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En campagne, un Biden requinqué dénonce le "semi fascisme" dans le camp républicain #

8/26/2022, 12:45 AM
Washington, USA

"Sauver la démocratie" et faire barrage au "semi fascisme" des républicains les plus radicaux: c'est un Joe Biden requinqué, fort de sondages en hausse, qui a appelé jeudi les Américains à voter en masse pour le parti démocrate aux législatives de novembre.

Lors d'un événement dans une résidence privée cossue, destiné à lever des fonds, le démocrate de 79 ans a durement critiqué la frange la plus extrême du camp conservateur et sa "philosophie MAGA extrême".

L'acronyme MAGA fait référence au slogan emblématique de l'ancien président Donald Trump, "Make America Great Again".

"Ce à quoi nous assistons aujourd'hui, c'est soit à la naissance, soit au glas d'une philosophie MAGA extrême. Ce n'est pas seulement Trump, c'est toute une philosophie (...). C'est comme du semi fascisme", a-t-il déclaré lors de cet événement, en proche banlieue de Washington.

Plus tard, s'adressant à un rassemblement de campagne du parti démocrate non loin de là, il a lancé: "Vous devez voter pour littéralement sauver à nouveau la démocratie".

Si les enquêtes d'opinion sont toujours à prendre avec des pincettes, la tendance qui se dégage depuis un mois environ en faveur du camp démocrate semble franche.

Selon le site FiveThirtyEight, qui agrège des sondages, les électeurs souhaitant une victoire démocrate aux élections de mi-mandat étaient même le 24 août un peu plus nombreux (44%) que ceux espérant un succès des républicains (43,6%).

On est loin de la "vague rouge" (la couleur du parti conservateur) envisagée encore au début de l'été, quand la forte inflation semblait réduire à néant les chances du président et de son parti.

La victoire mardi d'un démocrate dans un district très disputé de l'Etat de New York a été vue comme un indice supplémentaire du retournement de tendance.

Et certains commentateurs se demandent désormais si Joe Biden - dont la cote de popularité remonte elle aussi depuis un plus bas début juillet - ne va pas faire mentir l'histoire électorale.

Traditionnellement en effet, le parti du président perd ces élections qui renouvellent tous les sièges de la Chambre des représentants et 35 des 100 sièges du Sénat.

Le plus important facteur dans ce nouvel élan ne doit rien à Joe Biden, bien au contraire: il s'agit de la fin du droit constitutionnel à l'avortement, décidée fin juin par une Cour suprême très conservatrice façonnée par Donald Trump.

Alors qu'une majorité des Américains est favorable au droit à l'IVG, les démocrates sont décidés à faire de cette question un enjeu central du scrutin.

Joe Biden a une nouvelle fois promis qu'en cas de victoire en novembre, les démocrates inscriraient le droit à l'avortement dans une loi fédérale, qui s'imposerait aux Etats conservateurs ayant déjà interdit ou fortement limité l'IVG.

Le parti peut aussi se reposer sur des avancées du programme présidentiel, notamment le vote de gigantesques dépenses en faveur de la lutte contre le changement climatique et pour l'innovation technologique.

"Il est indéniable que les gains législatifs s'accumulent pour le président Biden et que cela ranime le parti démocrate", a commenté le lobbyiste Jonathan McCollum, qui a travaillé sur nombre de campagnes.

Sans compter d'autres annonces fortes, qu'il s'agisse de la mort du leader d'Al-Qaïda suite à une frappe américaine ou de l'effacement partiel de la dette étudiante.

Sur le front de l'économie, l'inflation montre des signes de ralentissement, tandis que l'emploi reste florissant.

Un récent sondage très commenté, révélé par la chaîne NBC, indique même que la première préoccupation des électeurs serait désormais "les dangers pesant sur la démocratie", devant le coût de la vie - de quoi alimenter encore les espoirs des démocrates, alors que les partisans de l'ancien président continuent à prétendre que Joe Biden a "volé" son élection.

Les républicains, eux, montrent des signes de fébrilité. Leur chef de file au Sénat, Mitch McConnell, estime que le parti conservateur a seulement une chance sur deux de ravir la majorité à la chambre haute du Congrès.

Est-ce cette tendance défavorable? Ou l'accumulation de procédures et enquêtes le visant? Toujours est-il que Donald Trump, qui ne porte pas Mitch McConnell dans son coeur, s'est fendu mercredi d'un communiqué particulièrement virulent, le traitant de "pion" au service des démocrates.

aue/iba

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AUG 25

Biden discerne une idéologie de "semi fascisme" chez certains républicains #

Le président américain Joe Biden, en campagne pour le parti démocrate avant des législatives en novembre, a estimé jeudi que les républicains les plus virulents avaient une idéologie de "semi fascisme".

Lors d'un événement dans une résidence privée cossue, destiné à lever des fonds, le démocrate de 79 ans a durement critiqué la frange la plus extrême du camp conservateur et sa "philosophie MAGA extrême".

L'acronyme MAGA fait référence au slogan emblématique de l'ancien président Donald Trump, "Make America Great Again".

"Ce à quoi nous assistons aujourd'hui, c'est soit à la naissance, soit au glas d'une philosophie MAGA extrême. Ce n'est pas seulement Trump, c'est toute une philosophie (...). C'est comme du semi fascisme", a-t-il déclaré selon les journalistes présents à cet événement, en proche banlieue de Washington.

"Ce n'est plus le parti républicain qu'ont connu nos parents. C'est autre chose", a-t-il encore déclaré.

"Nous devons gagner", a encore dit le chef de file des démocrates.

Les élections législatives de mi-mandat, qui se tiendront en novembre, sont traditionnellement difficiles pour le parti du président américain en exercice.

Le camp démocrate et Joe Biden, dont les perspectives étaient de plus plombées par l'inflation galopante, ont pourtant retrouvé de l'élan dans les récents sondages.

La majorité des commentateurs estime en particulier que l'abolition fin juin du droit constitutionnel à l'avortement par la Cour suprême, très conservatrice, a détourné un certain nombre d'électeurs du parti républicain.

aue/iba

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AUG 25

Biden et son parti retrouvent des couleurs avant les législatives #

Des réformes qui avancent, des sondages qui frémissent, et surtout un débat sur l'avortement qui n'en finit plus de plomber le camp républicain: avant les législatives de novembre, les démocrates américains et leur chef de file Joe Biden retrouvent des couleurs.

Le président des Etats-Unis veut chauffer ses troupes jeudi à l'occasion d'un rassemblement démocrate en proche banlieue de Washington.

Selon sa porte-parole Karine Jean-Pierre, il martèlera le "contraste" entre la vision démocrate de l'Amérique et celle qu'il prête aux républicains.

Pour résumer tout le mal qu'il pense des idées républicaines et en particulier de celles des partisans de l'ancien président, Joe Biden les qualifie désormais de "ultra MAGA" (MAGA pour "Make America Great Again", le slogan emblématique de Donald Trump).

Selon Karine Jean-Pierre, le camp conservateur veut "supprimer des droits", notamment en envisageant une interdiction de l'avortement sur tout le territoire, "défendre les super riches et les multinationales" et "démanteler" les systèmes d'aide sociale.

Les enquêtes d'opinion sont toujours à prendre avec des pincettes, néanmoins la tendance qui se dégage depuis un mois environ en faveur du camp démocrate semble franche.

Selon le site FiveThirtyEight, qui agrège des sondages, les électeurs souhaitant une victoire démocrate aux élections de mi-mandat étaient même le 24 août un peu plus nombreux (44%) que ceux espérant un succès des républicains (43,6%).

On est loin de la "vague rouge" (la couleur du parti conservateur) envisagée encore au début de l'été, quand la forte inflation semblait réduire à néant les chances du président et de son parti.

La victoire mercredi d'un démocrate dans un district très disputé de l'Etat de New York a été vue comme un indice supplémentaire du retournement de tendance.

Et certains commentateurs se demandent désormais si le démocrate de 79 ans - dont la cote de popularité remonte elle aussi depuis un plus bas début juillet - ne va pas faire mentir l'histoire électorale.

Traditionnellement en effet, le parti du président perd ces élections qui renouvellent tous les sièges de la Chambre des représentants et 35 des 100 sièges du Sénat.

Le plus important facteur dans ce nouvel élan ne doit rien à Joe Biden, bien au contraire: il s'agit de la fin du droit constitutionnel à l'avortement, décidée fin juillet par une Cour suprême très conservatrice façonnée par Donald Trump.

Alors qu'une majorité des Américains est favorable au droit à l'IVG, les démocrates sont décidés à faire de cette question un enjeu central du scrutin.

Le parti peut aussi se reposer sur d'indéniables avancées du programme présidentiel, notamment le vote de gigantesques dépenses en faveur de la lutte contre le changement climatique et pour l'innovation technologique.

Sans compter d'autres annonces fortes, qu'il s'agisse de la mort du leader d'Al-Qaïda suite à une frappe américaine, ou de l'effacement partiel d'une partie de la dette étudiante.

Sur le front de l'économie, l'inflation montre des signes de ralentissement, tandis que l'emploi reste florissant.

Un récent sondage très commenté, révélé par la chaîne NBC, indique même que la première préoccupation des électeurs serait désormais "les dangers pesant sur la démocratie", devant le coût de la vie - de quoi alimenter encore les espoirs des démocrates, alors que les partisans de l'ancien président continuent à prétendre que Joe Biden a "volé" son élection.

Les républicains, eux, montrent des signes de fébrilité. Leur chef de file au Sénat, Mitch McConnell, estime que le parti conservateur a seulement une chance sur deux de ravir la majorité à la chambre haute du Congrès.

Est-ce cette tendance défavorable? Ou l'accumulation de procédures et enquêtes le visant? Toujours est-il que Donald Trump, qui ne porte par Mitch McConnell dans son coeur, s'est fendu mercredi d'un communiqué particulièrement virulent, le traitant de "pion" au service des démocrates.

Mais rien ne dit que tous les candidats du parti démocrate vont se vanter des réussites de Joe Biden ou s'afficher avec celui qui suscite chez de nombreux sympathisants républicains une franche détestation.

Dans certains scrutins serrés, les candidats du parti présidentiel gardent leurs distances. Marcy Kaptur, élue démocrate à la Chambre des représentants qui brigue sa réélection en Ohio, a ainsi diffusé un clip de campagne se concluant avec cette phrase: "Elle ne travaille pas pour Joe Biden. Elle travaille pour vous."

aue/seb/

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AUG 24

Moscou pourrait annoncer un référendum "illégitime" en Ukraine occupée (exécutif américain) #

8/24/2022, 6:24 PM
Washington, USA

Moscou pourrait annoncer dès cette semaine un ou plusieurs référendum "illégitime" en Ukraine occupée, pour tenter de justifier une annexion de territoires ukrainiens à la Russie, a déclaré mercredi à la presse un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.

"Nous avons des informations selon lesquelles la Russie continue de préparer des simulacres de référendum" à Kherson (sud), à Zaporijjia, dans les régions séparatistes de Donetsk et Lougansk, ainsi qu'à Kharkiv, a déclaré M. Kirby, porte-parole de l'exécutif pour les questions de sécurité nationale.

"La direction russe a donné pour instruction de préparer la tenue de ces référendums", a-t-il ajouté. "En fait, nous nous attendons à une annonce russe sur le ou les premiers de ces simulacres de scrutins avant la fin de la semaine".

"Les Etats-Unis et la communauté internationale ont été très clairs: toute tentative visant à contrôler un territoire souverain de l' Ukraine sera considérée comme illégitime", a poursuivi M. Kirby.

Les Etats-Unis s'attendent à ce que la Russie "manipule les résultats de ces référendums pour prétendre que le peuple ukrainien veut rejoindre la Russie", a encore accusé le porte-parole américain. "C'est tout simplement faux".

Il a cité plusieurs sondages effectués ces derniers mois auprès de la population ukrainienne en territoire contrôlé par Kiev, qui montrent plus de 90% des Ukrainiens ne veulent pas de rattachement à la Russie.

Le président Joe Biden, qui vient d'annoncer une nouvelle tranche d'aide militaire à l' Ukraine de près de 3 milliards de dollars, la plus importante à ce jour, aura un entretien téléphonique jeudi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé M. Kirby.

"Nous continuerons à mobiliser le monde libre, à encourager nos alliés et partenaires à soutenir l' Ukraine , qui défend sa souveraineté", a-t-il souligné.

sl/ube

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AUG 24

Etats-Unis: les démocrates célèbrent leur victoire à une élection-test #

8/24/2022, 8:49 AM
New York, USA

Les démocrates célébraient mercredi leur victoire électorale dans un district américain très disputé du centre de l'Etat de New York, considéré comme la dernière occasion de prendre le pouls de l'opinion sur des questions comme l'avortement, la criminalité ou l'inflation avant les législatives de novembre.

Cette élection est un des premiers scrutins serrés depuis que la Cour suprême des Etats-Unis a annulé le droit fédéral des Américaines à avorter, il y a deux mois, presque jour pour jour.

Selon les projections des médias américains, en particulier NBC, ABC et Fox News, Le démocrate Pat Ryan, qui a cherché à faire du vote un référendum sur le droit à l'avortement, a remporté mardi la victoire dans le 19ème district pour remplacer au Congrès le représentant Antonio Delgado, également démocrate.

"Ce soir le choix et la liberté on gagné", a tweeté Pat Ryan."Nous avons voté comme si notre démocratie était en jeu parce qu'elle l'est".

Son rival républicain Marc Molinaro, qu'il a accusé d'être "trop extrême sur les questions des droits des femmes" , n'a pas réagi dans l'immédiat. Le conservateur a fait campagne sur l'inflation et la criminalité, thèmes portés par le parti républicain.

Les deux candidats se présenteront à nouveau devant les électeurs en novembre, mais dans des districts distincts en raison d'un récent redécoupage.

Le district rural en jeu mardi, très disputé contrairement à la ville de New York réputée aux mains des démocrates, a voté lors des trois dernières élections présidentielle comme le reste du pays. Pour Joe Biden en 2020, pour Donald Trump en 2016 et pour Barack Obama en 2012.

En 2020, l'actuel président Joe Biden avait remporté le district avec moins de deux points d'écart.

Lors des élections de mi-mandat le 8 novembre, les Américains seront appelés à renouveler les 435 sièges de la Chambre des représentants, un tiers du Sénat et une trentaine de postes de gouverneurs.

ft/mtp/axn/lch/emd

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AUG 23

Aux Etats-Unis, dernière élection test avant les législatives de mi-mandat #

Inflation, criminalité, avortement... Un scrutin mardi dans un district américain très disputé sera la dernière occasion pour démocrates et républicains de prendre le pouls des électeurs sur ces questions de société, avant les législatives de novembre.

Les électeurs du centre de l'Etat de New York sont appelés aux urnes pour désigner leur nouvel élu au Congrès, afin de remplacer l'actuel occupant du poste, le démocrate Antonio Delgado.

Contrairement à la ville de New York, réputée pour être confortablement aux mains des démocrates, ce district rural est bien plus disputé: lors des trois dernières élections présidentielles, il a voté comme le reste du pays. Pour Joe Biden en 2020, pour Donald Trump en 2016 et pour Barack Obama en 2012.

Cette élection est un des premiers scrutins serrés depuis que la Cour suprême des Etats-Unis a annulé le droit fédéral des Américaines à avorter, il y a deux mois, presque jour pour jour.

Pat Ryan, le démocrate qui prétend au siège, a cherché à faire de l'élection un référendum pour ou contre le droit des New-Yorkaises à avorter, accusant son opposant républicain Marc Molinaro d'être "trop extrême sur les questions des droits des femmes".

Le conservateur a lui fait campagne sur les questions d'inflation et de criminalité, des thèmes véhiculés par le parti républicain à travers le pays.

"Ceux qui sont au pouvoir surveillent cette élection de près, ils injectent des sommes considérables pour la remporter parce qu'ils la voient comme un référendum sur leurs prestations", a-t-il souligné dans un communiqué.

Lors des élections de mi-mandat le 8 novembre, les Américains seront appelés à renouveler les 435 sièges de la Chambre des représentants, un tiers du Sénat et une trentaine de postes de gouverneurs.

ft/cjc/rle

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