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Des documents "top secret" saisis au domicile de Donald Trump #

8/12/2022, 9:47 PM
Washington, USA

La police fédérale américaine a saisi des documents marqués "top secret" lors de sa perquisition au domicile de l'ancien président Donald Trump, en possible violation d'une loi sur la sécurité nationale, selon des documents judiciaires publiés vendredi.

Les enquêteurs du FBI soupçonnent le républicain d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels liés à la sécurité nationale dont certains ne doivent être consultés ou vus que dans des bâtiments sécurisés.

Plusieurs documents judiciaires ont été rendus publics vendredi par un juge fédéral de Floride: le mandat autorisant la perquisition qui s'est déroulée lundi dernier et un long inventaire des documents saisis par les agents du FBI.

Dans cette liste est mentionné un ensemble de documents classés "top secret" ou "secret" ou "confidentiel", ainsi qu'un document "1A Info re: président de la France", sans autre précisions.

Une trentaine de cartons ont été saisis, ainsi que des classeurs avec des photos et une note manuscrite, selon cet inventaire.

D'après des experts, le fait d'invoquer cette loi ne signifie pas que l'ancien président risque d'être accusé d'espionnage. "La loi sur l'espionnage comprend un tas de crimes qui n'ont rien à voir avec l'espionnage", a déclaré l'avocat spécialiste de ces questions Bradley Moss, sur Twitter.

L'opération, conduite dans la luxueuse résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago en Floride - 58 chambres et 33 salles de bains selon le mandat de perquisition -, avait provoqué la fureur de ses partisans évoquant une "persécution politique", ainsi que de nombreux ténors républicains.

Jeudi, le ministre de la Justice Merrick Garland avait, dans une prise de parole exceptionnelle, demandé qu'un juge rende public ce mandat autorisant la perquisition afin que ses motifs soient connus de tous.

Cette demande - très inhabituelle - avait été favorablement accueillie par Donald Trump dans un tweet jeudi soir.

Et vendredi, peu avant la publication des documents, l'ex-président a assuré, dans un communiqué, que les documents récupérés par le FBI avaient tous été "déclassifiés".

"Ils n'avaient pas besoin de saisir quoi que ce soit", a-t-il dit. "Ils auraient pu les obtenir quand ils le voulaient sans faire de la politique ou cambrioler Mar-a-Lago", a-t-il ajouté.

Au cours de sa brève allocution télévisée, Merrick Garland a assuré avoir "personnellement approuvé" cette perquisition et dit qu'une telle décision n'était jamais "prise à la légère".

Il a ajouté que l'affaire revêtait un "intérêt public important", à trois mois des élections législatives de mi-mandat.

La loi oblige les présidents américains à transmettre l'ensemble de leurs e-mails, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales américaines.

Or Donald Trump avait emporté, lors de son départ de la Maison Blanche en janvier 2021, quinze cartons de documents, que des agents des Archives avaient dû récupérer en janvier, déjà à Mar-a-Lago.

La perquisition de lundi était la première ayant jamais visé un ancien président des Etats-Unis.

Outré, Donald Trump a raconté lundi sur Truth Social que ses avocats coopéraient "pleinement" avec les autorités lorsque "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionnée, à 06H30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est notamment plaint du fait que les agents du FBI aient "fouillé les placards de la Première dame" Melania Trump.

Mercredi, il a même suggéré que la police fédérale ait pu avoir "placé" de fausses preuves contre lui lors de cette opération.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour leur soutien aux forces de l'ordre, ont fustigé l'intervention du FBI, à tel point qu'une association d'agents a dénoncé des appels "inacceptables (...) à la violence contre la police".

Le ministre de la Justice a dénoncé des "attaques infondées" contre son ministère et les agents de la police fédérale.

Jeudi, un homme armé qui avait tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) a été tué par les forces de l'ordre après une longue confrontation.

Après la perquisition, les ténors républicains avaient fait bloc avec leur ancien président, qui conserve une forte emprise sur le parti conservateur et envisage d'être de nouveau candidat à la présidentielle en 2024.

L'ex-magnat de l'immobilier, au coeur de l'actualité judiciaire aux Etats-Unis, a aussi été soumis mercredi à une audition sous serment face à la procureure générale de New York, qui enquête au civil sur des soupçons de fraudes financières fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

Mais il a refusé de répondre aux questions.

bur-ube-lb/dax

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AUG 12

Salman Rushdie opéré après avoir été poignardé lors d'une conférence dans l'Etat de New York #

Salman Rushdie, auteur mondialement connu du livre "Les Versets sataniques" et cible depuis plus de 30 ans d'une fatwa de l'Iran, a été opéré en urgence vendredi après avoir été poignardé au cou par un homme qui a été arrêté, lors d'une conférence littéraire dans l'Etat de New York.

Son état de santé n'est pour l'instant "pas connu", a affirmé la police de l'Etat de New York ( NYSP ) mais la gouverneure Kathy Hochul a assuré que l'écrivain britannique était "vivant".

Immédiatement après l'agression sur l'estrade d'un amphithéâtre d'un centre culturel à Chautauqua , dans le nord-ouest de l'Etat de New York, M. Rushdie a été transporté en hélicoptère vers l'hôpital le plus proche où il a été opéré en urgence, a indiqué sur Twitter son agent Andrew Wylie.

Il a promis de donner régulièrement des nouvelles de l'intellectuel de 75 ans qui vit à New York depuis quelques années.

Vers 11H00 (15H00 GMT), "un suspect s'est précipité sur la scène (d'un amphithéâtre) et a attaqué Salman Rushdie et un intervieweur", avait très rapidement annoncé la NYSP dans un communiqué.

La police a immédiatement arrêté l'agresseur et l'a placé en détention sans rien dire de son identité et de son mobile.

M. Rushdie s'apprêtait à donner une conférence littéraire dans l'amphithéâtre du centre culturel Chautauqua Institution, une petite ville à 100 km de Buffalo près du lac Erié qui sépare les Etats-Unis du Canada.

La personne qui devait donner la parole à l'écrivain a également été "blessée légèrement à la tête", selon la police.

Carl LeVan, professeur de sciences politiques, était dans la salle, et a raconté au téléphone à l'AFP, qu'un homme s'est précipité sur la scène où M. Rushdie était assis et "l'a poignardé violemment à plusieurs reprises".

L'agresseur "essayait de tuer Salman Rushdie ", a affirmé ce témoin.

Salman Rushdie, né le 19 juin 1947 à Bombay, deux mois avant l'indépendance de l'Inde -- élevé par une famille d'intellectuels musulmans non pratiquants, riche, progressiste et cultivée -- avait embrasé une partie du monde musulman avec la publication des "Versets sataniques", conduisant l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny à émettre en 1989 une "fatwa" demandant son assassinat.

L'auteur avait été contraint dès lors de vivre dans la clandestinité et sous protection policière, allant de cache en cache.

Il doit affronter une immense solitude, accrue par la rupture avec sa femme, la romancière américaine Marianne Wiggins, à qui "Les versets..." sont dédiés.

Vivant discrètement à New York, Salman Rushdie -- sourcils arqués, paupières lourdes, crâne dégarni, lunettes et barbe -- avait repris une vie à peu près normale tout en continuant de défendre, dans ses livres, la satire et l'irrévérence.

Mais la "fatwa" n'a jamais été levée et beaucoup de traducteurs de son livre ont été blessés par des attaques, voire tués, comme le Japonais Hitoshi Igarashi, victime de plusieurs coups de poignard en 1991.

"Trente ans ont passé", disait-il toutefois à l'automne 2018. "Maintenant tout va bien. J'avais 41 ans à l'époque (de la fatwa), j'en ai 71 maintenant. Nous vivons dans un monde où les sujets de préoccupation changent très vite. il y a désormais beaucoup d'autres raisons d'avoir peur, d'autres gens à tuer...".

Anobli en 2007 par la reine d'Angleterre, au grand dam des extrémistes musulmans, ce maître du réalisme magique, homme d'une immense culture qui se dit apolitique, a écrit en anglais une quinzaine de romans, récits pour la jeunesse, nouvelles et essais.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a condamné l'attaque.

Je suis "atterré que Sir Salman Rushdie ait été poignardé alors qu'il exerçait un droit que nous ne devrions jamais cesser de défendre", a-t-il écrit sur Twitter en allusion à la liberté d'expression.

L'association de défense des écrivains dans le monde, PEN América, s'est dite aussi "sous le choc et horrifiée" en révélant que vendredi matin M. Rushdie leur avait écrit pour proposer son "aide à des écrivains ukrainiens".

De son côté, la gouverneure Hochul a salué "quelqu'un qui a passé des décennies à dire la vérité aux puissants (...) qui s'est exposé sans crainte en dépit des menaces qui l'ont poursuivi toute sa vie d'adulte".

nr/dax/

TWITTER

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AUG 12

Des documents "top secret" saisis lors de la perquisition du FBI chez Trump #

8/12/2022, 8:26 PM
Washington, USA

La police fédérale américaine, le FBI, a saisi des documents "top secret" lors de sa perquisition chez l'ancien président Donald Trump, en possible violation de la loi sur l'espionnage, selon des documents judiciaires publiés vendredi.

Les enquêteurs soupçonnent le républicain, avec la détention illégale de documents classifiés, d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage.

Plusieurs documents judiciaires ont été publiés vendredi par un juge de Floride: le mandat autorisant la perquisition, avant que celle-ci ne soit menée, et un long inventaire des documents saisis lundi par les agents du FBI.

Dans cette liste est mentionné un ensemble de documents concernant le "président de la France", sans plus de précisions.

L'opération, conduite dans la résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago en Floride, avait provoqué la fureur de ses partisans évoquant une "persécution politique", ainsi que de nombreux ténors républicains.

Jeudi, le ministre de la justice Merrick Garland avait, dans une prise de parole exceptionnelle, demandé qu'un juge rende public ce mandat autorisant la perquisition afin que ses motifs soient connus de tous.

Cette demande - très inhabituelle - avait été favorablement accueillie par Donald Trump.

"Non seulement je ne m'opposerai pas à la publication des documents (...) mais j'irai plus loin en ENCOURAGEANT leur publication immédiate", a écrit jeudi soir le milliardaire, qui s'était pourtant abstenu de rendre publique la copie du mandat qu'il avait reçue.

L'ex-président a assuré dans un communiqué vendredi que les documents récupérés par la police avaient tous été déclassifiés.

Jeudi, au cours de sa brève allocution télévisée, Merrick Garland a assuré avoir "personnellement approuvé" cette perquisition.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a souligné le ministre de la Justice, ajoutant que l'affaire revêtait un "intérêt public important", à trois mois des élections législatives de mi-mandat.

La loi oblige les présidents américains à transmettre l'ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales américaines.

Or Donald Trump avait emporté, lors de son départ de la Maison Blanche en janvier 2021, quinze cartons de documents, que des agents des Archives avaient dû récupérer en janvier, déjà à Mar-a-Lago.

La perquisition de lundi était la première ayant jamais visé un ancien président des Etats-Unis.

Outré, Donald Trump a raconté lundi sur Truth Social que ses avocats coopéraient "pleinement" avec les autorités lorsque "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionnée, à 06H30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est notamment plaint du fait que les agents du FBI aient "fouillé les placards de la Première dame" Melania Trump.

Mercredi, il a même suggéré que la police fédérale ait pu avoir "placé" de fausses preuves contre lui lors de cette opération.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour leur soutien aux forces de l'ordre, ont fustigé l'intervention du FBI, à tel point qu'une association d'agents a dénoncé des appels "inacceptables (...) à la violence contre la police".

Le ministre de la justice a aussi signalé des "attaques infondées" contre son ministère et les agents de la police fédérale.

Jeudi, un homme armé qui avait tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) a été tué par les forces de l'ordre après une longue confrontation.

Après la perquisition, les ténors républicains avaient fait bloc avec leur ancien président, qui conserve une forte emprise sur le parti conservateur et envisage d'être de nouveau candidat à la présidentielle en 2024.

L'ex-magnat de l'immobilier, au coeur de l'actualité judiciaire aux Etats-Unis, a aussi été soumis mercredi à une audition sous serment face à la procureure générale de New York, qui enquête au civil sur des soupçons de fraudes financières fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

Il n'a alors cessé d'invoquer son droit de ne pas répondre aux questions en vertu du 5e amendement de la Constitution.

bur-vgr-lb/ube/dax

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AUG 12

Perquisition chez Trump: des documents top secrets et sur le "président de la France" saisis (média) #

Les agents du FBI ont saisi des documents classés top secret, ainsi que concernant le "président de la France", lors de leur perquisition menée au domicile de l'ancien président américain Donald Trump, a rapporté vendredi le Wall Street Journal, au moment où la justice s'apprête à rendre public le mandat autorisant cette perquisition sans précédent aux Etats-Unis.

Les agents de la police fédérale américaine ont saisi une "vingtaine" de cartons, assure vendredi le Wall Street Journal qui dit avoir eu accès à un inventaire de trois pages de ce qui a été collecté lundi lors de cette perquisition. Soit, des documents classés top secret ou confidentiels, des photos et une note manuscrite.

Le journal assure que sur cet inventaire figurent des informations concernant le "président de la France". Aucune autre précision n'est donnée sur la nature de ces informations, ni si cela concerne l'actuel président français Emmanuel Macron.

L'opération, qui a provoqué la fureur des partisans de Trump évoquant une "persécution politique", a été conduite lundi dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride.

Elle semble avoir eu pour objectif de recouvrer des documents hautement confidentiels emportés par l'ex-président à son départ de la Maison Blanche. Selon le Washington Post, certains documents recherchés pourraient être relatifs à des armes nucléaires.

Donald Trump a lui dénoncé une "intox", tôt vendredi sur son réseau social Truth Social.

"Il faut bien reconnaître que ces informations telles qu'elles sont mises au jour - et on en saura davantage plus tard - sont hautement confidentielles, bien au-dessus du niveau top secret", a affirmé de son côté vendredi la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, parlant d'une affaire potentiellement "très sérieuse".

La volonté -- très inhabituelle -- du ministère de la Justice de rendre public le mandat de perquisition, annoncée jeudi par le ministre Merrick Garland, a été favorablement accueillie par Donald Trump.

"Non seulement je ne m'opposerai pas à la publication des documents (...) mais j'irai plus loin en ENCOURAGEANT leur publication immédiate", a écrit jeudi soir le milliardaire républicain, qui s'était pourtant abstenu de rendre publique la copie du mandat qu'il avait reçue.

Les avocats de Donald Trump ont jusqu'à 15H00 (19H00 GMT) pour donner suite à la proposition de Merrick Garland, lequel a assuré jeudi, lors d'une exceptionnelle conférence de presse, avoir "personnellement approuvé" la perquisition.

Le ministre de la Justice a également dénoncé, au cours de sa brève allocution télévisée, les "attaques infondées" venues des républicains contre son ministère et contre le FBI.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il souligné, ajoutant que l'affaire revêtait un "intérêt public important", à trois mois des élections législatives de mi-mandat.

En demandant la levée de la confidentialité du mandat, le ministère de la Justice a mentionné, sans les contredire, les déclarations de représentants de Donald Trump indiquant que le FBI recherchait des documents d'archives de la Maison Blanche, peut-être classés secret défense.

La perquisition de lundi était la première ayant jamais visé un ancien président des Etats-Unis.

Outré, Donald Trump a raconté lundi sur Truth Social que ses avocats coopéraient "pleinement" avec les autorités lorsque "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionnée, à 06H30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est notamment plaint du fait que les agents du FBI aient "fouillé les placards de la Première dame" Melania Trump.

Mercredi, il a même suggéré que la police fédérale ait pu avoir "placé" de fausses preuves contre lui lors de cette opération.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour leur soutien aux forces de l'ordre, ont fustigé l'intervention du FBI, à tel point qu'une association d'agents a dénoncé des appels "inacceptables (...) à la violence contre la police"

Jeudi, un homme armé qui avait tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) a été tué par les forces de l'ordre après une longue confrontation.

Après la perquisition, les ténors républicains avaient fait bloc avec leur ancien président, qui conserve une forte emprise sur le parti conservateur et envisage d'être de nouveau candidat à la présidentielle en 2024.

L'ex-magnat de l'immobilier, au coeur de l'actualité judiciaire aux Etats-Unis, a aussi été soumis mercredi à une audition sous serment face à la procureure générale de New York.

Il n'a alors cessé d'invoquer son droit de ne pas répondre aux questions en vertu du 5e amendement de la Constitution.

Letitia James, la plus haute magistrate de l'Etat de New York, enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

bur-vgr-lb/dax

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AUG 12

L'écrivain britannique Salman Rushdie poignardé lors d'une conférence dans l'Etat de New York #

8/12/2022, 6:22 PM
New York, USA

Salman Rushdie, dont l'ouvrage "Les Versets sataniques" en avait fait la cible d'une fatwa en 1989, a été poignardé au cou vendredi par un homme lors d'une conférence dans l'Etat de New York, a annoncé la police américaine.

Son état de santé n'est pour l'instant "pas connu", a affirmé la police de l'Etat de New York ( NYSP ), mais la gouverneure Kathy Hochul a déclaré que l'auteur britannique était "vivant".

Vers 11H00 (15H00 GMT), "un suspect s'est précipité sur la scène (d'un amphithéâtre) et a attaqué (Salman) Rushdie et un intervieweur. Salman Rushdie a subi une blessure apparente au cou après avoir été poignardé, et il a été transporté à l'hôpital par hélicoptère", a annoncé la NYSP dans un communiqué, précisant que l'agresseur avait été immédiatement arrêté et placé en détention.

Lors d'un point presse, la gouverneure démocrate Kathy Hochul a salué "quelqu'un qui a passé des décennies à dire la vérité aux puissants (...) qui s'est exposé sans crainte en dépit des menaces qui l'ont poursuivi toute sa vie d'adulte".

M. Rushdie, 75 ans, s'apprêtait à donner une conférence littéraire dans un amphithéâtre de Chautauqua, dans le nord-ouest de l'Etat de New York, tout près du lac Erié qui sépare les Etats-Unis du Canada.

La personne qui devait donner la parole à l'écrivain a été également été "blessée légèrement à la tête", selon la police.

La Chautauqua Institution, un centre culturel, a précisé s'être "coordonnée avec les forces de l'ordre et les secours pour répondre au public après l'attaque d'aujourd'hui contre Salman Rushdie ".

Des témoins dans l'amphithéâtre, dont des journalistes, ont raconté sur Twitter que la salle avait été très vite "évacuée".

Des photos et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des spectateurs se précipiter sur l'estrade pour porter secours à quelqu'un qu'on aperçoit au sol, entouré de plusieurs personnes.

Salman Rushdie, né le 19 juin 1947 à Bombay, deux mois avant l'indépendance de l'Inde, avait embrasé le monde musulman avec la publication des "Versets sataniques", conduisant l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny à émettre en 1989 une "fatwa" demandant son assassinat.

L'auteur avait été contraint dès lors de vivre dans la clandestinité et sous protection policière, allant de cache en cache.

Il doit affronter une immense solitude, accrue par la rupture avec sa femme, la romancière américaine Marianne Wiggins, à qui "Les versets..." sont dédiés.

Installé à New York depuis quelques années, Salman Rushdie -- sourcils arqués, paupières lourdes, crâne dégarni, lunettes et barbe -- avait repris une vie à peu près normale tout en continuant de défendre, dans ses livres, la satire et l'irrévérence.

Mais la "fatwa" n'a jamais été levée et beaucoup de traducteurs de son livre ont été blessés par des attaques, voire tués, comme le Japonais Hitoshi Igarashi, victime de plusieurs coups de poignard en 1991.

"Trente ans ont passé", disait-il toutefois à l'automne 2018. "Maintenant tout va bien. J'avais 41 ans à l'époque (de la fatwa), j'en ai 71 maintenant. Nous vivons dans un monde où les sujets de préoccupation changent très vite. il y a désormais beaucoup d'autres raisons d'avoir peur, d'autres gens à tuer...".

Anobli en 2007 par la reine d'Angleterre, au grand dam des extrémistes musulmans, ce maître du réalisme magique, homme d'une immense culture qui se dit apolitique, a écrit en anglais une quinzaine de romans, récits pour la jeunesse, nouvelles et essais.

Le Premier ministre britannique s'est dit "atterré" vendredi par l'agression.

Je suis "atterré que Sir Salman Rushdie ait été poignardé alors qu'il exerçait un droit que nous ne devrions jamais cesser de défendre", a réagi Boris Johnson dans un tweet, en allusion à la liberté d'expression.

L'association de défense des écrivains dans le monde, PEN América, s'est dite "sous le choc et horrifiée", sa présidente Suzanne Nossel révélant que vendredi matin M. Rushdie lui avait écrit pour proposer son "aide à des écrivains ukrainiens".

nr/rle

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AUG 12

L'auteur britannique Salman Rushdie poignardé lors d'une conférence dans l'Etat de New York #

L'auteur britannique Salman Rushdie , dont l'ouvrage controversé "Les Versets sataniques" avait fait de lui la cible d'une fatwa de l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny en 1989, a été poignardé au cou vendredi par un homme lors d'une conférence dans l'Etat de New York et son état de santé n'est pour l'instant "pas connu", a annoncé la police américaine.

"Un suspect s'est précipité sur la scène (d'un amphithéâtre) et a attaqué (Salman) Rushdie et un intervieweur. Rushdie a subi une apparente blessure au cou après avoir été poignardé et a été transporté à l'hôpital par hélicoptère. Son état n'est pas encore connu", a indiqué la police de l'Etat de New York dans un communiqué, en précisant que l'agresseur avait été immédiatement arrêté et placé en détention.

M. Rushdie, 75 ans, s'apprêtait à donner une conférence dans un amphithéâtre de Chautauqua , dans le nord-ouest de l'Etat de New York, tout près du lac Erié qui sépare les Etats-Unis du Canada.

La personne qui devait donner la parole à l'écrivain a été également été "blessée légèrement à la tête", selon la police.

La Chautauqua Institution, un centre culturel, a précisé dans un communiqué qu'elle se "coordonnait avec les forces de l'ordre et les secours pour répondre au public après l'attaque d'aujourd'hui contre Salman Rushdie ".

Des témoins dans l'amphithéâtre, dont des journalistes, ont indiqué sur Twitter que la salle avait été "évacuée".

Des images vidéo diffusées sur les réseaux sociaux montrent des spectateurs de l'amphitéâtre se précipiter sur l'estrade pour porter secours à quelqu'un qu'on aperçoit au sol, entouré de plusieurs personnes.

Salman Rushdie, né en 1947 à Bombay, deux mois avant l'indépendance de l'Inde, essaie de ne pas être réduit au scandale provoqué par la publication des "Versets sataniques", qui avait embrasé le monde musulman et conduit en 1989 à une "fatwa" demandant son assassinat.

"Mon problème, c'est que les gens continuent de me percevoir sous l'unique prisme de la fatwa", avait dit il y a quelques années ce libre-penseur qui se veut écrivain, pas symbole.

Mais l'actualité -- la montée en puissance de l'islam radical -- n'a cessé de le ramener à ce qu'il a toujours été aux yeux de l'Occident: le symbole de la lutte contre l'obscurantisme religieux et pour la liberté d'expression.

Déjà en 2005, il considérait que cette fatwa avait constitué un prélude aux attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis .

Contraint dès lors de vivre dans la clandestinité et sous protection policière, allant de cache en cache, il se fait appeler Joseph Anton, en hommage à ses auteurs favoris, Joseph Conrad et Anton Tchekhov.

Il doit affronter une immense solitude, accrue encore par la rupture avec sa femme, la romancière américaine Marianne Wiggins, à qui "Les versets..." sont dédiés.

Installé à New York depuis quelques années, Salman Rushdie -- sourcils arqués, paupières lourdes, crâne dégarni, lunettes et barbe -- avait repris une vie à peu près normale tout en continuant de défendre, dans ses livres, la satire et l'irrévérence.

bur-nr/vgr

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AUG 12

L'homme armé de l'Ohio avait lancé un "appel aux armes" contre le FBI (médias) #

8/12/2022, 4:49 PM
Washington, USA

L'homme armé tué jeudi par les forces de l'ordre après avoir tenté de pénétrer dans les bureaux de la police fédérale (FBI) dans l'Ohio avait posté un "appel aux armes" sur le réseau social de Donald Trump, Truth Social, ont rapporté vendredi plusieurs médias américains.

Plusieurs médias américains ont publié des captures d'écran du compte au nom du suspect identifié par la police de l'Ohio comme Ricky Shiffer, 42 ans, sur lesquelles on peut lire: "Ceci est un appel aux armes".

Le compte a depuis été retiré de Truth Social.

"Je propose la guerre", ajoute l'auteur, appelant des "patriotes" à se rendre en Floride et à tuer des agents du FBI, au lendemain de la perquisition lundi chez l'ancien président Donald Trump en Floride, un raid sans précédent qui provoque la colère du camp républicain.

L'auteur confesse avoir tenté de pénétrer par la force dans les locaux du FBI à Cincinnati.

"Je pensais pouvoir percer des vitres blindées, et je n'ai pas pu", explique-t-il. "Si vous n'avez pas de nouvelles de moi, c'est vrai que j'ai essayé d'attaquer le FBI, et ça voudra dire que j'ai été interdit d'internet, que le FBI m'a eu ou qu'ils ont envoyé la police pendant...", a-t-il écrit dans un message interrompu au milieu de la phrase et posté jeudi matin, selon les médias.

Le FBI avait annoncé une personne armée avait tenté d'"entrer par effraction" dans ses bureaux de Cincinnati dans l'Ohio jeudi en début de matinée.

Selon un média local, l'homme, qui était revêtu d'un gilet pare-balles, a fait usage d'un pistolet à clous et brandi une arme semi-automatique de type AR-15, avant de s'enfuir en voiture.

A l'issue d'une course-poursuite avec la police, l'homme s'était réfugié dans un champ de maïs, où il avait été encerclé par les forces de l'ordre. Lorsqu'ils ont tenté de l'arrêter, il avait brandi son arme à feu en direction des policiers, qui avaient tiré, le blessant mortellement.

sw/sl/led

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AUG 12

Salman Rushdie "poignardé au cou", son état "inconnu" (police) #

L'auteur britannique Salman Rushdie , dont l'ouvrage controversé "Les versets sataniques" avait fait de lui la cible d'une fatwa de l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny en 1989, a été poignardé au cou vendredi par un homme lors d'une conférence dans l'ouest de l'Etat de New York et son état de santé est "inconnu", selon la police.

"Un suspect s'est précipité sur la scène (d'un amphithéâtre) et a attaqué Rushdie et un intervieweur. Rushdie souffrait d'une apparente blessure au cou après avoir été poignardé et a été transporté à l'hôpital par hélicoptère. Son état n'est pas encore connu", a indiqué la police de l'Etat de New York, dans un communiqué en précisant que l'agresseur avait été immédiatement arrêté et placé en détention.

mdo-nr/rle

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AUG 12

Perquisition chez Trump: la justice pourrait rendre le mandat public #

8/12/2022, 4:24 PM
Washington, USA

La justice américaine semblait s'apprêter vendredi à rendre publics des documents judiciaires susceptibles de lever le voile sur les raisons de la perquisition sans précédent menée en début de semaine au domicile de l'ancien président Donald Trump.

L'opération, qui a provoqué la fureur de ses partisans évoquant une "persécution politique", a été conduite lundi dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride par des agents du FBI, la police fédérale américaine.

Elle semble avoir eu pour objectif de recouvrer des documents hautement confidentiels emportés par l'ex-président à son départ de la Maison Blanche.

Selon le Washington Post, certains documents recherchés pourraient être relatifs à des armes nucléaires, mais Donald Trump a dénoncé une "intox", tôt vendredi sur son réseau social Truth Social.

La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a déclaré vendredi n'avoir pas été informée sur les raisons de cette perquisition mais a rappelé que la loi encadre strictement la détention de documents confidentiels.

"Il faut bien reconnaître que ces informations telles qu'elles sont mises à jour - et on en saura davantage plus tard - sont hautement confidentielles, bien au-dessus du niveau top secret", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse parlant d'une affaire potentiellement "très sérieuse".

La volonté -- très inhabituelle -- du ministère de la Justice de rendre public le mandat de perquisition, annoncée jeudi par le ministre Merrick Garland, a été favorablement accueillie par Donald Trump.

"Non seulement je ne m'opposerai pas à la publication des documents (...) mais j'irai plus loin en ENCOURAGEANT leur publication immédiate", a écrit jeudi soir le milliardaire républicain, qui s'était pourtant abstenu de rendre publique la copie du mandat qu'il avait reçue.

Les avocats de Donald Trump ont jusqu'à 15H00 (19H00 GMT) pour donner suite à la proposition de Merrick Garland, lequel a assuré jeudi, lors d'une exceptionnelle conférence de presse, avoir "personnellement approuvé" la perquisition.

Le ministre de la Justice a également dénoncé, au cours de sa brève allocution télévisée, les "attaques infondées" venues des républicains contre son ministère et contre le FBI.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il souligné, ajoutant que l'affaire revêtait un "intérêt public important", à trois mois des élections législatives de mi-mandat.

En demandant la levée de la confidentialité du mandat, le ministère de la Justice a mentionné, sans les contredire, les déclarations de représentants de Donald Trump indiquant que le FBI recherchait des documents d'archives de la Maison Blanche, peut-être classés secret défense.

La perquisition de lundi était la première ayant jamais visé un ancien président des Etats-Unis.

Outré, Donald Trump a raconté lundi sur Truth Social que ses avocats coopéraient "pleinement" avec les autorités lorsque "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionnée, à 06H30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est notamment plaint du fait que les agents du FBI aient "fouillé les placards de la Première dame" Melania Trump.

Mercredi, il a même suggéré que la police fédérale ait pu avoir "placé" de fausses preuves contre lui lors de cette opération.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour leur soutien aux forces de l'ordre, ont fustigé l'intervention du FBI, à tel point qu'une association d'agents a dénoncé des appels "inacceptables (...) à la violence contre la police"

Jeudi, un homme armé qui avait tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) a été tué par les forces de l'ordre après une longue confrontation.

Après la perquisition, les ténors républicains avaient fait bloc avec leur ancien président, qui conserve une forte emprise sur le parti conservateur et envisage d'être de nouveau candidat à la présidentielle en 2024.

Son ancien vice-président Mike Pence, pourtant potentiel rival dans deux ans, a fait part de sa "profonde préoccupation" après l'opération de police.

L'ex-magnat de l'immobilier, au coeur de l'actualité judiciaire aux Etats-Unis, a aussi été soumis mercredi à une audition sous serment face à la procureure générale de New York.

Il n'a alors cessé d'invoquer, pendant quatre heures et plus de 440 fois selon la presse américaine, son droit de ne pas répondre aux questions en vertu du 5e amendement de la Constitution.

Letitia James, la plus haute magistrate de l'Etat de New York, enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

bur-vgr-lb/led

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AUG 12

L'auteur britannique Salman Rushdie attaqué sur scène dans l'Etat de New York #

L'auteur britannique Salman Rushdie , dont l'ouvrage controversé "Les versets sataniques" avait fait de lui la cible d'une fatwa de l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny en 1989, a été attaqué vendredi sur scène lors d'une conférence dans l'ouest de l'Etat de New York, ont rapporté plusieurs médias américains.

Contactée par l'AFP, la police du comté de Chautauqua , où l'écrivain devait prendre la parole, a confirmé qu'une personne avait été "poignardée" sans préciser à ce stade l'identité de la victime.

"L'événement le plus terrible vient d'arriver à la Chautauqua Institution - Salman Rushdie a été attaqué sur scène. L'amphithéâtre est évacué", a écrit un témoin sur les réseaux sociaux

Aucune autre information n'était disponible.

Des images vidéo diffusées sur les réseaux sociaux montrent des spectateurs d'une salle de spectacle se précipiter sur scène pour porter secours à quelqu'un qu'on aperçoit au sol.

Salman Rushdie, né en 1947 à Bombay en Inde, deux mois avant son indépendance de l'Empire britannique, essaie de ne pas être réduit au scandale provoqué par la publication des "Versets sataniques", qui avait embrasé le monde musulman et conduit en 1989 à une "fatwa" demandant son assassinat.

"Mon problème, c'est que les gens continuent de me percevoir sous l'unique prisme de la +fatwa+", avait dit il y a quelques années ce libre-penseur qui se veut écrivain, pas symbole.

Mais l'actualité - la montée en puissance de l'islam radical - n'a cessé de le ramener à ce qu'il a toujours été aux yeux de l'Occident: le symbole de la lutte contre l'obscurantisme religieux et pour la liberté d'expression.

Déjà en 2005, il considérait que cette "fatwa" avait constitué un prélude aux attentats du 11 septembre 2001.

Contraint dès lors de vivre dans la clandestinité et sous protection policière, allant de cache en cache, il se fait appeler Joseph Anton, en hommage à ses auteurs favoris, Joseph Conrad et Anton Tchekhov. Il doit affronter une immense solitude, accrue encore par la rupture avec sa femme, la romancière américaine Marianne Wiggins, à qui "Les versets..." sont dédiés.

Installé à New York depuis quelques années, Salman Rushdie - sourcils arqués, paupières lourdes, crâne dégarni, lunettes et barbe - avait repris une vie à peu près normale tout en continuant de défendre, dans ses livres, la satire et l'irrévérence.

burs/nr/rle

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AUG 12

L'auteur britannique Salman Rushdie attaqué sur scène dans l'Etat de New York (médias) #

L'auteur britannique Salman Rushdie , dont l'ouvrage controversé "Les versets sataniques" avait fait de lui la cible d'une fatwa de l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny en 1989, a été attaqué vendredi sur scène lors d'un événement dans l'ouest de l'Etat de New York, ont rapporté plusieurs médias américains.

Contactée par l'AFP, la police du comté de Chautauqua , où l'écrivain devait prendre la parole, a confirmé qu'une personne avait été poignardée sans préciser à ce stade l'identité de la victime.

mdo-vgr/rle

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AUG 12

Voyants au vert pour une publication du mandat de perquisition chez Trump #

8/12/2022, 1:34 PM
Washington, USA

La justice américaine semblait vendredi sur le point de rendre publics des documents judiciaires susceptibles de lever le voile sur les raisons de la perquisition sans précédent menée en début de semaine au domicile de l'ancien président Donald Trump.

L'opération qui a provoqué la fureur de ses partisans, a été conduite lundi dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride par des agents du FBI, la police fédérale américaine.

Elle semble avoir eu pour objectif de recouvrer des documents hautement confidentiels emportés par l'ex-président à son départ de la Maison Blanche.

Selon le Washington Post, certains documents recherchés pourraient même concerner l'arsenal nucléaire américain, mais Donald Trump a dénoncé une "intox", tôt vendredi sur son réseau social Truth Social.

La volonté -- très inhabituelle -- du ministère de la Justice de rendre public le mandat de perquisition, annoncée jeudi par le ministre Merrick Garland, a été favorablement accueillie par Donald Trump.

"Non seulement je ne m'opposerai pas à la publication des documents (...) mais j'irai plus loin en ENCOURAGEANT leur publication immédiate", a écrit jeudi soir le milliardaire républicain, qui s'était pourtant abstenu de rendre publique la copie du mandat qu'il avait reçue.

Les avocats de Donald Trump ont jusqu'à 15H00 (19H00 GMT) pour donner suite à la proposition de Merrick Garland, lequel a assuré jeudi, lors d'une exceptionnelle conférence de presse, avoir "personnellement approuvé" la perquisition.

Le ministre de la Justice a également dénoncé, au cours de sa brève allocution télévisée, les "attaques infondées" venues des républicains contre son ministère et contre le FBI.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il souligné, ajoutant que l'affaire revêtait un "intérêt public important", à trois mois des élections législatives de mi-mandat.

En demandant la levée de la confidentialité du mandat, le ministère de la Justice a mentionné, sans les contredire, les déclarations de représentants de Donald Trump indiquant que le FBI recherchait des documents d'archives de la Maison Blanche, peut-être classés secret défense.

La perquisition de lundi était la première ayant jamais visé un ancien président des Etats-Unis.

Outré, Donald Trump a raconté lundi sur Truth Social que ses avocats coopéraient "pleinement" avec les autorités lorsque "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionnée, à 06H30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est notamment plaint du fait que les agents du FBI aient "fouillé les placards de la Première dame" Melania Trump.

Mercredi, il a même suggéré que la police fédérale ait pu avoir "placé" de fausses preuves contre lui lors de cette opération.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour leur soutien aux forces de l'ordre, ont fustigé l'intervention du FBI, à tel point qu'une association d'agents a dénoncé des appels "inacceptables (...) à la violence contre la police"

Jeudi, un homme armé qui avait tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) a été tué par les forces de l'ordre après une longue confrontation.

Après la perquisition, les ténors républicains avaient fait bloc avec leur ancien président, qui conserve une forte emprise sur le parti conservateur et envisage d'être de nouveau candidat à la présidentielle en 2024.

Son ancien vice-président Mike Pence, pourtant potentiel rival dans deux ans, a fait part de sa "profonde préoccupation" après l'opération de police.

L'ex-magnat de l'immobilier, au coeur de l'actualité judiciaire aux Etats-Unis, a aussi été soumis mercredi à une audition sous serment face à la procureure générale de New York.

Il n'a alors cessé d'invoquer, pendant quatre heures et plus de 440 fois selon la presse américaine, son droit de ne pas répondre aux questions en vertu du 5e amendement de la Constitution.

Letitia James, la plus haute magistrate de l'Etat de New York, enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

bur-vgr/rle

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AUG 12

Voyants au vert pour une publication du mandat de perquisition chez Trump #

8/12/2022, 1:34 PM
Washington, USA

La justice américaine semblait vendredi sur le point de rendre publics des documents judiciaires susceptibles de lever le voile sur les raisons de la perquisition sans précédent menée en début de semaine au domicile de l'ancien président Donald Trump.

L'opération qui a provoqué la fureur de ses partisans, a été conduite lundi dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride par des agents du FBI, la police fédérale américaine.

Elle semble avoir eu pour objectif de recouvrer des documents hautement confidentiels emportés par l'ex-président à son départ de la Maison Blanche.

Selon le Washington Post, certains documents recherchés pourraient même concerner l'arsenal nucléaire américain, mais Donald Trump a dénoncé une "intox", tôt vendredi sur son réseau social Truth Social.

La volonté -- très inhabituelle -- du ministère de la Justice de rendre public le mandat de perquisition, annoncée jeudi par le ministre Merrick Garland, a été favorablement accueillie par Donald Trump.

"Non seulement je ne m'opposerai pas à la publication des documents (...) mais j'irai plus loin en ENCOURAGEANT leur publication immédiate", a écrit jeudi soir le milliardaire républicain, qui s'était pourtant abstenu de rendre publique la copie du mandat qu'il avait reçue.

Les avocats de Donald Trump ont jusqu'à 15H00 (19H00 GMT) pour donner suite à la proposition de Merrick Garland, lequel a assuré jeudi, lors d'une exceptionnelle conférence de presse, avoir "personnellement approuvé" la perquisition.

Le ministre de la Justice a également dénoncé, au cours de sa brève allocution télévisée, les "attaques infondées" venues des républicains contre son ministère et contre le FBI.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il souligné, ajoutant que l'affaire revêtait un "intérêt public important", à trois mois des élections législatives de mi-mandat.

En demandant la levée de la confidentialité du mandat, le ministère de la Justice a mentionné, sans les contredire, les déclarations de représentants de Donald Trump indiquant que le FBI recherchait des documents d'archives de la Maison Blanche, peut-être classés secret défense.

La perquisition de lundi était la première ayant jamais visé un ancien président des Etats-Unis.

Outré, Donald Trump a raconté lundi sur Truth Social que ses avocats coopéraient "pleinement" avec les autorités lorsque "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionnée, à 06H30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est notamment plaint du fait que les agents du FBI aient "fouillé les placards de la Première dame" Melania Trump.

Mercredi, il a même suggéré que la police fédérale ait pu avoir "placé" de fausses preuves contre lui lors de cette opération.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour leur soutien aux forces de l'ordre, ont fustigé l'intervention du FBI, à tel point qu'une association d'agents a dénoncé des appels "inacceptables (...) à la violence contre la police"

Jeudi, un homme armé qui avait tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) a été tué par les forces de l'ordre après une longue confrontation.

Après la perquisition, les ténors républicains avaient fait bloc avec leur ancien président, qui conserve une forte emprise sur le parti conservateur et envisage d'être de nouveau candidat à la présidentielle en 2024.

Son ancien vice-président Mike Pence, pourtant potentiel rival dans deux ans, a fait part de sa "profonde préoccupation" après l'opération de police.

L'ex-magnat de l'immobilier, au coeur de l'actualité judiciaire aux Etats-Unis, a aussi été soumis mercredi à une audition sous serment face à la procureure générale de New York.

Il n'a alors cessé d'invoquer, pendant quatre heures et plus de 440 fois selon la presse américaine, son droit de ne pas répondre aux questions en vertu du 5e amendement de la Constitution.

Letitia James, la plus haute magistrate de l'Etat de New York, enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

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AUG 12

Le ministre américain de la Justice dit avoir "personnellement approuvé" un raid du FBI chez Trump #

Le ministre américain démocrate de la Justice Merrick Garland a affirmé jeudi avoir "personnellement approuvé" la perquisition spectaculaire du FBI lundi chez l'ancien président Donald Trump en Floride, un raid sans précédent qui provoque la colère du camp républicain.

Lors d'une conférence de presse exceptionnelle, M. Garland n'a rien dévoilé des raisons et des résultats de cette opération mais il a - fait très inhabituel - annoncé avoir demandé que le mandat ayant permis la perquisition soit rendu public.

"J'ai personnellement approuvé la décision de réclamer un mandat de perquisition pour cette affaire", a déclaré M. Garland lors d'une courte intervention télévisée, dans laquelle il a également dénoncé des "attaques infondées" venues des républicains contre son ministère de la Justice et le FBI.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il souligné, ajoutant qu'elle avait été validée par un juge fédéral.

Insistant sur des "obligations éthiques" qui l'empêchaient de détailler les raisons de la perquisition, M. Garland a dit avoir demandé à un juge de Floride de lever la confidentialité du mandat. D'autant, a-t-il souligné, que Donald Trump a confirmé cette perquisition et que l'affaire revêt un "intérêt public important", à trois mois des élections législatives de mi-mandat.

M. Trump, qui avait reçu une copie du mandat mais ne l'a pas rendue publique, a indiqué dans un communiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que "non seulement (il) ne s'opposerait pas à la publication des documents mais (qu'il) irait plus loin en ENCOURAGEANT leur publication immédiate".

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les enquêtes à New York pour fraudes financières et fiscales le visant ainsi que ses enfants Ivanka et Donald Jr et la la Trump Organization ?

En demandant la levée de la confidentialité du mandat, le ministère de la Justice a mentionné, sans les contredire, les déclarations de représentants de M. Trump indiquant que le FBI recherchait des documents d'archives de la Maison Blanche, peut-être classés secret défense.

Selon le Washington Post jeudi soir, certains documents recherchés concernent des armes nucléaires.

Cette perquisition sans précédent par le FBI chez un ancien président des Etats-Unis a eu lieu lundi dans la résidence de luxe de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride.

Outré, le 45e président américain a raconté sur son réseau social Truth Social que, lundi, ses avocats coopéraient "pleinement" avec les autorités quand "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionnée, à 06h30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est plaint du fait que les agents du FBI avaient "fouillé les placards de la Première dame (Melania) et cherché dans ses vêtements et ses effets personnels".

Mercredi, le milliardaire avait même suggéré que le FBI aurait pu avoir "placé" des preuves contre lui lors de cette opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour afficher d'ordinaire leur soutien aux forces de l'ordre, ont critiqué le FBI de manière virulente.

L'association des agents de la police fédérale a qualifié les "appels à la violence contre la police" d'"inacceptables" et le directeur du FBI, Christopher Wray, a dénoncé des "attaques infondées" qui "sapent le respect de l'Etat de droit". Jeudi, un homme armé qui avait tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI dans l'Ohio a été tué par les forces de l'ordre après une longue confrontation.

Dans la foulée de la perquisition, les ténors républicains ont fait bloc avec leur ancien président, qui n'a pas reconnu sa défaite en 2020 contre le démpocrate Joe Biden et envisage de se représenter en 2024.

L'ancien vice-président Mike Pence, lui-même possible rival de Donald Trump dans deux ans, a fait part de sa "profonde préoccupation" après le raid du FBI.

L'homme d'affaires républicain a aussi été soumis à une audition sous serment, mercredi, dans le bureau de la procureure générale de New York Letitia James.

Mais il a invoqué pendant quatre heures plus de 440 fois son droit de ne pas répondre aux questions, en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine, selon NBC et le Washington Post.

La plus haute magistrate de l'Etat de New York enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

nr-lb/at

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AUG 12

Le ministre de la Justice dit avoir "personnellement approuvé" la perquisition chez Trump #

Le ministre américain de la Justice Merrick Garland a affirmé jeudi avoir "personnellement approuvé" la perquisition spectaculaire du FBI chez l'ancien président Donald Trump en Floride, et a condamné les "attaques infondées" contre son ministère et la police fédérale après ce raid qui a suscité la colère des républicains.

Lors d'une conférence de presse exceptionnelle, M. Garland n'a rien dévoilé des raisons et des résultats de cette opération mais il a - fait inhabituel - annoncé avoir demandé que le mandat ayant permis la perquisition soit rendu public.

"J'ai personnellement approuvé la décision de réclamer un mandat de perquisition pour cette affaire", a déclaré M. Garland lors d'une courte et rare intervention télévisée.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il ajouté, précisant qu'elle avait été approuvée par un juge fédéral.

Soulignant que des "obligations éthiques" l'empêchaient de détailler les raisons du raid, M. Garland a dit avoir demandé à un juge de Floride de lever la confidentialité du mandat, M. Trump ayant publiquement confirmé la perquisition et au vu de "l'intérêt public important" pour cette affaire.

M. Trump, qui a reçu une copie du mandat mais ne l'a pas révélée, a jusqu'à vendredi pour contester cette requête.

Pour des analystes, M. Garland renvoie ainsi la balle à Donald Trump, qui assure que la perquisition est injustifiée et a été menée pour des raisons politiques, le mettant de fait au défi de s'opposer à la publication du mandat.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Dans le document judiciaire demandant la levée de la confidentialité du mandat, le ministère de la Justice a mentionné, sans les contredire, les déclarations publiques de représentants de M. Trump indiquant que le FBI était à la recherche de documents d'archives issus de la Maison Blanche et peut-être classifiés.

Selon le Washington Post, citant des sources anonymes proches du dossier, certains des documents recherchés ont trait à des armes nucléaires.

Cette perquisition sans précédent par le FBI chez un ancien président des Etats-Unis a eu lieu lundi dans la résidence de luxe de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride.

Outré, le 45e président américain a écrit jeudi sur son réseau social Truth Social que ses avocats étaient en train de coopérer "pleinement" avec les autorités quand "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionné, à 06h30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est aussi plaint du fait que les agents aient "fouillé les placards de la Première dame et cherché dans ses vêtements et ses effets personnels", les laissant dans "un désordre relatif".

La veille, il avait suggéré que le FBI avait pu avoir "placé" des preuves contre lui lors de cette opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour afficher d'ordinaire leur soutien aux forces de l'ordre, ont critiqué le FBI de manière virulente.

L'Association des agents du FBI a qualifié jeudi les "appels à la violence contre la police" d'"inacceptables" et le directeur du FBI, Christopher Wray, a dénoncé des "attaques infondées" qui "sapent le respect de l'Etat de droit".

Jeudi, un homme armé qui avait tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI dans l'Ohio a été tué par les forces de l'ordre après une longue confrontation.

Dans la foulée de la perquisition, les ténors républicains ont fait bloc avec leur ancien président, qui n'a pas reconnu sa défaite en 2020 et envisage de se représenter en 2024.

L'ancien vice-président Mike Pence, lui-même possible rival de Donald Trump dans deux ans, a fait part de sa "profonde préoccupation" après le raid du FBI.

Le milliardaire républicain a aussi été soumis à une audition sous serment, mercredi, dans le bureau de la procureure générale de New York.

Mais il a invoqué pendant quatre heures plus de 440 fois son droit de ne pas répondre aux questions, en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine, selon des médias américains.

La plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James, enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

lb-nr/ube/iba

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AUG 12

Le ministre de la Justice dit avoir "personnellement approuvé" la perquisition chez Trump #

Le ministre américain de la Justice Merrick Garland a affirmé jeudi avoir "personnellement approuvé" la perquisition spectaculaire du FBI chez l'ancien président Donald Trump en Floride, et a condamné les "attaques infondées" contre son ministère et la police fédérale après ce raid qui a suscité la colère des républicains.

Lors d'une conférence de presse exceptionnelle, M. Garland n'a rien dévoilé des raisons et des résultats de cette opération mais il a - fait inhabituel - annoncé avoir demandé que le mandat ayant permis la perquisition soit rendu public.

"J'ai personnellement approuvé la décision de réclamer un mandat de perquisition pour cette affaire", a déclaré M. Garland lors d'une courte et rare intervention télévisée.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il ajouté, précisant qu'elle avait été approuvée par un juge fédéral.

Soulignant que des "obligations éthiques" l'empêchaient de détailler les raisons du raid, M. Garland a dit avoir demandé à un juge de Floride de lever la confidentialité du mandat, M. Trump ayant publiquement confirmé la perquisition et au vu de "l'intérêt public important" pour cette affaire.

M. Trump, qui a reçu une copie du mandat mais ne l'a pas révélée, a jusqu'à vendredi pour contester cette requête.

Pour des analystes, M. Garland renvoie ainsi la balle à Donald Trump, qui assure que la perquisition est injustifiée et a été menée pour des raisons politiques, le mettant de fait au défi de s'opposer à la publication du mandat.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Dans le document judiciaire demandant la levée de la confidentialité du mandat, le ministère de la Justice a mentionné, sans les contredire, les déclarations publiques de représentants de M. Trump indiquant que le FBI était à la recherche de documents d'archives issus de la Maison Blanche et peut-être classifiés.

Cette perquisition sans précédent par le FBI chez un ancien président des Etats-Unis a eu lieu lundi dans la résidence de luxe de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride.

Outré, le 45e président américain a écrit jeudi sur son réseau social Truth Social que ses avocats étaient en train de coopérer "pleinement" avec les autorités quand "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionné, à 06h30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est aussi plaint du fait que les agents aient "fouillé les placards de la Première dame et cherché dans ses vêtements et ses effets personnels", les laissant dans "un désordre relatif".

La veille, il avait suggéré que le FBI avait pu avoir "placé" des preuves contre lui lors de cette opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour afficher d'ordinaire leur soutien aux forces de l'ordre, ont critiqué le FBI de manière virulente.

L'Association des agents du FBI a qualifié jeudi les "appels à la violence contre la police" d'"inacceptables" et le directeur du FBI, Christopher Wray, a dénoncé des "attaques infondées" qui "sapent le respect de l'Etat de droit".

Jeudi, un homme armé qui avait tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI dans l'Ohio a été tué par les forces de l'ordre après une longue confrontation.

Dans la foulée de la perquisition, les ténors républicains ont fait bloc avec leur ancien président, qui n'a pas reconnu sa défaite en 2020 et envisage de se représenter en 2024.

L'ancien vice-président Mike Pence, lui-même possible rival de Donald Trump dans deux ans, a fait part de sa "profonde préoccupation" après le raid du FBI.

Le milliardaire républicain a aussi été soumis à une audition sous serment, mercredi, dans le bureau de la procureure générale de New York.

Mais il a invoqué pendant quatre heures plus de 440 fois son droit de ne pas répondre aux questions, en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine, selon des médias américains.

La plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James, enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

lb-nr/ube/iba

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Le ministre de la Justice dit avoir "personnellement approuvé" la perquisition chez Trump #

Le ministre de la Justice Merrick Garland a affirmé jeudi avoir "personnellement approuvé" la perquisition spectaculaire du FBI chez l'ancien président Donald Trump en Floride, et condamné les "attaques infondées" contre son ministère et la police fédérale après ce raid qui a suscité la colère des républicains.

Lors d'une conférence de presse exceptionnelle, M. Garland n'a rien dévoilé des raisons et des résultats de cette opération mais il a - fait inhabituel - annoncé qu'il avait demandé que le mandat ayant permis la perquisition soit rendu public.

"J'ai personnellement approuvé la décision de réclamer un mandat de perquisition pour cette affaire", a déclaré M. Garland lors d'une courte et rare intervention télévisée.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il ajouté, précisant qu'elle avait été approuvée par un juge fédéral.

Soulignant que des "obligations éthiques" l'empêchaient de détailler les raisons du raid, M. Garland a dit avoir demandé à un juge de Floride de lever la confidentialité du mandat, M. Trump ayant publiquement confirmé la perquisition et au vu de "l'intérêt public important dans cette affaire".

M. Trump a jusqu'à vendredi pour contester cette requête.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour afficher d'ordinaire leur soutien aux forces de l'ordre, ont critiqué le FBI de manière virulente à la suite du raid. Ce qui a poussé l'Association des agents du FBI à qualifier "les appels à la violence contre la police" d'"inacceptables".

"Les récentes menaces contribuent à une atmosphère dans laquelle certains acceptent, ou vont accepter, la violence contre les forces de l'ordre comme étant appropriée. Elle ne l'est pas. Il ne s'agit pas d'une question partisane ou politique", a réagi dans un communiqué Brian O'Hare, le président de l'association.

Cette perquisition sans précédent par le FBI chez un ancien président des Etats-Unis a eu lieu lundi dans la résidence de luxe de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride.

Outré, le 45e président américain a écrit jeudi sur son réseau social Truth Social que ses avocats étaient en train de coopérer "pleinement" avec les autorités quand "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionné, à 06h30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est aussi plaint du fait que les agents aient "fouillé les placards de la Première dame et cherché dans ses vêtements et ses effets personnels", les laissant dans "un désordre relatif".

La veille, il avait suggéré que le FBI avait pu avoir "placé" des preuves contre lui lors de cette opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Le ministère de la Justice était sous pression politique et médiatique cette semaine pour donner des éléments de réponse.

Les ténors républicains ont fait bloc avec leur ancien président, qui n'a pas reconnu sa défaite en 2020 et envisage de se représenter en 2024.

L'ancien vice-président Mike Pence, lui-même possible rival de Donald Trump dans deux ans, a fait part de sa "profonde préoccupation" après le raid du FBI.

Le milliardaire républicain a aussi été soumis à une audition sous serment, mercredi, dans le bureau de la procureure générale de New York.

Mais il a invoqué pendant quatre heures plus de 440 fois son droit de ne pas répondre aux questions, en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine, selon des médias américains.

La plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James, enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

D'après l'un des avocats de M. Trump, Ron Fischetti, cité par la télévision NBC, la seule réponse que son client ait faite a été de donner son nom.

lb-nr/iba/ube

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AUG 11

Le ministre de la Justice dit avoir "personnellement approuvé" la perquisition chez Trump #

Le ministre de la Justice Merrick Garland a affirmé jeudi avoir "personnellement approuvé" la perquisition spectaculaire du FBI chez l'ancien président Donald Trump en Floride, et condamné les "attaques infondées" contre son ministère et la police fédérale après ce raid qui a suscité la colère des républicains.

Lors d'une conférence de presse exceptionnelle, M. Garland n'a rien dévoilé des raisons et des résultats de cette opération mais il a - fait inhabituel - annoncé qu'il avait demandé que le mandat ayant permis la perquisition soit rendu public.

"J'ai personnellement approuvé la décision de réclamer un mandat de perquisition pour cette affaire", a déclaré M. Garland lors d'une courte et rare intervention télévisée.

s"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il ajouté, précisant qu'elle avait été approuvée par un juge fédéral.

Soulignant que des "obligations éthiques" l'empêchaient de détailler les raisons du raid, M. Garland a dit avoir demandé à un juge de Floride de lever la confidentialité du mandat, M. Trump ayant publiquement confirmé la perquisition et au vu de "l'intérêt public important dans cette affaire".

M. Trump a jusqu'à vendredi pour contester cette requête.

Des sympathisants républicains, pourtant connus pour afficher d'ordinaire leur soutien aux forces de l'ordre, ont critiqué le FBI de manière virulente à la suite du raid. Ce qui a poussé l'Association des agents du FBI à qualifier "les appels à la violence contre la police" d'"inacceptables".

"Les récentes menaces contribuent à une atmosphère dans laquelle certains acceptent, ou vont accepter, la violence contre les forces de l'ordre comme étant appropriée. Elle ne l'est pas. Il ne s'agit pas d'une question partisane ou politique", a réagi dans un communiqué Brian O'Hare, le président de l'association.

Cette perquisition sans précédent par le FBI chez un ancien président des Etats-Unis a eu lieu lundi dans la résidence de luxe de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride.

Outré, le 45e président américain a écrit jeudi sur son réseau social Truth Social que ses avocats étaient en train de coopérer "pleinement" avec les autorités quand "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionné, à 06h30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".

Il s'est aussi plaint du fait que les agents aient "fouillé les placards de la Première dame et cherché dans ses vêtements et ses effets personnels", les laissant dans "un désordre relatif".

La veille, il avait suggéré que le FBI avait pu avoir "placé" des preuves contre lui lors de cette opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Le ministère de la Justice était sous pression politique et médiatique cette semaine pour donner des éléments de réponse.

Les ténors républicains ont fait bloc avec leur ancien président, qui n'a pas reconnu sa défaite en 2020 et envisage de se représenter en 2024.

L'ancien vice-président Mike Pence, lui-même possible rival de Donald Trump dans deux ans, a fait part de sa "profonde préoccupation" après le raid du FBI.

Le milliardaire républicain a aussi été soumis à une audition sous serment, mercredi, dans le bureau de la procureure générale de New York.

Mais il a invoqué pendant quatre heures plus de 440 fois son droit de ne pas répondre aux questions, en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine, selon des médias américains.

La plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James, enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

D'après l'un des avocats de M. Trump, Ron Fischetti, cité par la télévision NBC, la seule réponse que son client ait faite a été de donner son nom.

lb-nr/iba/ube

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AUG 11

Le ministre de la Justice assure avoir "personnellement approuvé" la perquisition chez Trump #

En pleine tempête politique aux Etats-Unis entre démocrates et républicains, le ministre de la Justice Merrick Garland a affirmé jeudi avoir "personnellement approuvé" la perquisition spectaculaire menée lundi par le FBI chez l'ancien président Donald Trump en Floride.

Lors d'une conférence de presse exceptionnelle, M. Garland n'a rien dévoilé des raisons et des résultats de cette perquisition mais il a précisé qu'elle avait été approuvée par un juge fédéral.

Face à la vague d'indignation soulevée par ce raid chez les républicains, le ministre a condamné des "attaques infondées" contre son ministère et la police fédérale.

"J'ai personnellement approuvé la décision de réclamer un mandat de perquisition pour cette affaire", a déclaré M. Garland lors d'une courte et très rare intervention télévisée.

"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il assuré.

Cette perquisition sans précédent par le FBI chez un ancien président des Etats-Unis a eu lieu lundi dans la résidence de luxe de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride.

Outré, le 45e président américain a suggéré mercredi sur son réseau social Truth Social que le FBI ait pu avoir "placé" des preuves contre lui lors de cette opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

M. Garland n'a rien dévoilé des motifs de la perquisition du FBI. Il a simplement fait allusion à une "cause probable" justifiant la décision des autorités mais sans être plus explicite.

Le ministère de la Justice était sous pression politique et médiatique cette semaine pour s'exprimer sur la perquisition.

Les ténors républicains ont fait bloc avec leur ancien président, qui n'a pas reconnu sa défaite en 2020 et envisage de se représenter en 2024.

L'ancien vice-président Mike Pence, lui-même possible rival de Donald Trump dans deux ans, a fait part de sa "profonde préoccupation" après le raid du FBI.

Le milliardaire républicain a aussi été soumis à une audition sous serment, mercredi, dans le bureau de la procureure générale de New York.

Mais il a invoqué pendant quatre heures plus de 440 fois son droit de ne pas répondre aux questions, en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine, selon des médias américains.

La plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James, enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

D'après l'un des avocats de M. Trump, Ron Fischetti, cité par la télévision NBC, la seule réponse que son client ait faite a été de donner son nom.

Contactés par l'AFP, ni les services de Mme James, ni les avocats de M. Trump n'ont pour l'instant donné suite.

lb-nr/ube

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AUG 11

Face à la procureure de New York, Trump a invoqué 440 fois son droit de ne pas répondre (presse) #

8/11/2022, 2:33 PM
New York, USA

Donald Trump a invoqué mercredi, lors de son audition sous serment devant la procureure générale de New York, plus de 440 fois son droit de ne pas répondre aux questions, en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine, rapportent jeudi des médias.

L'ancien président des Etats-Unis a été interrogé plusieurs heures mercredi à Manhattan dans les bureaux de la plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James, qui enquête au civil depuis 2019 sur des soupçons de fraudes financières et fiscales au sein du groupe familial Trump Organization.

D'après l'un des avocats de M. Trump, Ron Fischetti, cité par la télévision NBC, la seule réponse que son client ait faite a été de donner son nom.

Une source proche du dossier a précisé à la chaîne que le 45e président avait invoqué 440 fois le droit de garder le silence et de ne pas répondre aux questions des magistrats et enquêteurs new-yorkais.

Selon le Washington Post, s'appuyant aussi une source anonyme compte tenu de la confidentialité de l'audition sous serment, Donald Trump a refusé à plus de 400 reprises de répondre aux interrogations sur ses entreprises, la valorisation de son patrimoine et son endettement.

"Même réponse" - c'est-à-dire le droit constitutionnel de ne pas répondre -- a ainsi systématiquement déclaré M. Trump selon le Washington Post.

Contactés par l'AFP, ni les services de Mme James, ni les avocats de M. Trump n'ont pour l'instant donné suite.

Dès son arrivée au bureau de Mme James mercredi, le milliardaire républicain avait annoncé dans un communiqué qu'il invoquerait le fameux 5e amendement de la Constitution des Etats-Unis, qui permet à tout justiciable de ne pas témoigner contre soi-même.

Letitia James, une procureure élue du parti démocrate, l'avait confirmé dans un très bref communiqué après son face-à-face avec l'homme d'affaires, assurant qu'elle "poursuivrai(t) (son) enquête" car "personne n'est au-dessus des lois" aux Etats-Unis.

nr/led

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AUG 10

Entendu à New York pour fraude fiscale présumée, Trump a gardé le silence #

8/10/2022, 10:42 PM
New York, USA

Donald Trump a gardé le silence mercredi durant six heures d'audition sous serment avec la procureure générale de New York qui le soupçonne de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, en pleine tempête politique après une perquisition spectaculaire du FBI chez lui en Floride.

L'ancien président des Etats-Unis est visé depuis 2019 avec deux de ses enfants - Ivanka et Donald Jr - par une enquête au civil de la plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James.

Il a été entendu par Mme James et son équipe à Manhattan de 13H00 GMT à 19H00 GMT, mais il a annoncé dans un communiqué dès le début de l'audition avoir invoqué le fameux 5e amendement de la Constitution américaine, qui permet à tout justiciable de ne pas témoigner contre soi-même.

La magistrate, une élue démocrate, l'a confirmé dans un bref communiqué après son face-à-face avec le milliardaire républicain et a assuré qu'elle "poursuivrait les faits (et l'application) de la loi, où que cela conduise".

"Nos enquêtes continuent", a promis Mme James, qui martèle depuis trois ans que "personne n'est au-dessus des lois" aux Etats-Unis.

Au contraire, dans son communiqué, le 45e président américain s'est une nouvelle fois présenté en victime d'une "chasse aux sorcières" et a affirmé avoir "refusé de répondre aux questions" en vertu de la Constitution.

A la fin de l'audition, l'homme d'affaires a parlé sur son réseau social Truth Social d'une "réunion très professionnelle". "J'ai une entreprise fantastique avec de grands actifs, très peu de dettes et beaucoup de CASH. Ça n'arrive qu'en Amérique!", a-t-il ajouté.

A peine entré chez Mme James, il s'était moqué de son "bureau somptueux, magnifique et onéreux (...), de belles conditions de travail alors que des gens se font tuer à New York et qu'elle consacre son temps et ses efforts à essayer +d'attraper Trump+".

Et en arrivant à New York mardi soir, il avait même accusé la procureure afro-américaine d'être "raciste", affirmant être, avec sa famille et la Trump Organization, la cible "d'attaques de toutes parts" dans une "République bananière" gouvernée par le démocrate Joe Biden.

Cette audition de Donald Trump -- qui a quitté le pouvoir le 20 janvier 2021 sans reconnaître la victoire de Joe Biden et qui flirte ouvertement avec l'idée de se représenter en 2024 -- était réclamée par Mme James depuis des mois et avait été fixée au 15 juillet. Mais le décès de la première épouse de Donald Trump, Ivana, avait encore repoussé l'événement.

D'après CNN, Ivanka et Donald Jr avaient discrètement été entendus par les services de la procureure générale fin juillet et début août.

L'enquête au civil contre le groupe familial Trump Organization avait été ouverte après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper Donald Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Les faits présumés font aussi l'objet d'une enquête, pénale cette fois, menée par le procureur de Manhattan.

Cette audition survient deux jours après une perquisition sans précédent du domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

Il a même suggéré sur Truth Social que le FBI puisse avoir "placé" des preuves contre lui lors de l'opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Ni le ministère de la Justice ni le FBI ni la justice de New York n'ont fait de commentaire cette semaine.

Donald Trump clame son innocence dans toutes ces affaires.

bur-nr/iba

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AUG 10

Entendu à New York pour fraude fiscale présumée, Trump a gardé le silence #

8/10/2022, 10:42 PM
New York, USA

Donald Trump a gardé le silence mercredi durant six heures d'audition sous serment avec la procureure générale de New York qui le soupçonne de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, en pleine tempête politique après une perquisition spectaculaire du FBI chez lui en Floride.

L'ancien président des Etats-Unis est visé depuis 2019 avec deux de ses enfants - Ivanka et Donald Jr - par une enquête au civil de la plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James.

Il a été entendu par Mme James et son équipe à Manhattan de 13H00 GMT à 19H00 GMT, mais il a annoncé dans un communiqué dès le début de l'audition avoir invoqué le fameux 5e amendement de la Constitution américaine, qui permet à tout justiciable de ne pas témoigner contre soi-même.

La magistrate, une élue démocrate, l'a confirmé dans un bref communiqué après son face-à-face avec le milliardaire républicain et a assuré qu'elle "poursuivrait les faits (et l'application) de la loi, où que cela conduise".

"Nos enquêtes continuent", a promis Mme James, qui martèle depuis trois ans que "personne n'est au-dessus des lois" aux Etats-Unis.

Au contraire, dans son communiqué, le 45e président américain s'est une nouvelle fois présenté en victime d'une "chasse aux sorcières" et a affirmé avoir "refusé de répondre aux questions" en vertu de la Constitution.

A la fin de l'audition, l'homme d'affaires a parlé sur son réseau social Truth Social d'une "réunion très professionnelle". "J'ai une entreprise fantastique avec de grands actifs, très peu de dettes et beaucoup de CASH. Ça n'arrive qu'en Amérique!", a-t-il ajouté.

A peine entré chez Mme James, il s'était moqué de son "bureau somptueux, magnifique et onéreux (...), de belles conditions de travail alors que des gens se font tuer à New York et qu'elle consacre son temps et ses efforts à essayer +d'attraper Trump+".

Et en arrivant à New York mardi soir, il avait même accusé la procureure afro-américaine d'être "raciste", affirmant être, avec sa famille et la Trump Organization, la cible "d'attaques de toutes parts" dans une "République bananière" gouvernée par le démocrate Joe Biden.

Cette audition de Donald Trump -- qui a quitté le pouvoir le 20 janvier 2021 sans reconnaître la victoire de Joe Biden et qui flirte ouvertement avec l'idée de se représenter en 2024 -- était réclamée par Mme James depuis des mois et avait été fixée au 15 juillet. Mais le décès de la première épouse de Donald Trump, Ivana, avait encore repoussé l'événement.

D'après CNN, Ivanka et Donald Jr avaient discrètement été entendus par les services de la procureure générale fin juillet et début août.

L'enquête au civil contre le groupe familial Trump Organization avait été ouverte après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper Donald Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Les faits présumés font aussi l'objet d'une enquête, pénale cette fois, menée par le procureur de Manhattan.

Cette audition survient deux jours après une perquisition sans précédent du domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

Il a même suggéré sur Truth Social que le FBI puisse avoir "placé" des preuves contre lui lors de l'opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Ni le ministère de la Justice ni le FBI ni la justice de New York n'ont fait de commentaire cette semaine.

Donald Trump clame son innocence dans toutes ces affaires.

bur-nr/iba

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AUG 10

Trump repart sans rien dire après six heures d'audition chez la procureure de New York #

8/10/2022, 8:11 PM
New York, USA

Donald Trump est reparti mercredi sans dire un mot après six heures d'audition chez la procureure générale de l'Etat de New York, dans le cadre d'une enquête au civil sur des soupçons de fraudes financières au sein de son groupe familial.

Le convoi de SUV noirs transportant l'ancien président des Etats-Unis a quitté le sud de Manhattan vers 15H00 (19H00 GMT) sous les yeux de journalistes, de partisans et de badauds armés de leurs téléphones portables que Donald Trump a salués derrière les vitres fumées de son véhicule.

Arrivé vers 13H00 GMT au bureau de la procureure générale Letitia James, le milliardaire a gardé le silence en invoquant le fameux 5e amendement de la Constitution américaine, qui autorise à ne pas témoigner contre soi-même.

Dans un communiqué dans la matinée, M. Trump s'était dit une nouvelle fois victime d'une "chasse aux sorcières" et avait affirmé avoir "refusé de répondre aux questions, en vertu des droits et prérogatives accordés à tout citoyen par la Constitution des Etats-Unis".

Le 45e président américain est visé depuis 2019 - avec deux de ses enfants, Ivanka et Donald Jr - par une enquête au civil de la plus haute magistrate de l'Etat de New York.

Les investigations contre le groupe familial Trump Organization avaient été lancées après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper les Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Cette audition est survenue deux jours après une perquisition du FBI sans précédent au domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

bur-nr/iba

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AUG 10

Entendu à New York sur ses pratiques fiscales, Trump garde le silence #

8/10/2022, 3:13 PM
New York, USA

Donald Trump a gardé le silence mercredi face à la procureure générale de New York qui l'auditionnait sous serment pour des soupçons de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, en pleine tempête politique après une perquisition spectaculaire du FBI chez lui en Floride.

L'ancien président des Etats-Unis est visé depuis 2019, avec deux de ses enfants Ivanka et Donald Jr, par une enquête au civil de la plus haute magistrate de l'Etat de New York, Letitia James.

Il a été entendu dans le bureau de Mme James dans la matinée à Manhattan, mais a invoqué le fameux 5e amendement de la Constitution américaine, qui autorise à ne pas témoigner contre soi-même.

Dans un communiqué, M. Trump s'est dit une nouvelle fois victime d'une "chasse aux sorcières" et a affirmé avoir "refusé de répondre aux questions, en vertu des droits et prérogatives accordés à tout citoyen par la Constitution des Etats-Unis".

A peine arrivé vers 13H00 GMT dans les services de Mme James, une magistrate élue afro-américaine du parti démocrate, le milliardaire républicain s'est moqué sur son réseau social Truth Social de son "bureau somptueux, magnifique et onéreux (...) de belles conditions de travail alors que des gens se font tuer à New York et qu'elle consacre son temps et ses efforts à essayer +d'attraper Trump+".

En débarquant mardi soir dans la capitale économique et culturelle des Etats-Unis, l'homme d'affaires avait annoncé qu'il allait "voir la procureure générale raciste de New York". Il s'estime, avec son groupe Trump Organization, "attaqués de toutes parts" dans un pays gouverné par son adversaire Joe Biden.

Une "République bananière" selon lui.

L'un des fils Trump, Eric, a dénoncé aussi sur Twitter le fait que son père soit contraint à "une déposition en face de la plus corrompue des procureurs généraux des Etats-Unis (Letitia James). Le "mal" incarné d'après Eric Trump.

Cette audition de Donald Trump -- qui a quitté le pouvoir le 20 janvier 2021 sans reconnaître la victoire de Joe Biden et qui veut se représenter en 2024 -- était réclamée par Mme James depuis des mois et avait été fixée au 15 juillet. Mais le décès de la première épouse de Donald Trump, Ivana, avait encore repoussé l'évènement.

Les Trump ont finalement cédé à la pression après trois années d'enquête de Mme James.

D'après CNN, Ivanka et Donald Jr avaient discrètement été entendus par les services de la procureure générale fin juillet et début août.

L'enquête au civil contre le groupe familial Trump Organization avait été ouverte après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper Donald Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Les faits présumés font aussi l'objet d'une enquête, pénale cette fois, menée par le procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Cette audition survient deux jours après une perquisition sans précédent du domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

Il a même suggéré sur Truth Social que le FBI puisse avoir "placé" des preuves contre lui lors de l'opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Ni le ministère de la Justice ni le FBI ni la justice de New York n'ont fait de commentaire cette semaine.

Donald Trump, qui flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature en 2024, clame son innocence dans toutes ces affaires.

burs-nr/dax

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AUG 10

Donald Trump annonce qu'il a refusé de répondre aux questions du bureau de la procureure générale de New York #

8/10/2022, 2:19 PM
New York, USA

Donald Trump, entendu sous serment mercredi dans le cadre d'une enquête au civil sur des soupçons de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, a annoncé qu'il avait refusé de répondre aux questions du bureau de la procureure générale de New York.

Disant à nouveau être victime d'une "chasse aux sorcières", il a déclaré dans un communiqué avoir "refusé de répondre aux questions, en vertu des droits et prérogatives accordés à tout citoyen par la Constitution des Etats-Unis".

led/dax

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AUG 10

Donald Trump entendu à New York dans l'enquête sur ses pratiques fiscales #

8/10/2022, 2:08 PM
New York, USA

Donald Trump est entendu sous serment mercredi à New York dans le cadre d'une enquête au civil sur des soupçons de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, en pleine tempête politique après une perquisition spectaculaire du FBI à son domicile en Floride.

"Au bureau somptueux, magnifique et onéreux de la procureure générale (Letitia James). De belles conditions de travail alors que des gens se font tuer à New York et qu'elle consacre son temps et ses efforts à essayer +d'attraper Trump+", a écrit l'ancien président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social.

Sur ce même média, Donald Trump avait annoncé mardi dans la nuit être arrivé à New York pour "voir la procureure générale raciste de New York demain pour la poursuite de la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire des Etats-Unis".

"Ma formidable entreprise et moi-même sommes attaqués de toutes parts", a-t-il ajouté, estimant que les Etats-Unis gouvernés par le démocrate Joe Biden s'apparentaient à une "République bananière".

Le 45ème président des Etats-Unis a quitté vers 13H00 GMT la Trump Tower à Manhattan en levant le poing avant de s'engouffrer dans sa voiture en direction des bureaux de la procureure générale de l'Etat de New York.

L'un de ses fils, Eric Trump, a confirmé sur Twitter que son "père (allait) s'asseoir pour une déposition en face de la plus corrompue des procureurs généraux des Etats-Unis (Letitia James)", accusant encore la magistrate démocrate afro-américaine d'incarner le "mal".

Cette audition de Donald Trump -- qui envisage de se représenter en 2024 -- est réclamée par Mme James depuis des mois et avait été fixée au 15 juillet. Mais le décès de la première épouse de Donald Trump, Ivana, avait encore repoussé l'évènement.

Interrogé par l'AFP, le bureau de la procureure générale n'a pas donné suite.

L'homme d'affaires et deux de ses enfants Donald Jr et Ivanka Trump ont finalement cédé à la pression après trois années d'enquête de Mme James.

D'après CNN, Ivanka et Donald Jr avaient discrètement été entendus par les services de la procureure générale fin juillet et début août.

L'enquête au civil contre le groupe familial Trump Organization avait été ouverte en mars 2019. Après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump, pour qui Letitia James, mène une "chasse aux sorcières" politique.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper Donald Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Les faits présumés font aussi l'objet d'une enquête, pénale cette fois, menée par le procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Cette audition survient deux jours après une perquisition spectaculaire du domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

Il a même suggéré sur Truth Social que le FBI puisse avoir "placé" des preuves contre lui lors de l'opération.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Ni le département de la Justice ni le FBI n'ont fait de commentaire.

Donald Trump, qui flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature en 2024, clame son innocence dans chacune de ces affaires.

burs-nr/dax

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AUG 10

"16 ans pour toujours": les ravages du fentanyl au sein de la jeunesse américaine #

8/10/2022, 1:59 PM
Virginia Beach, USA

Makayla Cox, lycéenne américaine en Virginie, pensait prendre un médicament pour traiter la douleur et l'anxiété, obtenu par le biais d'un ami.

Mais la pilule avalée deux semaines après son seizième anniversaire était du fentanyl, un opiacé de synthèse jusqu'à 50 fois plus puissant que l'héroïne. Elle est morte presque immédiatement.

Un soir de janvier, après avoir regardé un film avec sa mère Shannon, Makayla semblait en forme lorsqu'elle est allée dans sa chambre avec son chien, un husky qui dormait souvent sur son lit.

Mais le lendemain matin, Shannon a découvert Makayla appuyée contre la tête de lit, à moitié assise, un liquide orange sortant de sa bouche et de son nez.

"Elle était toute raide. Je l'ai secouée, j'ai crié son nom, j'ai appelé les secours", relate Shannon à l'AFP. "Mes voisins sont venus et ont tenté de la réanimer, mais il était trop tard. Après ça, je ne me souviens pas de grand chose."

Aux Etats-Unis, la crise des opiacés prend des proportions catastrophiques.

Plus de 80.000 personnes sont mortes d'overdoses par opiacés l'an dernier, causées pour la plupart par des drogues de synthèse comme le fentanyl -- soit sept fois plus qu'il y a une dizaine d'années.

"C'est l'épidémie la plus dangereuse que nous ayons vue", juge Ray Donovan, haut responsable de l'Agence américaine anti-drogue (DEA). "Le fentanyl n'est pas comme n'importe quelle autre drogue illicite, il est mortel instantanément."

Et le nombre de morts s'envole particulièrement vite chez les jeunes. En 2019, 493 adolescents américains étaient décédés d'overdose. En 2021, ils étaient 1.146.

Ils se procurent des médicaments de contrefaçon via les réseaux sociaux. Et, sans le savoir, ils ingèrent des pilules contenant du fentanyl.

Pour atteindre les plus jeunes, les dealers passent par des applications comme Snapchat, TikTok ou encore Instagram.

Ils remplacent souvent le nom de la drogue par des émojis. L'oxycodone, médicament très addictif, prend ainsi la forme d'une banane à moitié épluchée. Le Xanax, un tranquillisant, celle d'une barre de chocolat.

Le nombre d'Américains qui prennent de la drogue est plutôt stable ces dernières années, mais ce qui change, c'est la dangerosité des substances, selon Wilson Compton, directeur adjoint de l'Institut national américain sur la toxicomanie.

Le fentanyl est si puissant que la différence entre vivre ou mourir tient à moins d'un gramme.

"Il suffit de très petites quantités pour que cela devienne un poison qui vous empêche de respirer", décrit Wilson Compton à l'AFP.

Aux Etats-Unis, la majeure partie du fentanyl illégal est fabriqué par des cartels mexicains, à partir de produits expédiés de Chine.

Cette drogue est une bonne affaire pour ces groupes criminels, car la puissance du fentanyl fait qu'une plus petite dose suffit à remplir une pilule.

Un kilogramme de produit pur, acheté pour environ 12.000 dollars, est transformé en un demi-million de pilules, plus facilement transportables, pouvant valoir jusqu'à 30 dollars l'unité.

L'an dernier, la DEA a saisi près de sept tonnes de fentanyl -- assez pour tuer tous les Américains. Quatre pilules sur 10 contenaient une dose létale.

Dans un hall du siège de l'agence anti-drogue, les photos des "visages du fentanyl" sont affichés sur les murs. La collection de portraits rend hommage à une douzaine de personnes dont la vie a été récemment volée par la drogue.

Sous l'un d'entre eux: "Makayla - 16 ans pour toujours"

Elève modèle et pom-pom girl, la jeune fille aimait peindre, jouer avec ses chiens, et espérait étudier le droit à l'université, raconte sa mère Shannon Doyle, 41 ans.

Après le divorce de ses parents, Makayla avait eu des problèmes d'anxiété, empirés par la pandémie.

L'été dernier, un ami lui avait fait découvrir les médicaments de contrefaçon.

Les pilules bleues retrouvées dans le lit de Makayla étaient en fait entièrement composées de fentanyl. Une enquête policière est en cours, mais n'a pour l'heure mené à aucune arrestation.

"Avant, quand vous étiez accro à la drogue, vous aviez 5, 10, 15 ans pour essayer de vaincre l'addiction", explique Shannon Doyle dans sa maison de Virginia Beach, ville côtière à environ 330 km au sud de Washington.

"Vous n'avez plus cette chance."

La DEA a lancé une campagne de prévention sur les risques du fentanyl, et des initiatives tentent d'accroître l'accessibilité du naloxone, un antidote pouvant sauver une personne en train de faire une overdose.

Les cendres de Makayla reposent dans sa chambre, une pièce dans laquelle Shannon jette toujours un coup d'oeil matin et soir, comme quand elle était vivante.

Au nom de Makayla, elle a monté une fondation pour tenter d'éviter des tragédies similaires -- une façon de gérer son deuil, dit-elle.

La meilleure amie de l'adolescente, Kaydence Blanchard, 16 ans, vit son premier été sans elle. Elle essaie d'accomplir les rêves qu'elles partageaient: passer son permis, et conduire jusqu'à la plage.

Mais pour Makayla, "l'avenir ne se concrétisera jamais", souligne-t-elle. "Elle ne réalisera jamais aucun des projets que nous avions imaginés ensemble."

md/bgs/led/vgr/alc

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AUG 10

Trump suggère que le FBI pourrait avoir "placé" des preuves lors de la perquisition #

8/10/2022, 1:22 PM
Washington, USA

Donald Trump a suggéré mercredi sur son réseau social que la police fédérale (FBI) pourrait avoir "placé" des preuves contre lui, s'insurgeant contre le fait que personne ne pouvait s'approcher des endroits perquisitionnés de son domicile de Floride en début de semaine.

"Le FBI et les autres agents du gouvernement fédéral n'ont laissé personne, pas même mes avocats, s'approcher des zones qui ont été fouillées et examinées pendant la perquisition à Mar-a-Lago", s'est plaint le républicain sur sa plateforme Truth Social.

"Ils ont demandé à tout le monde de quitter les lieux, ils voulaient être seuls, sans témoin pour voir ce qu'ils faisaient, prenaient ou, ce que je n'espère pas, +plaçaient+", a-t-il accusé, sans étayer ses propos.

"Pourquoi ont-ils fortement insisté pour que personne ne les observe, et faire sortir tout le monde?", a insisté Donald Trump.

Lundi soir, la police fédérale a effectué une perquisition spectaculaire de la résidence du milliardaire en Floride, provoquant une vague d'indignation chez les conservateurs.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Ni le département de la Justice ni le FBI n'ont fait de commentaire, observant un silence total.

Donald Trump, qui flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature en 2024 et clame son innocence dans chacune de ces affaires, prétend faire l'objet d'une chasse aux sorcières et a dénoncé une "persécution politique".

dax/led

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AUG 10

Donald Trump va être auditionné à New York dans l'enquête sur ses pratiques fiscales #

8/10/2022, 12:50 PM
Washington, USA

Donald Trump doit participer mercredi à une audition sous serment à New York dans le cadre de l'enquête civile menée sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization, a annoncé l'ex-président sur son réseau social.

"A New York ce soir. Je vois la procureure générale raciste de New York demain pour la poursuite de la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire des Etats-Unis", a déclaré le républicain mardi sur sa plateforme Truth Social.

"Ma formidable entreprise et moi-même sommes attaqués de toutes parts", a-t-il ajouté.

L'audition de l'ancien président par la procureure générale de New York Letitia James, qui est afro-américaine, avait été fixée dans un premier temps au 15 juillet mais avait été reportée après le décès de la première épouse de Donald Trump, Ivana.

Le milliardaire et deux de ses enfants qui ont des responsabilités au sein du groupe, Donald Jr et Ivanka, ont été contraints de devoir témoigner sous serment par un juge de la Cour suprême de New York après un long bras de fer juridique avec Mme James qui a fait de ce dossier l'une de ses priorités.

L'enquête avait été ouverte en mars 2019 après le témoignage explosif au Congrès américain d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

En janvier, Letitia James avait assuré avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization ont faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York. Des soupçons réfutés par les avocats de Donald Trump, pour qui Letitia James, une démocrate, mène une "chasse aux sorcières" politique.

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper Donald Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Les faits présumés font aussi l'objet d'une enquête, pénale cette fois, menée par le procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Cette audition survient deux jours après une perquisition spectaculaire du domicile de Donald Trump en Floride par le FBI.

dax/sg

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AUG 10

"16 ans pour toujours": les ravages du fentanyl au sein de la jeunesse américaine #

8/10/2022, 6:07 AM
Virginia Beach, USA

Makayla Cox, lycéenne américaine en Virginie, pensait prendre un médicament pour traiter la douleur et l'anxiété, obtenu par le biais d'un ami.

Mais la pilule avalée deux semaines après son seizième anniversaire était du fentanyl, un opiacé de synthèse jusqu'à 50 fois plus puissant que l'héroïne. Elle est morte presque immédiatement.

Un soir de janvier, après avoir regardé un film avec sa mère Shannon, Makayla semblait en forme lorsqu'elle est allée dans sa chambre avec son chien, un husky qui dormait souvent sur son lit.

Mais le lendemain matin, Shannon a découvert Makayla appuyée contre la tête de lit, à moitié assise, un liquide orange sortant de sa bouche et de son nez.

"Elle était toute raide. Je l'ai secouée, j'ai crié son nom, j'ai appelé les secours", relate Shannon à l'AFP. "Mes voisins sont venus et ont tenté de la réanimer, mais il était trop tard. Après ça, je ne me souviens pas de grand chose."

Aux Etats-Unis, la crise des opiacés prend des proportions catastrophiques.

Plus de 80.000 personnes sont mortes d'overdoses par opiacés l'an dernier, causées pour la plupart par des drogues de synthèse comme le fentanyl -- soit sept fois plus qu'il y a une dizaine d'années.

"C'est l'épidémie la plus dangereuse que nous ayons vue", juge Ray Donovan, haut responsable de l'Agence américaine anti-drogue (DEA). "Le fentanyl n'est pas comme n'importe quelle autre drogue illicite, il est mortel instantanément."

Et le nombre de morts s'envole particulièrement vite chez les jeunes. En 2019, 493 adolescents américains étaient décédés d'overdose. En 2021, ils étaient 1.146.

Ils se procurent des médicaments de contrefaçon via les réseaux sociaux. Et, sans le savoir, ils ingèrent des pilules contenant du fentanyl.

Pour atteindre les plus jeunes, les dealers passent par des applications comme Snapchat, TikTok ou encore Instagram.

Ils remplacent souvent le nom de la drogue par des émojis. L'oxycodone, médicament très addictif, prend ainsi la forme d'une banane à moitié épluchée. Le Xanax, un tranquillisant, celle d'une barre de chocolat.

Le nombre d'Américains qui prennent de la drogue est plutôt stable ces dernières années, mais ce qui change, c'est la dangerosité des substances, selon Wilson Compton, directeur adjoint de l'Institut national américain sur la toxicomanie.

Le fentanyl est si puissant que la différence entre vivre ou mourir tient à moins d'un gramme.

"Il suffit de très petites quantités pour que cela devienne un poison qui vous empêche de respirer", décrit Wilson Compton à l'AFP.

Aux Etats-Unis, la majeure partie du fentanyl illégal est fabriqué par des cartels mexicains, à partir de produits expédiés de Chine.

Cette drogue est une bonne affaire pour ces groupes criminels, car la puissance du fentanyl fait qu'une plus petite dose suffit à remplir une pilule.

Un kilogramme de produit pur, acheté pour environ 12.000 dollars, est transformé en un demi-million de pilules, plus facilement transportables, pouvant valoir jusqu'à 30 dollars l'unité.

L'an dernier, la DEA a saisi près de sept tonnes de fentanyl -- assez pour tuer tous les Américains. Quatre pilules sur 10 contenaient une dose létale.

Dans un hall du siège de l'agence anti-drogue, les photos des "visages du fentanyl" sont affichés sur les murs. La collection de portraits rend hommage à une douzaine de personnes dont la vie a été récemment volée par la drogue.

Sous l'un d'entre eux: "Makayla - 16 ans pour toujours"

Elève modèle et pom-pom girl, la jeune fille aimait peindre, jouer avec ses chiens, et espérait étudier le droit à l'université, raconte sa mère Shannon Doyle, 41 ans.

Après le divorce de ses parents, Makayla avait eu des problèmes d'anxiété, empirés par la pandémie.

L'été dernier, un ami lui avait fait découvrir les médicaments de contrefaçon.

Les pilules bleues retrouvées dans le lit de Makayla étaient en fait entièrement composées de fentanyl. Une enquête policière est en cours, mais n'a pour l'heure mené à aucune arrestation.

"Avant, quand vous étiez accro à la drogue, vous aviez 5, 10, 15 ans pour essayer de vaincre l'addiction", explique Shannon Doyle dans sa maison de Virginia Beach, ville côtière à environ 330 km au sud de Washington.

"Vous n'avez plus cette chance."

La DEA a lancé une campagne de prévention sur les risques du fentanyl, et des initiatives tentent d'accroître l'accessibilité du naxolone, un antidote pouvant sauver une personne en train de faire une overdose.

Les cendres de Makayla reposent dans sa chambre, une pièce dans laquelle Shannon jette toujours un coup d'oeil matin et soir, comme quand elle était vivante.

Au nom de Makayla, elle a monté une fondation pour tenter d'éviter des tragédies similaires -- une façon de gérer son deuil, dit-elle.

La meilleure amie de l'adolescente, Kaydence Blanchard, 16 ans, vit son premier été sans elle. Elle essaie d'accomplir les rêves qu'elles partageaient: passer son permis, et conduire jusqu'à la plage.

Mais pour Makayla, "l'avenir ne se concrétisera jamais", souligne-t-elle. "Elle ne réalisera jamais aucun des projets que nous avions imaginés ensemble."

md/bgs/led/vgr/alc

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AUG 10

"16 ans pour toujours": les ravages du fentanyl au sein de la jeunesse américaine #

8/10/2022, 4:45 AM
Virginia Beach, USA

Makayla Cox, lycéenne américaine en Virginie, pensait prendre un médicament pour traiter la douleur et l'anxiété, obtenu par le biais d'un ami.

Mais la pilule avalée deux semaines après son seizième anniversaire était du fentanyl, un opiacé de synthèse jusqu'à 50 fois plus puissant que l'héroïne. Elle est morte presque immédiatement.

Un soir de janvier, après avoir regardé un film avec sa mère Shannon, Makayla semblait en forme lorsqu'elle est allée dans sa chambre avec son chien, un husky qui dormait souvent sur son lit.

Mais le lendemain matin, Shannon a découvert Makayla appuyée contre la tête de lit, à moitié assise, un liquide orange sortant de sa bouche et de son nez.

"Elle était toute raide. Je l'ai secouée, j'ai crié son nom, j'ai appelé les secours", relate Shannon à l'AFP. "Mes voisins sont venus et ont tenté de la réanimer, mais il était trop tard. Après ça, je ne me souviens pas de grand chose."

Aux Etats-Unis, la crise des opiacés prend des proportions catastrophiques.

Plus de 80.000 personnes sont mortes d'overdoses par opiacés l'an dernier, causées pour la plupart par des drogues de synthèse comme le fentanyl -- soit sept fois plus qu'il y a une dizaine d'années.

"C'est l'épidémie la plus dangereuse que nous ayons vue", juge Ray Donovan, haut responsable de l'Agence américaine anti-drogue (DEA). "Le fentanyl n'est pas comme n'importe quelle autre drogue illicite, il est mortel instantanément."

Et le nombre de morts s'envole particulièrement vite chez les jeunes. En 2019, 493 adolescents américains étaient décédés d'overdose. En 2021, ils étaient 1.146.

Ils se procurent des médicaments de contrefaçon via les réseaux sociaux. Et, sans le savoir, ils ingèrent des pilules contenant du fentanyl.

Pour atteindre les plus jeunes, les dealers passent par des applications comme Snapchat, TikTok ou encore Instagram.

Ils remplacent souvent le nom de la drogue par des émojis. L'oxycodone, médicament très addictif, prend ainsi la forme d'une banane à moitié épluchée. Le Xanax, un tranquillisant, celle d'une barre de chocolat.

Le nombre d'Américains qui prennent de la drogue est plutôt stable ces dernières années, mais ce qui change, c'est la dangerosité des substances, selon Wilson Compton, directeur adjoint de l'Institut national américain sur la toxicomanie.

Le fentanyl est si puissant que la différence entre vivre ou mourir tient à moins d'un gramme.

"Il suffit de très petites quantités pour que cela devienne un poison qui vous empêche de respirer", décrit Wilson Compton à l'AFP.

Aux Etats-Unis, la majeure partie du fentanyl illégal est fabriqué par des cartels mexicains, à partir de produits expédiés de Chine.

Cette drogue est une bonne affaire pour ces groupes criminels, car la puissance du fentanyl fait qu'une plus petite dose suffit à remplir une pilule.

Un kilogramme de produit pur, acheté pour environ 12.000 dollars, est transformé en un demi-million de pilules, plus facilement transportables, pouvant valoir jusqu'à 30 dollars l'unité.

L'an dernier, la DEA a saisi près de sept tonnes de fentanyl -- assez pour tuer tous les Américains. Quatre pilules sur 10 contenaient une dose létale.

Dans un hall du siège de l'agence anti-drogue, les photos des "visages du fentanyl" sont affichés sur les murs. La collection de portraits rend hommage à une douzaine de personnes dont la vie a été récemment volée par la drogue.

Sous l'un d'entre eux: "Makayla - 16 ans pour toujours"

Elève modèle et pom-pom girl, la jeune fille aimait peindre, jouer avec ses chiens, et espérait étudier le droit à l'université, raconte sa mère Shannon Doyle, 41 ans.

Après le divorce de ses parents, Makayla avait eu des problèmes d'anxiété, empirés par la pandémie.

L'été dernier, un ami lui avait fait découvrir les médicaments de contrefaçon.

Les pilules bleues retrouvées dans le lit de Makayla étaient en fait entièrement composées de fentanyl. Une enquête policière est en cours, mais n'a pour l'heure mené à aucune arrestation.

"Avant, quand vous étiez accro à la drogue, vous aviez 5, 10, 15 ans pour essayer de vaincre l'addiction", explique Shannon Doyle dans sa maison de Virginia Beach, ville côtière à environ 330 km au sud de Washington.

"Vous n'avez plus cette chance."

La DEA a lancé une campagne de prévention sur les risques du fentanyl, et des initiatives tentent d'accroître l'accessibilité du naxolone, un antidote pouvant sauver une personne en train de faire une overdose.

Les cendres de Makayla reposent dans sa chambre, une pièce dans laquelle Shannon jette toujours un coup d'oeil matin et soir, comme quand elle était vivante.

Au nom de Makayla, elle a monté une fondation pour tenter d'éviter des tragédies similaires -- une façon de gérer son deuil, dit-elle.

La meilleure amie de l'adolescente, Kaydence Blanchard, 16 ans, vit son premier été sans elle. Elle essaie d'accomplir les rêves qu'elles partageaient: passer son permis, et conduire jusqu'à la plage.

Mais pour Makayla, "l'avenir ne se concrétisera jamais", souligne-t-elle. "Elle ne réalisera jamais aucun des projets que nous avions imaginés ensemble."

md/bgs/led/vgr/alc

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AUG 10

Tempête politique aux Etats-Unis après la perquisition du domicile de Trump #

8/10/2022, 12:09 AM

Une première étape vers un procès pour les uns, "une persécution politique" pour les autres: la perquisition spectaculaire du domicile de Donald Trump par le FBI jetait mardi une nouvelle lumière sur les profondes fractures de l'Amérique, à l'heure où l'ancien président flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature.

Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon.

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?

Contacté par l'AFP, le FBI n'a pas souhaité faire de commentaire.

Donald Trump, qui clame son innocence dans chacune de ces affaires et prétend faire l'objet d'une chasse aux sorcières, a vivement dénoncé la perquisition, à laquelle il n'a pas assisté, dans un communiqué.

"Notre nation vit des jours sombres", a-t-il regretté, assurant que "cette perquisition non annoncée de (son) domicile n'était ni nécessaire ni appropriée".

"Personne n'est au-dessus des lois (...) pas même un ancien président", a rétorqué mardi sur NBC la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi -- qui, comme la plupart des autres ténors de son camp, appelle depuis des années à ce que l'ex-magnat de l'immobilier rende des comptes.

Au lendemain de l'opération de la police fédérale, l'élu républicain Scott Perry a annoncé que des agents du FBI avaient saisi son téléphone, sans que cet allié de Donald Trump n'en précise la raison.

"Ce matin, alors que je voyageais avec ma famille, trois agents du FBI m'ont rendu visite et ont saisi mon téléphone portable", a-t-il déclaré à Fox News, dénonçant des "espèces de tactiques dignes d'une république bananière".

L'escalade judiciaire semble avoir dans le même temps cimenté l'emprise de Donald Trump sur le parti républicain, qui a fait bloc autour de l'ancien homme d'affaires -- au point de l'ériger en martyr.

Dès l'annonce de la perquisition, un groupe de partisans de Donald Trump s'est rendu devant la luxueuse résidence de l'ancien homme d'affaires pour crier leur colère.

Plusieurs d'entre eux agitaient des drapeaux "Biden n'est pas mon président", énième rappel que plus d'un an et demi après la défaite de Donald Trump à l'élection, des dizaines de millions d'Américains restent fermement convaincus que la présidentielle de 2020 lui a été "volée".

Sur les réseaux sociaux, certains trumpistes appelaient purement et simplement mardi au "divorce", dans ce pays aux divisions si béantes qu'elles peuvent sembler irréconciliables.

"Voilà le genre de choses qui se produisent dans des pays en guerre civile", a tancé Marjorie Taylor Greene, élue de Géorgie connue pour ses outrances, appelant même à un démantèlement du FBI. "La persécution politique DOIT CESSER!!!"

Son camp pourrait reprendre le contrôle du Congrès lors des élections législatives de novembre, qui s'annoncent périlleuses pour le camp de Joe Biden.

Dénonçant une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a promis une enquête sur son fonctionnement si les républicains revenaient au pouvoir.

La porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a écarté catégoriquement mardi la possibilité que Joe Biden ait été informé à l'avance de la perquisition chez son ancien (et potentiel futur) rival à l'élection présidentielle.

"Le président Biden a été très clair, avant qu'il soit élu et depuis le début de son mandat, sur le fait que le ministère de la Justice conduit ses enquêtes de façon indépendante. Il croit en l'Etat de droit", a-t-elle déclaré.

Donald Trump, qui pourrait à tout moment se déclarer candidat à un nouveau mandat, a en tout cas sauté sur l'occasion pour lancer un nouvel appel à la générosité de ses partisans.

"Ce n'est pas juste ma maison qui a été attaquée - c'est le domicile de chacun des Américains patriotes pour lequel je me suis battu", a-t-il plaidé dans un e-mail à ses militants, leur suggérant un don de 5 à 5.000 dollars pour combattre une "chasse aux sorcières".

cjc/rle/vgr

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Infobox
LocationWashington - USA
Date8/10/2022, 12:09 AM
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Salman Rushdie
Located in the administrative territorial entity
Chautauqua
Target
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Location
Chautauqua Institution
Country
Etats-Unis
Investigated by
NYSP