigner. Ce dernier l'avait alors insulté, avant de revenir "avec plusieurs individus", avait détaillé, après l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour assassinat, Mme Sorita-Minard.
Une rixe avait éclaté entre les deux groupes et, "alors qu'une partie des protagonistes se dispersait, un coup de feu était tiré par un individu, selon les témoins entendus dans le cadre de l'enquête, en direction de la victime", selon la magistrate.
Le jeune Afghan est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital dans la nuit. L'autopsie a confirmé qu'il avait été atteint d'une seule balle.
Le tireur présumé et son complice étaient depuis en fuite, au grand désespoir des proches de la victime, dont le cercueil devait être rapatrié ce mardi vers l'Afghanistan.
"On remercie les policiers d'avoir attrapé la personne, c'est une bonne nouvelle", a réagi auprès de l'AFP Sardarwali Tarakhin, ami de la victime, visiblement soulagé comme d'autres proches par la nouvelle de cette arrestation.
Lundi, environ 200 personnes s'étaient réunies autour de son cercueil pour une cérémonie funéraire à la Grande Mosquée de Strasbourg. Ses proches, agacés que les coupables soient alors toujours en fuite, avaient réclamé "la justice pour Abdul".
Employé dans une usine automobile à Mulhouse, Abdul Quayyeem Ahmadzai laisse une femme et quatre jeunes enfants restés en Afghanistan, selon ses amis.
Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est félicité de l'arrestation du tireur présumé. "La police gagne toujours à la fin. Merci aux enquêteurs pour leur travail acharné", a-t-il écrit.
Peu après l'assassinat, le ministre avait dépêché à Colmar la CRS 8. Cette unité mobile de maintien de l'ordre susceptible d'intervenir dans de très brefs délais sur tout le territoire a multiplié les contrôles pendant quelques jours.
L'hypothèse d'un "rodéo urbain" avait été évoquée dans un premier temps comme un possible déclencheur à cette rixe mortelle avant d'être contestée. "Ce n'est pas parce que quelqu'un est en scooter qu'il fait un rodéo", avait relevé, deux jours après les faits, le maire LR de Colmar, Eric Straumann.
"Cette arrestation permettra de comprendre les circonstances de cet assassinat. Félicitations à la Police", a tweeté l'édile.
maj-tll-ari/ha/dch
France: des prisonniers font du karting avec les surveillants, le directeur mis en cause #
L'évènement a eu lieu fin juillet, mais les images diffusées vendredi continuent de créer des remous: des prisonniers d'une prison vétuste au sud de Paris ont participé à des épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta", une animation condamnée par le ministre français de la Justice.
Le 27 juillet, trois équipes de détenus, surveillants et jeunes habitants de la commune de Fresnes, où se trouve cette prison datant du XIXe siècle, s'affrontaient lors d'épreuves variées: questionnaire, karting dans la cour de la prison, mime ou tir à la corde au-dessus d'une piscine.
L'animation, baptisée "Kohlantess", s'est déroulé au profit d'associations caritatives, et avait pour but de "montrer, pendant un instant, un moment d'humanité entre détenus, surveillants et jeunes du quartier", s'est justifié lundi le producteur de l'évènement, Enzo Angelo Santo.
Djibril Dramé, à l'initiative de cette animation, précisait dans la vidéo diffusée vendredi sur Youtube et depuis supprimée, que les participants au jeu étaient en détention "pour de courtes peines".
"Nous avons aussi un devoir de ne pas les mettre de côté et de ne surtout pas oublier qu'ils sont des humains comme vous et comme moi", ajoutait-il.
Las. Plusieurs élus de droite et d'extrême droite ont vivement condamné l'évènement, à l'instar du candidat à la présidence du parti Les Républicains (droite), Eric Ciotti, qui a estimé que "nos prisons ne sont pas des colonies de vacances".
Pire. Un des participants, selon le quotidien L'Opinion, "a été condamné à dix ans de réclusion criminelle pour viol" en 2021. Des informations que le ministère de la Justice a refusé de commenter.
Alors que la polémique ne cesse de monter, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a assuré mardi n'avoir "jamais (...) été informé" de la course de karting, une "initiative du directeur de la prison avec l'organisateur".
"Si j'avais su qu'une compétition de karting était organisée, j'aurais mis un veto très clair", a déclaré le ministre de la Justice devant la presse.
"Ce que le ministère a su, c'est qu'il y avait une compétition sportive dans laquelle il n'a jamais été question de karting", s'est encore défendu le garde des Sceaux. Les organisateurs assuraient eux lundi soir que le ministère avait validé l'évènement.
Mis en cause, le directeur de la prison, Jimmy Delliste, s'était félicité le 27 juillet sur Twitter d'un "moment d'engagement fraternel au bénéfice de trois associations", en remerciant les organisateurs.
Une enquête administrative a été lancée par le ministère de la Justice.
De nombreux événements sportifs ou culturels sont régulièrement organisés dans les prisons françaises, dont de très nombreuses sont par ailleurs régulièrement pointées du doigt pour leur vétusté et leur surpopulation.
Pour la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, a dénoncé "une polémique un peu étrange et minable".
"Le scandale ne se trouve pas là, mais dans la surpopulation carcérale, et notamment à Fresnes, qui est l'un des établissements les plus vétustes, bourré de cafards, de punaises de lit, de rats, et où la vie est lugubre", a-t-elle rappelé.
Au 1er juillet la maison d'arrêt de Fresnes comptait 1.918 détenus pour 1.336 places.
ld-aco-ali/lbx/swi/bat/thm
La CGT réintègre dans son mandat un de ses dirigeants qui avait été accusé de viol #
La CGT a levé la suspension du mandat d'un de ses dirigeants, mis à l'écart suite à une accusation de viol, après que la justice a décidé de ne pas donner suite à cette plainte, a annoncé la centrale syndicale mardi dans un communiqué.
"La Commission exécutive confédérale (CEC) de la CGT, réunie ce jour, a pris connaissance de la décision de justice concernant un de ses dirigeants nationaux de ne pas donner suite à la plainte dont il faisait l'objet", selon le communiqué. "Conformément à sa déclaration du 22 février 2022, la CEC vient de décider de lever la suspension de son mandat, qui le frappait depuis le dépôt de plainte".
La CEC, composée de 60 personnes, est chargée selon les statuts de la Confédération d'assurer "la direction de la CGT et la conduite de l'action confédérale".
Porte-parole de la CGT 94, Benjamin Amar avait été démis de ses mandats nationaux à la suite de la plainte d'une autre membre de la CGT pour "viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie", selon les termes d'un communiqué de la CGT le 22 février.
Un autre responsable de la centrale de Montreuil, Benjamin Talbot, coordinateur de la CGT fonction publique, avait démissionné un mois plus tard de la CEC pour protester contre cette procédure de suspension et qualifié le communiqué du 22 février de "faute politique", y voyant une "remise en cause de la présomption d'innocence".
Dans son communiqué mardi, "la CGT tient à réaffirmer son attachement à la présomption d'innocence comme à la présomption de sincérité. En ce sens, elle poursuit sa réflexion sur l'évolution de ses règles de vie et sur une meilleure prise en compte de la parole des présumées victimes. La CEC prendra toutes ses responsabilités en fonction des éventuelles suites judiciaires à cette affaire".
cel/lc/dch
La thèse de l'homicide n'est plus privilégiée dans la mort d'une femme à Toulon #
La thèse de l'homicide n'est plus privilégiée, sans être pour autant écartée, après le l'autopsie d'une femme retrouvée morte dimanche et présentant une plaie, a-t-on appris mardi auprès du procureur de la République de Toulon.
"Les résultats de l'autopsie n'ont pas mis en évidence l'intervention d'un tiers dans le décès de cette personne", a expliqué M. Samuel Finielz.
Selon le procureur, cette situation s'explique "par l'état du corps qui a entraîné une difficulté initiale d'interprétation d'une plaie", de prime abord présentée comme causée par une arme blanche.
Le cadre de l'enquête, ouverte initialement pour homicide volontaire, a donc évolué et est passé mardi en "recherche des causes de la mort", le décès restant inexpliqué, a précisé le magistrat.
Les services de police avaient été alertés par une voisine de la victime, dont la porte du domicile était entrouverte.
Née en 1985, la femme retrouvée décédée était mère d'un enfant mineur "pris en charge depuis de nombreuses semaines par l'Aide sociale à l'enfance et par le tribunal pour enfants de Toulon", avait précisé le procureur.
Lundi, M. Finielz avait évoqué un certain nombre "d'éléments suspects" retrouvés au domicile de la victime. Mais ces derniers "ont pu être expliqués avec les investigations menées" mardi.
jp/ol/pb
Afghan tué en France: le tireur présumé interpellé #
Un jeune homme suspecté d'avoir tué par balle un Afghan, le 14 août dans l'est de la France, à Colmar, a été interpellé mardi en région parisienne, après plus d'une semaine de cavale, a-t-on appris auprès de plusieurs sources proches de l'enquête.
L'interpellation du jeune homme, âgé de 17 ans, a eu lieu à Sarcelles, banlieue populaire au nord de Paris, vers 13H30 (11H30 GMT) et "la personne a été placée en garde à vue", a détaillé la procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, dans un communiqué. "Les investigations se poursuivent", a-t-elle ajouté.
De passage à Colmar, le réfugié afghan, Abdul Quayyeem Ahmadzai, âgé de 27 ans, en France depuis 2017, avait été tué d'une balle dans le thorax. Il avait demandé au conducteur d'un scooter bruyant de s'éloigner, avant qu'une rixe n'éclate et qu'un coup de feu ne soit tiré.
Le tireur présumé et un complice, tout juste majeur, étaient depuis en fuite au grand désespoir des proches de la victime, dont le cercueil devait être rapatrié ce mardi vers l'Afghanistan.
Employé dans une usine automobile à Mulhouse, dans l'Est, la victime, inconnue des services de police, avait une femme et quatre jeunes enfants restés en Afghanistan, d'après ses amis. Environ 200 personnes s'étaient réunies lundi autour de son cercueil pour une cérémonie funéraire à la Grande Mosquée de Strasbourg (Est).
maj-tll/lbx/dch/bat
Afghan tué à Colmar: le jeune tireur présumé interpellé à Sarcelles #
Un jeune homme de 17 ans, suspecté d'avoir tué par balle un réfugié Afghan de 27 ans, le 14 août à Colmar (Haut-Rhin), a été interpellé mardi à Sarcelles (Val d'Oise), a-t-on appris auprès de la procureure de la République de Colmar et de sources proches de l'enquête.
L'interpellation a eu lieu vers 13H30 et "la personne a été placée en garde à vue", a détaillé la procureure Catherine Sorita-Minard, dans un communiqué. "Les investigations se poursuivent", a-t-elle ajouté.
De passage à Colmar, le réfugié afghan, en France depuis 2017, avait été tué d'une balle dans le thorax.
Il avait auparavant demandé au conducteur d'un scooter bruyant de s'éloigner, avant qu'une rixe n'éclate et qu'un coup de feu ne soit tiré.
Le tireur présumé et un complice, tout juste majeur, étaient depuis en fuite, au grand désespoir des proches de la victime, dont le cercueil devait être rapatrié ce mardi vers l'Afghanistan.
Employé dans une usine automobile à Mulhouse, Abdul Quayyeem Ahmadzai avait une femme et quatre jeunes enfants restés en Afghanistan, d'après ses amis. Environ 200 personnes s'étaient réunies lundi autour de son cercueil pour une cérémonie funéraire à la Grande Mosquée de Strasbourg.
Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a réagi en écrivant: "La police gagne toujours à la fin. Merci aux enquêteurs pour leur travail acharné".
maj-tll/lbx/dch
Karting à Fresnes: Dupond-Moretti pointe une "initiative du directeur de la prison avec l'organisateur" #
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a affirmé mardi que la course de karting organisée à la prison de Fresnes dans le cadre d'épreuves inspirées du jeu "Koh Lanta" était une "initiative du directeur de la prison avec l'organisateur".
"Si j'avais su qu'une compétition de karting était organisée, j'aurais mis un veto très clair (...) Jamais je n'ai été informé", a déclaré le ministre de la Justice devant la presse, lors d'une visite de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne).
"Je vais vous dire quelque chose de très simple: pour moi, la prison c'est la sanction et la réinsertion. Dans ces images, il n'y a ni sanction ni réinsertion", a-t-il ajouté, "la prison, elle doit avoir un effet dissuasif".
Le 27 juillet, un évènement baptisé "Kohlantess", avec notamment des épreuves de karting, de mime ou de tir à la corde au-dessus d'une piscine, s'est déroulé dans une cour de la prison de Fresnes (Val-de-Marne).
Le directeur de l'établissement - qui comptait 1.918 détenus pour 1.336 place au 1er juillet - Jimmy Delliste, s'était félicité dans la foulée sur Twitter d'un "moment d'engagement fraternel au bénéfice de trois associations", en remerciant les organisateurs.
Une vidéo de ces compétitions, diffusée vendredi sur Youtube et depuis retirée, a provoqué l'indignation de personnalités de droite et d'extrême droite et entraîné le lancement d'une enquête administrative par le ministère de la Justice.
"Ce que le ministère a su, c'est qu'il y avait une compétition sportive dans laquelle il n'a jamais été question de karting", a poursuivi le garde des Sceaux, lors d'une visite de chantier de l'ex-centre des mineurs à Fleury-Merogis (Essonne), qui accueillera 400 nouveaux détenus majeurs d'ici 2023.
"Le ministre ne sait pas tout ce qu'il se passe dans le détail, ce n'est pas son travail, les directeurs ont une initiative personnelle", a insisté Eric Dupond-Moretti.
De nombreux événements sportifs ou culturels sont régulièrement organisés en prison. A Fresnes, l'un des derniers en date est un concert avec l'orchestre de Radio France auquel participaient des détenus, outre des tournois de football, de basket-ball ou des pièces de théâtre.
ld-aco-ali/lbx/swi
Afghan tué en France: le tireur présumé interpellé #
Un homme suspecté d'avoir tué par balle un jeune réfugié Afghan, le 14 août dans l'est de la France, à Colmar, a été interpellé mardi en région parisienne, après plus d'une semaine de cavale, a-t-on appris auprès de plusieurs sources proches de l'enquête.
L'interpellation a eu lieu à Sarcelles, banlieue populaire au nord de Paris, vers 13H30 (11H30 GMT)et "la personne a été placée en garde à vue", a détaillé la procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, dans un communiqué. "Les investigations se poursuivent", a-t-elle ajouté.
De passage à Colmar, le réfugié afghan, Abdul Quayyeem Ahmadzai, âgé de 27 ans, en France depuis 2017, avait été tué d'une balle dans le thorax. Il avait demandé au conducteur d'un scooter bruyant de s'éloigner, avant qu'une rixe n'éclate et qu'un coup de feu ne soit tiré.
Le tireur présumé et un complice, dont l'un est âgé de 17 ans et l'autre tout juste majeur, étaient depuis en fuite au grand désespoir des proches de la victime, dont le cercueil devait être rapatrié ce mardi vers l'Afghanistan.
Employé dans une usine automobile à Mulhouse, dans l'Est, la victime, inconnue des services de police, avait une femme et quatre jeunes enfants restés en Afghanistan, d'après ses amis. Environ 200 personnes s'étaient réunies lundi autour de son cercueil pour une cérémonie funéraire à la Grande Mosquée de Paris.
maj-tll/lbx/dch/bat
L'avocate de l'imam Iquioussen porte plainte pour menaces et cyberharcèlement #
L'avocate Lucie Simon a porté plainte à Paris pour menaces et cyberharcèlement depuis qu'elle défend l'imam Hassan Iquioussen, dont l'expulsion, réclamée par le ministre de l'Intérieur, a été suspendue, ont annoncé mardi ses avocats.
Une plainte contre X pour mise en danger, menaces et cyberharcèlement a été déposée mi-août auprès du tribunal judiciaire de Paris, selon un document consulté par l'AFP.
Cette plainte est actuellement en cours d'analyse, a indiqué à l'AFP le parquet de Paris.
"Depuis l'annonce, via Twitter par Gérald Darmanin, de la volonté du ministère de l'Intérieur d'expulser M. Iquioussen, notre consoeur est personnellement la cible d'un odieux déferlement de haine et d'injures, en raison de sa seule qualité d'avocate", écrivent ses avocats, Nino Arnaud et Romain Ruiz, dans un communiqué transmis à l'AFP.
Le ministre avait annoncé le 28 juillet l'expulsion de M. Iquioussen, prédicateur dans le Nord et réputé proche des Frères musulmans, pour des appels à la haine et à la violence contre la communauté juive notamment.
Le tribunal administratif de Paris a suspendu le 5 août cette demande, estimant que cette expulsion porterait une "atteinte disproportionnée" à la "vie privée et familiale" de l'imam, âgé de 57 ans et né en France, mais de nationalité marocaine. L'appel du ministère doit être examiné vendredi par le Conseil d'Etat.
"Consécutivement à cette décision, d'innommables menaces de viol et de mort se sont adjointes aux injures dont notre consoeur était d'ores et déjà victime", selon les deux avocats de Me Lucie Simon.
"Nous espérons que notre consoeur bénéficiera de la même inclinaison du ministre de l'Intérieur à s'élever publiquement pour protéger les policiers objets de menaces, ou a minima, de celle de notre ancien confrère devenu garde des Sceaux (Eric Dupond-Moretti) à protéger la justice des tentatives de déstabilisation dont elle fait trop fréquemment l'objet", écrivent Me Arnaud et Me Ruiz.
La Ligue des droits de l'Homme, qui, sans cautionner les propos de l'imam, s'est élevée contre la demande d'expulsion le visant au nom du "respect des principes de droit", a également porté plainte le 3 août pour "menaces de mort réitérées", selon son président, l'avocat Patrick Baudouin.
"On ne peut qu'être scandalisé devant de telles menaces alors que la LDH ne fait que remplir sa mission, la défense du respect des principes qui fondent l'Etat de droit", a réagi Me Baudouin.
mk/jpa/lbx/swi
Cyberattaque contre un hôpital de l'Essonne: la santé des patients "pas en danger" #
L'attaque informatique contre l'hôpital de Corbeil-Essonnes, en banlieue parisienne, ne met pas en danger la prise en charge des patients mais illustre l'augmentation des cyberattaques visant les établissements de santé occidentaux.
"La prise en charge des patients n'est pas mise en danger", a indiqué le ministre de la Santé, François Braun, mardi lors d'une visite à Montpellier, en précisant que les patients relevant "de plateaux techniques sévères" étaient "réorientés par le Samu vers d'autres hôpitaux".
Même ton rassurant au niveau de la direction de l'établissement où la situation était la même que la veille: le travail se fait "à la main, sans le concours de l'informatique". "Nous travaillons en mode dégradé, pas pour le patient, mais pour nous", a-t-elle indiqué à l'AFP.
Le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes, au sud-est de Paris, est victime d'une attaque informatique depuis la nuit de samedi à dimanche vers 01h00. Une demande de rançon de 10 millions de dollars, formulée en anglais, a été exigée par le ou les hackers.
"C'est une cyberattaque comme malheureusement il y en a dans l'ensemble des établissements, (...) comme il y en a régulièrement malheureusement. Nous ne céderons pas", a assuré M. Braun.
Ces dernières années, le nombre de cyberattaques a largement augmenté et ces dernières n'épargnent plus les établissements de santé, même s'ils ne sont pas forcément une cible prioritaire.
En 2021, L'Autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information (Anssi) avait relevé en moyenne un incident de ce type par semaine dans un établissement de santé en France.
"Les hackers ont des cibles particulièrement larges, ils vont à la pêche. C'est essentiellement l'appât du gain qui les motive, même si certains peuvent aussi avoir des motivations idéologiques, de vengeance", a indiqué à l'AFP le général Christophe Husson, commandant en second du Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (ComCyberGend), rappelant que le "coût mondial de la cybercriminalité est évalué à 6 milliards de dollars par an".
Pendant longtemps, "de nombreux acteurs de la menace avaient pour règle tacite de laisser les hôpitaux tranquilles", souligne Fabien Rech de l'entreprise de sécurité informatique américaine Trellix. "Cependant, étant donnée la détérioration actuelle des relations entre les pays de l'Est et de l'Ouest et le fait qu'un certain nombre d'opérateurs de ransomware sont affiliés à des pays de l'ex-URSS, nous soupçonnons que les hôpitaux occidentaux ont été remis sur la liste des cibles".
Le parquet de Paris a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête pour intrusion dans le système informatique et tentative d'extorsion en bande organisée, supervisée par sa section cybercriminalité. Les investigations ont été confiées aux gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques.
Selon une source proche de l'enquête, le rançongiciel appartient au groupe Lockbit. Une centaine d'affiliés participent aux activités du groupe, selon une interview citée récemment par le spécialiste en cybersécurité Damien Bancal sur son blog Zataz.com.
Cette galaxie de spécialistes gravite autour d'un logiciel, plateforme commune offrant tous les outils pour mener l'attaque. Ils collaborent ensemble avec des méthodes professionnelles et se partagent les rançons.
Lockbit est actif dans le monde entier (Etats-Unis, Chine, Inde, Indonésie, Ukraine, France, Royaume-Uni, Allemagne...) mais semble éviter d'attaquer des cibles en Russie et dans les pays de la CEI, probablement "pour éviter les poursuites dans ces régions", selon la société de cybersécurité Kaspersky. Au moment de l'offensive russe en Ukraine, Lockbit avait fait savoir qu'il était "apolitique" et ne cherchait pas à se mêler du conflit.
Le but de l'enquête des cybergendarmes est de récolter "des preuves numériques" pour "identifier les auteurs, les localiser et les interpeller". Ces enquêtes sont "toujours très longues, peuvent durer plusieurs mois, voire plusieurs années" et nécessitent une importante coopération internationale, prévient le général Husson.
ysp-ol-tll-mk-lby-lc/cel/abl
Afghan tué à Colmar: le tireur présumé interpellé à Sarcelles #
Un homme suspecté d'avoir tué par balle un jeune réfugié Afghan, le 14 août à Colmar (Haut-Rhin), a été interpellé mardi à Sarcelles (Val d'Oise) après plus d'une semaine de cavale, a-t-on appris auprès de la procureure de la République de Colmar et de sources proches de l'enquête.
L'interpellation a eu lieu vers 13H30 et "la personne a été placée en garde à vue", a détaillé la procureure Catherine Sorita-Minard, dans un communiqué. "Les investigations se poursuivent", a-t-elle ajouté.
De passage à Colmar, le réfugié afghan, âgé de 27 ans, en France depuis 2017, avait été tué d'une balle dans le thorax. Il avait demandé au conducteur d'un scooter bruyant de s'éloigner, avant qu'une rixe n'éclate et qu'un coup de feu ne soit tiré.
Le tireur présumé et un complice, dont l'un est âgé de 17 ans et l'autre tout juste majeur, étaient depuis en fuite au grand désespoir des proches de la victime, dont le cercueil devait être rapatrié ce mardi vers l'Afghanistan.
Employé dans une usine automobile à Mulhouse, Abdul Quayyeem Ahmadzai avait une femme et quatre jeunes enfants restés en Afghanistan, d'après ses amis. Environ 200 personnes s'étaient réunies lundi autour de son cercueil pour une cérémonie funéraire à la Grande Mosquée de Paris.
Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a réagi en écrivant: "La police gagne toujours à la fin. Merci aux enquêteurs pour leur travail acharné".
maj-tll/lbx/dch
Karting à Fresnes: Dupond-Moretti pointe une "initiative du directeur de la prison avec l'organisateur" #
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a affirmé mardi que la course de karting organisée à la prison de Fresnes dans le cadre d'épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta" était une "initiative du directeur de la prison avec l'organisateur".
"Si j'avais su qu'une compétition de karting était organisée, j'aurais mis un véto très clair (...) Jamais je n'ai été informé", a déclaré le ministre de la Justice devant la presse, lors d'une visite de la prison de Fleury-Mérogis.
ld-aco-ali/cb/swi
Afghan tué à Colmar: le tireur présumé interpellé à Sarcelles (sources proches du dossier) #
Un homme suspecté d'avoir tué par balle un jeune réfugié Afghan, le 14 août à Colmar (Haut-Rhin), a été interpellé mardi à Sarcelles (Val d'Oise) après plus d'une semaine de cavale, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
De passage à Colmar, le réfugié afghan, âgé de 27 ans, en France depuis 2017, avait été tué d'une balle dans le thorax. Il avait demandé au conducteur d'un scooter bruyant de s'éloigner, avant qu'une rixe n'éclate et qu'un coup de feu ne soit tiré.
maj-tll/lbx/swi
Saône-et-Loire: un forcené retranché dans un hôtel se donne la mort #
Un forcené armé, qui s'était retranché seul vendredi matin dans une chambre d'hôtel à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), s'est donné la mort malgré plusieurs heures de négociations avec la police, a indiqué la préfecture.
L'homme s'était enfermé dans sa chambre de l'hôtel Ibis de Montceau-les-Mines ce mardi vers 11h00, entraînant l'évacuation de tous les clients et des personnels, a précisé la préfecture dans un communiqué.
Selon une source proche du dossier, l'homme était un militaire qui n'avait pas voulu rejoindre son bataillon.
Arrivés sur place à 12h30, les négociateurs du Raid, unité d'intervention de la police nationale, ont établi un contact par SMS avec l'individu. Les échanges ont duré plus de deux heures et, aux alentours de 15h30, le forcené a donné son accord oral pour déposer son arme et se rendre, selon la préfecture.
Mais, au même moment, "une détonation a été entendue" et l'homme était retrouvé mort dans sa chambre, a-t-on indiqué de même source.
Une enquête judiciaire, placée sous l'autorité du procureur de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), va être ouverte, ajoute la préfecture sans plus de précisions.
cor-lv/ag/swi
Saône-et-Loire: un forcené retranché dans un hôtel de Montceau-les-Mines #
Un homme armé est retranché seul depuis mardi matin dans une chambre d'hôtel de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), a indiqué la préfecture, précisant que des négociations étaient en cours avec l'individu.
L'homme "s'est enfermé dans sa chambre de l'hôtel Ibis de Montceau-les-Mines ce mardi depuis 11h00 du matin", a précisé la préfecture dans un communiqué. "Par mesure de prudence, l'hôtel a été évacué de tous ses clients et personnels", a-t-on ajouté de même source.
Selon une source proche du dossier, l'homme armé est un militaire qui n'a pas voulu rejoindre son bataillon.
Le secteur a été bloqué. La police et la gendarmerie ont fermé les accès à la zone environnante, selon la préfecture, qui ajoute que des négociations sont menées pour amener l'individu à sortir de l'hôtel.
Le Raid, unité d'intervention de la police nationale, a été mobilisé, en plus de Brigades anticriminalité (BAC).
cor-lv/ag/swi
Cyberattaque contre un hôpital de l'Essonne: la santé des patients "pas mise en danger", selon Braun #
L'attaque informatique contre l'hôpital de Corbeil-Essonnes, en banlieue parisienne, ne met pas en danger la prise en charge des patients, a assuré mardi à Montpellier le ministre de la Santé François Braun, tout en qualifiant cette cyberattaque de "dramatique et inadmissible".
"La prise en charge des patients n'est pas mise en danger", a insisté le ministre, en précisant que les patients relevant "de plateaux techniques sévères sont réorientés par le Samu vers d'autres hôpitaux".
Même ton rassurant au niveau de la direction de l'établissement où la situation est la même que la veille: le travail se fait "à la main, sans le concours de l'informatique". "Nous travaillons en mode dégradé, pas pour le patient, mais pour nous", indique-t-elle.
Les consultations et les suivis en hôpital de jour restent programmés, les activités du bloc opératoire sont gérées "au cas par cas" et les patients qui se présentent aux urgences réorientés vers la maison médicale de garde dont les plages de consultations ont été élargies ou vers les autres hôpitaux de la région, a détaillé mardi l'établissement.
"C'est une cyberattaque comme malheureusement il y en a dans l'ensemble des établissements, (...) comme il y en a régulièrement malheureusement. Nous ne céderons pas", a regretté M. Braun, de passage dans l'Hérault dans un centre de vaccination contre la variole du singe.
Mais "l'hôpital a extrêmement bien réagi, avec le soutien de l'ARS, l'appui du ministère et l'appui des forces de l'Intérieur pour contrer cette attaque", a poursuivi le ministre de la Santé et de la Prévention.
Le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes, au sud-est de Paris, est victime d'une attaque informatique depuis la nuit de samedi à dimanche vers 01h00. Une demande de rançon de 10 millions de dollars, formulée en anglais, a été exigée par le ou les hackers.
Ouvert en 2012 et d'une capacité d'un millier de lits, le CHSF assure la couverture sanitaire d'une population de près de 600.000 habitants de la grande couronne.
Une vague de cyberattaques vise depuis environ deux ans le secteur hospitalier français et européen. En 2021, L'Autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information (Anssi) avait relevé en moyenne un incident de ce type par semaine dans un établissement de santé en France.
"Les hackers ont des cibles particulièrement larges, ils vont à la pêche. C'est essentiellement l'appât du gain qui les motive, même si certains peuvent aussi avoir des motivations idéologiques, de vengeance", a indiqué à l'AFP le général Christophe Husson, commandant en second du Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (ComCyberGend), rappellant que le "coût mondial de la cybercriminalité est évalué à 6 milliards de dollars par an".
Le but de l'enquête des cybergendarmes est de récolter "des preuves numériques" pour "identifier les auteurs, les localiser et les interpeller". Ces enquêtes sont "toujours très longues, peuvent durer plusieurs mois, voire plusieurs années" et nécessitent une importante coopération internationale.
"Aucun établissement (hospitalier) n'a payé et ne paiera (de rançon)", a indiqué le directeur du CHSF, du fait de son statut d'établissement public, l'attaque étant donc en pure perte pour les cybercriminels.
Pour lutter contre le phénomène en expansion, l'Etat a consacré après l'épidémie de Covid-19 une enveloppe de 25 millions d'euros à la cybersécurité des établissements de santé.
ysp-ol-tll-lc/cel/tes
Cyberattaque contre un hôpital de l'Essonne: la santé des patients "pas mise en danger", selon Braun #
L'attaque informatique contre l'hôpital de Corbeil-Essonnes, en banlieue parisienne, ne met pas en danger la santé des patients, a assuré mardi à Montpellier le ministre de la Santé François Braun, tout en qualifiant cette cyberattaque de "dramatique et inadmissible".
"La prise en charge des patients n'est pas mise en danger", a insisté le ministre, en précisant que les patients relevant "de plateaux techniques sévères sont réorientés par le Samu vers d'autres hôpitaux".
"C'est une cyberattaque comme malheureusement il y en a dans l'ensemble des établissements, (...) comme il y en a régulièrement malheureusement. Nous ne céderons pas", a regretté M. Braun, de passage dans l'Hérault dans un centre de vaccination contre la variole du singe.
Mais "l'hôpital a extrêmement bien réagi, avec le soutien de l'ARS, l'appui du ministère et l'appui des forces de l'Intérieur pour contrer cette attaque", a poursuivi le ministre de la Santé et de la Prévention.
Le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes, au sud-est de Paris, est victime d'une attaque informatique depuis la nuit de samedi à dimanche vers 01h00. Une demande de rançon de 10 millions de dollars, formulée en anglais, a été exigée par le ou les hackers.
Ouvert en 2012 et d'une capacité d'un millier de lits, le CHSF assure la couverture sanitaire d'une population de près de 600.000 habitants de la grande couronne.
Une vague de cyberattaques vise depuis environ deux ans le secteur hospitalier français et européen. En 2021, L'Autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information (Anssi) avait relevé en moyenne un incident de ce type par semaine dans un établissement de santé en France.
"Aucun établissement (hospitalier) n'a payé et ne paiera (de rançon)", a indiqué le directeur du CHSF, du fait de son statut d'établissement public, l'attaque étant donc en pure perte pour les cybercriminels.
Pour lutter contre le phénomène en expansion, l'Etat a consacré après l'épidémie de Covid-19 une enveloppe de 25 millions d'euros à la cybersécurité des établissements de santé.
ysp-ol/cel/tes
Nord: un homme tué de 22 coups de couteau à Cassel, trois personnes en garde à vue #
Trois personnes étaient en garde à vue mardi, dont un mineur de 17 ans, après la découverte dimanche sur un chemin isolé de Cassel (Nord) du corps d'un homme tué de 22 coups de couteau, a-t-on appris auprès du parquet.
La victime, âgée de 29 ans, a été découverte par un promeneur dimanche matin, conduisant le parquet de Dunkerque à ouvrir une enquête pour meurtre, a indiqué à l'AFP la substitute du procureur Alexia Gonnet, confirmant une information du journal la Voix du Nord.
L'autopsie a mis en évidence "22 coups de couteau", a-t-elle précisé.
Un adolescent de 17 ans, interpellé dimanche soir, a vu sa garde à vue prolongée. Lundi en fin de journée, deux autres hommes, majeurs, ont également été placés en garde à vue dans le cadre de cette enquête, a poursuivi Mme Gonnet.
"Les investigations sont en cours", notamment pour déterminer la possible "implication de chacun", a-t-elle dit, sans plus de précisions. Contexte et mobile sont à ce stade "très flous".
eva/zap/tes
Jugé après la mort d'un de ses clients, un vendeur de crack parisien relaxé #
Un vendeur de crack du nord-est parisien a été relaxé lundi à Paris, où il était jugé pour homicide involontaire après la mort de l'un de ses clients.
"Ce n'est pas moi qui lui a donné le produit qui a causé sa mort", s'est défendu lundi Ahmed Bomo face au tribunal correctionnel de Paris.
Ce petit trafiquant de crack de 24 ans, né au Gabon et en situation irrégulière en France, a été relaxé de l'homicide involontaire de Gérard A., décédé entre le 7 et le 9 juin 2021, après lui avoir acheté du crack, une substance dérivée de la cocaïne.
Aussi connu sous le nom de "Napolitano", il a cependant été condamné pour des faits de trafic de crack à une peine de 3 ans d'emprisonnement ferme avec maintien en détention et à une interdiction définitive du territoire français. Son complice de deal et colocataire, également jugé ce jour-là, a été condamné à 18 mois de prison ferme.
"Le lien de causalité n'est pas établi entre la transaction et la mort de Gérard A.", a justifié le tribunal, qui note l'absence d'un rapport d'autopsie pour déterminer la date et l'heure de la mort et d'une expertise comparant le produit vendu et celui ingéré.
Le 9 juin 2021, les pompiers avaient découvert le corps de Gérard A. dans son appartement.
Une analyse toxicologique a révélé que le décès était consécutif à une intoxication à la cocaïne, ingérée dans les heures précédant la mort.
Les analyses téléphoniques et de vidéosurveillance ont permis de retracer une transaction dans le quartier de Stalingrad, lieu connu de vente et de consommation de crack à Paris, et de remonter jusqu'à Ahmed Bomo.
"Ce que je lui ai donné, ce n'est même pas la moitié d'un gramme, a affirmé le prévenu, déjà condamné à plusieurs reprises pour trafic de stupéfiants, et qui se dit également consommateur. Même moi, j'ai fumé ce produit-là."
"Lorsqu'un dealeur vend, il est responsable de tous les dommages directs que son produit a provoqué", avait rétorqué l'avocat des parties civiles, maître Philippe Ohayon.
La soeur de la victime, présente côté parties civiles, a précisé que Gérard A. souffrait de dépression, de troubles bipolaires et d'un problème d'addiction aux stupéfiants. Mais selon elle, il n'avait pas d'intentions suicidaires.
"Il savait très bien gérer la façon dont il consommait", a-t-elle affirmé à la barre.
A l'annonce de la relaxe, elle n'a cependant pas pu contenir sa colère. Elle a dû être évacué de la salle par les policiers présents.
lul-law/cb
Karting à la prison de Fresnes: l'organisateur reconnaît "un acte controversé" #
L'organisation au sein de la prison de Fresnes d'épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta" au profit d'associations caritatives était un "acte controversé", a admis lundi sur CNews l'organisateur tout en assurant que "le but n'était pas de choquer".
Baptisé "Kohlantess", cet événement, organisé le 27 juillet, rassemblant détenus, surveillants et jeunes de Fresnes (Val-de-Marne), a provoqué l'indignation de plusieurs personnalités de droite et d'extrême droite après la diffusion d'une vidéo vendredi sur les réseaux sociaux, notamment sur YouTube, montrant une course de karting dans la cour de la prison.
Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a annoncé samedi sur Twitter avoir "ordonné une enquête" administrative et dénoncé des "images choquantes". "La lutte contre la récidive passe par la réinsertion, mais certainement pas par le karting !", s'est offusqué le ministre.
"Tout était dans les règles. On ne s'attendait pas à ça" de la part du ministère de la Justice, a expliqué Enzo Angelo Santo, producteur de "Kohlantess" en assurant que le ministère avait validé cette manifestation.
"Le but était de montrer, pendant un instant, un moment d'humanité entre détenus, surveillants et jeunes du quartier", a-t-il ajouté. "On ne devrait pas réduire notre démarche à du karting", a-t-il insisté en précisant que "l'ensemble des détenus" ayant participé à l'émission étaient "des gens aptes à se réinsérer" et "en parcours scolaire".
Pourtant, selon L'Opinion, un des détenus ayant participé à l'émission "a été condamné à dix ans de réclusion criminelle pour viol par la cour d'assises du Val-de-Marne en février 2021".
Sa fiche pénale, affirme le quotidien sur son site internet, fait aussi état "de nombreuses affaires de vols dont des violences avec arme, de plusieurs jugements pour trafic de stupéfiants. Et d'une évasion en 2018 alors que le condamné était placé sous bracelet électronique. Sans compter divers incidents en détention".
Ce détenu âgé de 31 ans aurait participé à l'épreuve de tir à la corde, précise le quotidien.
Appelée à réagir, la chancellerie a indiqué à l'AFP que "l'enquête donnera les éléments", sans confirmer ou infirmer les informations du quotidien.
Dans un communiqué diffusé lundi soir sur les réseaux sociaux, les organisateurs ont indiqué avoir appris qu'un des participants "possédait un casier judiciaire lourd", malgré des conditions fixées en amont, expliquent-ils.
Considérant que "la confiance" accordée "au centre pénitentiaire de Fresnes ainsi qu'au ministère de la justice a été rompue", les organisateurs ont indiqué "supprimer sans délai" la vidéo à l'origine de la polémique.
Une dizaine de détenus au total ont participé à "Kohlantess" et seulement deux ont participé à l'épreuve de karting.
Au 1er juillet la maison d'arrêt de Fresnes comptait 1.918 détenus pour 1.336 places.
Interrogée sur BFMTV, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, a dénoncé "une polémique un peu étrange et minable".
"Il y a d'autres choses qui se passent en prison: du VTT, du cheval, de l'escalade, du football entre détenus et surveillants, mais ces images ne sont pas publiques", a-t-elle rappelé.
"Le scandale ne se trouve pas là, mais dans la surpopulation carcérale, et notamment à Fresnes, qui est l'un des établissements les plus vétustes, bourré de cafards, de punaises de lit, de rats, et où la vie est lugubre. Pour les détenus comme pour les surveillants", a souligné Mme Simonnot.
aje/cb/gvy/jnd/roc
Karting à la prison de Fresnes: l'organisateur reconnaît "un acte controversé" #
L'organisation au sein de la prison de Fresnes d'épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta" au profit d'associations caritatives était un "acte controversé", a admis lundi sur CNews l'organisateur tout en assurant que "le but n'était pas de choquer".
Baptisé "Kohlantess", cet événement, organisé le 27 juillet, rassemblant détenus, surveillants et jeunes de Fresnes (Val-de-Marne), a provoqué l'indignation de plusieurs personnalités de droite et d'extrême droite après la diffusion d'une vidéo vendredi sur les réseaux sociaux, notamment sur YouTube, montrant une course de karting dans la cour de la prison.
Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a annoncé samedi sur Twitter avoir "ordonné une enquête" administrative et dénoncé des "images choquantes". "La lutte contre la récidive passe par la réinsertion, mais certainement pas par le karting !", s'est offusqué le ministre.
"Tout était dans les règles. On ne s'attendait pas à ça" de la part du ministère de la Justice, a expliqué Enzo Angelo Santo, producteur de "Kohlantess" en assurant que le ministère avait validé cette manifestation.
"Le but était de montrer, pendant un instant, un moment d'humanité entre détenus, surveillants et jeunes du quartier", a-t-il ajouté. "On ne devrait pas réduire notre démarche à du karting", a-t-il insisté en précisant que "l'ensemble des détenus" ayant participé à l'émission étaient "des gens aptes à se réinsérer" et "en parcours scolaire".
Pourtant, selon L'Opinion, un des détenus ayant participé à l'émission "a été condamné à dix ans de réclusion criminelle pour viol par la cour d'assises du Val-de-Marne en février 2021".
Sa fiche pénale, affirme le quotidien sur son site internet, fait aussi état "de nombreuses affaires de vols dont des violences avec arme, de plusieurs jugements pour trafic de stupéfiants. Et d'une évasion en 2018 alors que le condamné était placé sous bracelet électronique. Sans compter divers incidents en détention".
Ce détenu âgé de 31 ans aurait participé à l'épreuve de tir à la corde, précise le quotidien.
Appelé à réagir, la chancellerie a indiqué à l'AFP que "l'enquête donnera les éléments", sans confirmer ou infirmer les informations du quotidien.
Une dizaine de détenus au total ont participé à "Kohlantess" et seulement deux ont participé à l'épreuve de karting.
Au 1er juillet la maison d'arrêt de Fresnes comptait 1.918 détenus pour 1.336 places.
Interrogée sur BFMTV, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, a dénoncé "une polémique un peu étrange et minable".
"Il y a d'autres choses qui se passent en prison: du VTT, du cheval, de l'escalade, du football entre détenus et surveillants, mais ces images ne sont pas publiques", a-t-elle rappelé.
"Le scandale ne se trouve pas là, mais dans la surpopulation carcérale, et notamment à Fresnes, qui est l'un des établissements les plus vétustes, bourré de cafards, de punaises de lit, de rats, et où la vie est lugubre. Pour les détenus comme pour les surveillants", a souligné Mme Simonnot.
aje/cb/gvy
Saumur: l'hypothèse d'un suicide après la disparition d'un homme d'affaires messin #
Des recherches étaient en cours et "l'hypothèse d'un suicide privilégiée" après la disparition d'un homme d'affaires messin la semaine dernière près de Saumur (Maine-et-Loire), a-t-on appris lundi auprès du parquet.
Selon le quotidien l'Est Républicain, Yvon Gérard, 54 ans, investisseur, notaire, également ancien propriétaire du tournoi de tennis Moselle Open et promoteur d'un hôtel Starck à Metz, est porté disparu depuis le 17 août vers Saumur où il habitait depuis deux ans. Selon le journal, alors que celui-ci avait quitté son domicile dans la matinée, ses proches s'étaient inquiétés de ne pas le voir revenir pour le déjeuner.
Le parquet de Saumur contacté par l'AFP a confirmé lundi qu'une "procédure est ouverte pour disparition inquiétante" mais qu'"aucun élément ne permet à l'heure actuelle de penser qu'un tiers est intervenu de près ou de loin dans la disparition de Monsieur Gérard". "L'hypothèse d'un suicide est privilégiée, ce dernier ayant laissé un écrit en ce sens", a ajouté cette source au parquet.
Selon le parquet, le véhicule d'Yvon Gérard avait été retrouvé dans la forêt d'Allonnes où celui-ci, selon l'Est Républicain citant la famille de l'homme d'affaires, avait l'habitude se promener.
"La forêt a été fouillée à l'aide d'un chien, des plongeurs sont intervenus pour étendre les recherches au point d'eau près duquel le véhicule était stationné, et un drone a été réquisitionné", a indiqué le parquet qui précise que "les recherches continuent" mais que "la zone à couvrir est importante".
D'après le parquet le téléphone de l'homme d'affaire étant éteint, les recherches n'ont pas permis de tenter une géolocalisation de l'appareil.
maj-mat-lg/pb
Jugé après la mort d'un de ses clients, un vendeur de crack parisien relaxé #
Un vendeur de crack du nord-est parisien a été relaxé lundi à Paris, où il était jugé pour homicide involontaire après la mort de l'un de ses clients.
"Ce n'est pas moi qui lui a donné le produit qui a causé sa mort", s'est défendu lundi Ahmed Bomo face au tribunal correctionnel de Paris.
Ce petit trafiquant de crack de 24 ans, né au Gabon et en situation régulière en France, a été relaxé de l'homicide involontaire de Gérard A., décédé entre le 7 et le 9 juin 2021, après lui avoir acheté du crack, une substance dérivée de la cocaïne.
Aussi connu sous le nom de "Napolitano", il a cependant été condamné pour des faits de trafic de crack à une peine de 3 ans d'emprisonnement ferme avec maintien en détention et à une interdiction définitive du territoire français. Son complice de deal et colocataire, également jugé ce jour-là, a été condamné à 18 mois de prison ferme.
"Le lien de causalité n'est pas établi entre la transaction et la mort de Gérard A.", a justifié le tribunal, qui note l'absence d'un rapport d'autopsie pour déterminer la date et l'heure de la mort et d'une expertise comparant le produit vendu et celui ingéré.
Le 9 juin 2021, les pompiers avaient découvert le corps de Gérard A. dans son appartement.
Une analyse toxicologique a révélé que le décès était consécutif à une intoxication à la cocaïne, ingérée dans les heures précédant la mort.
Les analyses téléphoniques et de vidéosurveillance ont permis de retracer une transaction dans le quartier de Stalingrad, lieu connu de vente et de consommation de crack à Paris, et de remonter jusqu'à Ahmed Bomo.
"Ce que je lui ai donné, ce n'est même pas la moitié d'un gramme, a affirmé le prévenu, déjà condamné à plusieurs reprises pour trafic de stupéfiants, et qui se dit également consommateur. Même moi, j'ai fumé ce produit-là."
"Lorsqu'un dealeur vend, il est responsable de tous les dommages directs que son produit a provoqué", avait rétorqué l'avocat des parties civiles, maître Philippe Ohayon.
La soeur de la victime, présente côté parties civiles, a précisé que Gérard A. souffrait de dépression, de troubles bipolaires et d'un problème d'addiction aux stupéfiants. Mais selon elle, il n'avait pas d'intentions suicidaires.
"Il savait très bien gérer la façon dont il consommait", a-t-elle affirmé à la barre.
A l'annonce de la relaxe, elle n'a cependant pas pu contenir sa colère. Elle a dû être évacué de la salle par les policiers présents.
lul-law/cb/abl
Essonne: un hôpital visé par une cyberattaque, rançon de 10 millions de dollars #
Le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) à Corbeil-Essonnes, au sud-est de Paris, est victime d'une attaque informatique depuis la nuit de samedi à dimanche vers 01H00, perturbant fortement ses services et la prise en charge des urgences, possiblement pour des semaines, selon sa direction.
Une demande de rançon de 10 millions de dollars, formulée en anglais, a été exigée par le ou les hackers, a indiqué une source policière à l'AFP, confirmant une information de RMC.
Le centre hospitalier essonnien a déclenché dès dimanche un "plan blanc", un plan d'urgence pour assurer la continuité des soins.
"Les informaticiens se sont aperçus d'un dysfonctionnement. Ils se sont dits que c'était une panne (...) mais quand il y a eu une demande de rançon de 10 millions de dollars, ils ont compris", témoigne le directeur de l'hôpital, Gilles Calmes.
Les logiciels métiers de l'hôpital, les systèmes de stockage (notamment d'imagerie médicale) et le système d'information ayant trait aux admissions de la patientèle, ont été rendus inaccessibles selon la direction.
Malgré ce mode dégradé qui oblige à l'utilisation des dossiers papiers, les patients hospitalisés ne sont pas affectés, a précisé la direction.
Ouvert en 2012 et d'une capacité d'un millier de lits, le CHSF assure la couverture sanitaire d'une population de près de 600.000 habitants de la grande couronne.
"Depuis hier, le CHSF a tout mis en oeuvre pour que toutes les prises en charge urgentes soient satisfaites", assure M. Calmes.
Mais les nouvelles admissions sont compliquées et les patients aux urgences "sont directement orientés par le SAMU" vers d'autres établissements de la région. Des déprogrammations du bloc opératoire sont à craindre, selon la direction.
Le ministre de la Santé, François Braun, a jugé sur Twitter l'attaque "inqualifiable" et dit attendre des poursuites contre les auteurs.
Le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête pour intrusion dans le système informatique et tentative d'extorsion en bande organisée, supervisée par sa section cybercriminalité.
Les investigations ont été confiées aux gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), a ajouté le parquet.
L'Autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information (Anssi) a été "rapidement saisie par la cellule de crise", a-t-il ajouté.
Selon une source proche, "une famille de rançongiciels a été identifiée".
"Aucun établissement n'a payé et ne paiera", confirme à l'AFP le directeur du CHSF, du fait de son statut d'établissement public, l'attaque étant donc en pure perte pour les cybercriminels.
"Nous avons regardé aussi ce qui est arrivé aux collègues. Ce que nous avons compris c'est que cela peut aller jusqu'à une indisponibilité de trois semaines", estime-t-il.
Une vague de cyberattaques vise depuis environ deux ans le secteur hospitalier français et européen.
En 2021, l'Anssi relevait en moyenne un incident par semaine dans un établissement de santé en France.
Selon les experts, les cybercriminels agissent soit à l'aveugle, ciblant de manière aléatoire n'importe quel système informatique dans lequel ils arrivent à pénétrer, soit parce qu'ils sont inspirés par les exemples d'attaques contre les hôpitaux américains, des établissements souvent privés au budget leur permettant de payer des rançons.
"On vous bloque, on vous empêche de travailler, et si vous voulez travailler, vous payez, on vous débloque", résume Cyrille Politi, conseiller en numérique à la Fédération hospitalière de France (FHF).
"ll y a vraiment un changement de paradigme qui s'est opéré ces dernières années (...) Avant, les groupes de hackers n'attaquaient pas les établissements de santé. Ils considéraient l'hôpital comme un lieu un peu sacré. C'est tombé", déplore M. Politi.
Pour lutter contre ce phénomène en expansion, l'Etat a consacré après l'épidémie de Covid-19 une enveloppe de 25 millions d'euros à la cybersécurité des établissements de santé.
Parallèlement, 135 hôpitaux ont été désignés "opérateurs de services essentiels", ce qui leur impose de respecter des règles de cybersécurité plus exigeantes que les institutions ordinaires.
ola-mk-aco-lby-dar/cb/swi
France: un hôpital visé par une cyberattaque, les hackers réclament 10 millions de dollars #
Activité perturbée aux urgences et en chirurgie, patients réorientés: un Centre hospitalier au sud-est de Paris est victime d'une attaque informatique depuis la nuit de samedi à dimanche, selon l'établissement, auquel le ou les hackers réclament une rançon de 10 millions de dollars.
"Les informaticiens se sont aperçus d'un dysfonctionnement. Ils se sont dits que c'était une panne (...) mais quand il y a eu une demande de rançon de 10 millions de dollars, ils ont compris", témoigne le directeur de l'hôpital, Gilles Calmes.
La demande de rançon a été formulée en anglais, a indiqué une source policière. En vain, puisque les hôpitaux publics français ne peuvent pas payer de rançon du fait de leur statut.
Cette cyberattaque contre le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF), à Corbeil-Essonnes, rend "pour l'heure inaccessible tous les logiciels métiers de l'hôpital, les systèmes de stockage (notamment d'imagerie médicale) et le système d'information ayant trait aux admissions de la patientèle", avait indiqué plus tôt l'établissement, dans un communiqué transmis lundi.
Une enquête pour intrusion dans le système informatique et tentative d'extorsion en bande organisée a été ouverte à la section cybercriminalité du parquet de Paris.
Selon une source proche, "une famille de rançongiciels a été identifiée".
Ouvert en 2012 et d'une capacité d'un millier de lits, ce centre hospitalier assure la couverture sanitaire de près de 600.000 habitants.
"Depuis hier (dimanche, Ndlr), le CHSF a tout mis en oeuvre pour que toutes les prises en charge urgentes soient satisfaites", selon M. Calmes.
Mais les nouvelles admissions sont compliquées, et les patients aux urgences "sont directement orientés" vers d'autres établissements de la région. Des déprogrammations du bloc opératoire sont à craindre.
Le centre hospitalier a déclenché un "plan blanc", plan d'urgence pour assurer la continuité des soins.
Ce n'est pas la première fois qu'un hôpital est visé, une vague de cyberattaque ciblant depuis environ deux ans le secteur hospitalier français et européen.
En 2021, en moyenne, un incident par semaine survenait dans un établissement de santé en France, selon des données officielles.
Ainsi, en avril, une attaque malveillante visant le système d'information du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Coeur Grand Est avait touché neuf établissements et en mars, un hôpital d'Ajaccio, en Corse (sud), avait lui aussi été victime d'une cyberattaque par rançongiciel.
En 2021, des hôpitaux du sud-ouest à Dax (Landes), Saint-Gaudens (Haute-Garonne) et Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantique) avaient aussi été victimes de cyberattaques, perturbant ou entraînant la fermeture de leurs services informatiques.
Selon les experts, les cybercriminels agissent soit à l'aveugle, ciblant de manière aléatoire n'importe quel système informatique dans lequel ils arrivent à pénétrer, soit parce qu'ils sont inspirés par les exemples d'attaques contre les hôpitaux américains, des établissements souvent privés au budget leur permettant de payer des rançons.
ola-mk-aco-lby-dar/cb/swi/bat
Karting à la prison de Fresnes: l'organisateur reconnaît "un acte controversé" #
L'organisation au sein de la prison de Fresnes d'épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta" au profit d'associations caritatives était un "acte controversé", a admis lundi sur CNews l'organisateur tout en assurant que "le but n'était pas de choquer".
Baptisé "Kohlantess", cet événement, organisé le 27 juillet, rassemblant détenus, surveillants et jeunes de Fresnes (Val-de-Marne), a provoqué l'indignation de plusieurs personnalités de droite et d'extrême droite après la diffusion d'une vidéo vendredi sur les réseaux sociaux, notamment sur YouTube, montrant notamment une course de karting dans la cour de la prison.
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a annoncé samedi sur Twitter avoir "ordonné une enquête" administrative et dénoncé des "images choquantes". "La lutte contre la récidive passe par la réinsertion, mais certainement pas par le karting !", s'est offusqué le ministre.
"Tout était dans les règles. On ne s'attendait pas à ça" de la part du ministère de la Justice, a expliqué Enzo Angelo Santo, producteur de "Kohlantess" en assurant que le ministère avait validé cette manifestation.
"Le but était de montrer, pendant un instant, un moment d'humanité entre détenus, surveillants et jeunes du quartier", a-t-il ajouté. "On ne devrait pas réduire notre démarche à du karting", a-t-il insisté en précisant que "l'ensemble des détenus" ayant participé à l'émission étaient "des gens aptes à se réinsérer" et "en parcours scolaire".
Si des personnes détenues pour de courtes peines "sont réduites à manger, dormir, manger, dormir avec éventuellement une heure de sport, elles seront en marge de la société en sortant", a estimé M. Angelo Santo.
"C'était une matinée éphémère avec seulement une poignée de détenus sélectionnés par l'administration pénitentiaire (...) Ça leur a créé, l'espace d'un instant, du lien social".
Une dizaine de détenus ont participé à "Kohlantess" et seulement deux ont participé à l'épreuve de karting.
Au 1er juillet la maison d'arrêt de Fresnes comptait 1.918 détenus pour 1.336 places.
Interrogée sur BFMTV, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, a dénoncé "une polémique un peu étrange et minable".
"Il y a d'autres choses qui se passent en prison : du VTT, du cheval, de l'escalade, du football entre détenus et surveillants, mais ces images ne sont pas publiques", a-t-elle rappelé.
"Le scandale ne se trouve pas là, mais dans la surpopulation carcérale, et notamment à Fresnes, qui est l'un des établissements les plus vétustes, bourré de cafards, de punaises de lit, de rats, et où la vie est lugubre. Pour les détenus comme pour les surveillants", a souligné Mme Simonnot.
aje/cb/swi
Mayotte: les associations de défense de droit de l'homme critiquent la proposition de réforme du droit du sol #
La Ligue des droits de l'homme et la Cimade ont critiqué lundi la proposition du ministre de l'Intérieur et des Outre-Mer Gérald Darmanin, de durcir l'attribution de la nationalité française aux enfants nés à Mayotte, faite la veille lors d'un déplacement dans ce département français de l'océan indien.
Pour qu'un nouveau-né bénéficie du droit du sol, le ministre souhaite qu'au moins un de ses parents ait résidé régulièrement sur l'île depuis au moins un an, contre trois mois actuellement.
En juillet 2018, l'Assemblée nationale avait voté l'adaptation du droit du sol à Mayotte, pour faire face à la très forte immigration clandestine en provenance des Comores, au terme d'un vif débat, y compris au sein de la majorité. L'article introduit au Sénat exigeait pour les enfants nés à Mayotte que l'un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois mois. Ailleurs en France, aucun délai de résidence n'est exigé.
La proposition de M. Darmanin "porte un peu plus atteinte au droit du sol dans ce département", a indiqué la Ligue des droits de l'homme (LDH) lundi dans un communiqué, estimant qu'elle représentait "un pas de plus vers le statut discriminatoire du département le plus pauvre de France (74% de la population mahoraise vit en deçà du seuil de pauvreté)".
"Cette fuite en avant sélective et répressive ne résoudra rien et ne fera qu'aggraver la situation d'inégalité et d'exclusion des habitantes et habitants de Mayotte", estime la LDH qui réclame pour les Mahorais et Mahoraises "la même égalité des droits que celle qui est reconnue dans tous les territoires de la République".
L'antenne locale de la Cimade a également dénoncé cette annonce car "porter à un an au lieu des trois mois actuels l'obligation d'un séjour régulier d'au moins l'un des parents préalablement à la naissance ne fera que renforcer une situation ayant des conséquences déjà dramatiques pour des milliers d'enfants et de jeunes adultes né·e·s et ayant grandi à Mayotte, déjà privés de l'accès à la nationalité depuis la dernière loi Asile et immigration et condamnés à l'errance administrative".
"Cette jeunesse privée d'espoir, empêchée dans l'accès aux études, aux formations, au monde du travail peut-elle participer au développement harmonieux de l'île?", questionne l'association dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, regrettant de ne pas être consultée sur le sujet.
gm-etr/cb/abl
Mayotte: Darmanin envisage des lieux de "redressement" pour les mineurs délinquants #
Le ministre de l'Intérieur et des Outre-Mer Gérald Darmanin, en visite à Mayotte, a annoncé qu'il allait faire des propositions pour ouvrir "des lieux de rééducation et de redressement" pour les mineurs délinquants, encadrés par des militaires.
"Le président de la République dans sa campagne a proposé quelque chose qui n'a pas beaucoup été discuté: des lieux encadrés par des miliaires, qui sont des lieux de rééducation, de redressement d'une partie des enfants, des adolescents très jeunes, qui n'ont pas de parents, ou si peu. On l'a vu un peu à la Réunion, on le voit beaucoup ici à Mayotte", a déclaré le ministre à la presse à l'issue de la visite du centre hospitalier de cette île de l'océan Indien.
Il a annoncé qu'Il ferait des propositions en ce sens au président de la République "dès la semaine prochaine".
Le ministre a indiqué que les policiers et les gendarmes, décorés plus tôt dans la journée, avaient évoqué "en aparté des mineurs de 11 ans, de 10 ans, de neuf ans qui avaient des machettes, des haches, qui attaquaient les policiers et les gendarmes".
"Aujourd'hui les magistrats, et c'est bien normal, les libèrent, puisqu'on ne met pas les enfants en prison, mais il faut pourtant leur offrir un lieu de sanction et d'éducation", a expliqué le ministre.
De son côté, le garde des Sceaux avait annoncé jeudi l'ouverture d'ici 2024 d'un Centre éducatif fermé (CEF) à Mayotte, mais ces lieux sont destinés à des jeunes de 13 ans et plus.
Par ailleurs, face aux Mahorais pour qui l'insécurité est une crainte quotidienne majeure, le ministre a également demandé au directeur général de la police nationale "d'étudier la possibilité d'utiliser des armes intermédiaires, qu'on a ici utilisé lorsqu'Il y a eu des émeutes, lorsque le Raid est venu", lors d'échauffourées mêlant des mineurs. Il a rappelé que "évidemment, quand on n'appréhende des mineurs, même extrêmement violents, (Il n'y a) pas la possibilité de tirer à balle réelle comme on le ferait lorsqu'on est attaqué par des personnes adultes".
gm/etr/cb/gvy
Féminicide dans les Yvelines: le compagnon mis en examen #
Le compagnon de la jeune femme de 18 ans tuée d'un coup de couteau à la gorge dans la nuit de samedi à dimanche à Carrière-sur-Seine (Yvelines) a été mis en examen lundi, a indiqué le parquet de Versailles, sollicité par l'AFP.
L'actuel petit ami de la victime, âgé de 20 ans, et un ami de 21 ans, présents dans l'appartement, avaient été interpellés et placés en garde à vue dimanche.
Lundi, une information judiciaire a été ouverte pour meurtre par conjoint et le compagnon a été mis en examen, a déclaré le parquet qui a requis son placement en détention provisoire.
L'ami, en revanche, a été libéré sans aucune charge retenue contre lui. Les investigations ont été confiées à la sûreté départementale et au commissariat de Sartrouville, a précisé le parquet.
Selon une source policière, une voisine a appelé la police vers 3H00 du matin, indiquant "entendre des bruits de dispute et des cris étouffés dans l'appartement du dessus".
Sur place, un homme a laissé entrer les forces de l'ordre. Il leur a déclaré avoir "fait une connerie".
Le corps sans vie de la jeune femme a été découvert dans la cuisine, où du sang en grande quantité s'était répandu. Un couteau de cuisine ensanglanté a été trouvé.
La jeune femme serait décédée après avoir reçu un coup de couteau au niveau de la carotide, selon plusieurs sources.
Le couple est inconnu des services de justice.
D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020.
Pour 2022, le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", recense, avec ce dernier cas, 74 féminicides.
ola/cb/gvy
Essonne: un centre hospitalier visé par une cyberattaque, les hackers réclament 10M USD #
Le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) à Corbeil-Essonnes, au sud-est de Paris, est victime d'une attaque informatique depuis la nuit de samedi à dimanche vers 01H00, perturbant fortement ses services et la prise en charge des urgences, possiblement pour des semaines, selon sa direction.
Une demande de rançon de 10 millions de dollars, formulée en anglais, a été exigée par le ou les hackers, a indiqué une source policière à l'AFP, confirmant une information de RMC.
Le centre hospitalier essonnien a déclenché dès dimanche un "plan blanc", un plan d'urgence pour assurer la continuité des soins.
"Les informaticiens se sont aperçus d'un dysfonctionnement. Ils se sont dits que c'était une panne (...) mais quand il y a eu une demande de rançon de 10 millions de dollars, ils ont compris", témoigne le directeur de l'hôpital, Gilles Calmes.
Les logiciels métiers de l'hôpital, les systèmes de stockage (notamment d'imagerie médicale) et le système d'information ayant trait aux admissions de la patientèle, ont été rendus inaccessibles selon la direction.
Malgré ce mode dégradé qui oblige à l'utilisation des dossiers papiers, les patients hospitalisés ne sont pas affectés, a précisé la direction.
Ouvert en 2012 et d'une capacité d'un millier de lits, le CHSF assure la couverture sanitaire d'une population de près de 600.000 habitants de la grande couronne.
"Depuis hier, le CHSF a tout mis en oeuvre pour que toutes les prises en charge urgentes soient satisfaites", selon M. Calmes.
Mais les nouvelles admissions sont compliquées, et les patients aux urgences "sont directement orientés par le SAMU" vers d'autres établissements de la région. Des déprogrammations du bloc opératoire sont à craindre.
Le ministre de la Santé, François Braun, a jugé sur Twitter l'attaque "inqualifiable" et dit attendre des poursuites contre les auteurs.
Le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête pour intrusion dans le système informatique et tentative d'extorsion en bande organisée, supervisée par sa section cybercriminalité.
Les investigations ont été confiées aux gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), a ajouté le parquet.
L'Autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information (Anssi) a été "rapidement saisie par la cellule de crise", a-t-il ajouté.
Selon une source proche, "une famille de rançongiciels a été identifiée".
"Aucun établissement n'a payé et ne paiera", confirme à l'AFP le directeur du CHSF, du fait de son statut d'établissement public, l'attaque étant donc en pure perte pour les cybercriminels.
"Le mode opératoire est toujours le même : attaque du samedi au dimanche à 1H00 du matin, demande de rançon à 5H00 du matin", a ajouté le responsable de l'hôpital.
"Nous avons regardé aussi ce qui est arrivé aux collègues. Ce que nous avons compris c'est que cela peut aller jusqu'à une indisponibilité de trois semaines", estime-t-il.
Une vague de cyberattaque vise depuis environ deux ans le secteur hospitalier français et européen.
En 2021, l'Anssi relevait en moyenne un incident par semaine dans un établissement de santé en France.
Selon les experts, les cybercriminels agissent soit à l'aveugle, ciblant de manière aléatoire n'importe quel système informatique dans lequel ils arrivent à pénétrer, soit parce qu'ils sont inspirés par les exemples d'attaques contre les hôpitaux américains, des établissements souvent privés au budget leur permettant de payer des rançons.
Pour lutter contre ce phénomène en expansion, l'Etat a consacré après l'épidémie de Covid-19 une enveloppe de 25 millions d'euros à la cybersécurité des établissements de santé.
Parallèlement, 135 hôpitaux ont été désignés "opérateurs de services essentiels", ce qui leur impose de respecter des règles de cybersécurité plus exigeantes que les institutions ordinaires.
ola-mk-aco-lby-dar/cb/swi
Hautes-Alpes: ouverture d'une enquête pour meurtre après la découverte d'un cadavre #
Une enquête pour meurtre a été ouverte après que le corps d'un homme de 37 ans, porteur de "nombreuses lésions", a été retrouvé mercredi dernier dans le parking de sa résidence à Gap (Hautes-Alpes), a indiqué lundi le parquet.
Le corps a été retrouvé par des policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC), lors d'une patrouille. Connu des services de police pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, l'homme a été retrouvé mort dans le parking du bâtiment "Le Mûrier", où il résidait.
Lors de l'autopsie pratiquée à l'Institut médicolégal de Grenoble, "de nombreuses lésions susceptibles d'avoir été causées par un objet contondant ont été découvertes sur le corps", a détaillé à l'AFP le procureur de la République de Gap, Florent Crouhy, confirmant une information de BFM DICI.
L'enquête a été confiée à l'antenne marseillaise de la Police judiciaire (PJ) en lien avec la Brigade de sûreté urbaine (BSU) du commissariat de Gap. Pour l'heure, aucun suspect n'a été interpellé.
cor/ahe/anr/gvy
A Toulon, une femme tuée à son domicile à l'arme blanche #
Le corps d'une trentenaire présentant une plaie à l'arme blanche a été retrouvé dimanche dans son domicile du centre-ville de Toulon, a indiqué lundi le procureur de la République de Toulon qui a ouvert une enquête pour homicide volontaire.
Les services de police ont été alertés par une voisine de la victime, dont la porte du domicile était entrouverte, a détaillé Samuel Finielz.
La victime, née en 1985, était mère d'un enfant mineur "pris en charge depuis de nombreuses semaines par l'Aide sociale à l'enfance et par le tribunal pour enfants de Toulon", a-t-il ajouté.
Selon les premières constatations, elle est décédée "vraisemblablement d'une plaie par arme blanche", a encore expliqué le procureur de Toulon, confirmant une information initiale de BFM Var.
"Un certain nombre d'éléments suspects ont été retrouvés à l'intérieur du domicile", a-t-il déclaré, précisant que personne n'avait été, pour l'heure, interpellé.
Les constatations ont duré "assez longtemps, pendant environ six à sept heures" et ont permis de "confirmer le caractère criminel des faits", selon le magistrat.
L'enquête de flagrance pour homicide volontaire a été confiée à la police judiciaire de Toulon.
La victime avait "précédemment" déposé plainte pour des faits de violences conjugales, mais pour l'heure, aucun lien n'est avéré dans le cadre de l'enquête avec cette plainte, "l'auteur de ces faits de violences conjugales (étant) actuellement écroué" depuis un certain nombre de semaines, selon le procureur.
mlx/san/ide
Metz: arrestation en Espagne du tueur présumé d'un homme poignardé en juillet #
Un jeune homme de 18 ans, soupçonné d'avoir poignardé à mort un homme de 22 ans dans le centre-ville de Metz à la mi-juillet, a été interpellé en Espagne, avec sa compagne, après un mois de cavale, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Metz.
"Les mandats d'arrêt européens ont été mis à exécution et les deux intéressés ont été interpellés par les autorités espagnoles", qui doivent ensuite décider de leur extradition, a indiqué à l'AFP le parquet de Metz, confirmant une information du Républicain Lorrain.
Venu à Metz pour fêter le 14 juillet avec des amis, la victime avait succombé dans la nuit à ses blessures, à l'issue d'une rixe avec deux hommes armés d'un couteau.
Les deux personnes arrêtées en Espagne lundi et mercredi derniers sont un jeune homme de 18 ans, soupçonné de l'homicide, et sa compagne âgée de 28 ans, a précisé le parquet.
Un homme de 19 ans, qui pourrait aussi être l'auteur des coups de couteau, a déjà été mis en examen le 21 juillet pour meurtre et tentative de meurtre.
maj/ha/gvy
Jeune Afghan tué à Colmar: cérémonie à Strasbourg avant le rapatriement du corps #
Environ 200 personnes se sont recueillies lundi après-midi à la Grande Mosquée de Strasbourg sur le cercueil du jeune réfugié Afghan tué par balle à Colmar il y a plus d'une semaine et dont le meurtrier présumé court toujours.
"On veut la justice pour Abdul, la police ne fait pas assez pour l'enquête" afin de retrouver le tueur, a regretté auprès de l'AFP Sahel Hachemi, 20 ans, ami du défunt, à l'issue de la traditionnelle prière pour les morts suivie d'une cérémonie de recueillement et de condoléances autour du cercueil brun.
Selon Sardarwali Tarakhin, autre proche du défunt, le cercueil de Abdul Quayyeem Ahmadzai doit être rapatrié mardi en avion au Pakistan, avant d'être transporté jusqu'en Afghanistan pour l'enterrement.
La victime, âgée de 27 ans et arrivée en France en 2017, avait une femme et quatre jeunes enfants restés en Afghanistan, d'après ses proches.
Venu pour le week-end dans le quartier Europe à Colmar, le jeune homme, qui travaillait à Mulhouse dans une usine automobile, avait demandé au conducteur d'un scooter bruyant de s'éloigner, avant qu'une rixe n'éclate et qu'un coup de feu ne soit tiré, avait expliqué mardi la procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard.
Le tireur présumé et un complice étaient toujours en fuite lundi. L'un d'eux est encore mineur, âgé de 17 ans, et l'autre tout juste majeur.
Touché au thorax, la victime est décédée des suites de ses blessures à l'hôpital. L'autopsie a confirmé que le jeune homme avait été atteint par une seule balle.
"On a été victimes d'une attaque criminelle, il faut que la justice soit rendue au plus vite (...). Tout le monde est très triste, ce n'est pas normal que ce genre d'actes arrive en 2022", a réagi, à l'issue de la cérémonie, Mehrab Safi, président de l'Association des Afghans de Strasbourg.
maj/ha/ide
Essonne: un centre hospitalier visé par une cyberattaque, ses services fortement perturbés #
Activité perturbée aux urgences et en chirurgie, patients réorientés : le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) à Corbeil-Essonnes, au sud-est de Paris, est victime d'une attaque informatique depuis la nuit de samedi à dimanche vers 01H00, selon l'établissement.
Une demande de rançon de 10 millions de dollars, formulée en anglais, a été exigée par le ou les hackers, a indiqué une source policière à l'AFP, confirmant une information de RMC.
Le centre hospitalier essonnien a déclenché dès dimanche un "plan blanc", un plan d'urgence pour assurer la continuité des soins.
Cette attaque rend "pour l'heure inaccessible tous les logiciels métiers de l'hôpital, les systèmes de stockage (notamment d'imagerie médicale) et le système d'information ayant trait aux admissions de la patientèle", indique l'établissement dans un communiqué.
Ce mode dégradé oblige le personnel à revenir au "dossier papier et au stylo" pour les patients déjà hospitalisés, confirme à l'AFP Medhy Zeghouf, Maire-adjoint d'Evry-Courcouronnes et président du conseil de surveillance du CHSF.
"Certains appareils et systèmes étant en effet perturbés, il y aura des déprogrammations d'actes et d'opérations", ajoute-t-il.
"On ne peut plus enregistrer un seul patient", témoigne sur place Franck Banizette, représentant syndical Sud Santé ajoutant que "seules les urgences vitales sont prises en charge".
Pour les urgences relatives, les patients sont invités à se présenter à d'autres établissements de la région et un triage est en cours aux urgences du CHSF.
"Cette attaque n'impacte pas le fonctionnement et la sécurité du bâtiment hospitalier", rassure le centre hospitalier qui précise que "tous les réseaux restent en activité (téléphone à l'exception du fax, flux automatisés de distribution, etc.)."
Ouvert en 2012 et d'une capacité d'un millier de lits, le CHSF assure la couverture sanitaire d'une population de près de 600.000 habitants de la grande couronne.
Le ministre de la Santé, François Braun, a jugé sur Twitter l'attaque d'"inqualifiable" et dit attendre des poursuites contre les auteurs.
Le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête pour intrusion dans le système informatique et tentative d'extorsion en bande organisée, supervisée par sa section cybercriminalité.
Les investigations ont été confiées aux gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), a ajouté le parquet.
L'Autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information (Anssi) a été "rapidement saisie par la cellule de crise", a-t-il ajouté.
Selon une source proche, "une famille de rançongiciels a été identifiée".
Cette cyberattaque vise une nouvelle fois un établissement hospitalier, secteur qui subit depuis deux ans des piratages via logiciels rançonneurs.
En 2021, l'Anssi relevait en moyenne un incident par semaine dans un établissement de santé.
Mais les hôpitaux publics français ne peuvent pas payer de rançon du fait de leur statut et les attaques contre eux se font ainsi en pure perte puisque les cybercriminels n'obtiendront pas de rémunération, quels que soient les dégâts provoqués.
Selon les experts, les cybercriminels agissent soit à l'aveugle, ciblant de manière aléatoire n'importe quel système informatique dans lequel ils arrivent à pénétrer, soit parce qu'ils sont inspirés par les exemples d'attaques contre les hôpitaux américains, des établissements souvent privés au budget leur permettant de payer des rançons.
Pour lutter contre ce phénomène en expansion, l'Etat a consacré dans la foulée de l'épidémie de Covid-19 une enveloppe de 25 millions d'euros à la cybersécurité des établissements de santé.
Parallèlement, 135 hôpitaux ont été désignés "opérateurs de services essentiels", ce qui leur impose de respecter des règles de cybersécurité plus exigeantes que les institutions ordinaires.
ola-mk-aco-lby-dar/cb/tes
France: un hôpital visé par une cyberattaque, les hackers réclament 10 millions de dollars #
Activité perturbée aux urgences et en chirurgie, patients réorientés: un Centre hospitalier au sud-est de Paris est victime d'une attaque informatique depuis la nuit de samedi à dimanche, selon l'établissement, auquel le ou les hackers réclament une rançon de 10 millions de dollars.
La demande de rançon a été formulée en anglais, a indiqué une source policière.
Une enquête pour intrusion dans le système informatique et tentative d'extorsion en bande organisée a été ouverte à la section cybercriminalité du parquet de Paris.
Selon une source proche, "une famille de rançongiciels a été identifiée".
Cette cyberattaque contre le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF), à Corbeil-Essonnes, rend "pour l'heure inaccessible tous les logiciels métiers de l'hôpital, les systèmes de stockage (notamment d'imagerie médicale) et le système d'information ayant trait aux admissions de la patientèle", indique l'établissement, dans un communiqué transmis lundi.
Les patients dont les soins nécessitent l'accès au plateau technique sont réorientés vers des hôpitaux publics de la région.
Pour les patients hospitalisés, "les services médico-techniques (notamment de biologie médicale) sont en capacité de travailler à court terme en mode dégradé", assure l'hôpital.
L'établissement "met tout en oeuvre pour maintenir les soins ambulatoires", promet-il, mais "en revanche, cette situation exceptionnelle devrait avoir un impact sur l'activité du bloc opératoire".
Le centre hospitalier de Corbeil-Essonnes, ouvert en 2012 et d'une capacité d'un millier de lits assurant la couverture sanitaire d'une population de près de 600.000 habitants, a déclenché un "plan blanc", plan d'urgence pour assurer la continuité des soins, dès dimanche.
Ce n'est pas la première fois qu'un hôpital est visé en France par une cyberattaque. En avril, une attaque malveillante visant le système d'information du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Coeur Grand Est avait touché neuf établissements et en mars, un hôpital d'Ajaccio, en Corse (sud), avait lui aussi été victime d'une cyberattaque par rançongiciel.
En 2021, des hôpitaux du sud-ouest à Dax (Landes), Saint-Gaudens (Haute-Garonne) et Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantique) avaient aussi été victimes de cyberattaques, perturbant ou entraînant la fermeture de leurs services informatiques.
ola-mk-aco/cb/tes/bat
Essonne: un centre hospitalier visé par une cyberattaque, ses services fortement perturbés #
Activité perturbée aux urgences et en chirurgie, patients réorientés : le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) à Corbeil-Essonnes, au sud-est de Paris, est victime d'une attaque informatique depuis la nuit de samedi à dimanche vers 01H00, selon l'établissement.
Une demande de rançon de 10 millions de dollars, formulée en anglais, a été exigée par le ou les hackers, a indiqué une source policière à l'AFP, confirmant une information de RMC.
Une enquête pour intrusion dans le système informatique et tentative d'extorsion en bande organisée a été ouverte à la section cybercriminalité du parquet de Paris, a-t-il précisé.
Les investigations ont été confiées aux gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), a ajouté le parquet.
Cette cyberattaque vise une nouvelle fois un établissement hospitalier, secteur qui subit depuis plusieurs mois des piratages via logiciels rançonneurs.
En avril, une attaque malveillante visant le système d'information du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Coeur Grand Est avait touché neuf établissements et en mars, un hôpital d'Ajaccio avait lui aussi été victime d'une cyberattaque par rançongiciel.
En 2021, des hôpitaux à Dax (Landes), Saint-Gaudens (Haute-Garonne) et Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantique) avaient aussi été victimes de cyberattaques, perturbant ou entraînant la fermeture de leurs services informatiques.
Le centre hospitalier essonnien, ouvert en 2012 et d'une capacité d'un millier de lits assurant la couverture sanitaire d'une population de près de 600.000 habitants de la grande couronne, a déclenché un "plan blanc", un plan d'urgence pour assurer la continuité des soins, dès dimanche.
Cette attaque rend "pour l'heure inaccessible tous les logiciels métiers de l'hôpital, les systèmes de stockage (notamment d'imagerie médicale) et le système d'information ayant trait aux admissions de la patientèle", indique l'établissement dans un communiqué.
L'Autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information (Anssi) a été "rapidement saisie par la cellule de crise", a-t-il ajouté.
Selon une source proche, "une famille de rançongiciels a été identifiée".
Les patients dont les soins nécessitent l'accès au plateau technique sont réorientés vers des hôpitaux publics d'Ile-de-France. Ceux se présentant spontanément aux urgences "sont évalués puis possiblement adressés à la Maison médicale de garde du centre hospitalier Sud Francilien", selon le communiqué.
Pour les patients hospitalisés au CHSF, "les services médico-techniques (notamment de biologie médicale) sont en capacité de travailler à court terme en mode dégradé".
L'établissement "met tout en oeuvre pour maintenir les soins ambulatoires", promet-il, mais "en revanche, cette situation exceptionnelle devrait avoir un impact sur l'activité du bloc opératoire".
"Cette attaque n'impacte pas le fonctionnement et la sécurité du bâtiment hospitalier", rassure le centre hospitalier qui précise que "tous les réseaux restent en activité (téléphone à l'exception du fax, flux automatisés de distribution, etc.)."
Contactée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité faire davantage de commentaires.
ola-mk-aco/cb/tes
Un incendiaire présumé incarcéré dans le Jura #
Un ouvrier en conflit avec son fils pompier volontaire, a été incarcéré après avoir reconnu être à l'origine d'un feu à Champagnole dans le Jura, département particulièrement touché par les incendies cet été, a annoncé lundi le parquet.
Le suspect, âgé de 54 ans, a été placé en détention provisoire dans l'attente de son jugement par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier le 8 septembre, pour des faits de destruction par incendie, a précisé dans un communiqué le procureur de la ville Lionel Pascal.
Mercredi vers midi, un feu de végétation avait été constaté à Champagnole, dans l'est du département. L'incendie a détruit environ 400 m² de végétation avant d'être circonscrit par les pompiers à quelques mètres d'une citerne de gaz remplie à 80% et d'un entrepôt contenant 450 tonnes d'engrais.
Les premiers témoignages recueillis par les gendarmes du Jura ont permis d'établir "qu'un véhicule rouge avait quitté les lieux précipitamment au départ du feu", selon le procureur. Le véhicule avait ensuite été repéré par les militaires qui ont interpellé le conducteur, correspondant au signalement.
En garde à vue, l'homme a dans un premier temps déclaré avoir "jeté un mégot de cigarette tout en circulant et plaidé la négligence". Confronté aux déclarations des témoins, il a affirmé ensuite "avoir posé sa cigarette sur l'herbe puis être parti" sans avoir eu "l'intention de mettre le feu", avant de finalement reconnaître qu'il avait "mis le feu volontairement à la végétation à l'aide de son briquet", selon M. Pascal.
Interrogé sur les motifs de son passage à l'acte, il a évoqué un "conflit avec son fils, sapeur-pompier volontaire" et reconnu "qu'il avait pu allumer cet incendie du fait de la rancoeur que cette situation faisait naître en lui", a ajouté le magistrat.
Le suspect, socialement et économiquement bien inséré, a été condamné en 2011 pour conduite en état d'ivresse. Une expertise psychiatrique a été ordonnée.
Début août, plus de 1.000 hectares de forêts avaient été réduits en cendres dans le sud-est du Jura, en une semaine, par des incendies à "l'envergure inédite", selon les autorités. Le département est classé en situation de "crise" sécheresse, le niveau ultime, depuis le 1er août.
as/ha/cal
Seine-Saint-Denis: un homme tué d'un coup de couteau, son ex-conjointe en garde à vue #
Une femme de 49 ans a été placée en garde à vue, soupconnée d'avoir tué d'un coup de couteau son ex-conjoint qui, selon elle, avait tenté de la tuer, dans la nuit de dimanche à lundi au Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) a-t-on appris de sources policières.
"Une femme est en garde à vue et les investigations sont en cours", a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny, sans plus de précisions.
Selon une source policière, la femme s'était rendue dans la soirée dans l'appartement de son ex-mari, également âgé de 49 ans, pour régler un différend.
"Selon elle, il l'aurait enfermée et aurait tenté de la tuer. elle se serait défendue en lui donnant un coup de couteau au cou", a poursuivi cette source.
Les faits ont eu lieu vers 3H00.
"Elle a appelé la police en disant : +Je l'ai tué+", a déclaré une source proche de l'enquête.
Elle-même blessée, elle a été hospitalisée puis placée en garde à vue.
La victime "était un homme sans histoire, qui partait le matin et revenait le soir dans sa petite Clio", a témoigné auprès de l'AFP une voisine précisant, sous couvert d'anonymat, qu'il travaillait à la RATP. D'après elle, l'homme venait d'emménager en mai dans l'immeuble et vivait seul.
L'enquête ouverte pour homicide volontaire a été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
bur-tll-meh/lbx/tes
Immigration à Mayotte: la France veut durcir l'attribution de la nationalité #
Le ministre français de l'Intérieur et des Outre-Mer a répété dimanche à Mayotte sa volonté de durcir l'attribution de la nationalité française dans l'île, pour freiner l'immigration clandestine en provenance des Comores voisines.
Dans ce département français situé dans l'océan Indien, Gérald Darmanin s'est fait présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes de lutte contre l'immigration clandestine dans l'île, qui reste un eldorado malgré les risques des traversées.
"La hausse continue des moyens techniques et humains ne suffira pas", a-t-il alors déclaré à la presse. "il faut lutter contre l'attractivité sociale et administrative du territoire".
M. Darmanin a sur ce point redit sa volonté de durcir l'attribution de la nationalité française aux enfants nés à Mayotte, pour ne plus permettre "aux gens de venir ici et très rapidement de ne plus pouvoir être exclus de l'île".
Pour qu'un nouveau-né bénéficie du droit du sol, il souhaite qu'au moins un de ses parents ait résidé régulièrement sur l'île depuis au moins un an, contre trois mois actuellement.
En juillet 2018, l'Assemblée nationale avait voté l'adaptation du droit du sol à Mayotte, pour faire face à la très forte immigration clandestine en provenance des Comores, au terme d'un vif débat y compris au sein de la majorité. L'article introduit au Sénat exigeait pour les enfants nés à Mayotte que l'un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois mois.
Le président français Emmanuel Macron avait alors soutenu cette démarche.
Un nouveau durcissement de cette mesure devait déjà figurer dans un projet de loi spécifique à Mayotte avorté début 2022 après son rejet par les élus locaux.
Selon l'Institut national de statistiques français Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés sur l'île.
Depuis 2019, l'Etat français a augmenté ses moyens de lutte contre l'immigration clandestine vers l'île avec des bateaux intercepteurs en mer et une surveillance aérienne, sans toutefois dissuader les migrants de tenter d'y débarquer par milliers chaque année.
str-av/lbx/gvy/emd
Immigration à Mayotte: la France veut durcir l'attribution de la nationalité #
Le ministre français de l'Intérieur et des Outre-Mer a répété dimanche à Mayotte sa volonté de durcir l'attribution de la nationalité française dans l'île, pour freiner l'immigration clandestine en provenance des Comores voisines.
Dans ce département français situé dans l'océan Indien, Gérald Darmanin s'est fait présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes de lutte contre l'immigration clandestine dans l'île, qui reste un eldorado malgré les risques des traversées.
"La hausse continue des moyens techniques et humains ne suffira pas", a-t-il alors déclaré à la presse. "il faut lutter contre l'attractivité sociale et administrative du territoire".
M. Darmanin a sur ce point redit sa volonté de durcir l'attribution de la nationalité française aux enfants nés à Mayotte, pour ne plus permettre "aux gens de venir ici et très rapidement de ne plus pouvoir être exclus de l'île".
Pour qu'un nouveau-né bénéficie du droit du sol, il souhaite qu'au moins un de ses parents ait résidé régulièrement sur l'île depuis au moins un an, contre trois mois actuellement.
En juillet 2018, l'Assemblée nationale avait voté l'adaptation du droit du sol à Mayotte, pour faire face à la très forte immigration clandestine en provenance des Comores, au terme d'un vif débat y compris au sein de la majorité. L'article introduit au Sénat exigeait pour les enfants nés à Mayotte que l'un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois mois.
Le président français Emmanuel Macron avait alors soutenu cette démarche.
Un nouveau durcissement de cette mesure devait déjà figurer dans un projet de loi spécifique à Mayotte avorté début 2022 après son rejet par les élus locaux.
Selon l'Institut national de statistiques français Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés sur l'île.
Depuis 2019, l'Etat français a augmenté ses moyens de lutte contre l'immigration clandestine vers l'île avec des bateaux intercepteurs en mer et une surveillance aérienne, sans toutefois dissuader les migrants de tenter d'y débarquer par milliers chaque année.
str-av/lbx/gvy/emd
Immigration: Darmanin appelle à "lutter contre l'attractivité sociale" de Mayotte #
Le ministre de l'Intérieur et des Outre-Mer Gérald Darmanin, en visite à Mayotte, a appelé dimanche, à Dzaoudzi, à "lutter contre l'attractivité sociale et administrative" de l'île pour y freiner l'immigration clandestine en provenance des Comores voisines.
Il s'agit du deuxième déplacement ultramarin du ministre depuis qu'il a récupéré cet été le portefeuille des Outre-mer, après une visite à la Réunion début juillet.
Dans le 101e département français, le ministre s'est fait présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes de lutte contre l'immigration clandestine.
"La hausse continue des moyens techniques et humains ne suffira pas", a-t-il alors déclaré à la presse. "il faut lutter contre l'attractivité sociale et administrative du territoire".
Pour y parvenir, M. Darmanin a redit sa volonté de durcir l'attribution de la nationalité française aux enfants nés à Mayotte.
Pour qu'un nouveau-né bénéficie du droit du sol, il souhaite qu'au moins un de ses parents ait résidé régulièrement sur l'île depuis au moins un an, contre trois mois actuellement.
En juillet 2018, l'Assemblée nationale avait voté l'adaptation du droit du sol à Mayotte, pour faire face à la très forte immigration clandestine en provenance des Comores, au terme d'un vif débat y compris au sein de la majorité. L'article introduit au Sénat exigeait pour les enfants nés à Mayotte que l'un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois mois.
Lors d'un discours consacré aux Outre-mer, Emmanuel Macron avait alors soutenu cette démarche, en soutenant quelle permettait "de préserver le droit du sol" en "adaptant ses conditions d'exercice à la réalité de ce territoire".
Un nouveau durcissement de cette mesure devait déjà figurer dans un projet de loi spécifique à Mayotte avorté début 2022 après son rejet par les élus locaux.
"Les moyens techniques et humains ne pourront pas tout tant que l'on aura cette législation qui permet encore aux gens de venir ici et très rapidement de ne plus pouvoir être exclus de l'île de Mayotte", a affirmé M. Darmanin.
Selon l'Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés sur l'île.
Le ministre de l'Intérieur a tenu tout l'été un discours ferme sur l'immigration, qui fera l'objet d'un grand débat au Parlement à l'automne prochain avant la présentation d'un projet de loi.
str-av/lbx/gvy
Nord: une adolescente meurt percutée par un TGV dans une gare #
Une adolescente est morte dimanche percutée par un TGV alors qu'elle traversait une voie en gare d'Arnèke (Nord) et une enquête a été ouverte, a-t-on appris auprès du parquet, des pompiers et de la SNCF.
Selon le parquet de Dunkerque, une enquête a été ouverte, confiée à la gendarmerie, après le décès de cette "jeune fille mineure" dans une collision avec un train.
Les pompiers, appelés peu après 14H00 pour "une personne happée par un train" à la gare d'Arnèke, ont constaté le décès d'une adolescente d'"environ 14 ans" et pris en charge sa mère, en état de choc, a rapporté le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) du Nord.
Trois témoins du drame étaient également choqués mais leur état n'a pas nécessité de transport par les pompiers, a poursuivi le Sdis.
Selon la communication de la SNCF, l'adolescente se trouvait dans l'enceinte de la gare d'Arnèke et traversait une voie sur "un passage planchéié" prévu à cet effet, permettant de relier la gare à un quai, quand elle a été heurtée par le TGV Dunkerque-Paris.
A ce point de passage, "des signaux lumineux indiquent la possibilité de traverser ou pas" et des vérifications après l'accident ont montré que "les signalisations fonctionnaient normalement", a indiqué la SNCF.
Le TGV, qui transportait environ 110 passagers, a été retenu peu après en gare d'Arnèke puis ses passagers transférés dans un autre train en gare d'Hazebrouck, d'après la même source.
bj/cal
Nord: une adolescente meurt dans une collision avec un train #
Une adolescente a trouvé la mort dimanche dans une collision avec un train à Arnèke (Nord) et une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances du drame, a-t-on appris auprès du parquet et des pompiers.
Une "jeune fille mineure" est décédée dans une collision avec un train à Arnèke, selon le parquet de Dunkerque, qui n'a pas précisé à ce stade le lieu exact du drame. Une enquête a été ouverte, confiée à la gendarmerie.
Les pompiers, appelés peu après 14H00 pour "une personne happée par un train" à la gare d'Arnèke, ont constaté le décès d'une adolescente d'"environ 14 ans" et pris en charge sa mère, en état de choc, a rapporté le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) du Nord.
Trois témoins du drame se trouvaient sur place, également choqués, mais leur état n'a pas nécessité de transport par les pompiers, a poursuivi le Sdis.
Vers 15H30, environ 130 passagers se trouvaient toujours "en rétention dans le train" impliqué, un TGV, selon la même source.
"La circulation des trains est actuellement interrompue sur l'axe Dunkerque-Hazebrouck en raison d'un accident de personne survenu dans le secteur d'Arnèke", indiquait sur Twitter le compte TER Hauts-de-France, estimant l'heure de reprise des circulations à 17H30.
bj/cal
Yvelines: une femme de 18 ans tuée, son conjoint en garde à vue #
Une jeune femme de 18 ans a été tuée d'un coup de couteau à la gorge, dans la nuit de samedi à dimanche à Carrière-sur-Seine (Yvelines) et son conjoint a été placé en garde à vue, de même qu'un ami, a appris l'AFP de sources concordantes.
L'actuel petit-ami de la victime, âgé de 20 ans, et un ami de 21 ans, présents dans l'appartement, ont été interpellés et placés en garde à vue, ont indiqué le parquet de Versailles, sollicité par l'AFP, et des sources policières.
Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un féminicide - ou homicide par conjoint - l'auteur du coup de couteau mortel étant supposément le petit-ami de la victime, a précisé une source proche de l'enquête.
La jeune femme est décédée après avoir reçu un coup de couteau au niveau de la carotide, selon plusieurs sources.
Selon une source policière, une voisine a appelé la police vers 3H00 du matin, indiquant "entendre des bruits de dispute et des cris étouffés dans l'appartement du dessus".
Sur place, un homme a laissé entrer les forces de l'ordre. Il leur a déclaré avoir "fait une connerie".
Le corps sans vie de la jeune femme a été découvert dans la cuisine, où du sang en grande quantité s'était répandu. Un couteau de cuisine ensanglanté a été trouvé.
L'enquête pour homicide, supposément par conjoint, a été confiée au commissariat de Sartrouville.
Le couple est inconnu des services de justice, notamment pour violences conjugales.
D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, a dénombré 113 féminicides en 2021.
ali-alh/lbx/rhl
Grenoble: deux jeunes hommes grièvement blessés par balle #
Deux hommes âgés de 20 et 22 ans ont été grièvement blessés par balle dans la nuit de samedi à dimanche à Grenoble, le tireur demeurant en fuite, a indiqué dimanche la police grenobloise.
Les deux jeunes hommes, "défavorablement connus" des services de police, se trouvaient à l'arrêt en scooter, semblant "attendre quelque chose ou quelqu'un", lorsqu'ils ont été pris pour cible par "un individu" arrivant "en trottinette électrique".
Celui-ci a "fait feu à trois reprises", selon la DDSP de l'Isère, avant de prendre la fuite. Une des deux victimes démarre alors son scooter puis "s'écroule une centaine de mètres plus loin", touchée au dos. La seconde, partie en courant, s'effondre à son tour, atteinte à la main et à la fesse. Leur pronostic vital est engagé.
La PJ a été saisie.
alh-rl/dch
Darmanin en visite trois jours à Mayotte pour parler immigration clandestine #
Gérald Darmanin et son ministre délégué aux Outre-Mer Jean-François Carenco entament dimanche un déplacement de trois jours à Mayotte avec comme priorité la lutte contre l'immigration clandestine sur l'île, 101e département français en proie à la pauvreté et l'insécurité.
Il s'agit du deuxième déplacement ultramarin du ministre de l'Intérieur, depuis qu'il a récupéré cet été le portefeuille des Outre-mer, après une visite à la Réunion début juillet.
Gérald Darmanin, qui a tenu tout l'été un discours ferme sur l'immigration, entend revenir à Mayotte sur le sujet, objet d'un grand débat au Parlement à l'automne prochain avant la présentation d'un projet de loi.
Il espère pouvoir inscrire dans ce texte l'obligation pour "l'un des deux parents (d'être) régulièrement depuis plus d'un an (contre trois mois actuellement, NDLR) sur le territoire (de Mayotte) afin que leur enfant soit reconnu comme Français", a-t-il déclaré dans un entretien au Journal du dimanche.
Cette mesure devait déjà figurer dans le projet de loi spécifique à Mayotte avorté début 2022 après son rejet par les élus locaux.
Selon l'Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés sur l'île.
Pour lutter contre "les reconnaissances frauduleuse de paternité" pratiquées, dit-il, par des hommes en situation régulière aux bénéfices "d'enfants d'immigrés fraîchement arrivés", M. Darmanin annonce que "ces pères (devront) prouver qu'ils entretiennent l'enfant pendant trois ans et non plus seulement deux."
Pendant sa visite, le ministre doit notamment se faire présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes de lutte contre l'immigration illégale et visiter le centre de rétention administrative de Pamandzi.
Située dans l'océan Indien entre l'Afrique de l'est et Madagascar, l'île peuplée de 350.000 à 400.000 personnes selon les autorités, a vu sa population quadrupler entre 1985 et 2017 selon l'Insee, sous l'effet conjugué d'une forte natalité (plus de quatre enfants par femme) et de l'importante émigration d'habitants venus de l'archipel voisin des Comores.
Le gouvernement met en avant ses chiffres de reconduites à la frontière, plus de 23.000 en 2021, soit une hausse de 78% par rapport à 2020, année marquée par le Covid, et l'augmentation des interceptions de "kwassas-kwassas", embarcations légères à moteur utilisées par les migrants comoriens.
Mayotte, où l'âge moyen s'élevait à 23 ans en 2017, peine à insérer sa jeunesse dans la vie active: l'an dernier, 25.000 jeunes de 15 à 29 ans n'étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation, selon l'Insee, soit 36% de cette tranche d'âge, une part trois fois plus élevée que sur le reste du territoire français (13%).
L'île, théâtre régulier d'affrontements entre bandes ou avec les forces de l'ordre, connaît aussi une délinquance élevée, bien plus importante qu'en France métropolitaine, avec quatre fois plus de dépôts de plainte pour cambriolages et des agressions physiques beaucoup plus fréquentes.
Une insécurité alimentée par une grande pauvreté: 194.000 Mahorais, soit 74% de la population, vivent avec un niveau de vie inférieur à 50% de la médiane nationale, selon l'Insee.
bur-etr-gmo-alh/lbx/cal
Darmanin en visite trois jours à Mayotte pour parler immigration #
Gérald Darmanin et son ministre délégué aux Outre-Mer Jean-François Carenco entament dimanche un déplacement de trois jours à Mayotte avec en priorité la lutte contre l'immigration clandestine sur l'île, 101e département français en proie à la pauvreté et l'insécurité.
Il s'agit du deuxième déplacement ultramarin du ministre de l'Intérieur, depuis qu'il a récupéré cet été le portefeuille des Outre-mer, après une visite à la Réunion début juillet.
Gérald Darmanin, qui a tenu tout l'été un discours ferme sur l'immigration, entend revenir à Mayotte sur le sujet, objet d'un grand débat au Parlement à l'automne prochain avant la présentation d'un projet de loi.
Le ministre doit notamment se faire présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes pour lutter contre l'immigration illégale et visiter le centre de rétention administrative de Pamandzi.
Située dans l'océan Indien entre l'Afrique de l'est et Madagascar, l'île peuplée de 350.000 à 400.000 personnes selon les autorités, a vu sa population quadrupler entre 1985 et 2017 selon l'Insee, sous l'effet conjugué d'une forte natalité (plus de quatre enfants par femme) et de l'importante émigration d'habitants venus de l'archipel voisin des Comores.
Le gouvernement met en avant ses chiffres de reconduites à la frontière, plus de 23.000 en 2021, soit une hausse de 78% par rapport à 2020, année marquée par le Covid, et l'augmentation des interceptions de "kwassas-kwassas", ces embarcations légères à moteur utilisées par les migrants comoriens.
Selon l'Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés à Mayotte et l'âge moyen des habitants s'élevait à 23 ans en 2017.
Une jeunesse qui peine à s'insérer dans la vie active puisque l'an dernier, 25.000 jeunes de 15 à 29 ans n'étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation, selon l'Insee, soit 36% de cette tranche d'âge, une part trois fois plus élevée que sur le reste du territoire français (13%).
L'île, théâtre régulier d'affrontements entre bandes ou avec les forces de l'ordre, connaît aussi une délinquance élevée, bien plus importante qu'en France métropolitaine, avec quatre fois plus de dépôts de plainte pour cambriolages et des agressions physiques beaucoup plus fréquentes.
Une insécurité alimentée par une grande pauvreté: 194.000 Mahorais, soit 74% de la population, vivent avec un niveau de vie inférieur à 50% de la médiane nationale, selon l'Insee.
bur-etr-alh/lbx/cal
Un pilote d'ULM et son passager tués dans un crash en Seine-et-Marne #
Le pilote d'un ULM, âgé de 33 ans, et son passager de 50 ans qui effectuait son baptême de l'air, ont été tués dans la chute de l'aéronef ultra-léger, peu après son décollage samedi à l'aérodrome de Meaux-Esbly, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Peu avant 13H00, "dans la phase de décollage à hauteur de 50 à 60 mètres, l'ULM a brutalement fait une chute", a indiqué à l'AFP l'officier de la compagnie de gendarmerie de Meaux.
Les deux hommes sont décédés sur le coup.
Le passager avait été accompagné à l'aérodrome par des amis et de la famille. Peu avant l'accident, un membre du groupe avait également effectué un vol, avec le même pilote et le même engin, sans aucun problème, a précisé cette source.
meh/lbx/cal
Karting à la prison de Fresnes: le ministre de la Justice lance une "enquête administrative" #
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a annoncé samedi sur Twitter avoir "ordonné une enquête" administrative après l'organisation au sein de la prison de Fresnes d'épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta" au profit d'associations.
Cet évènement, baptisé "Kohlantess", avait eu lieu le 27 juillet au sein de l'établissement du Val-de-Marne, mais une vidéo a été diffusée vendredi, notamment sur Youtube, suscitant aussitôt une vive polémique.
Trois équipes - détenus, surveillants et habitants de Fresnes - s'affrontaient lors d'épreuves variées: questionnaire, karting, mime ou tir à la corde au-dessus d'une piscine.
Le Garde des Sceaux a twitté: "Après les images choquantes de la prison de Fresnes, j'ai immédiatement ordonné une enquête pour que toute la lumière soit faite. La lutte contre la récidive passe par la réinsertion mais certainement pas par le karting!".
Dans la vidéo, Djibril Dramé, organisateur de ce "Koh Lanta des cités" - dont une première édition opposant jeunes et policiers avait eu lieu en juillet dans la ville de Fresnes - précisait que les détenus ayant participé au jeu étaient en détention "pour de courtes peines".
"D'accord, toutes les personnes (détenues) qui sont là le sont pour une bonne raison et la voie de la réinsertion passe par le travail en prison, mais nous avons aussi un devoir de ne pas les mettre de côté et de ne surtout pas oublier qu'ils sont des humains comme vous et comme moi", ajoutait-il.
Le directeur de la prison, Jimmy Delliste, s'était félicité d'un "moment d'engagement fraternel au bénéfice de trois associations", en remerciant les organisateurs.
Samedi, plusieurs élus d'extrême droite ont vivement critiqué l'organisation de ces "activités estivales pour les détenus" à Fresnes. "Pendant ce temps-là, un enfant sur trois ne part pas en vacances par manque de moyens financiers. Les contribuables seront heureux de voir où part leur argent", a tweeté Hélène Laporte, vice-présidente RN de l'Assemblée nationale.
Le député LR Eric Ciotti s'est aussi insurgé: "Nos prisons ne sont pas des colonies de vacances dans lesquelles détenus et gardiens tissent des liens d'amitié".
Plusieurs organisations de policiers ont également réagi négativement, tel le syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI-CFDT) jugeant les images "choquantes" et ironisant sur Twitter: "La prison doit favoriser la réinsertion mais doit-elle se transformer en centre de loisirs?".
Cédric Boyer, responsable FO Justice à la prison de Fresnes, a souligné auprès de l'AFP que "la réinsertion passe par la formation professionnelle, le travail, l'école et surtout l'indemnisation des victimes" et que "la prison est un lieu de privation des libertés".
Sollicitée par l'AFP, le ministère a souligné que le Garde des Sceaux s'était "toujours montré favorable à ce que des détenus se voient proposer des activités sportives et culturelles, mais dans le projet tel qu'il avait été présenté n'apparaissaient pas les activités telles qu'elles se sont révélées dans cette vidéo, notamment celle de karting".
Contactés par l'AFP, ni le directeur de la prison, ni l'organisateur du jeu, ni la direction de l'administration pénitentiaire n'ont pu être joints.
alv-ali/lbx/cal
Karting à la prison de Fresnes: le ministre de la Justice lance une "enquête administrative" #
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a annoncé samedi sur Twitter avoir "ordonné une enquête" administrative après l'organisation au sein de la prison de Fresnes d'épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta" au profit d'associations.
Cet évènement avait eu lieu le 27 juillet au sein de l'établissement du Val-de-Marne, mais une vidéo a été diffusée vendredi, notamment sur Youtube, suscitant aussitôt des critiques à l'extrême droite.
Trois équipes de détenus, surveillants et jeunes habitants de Fresnes s'y affrontent lors d'épreuves variées: questionnaire, karting, mime ou tir à la corde au-dessus d'une piscine.
Le Garde des Sceaux a réagi en début d'après-midi sur Twitter: "Après les images choquantes de la prison de Fresnes, j'ai immédiatement ordonné une enquête pour que toute la lumière soit faite. La lutte contre la récidive passe par la réinsertion mais certainement pas par le karting !"
Dans la vidéo, Djibril Dramé, organisateur de ce "Koh Lanta des cités" - dont une première édition opposant jeunes et policiers avait eu lieu en juillet dans la ville de Fresnes - précise que les participants au jeu étaient en détention "pour de courtes peines".
"Alors d'accord, toutes les personnes qui sont là le sont pour une bonne raison et la voie de la réinsertion passe par le travail en prison, mais nous avons aussi un devoir de ne pas les mettre de côté et de ne surtout pas oublier qu'ils sont des humains comme vous et comme moi", ajoute-t-il.
Le directeur de la prison, Jimmy Delliste, se félicitait le 27 juillet sur Twitter d'un "moment d'engagement fraternel au bénéfice de trois associations", en remerciant les organisateurs.
Samedi, plusieurs élus d'extrême droite ont critiqué ces images.
"A la Prison de #Fresnes, des activités estivales sont organisées pour les détenus: karting, piscine, etc. Pendant ce temps-là, un enfant sur trois ne part pas en vacances par manque de moyens financiers. Les contribuables seront heureux de voir où part leur argent", a tweeté Hélène Laporte, vice-présidente RN de l'Assemblée nationale.
Sollicitée par l'AFP, le ministère a précisé que le ministre avait ordonné une "enquête administrative pour connaître exactement les tenants et aboutissants de ce qui s'est passé". "le ministre s'est toujours montré favorable à ce que des détenus se voient proposer des activités sportives et culturelles, mais dans le projet tel qu'il avait été présenté n'apparaissaient pas les activités telles qu'elles se sont révélées dans cette vidéo, notamment celle de karting", a-t-on ajouté.
alv-ali/lbx/cal