France : une élue fait polémique avec des propos sur la mixité raciale #
Audrey Pulvar, une ancienne journaliste et candidate socialiste dans la région parisienne, a suscité la polémique dimanche en France en estimant qu'une personne blanche qui assisterait à une réunion non-mixte pourrait rester "spectateur silencieux".
Interrogée samedi par la chaîne BFMTV, Mme Pulvar, qui est adjointe à la mairie de Paris, a déclaré : "Que des personnes discriminées pour les mêmes raisons et de la même façon sentent la nécessité de se réunir entre elles pour en discuter, ça ne me choque pas profondément".
Et "s'il se trouve que vient à cet atelier une femme blanche, un homme blanc, il n'est pas question de la ou le jeter. En revanche, on peut lui demander de se taire, d'être spectateur ou spectatrice silencieux".
Ces déclarations interviennent après une semaine de polémiques autour de l'Unef, le principal syndicat étudiant en France, dont la présidente, Mélanie Luce, avait défendu l'organisation de réunions "non-mixtes" pour "permettre aux personnes touchées par le racisme de pouvoir exprimer ce qu'elles subissent".
Les propos de Mme Pulvar ont provoqué des commentaires indignés à droite et à l'extrême droite.
"Dans ma région, aucun habitant ne doit être discriminé pour la couleur de sa peau. Il n'y a pas de racisme +acceptable+", a réagi sur Twitter l'actuelle présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse.
La présidente du Rassemblement national (extrême droite), Marine Le Pen, a estimé que le parquet devait "engager des poursuites pour provocation à la discrimination raciale contre Mme Pulvar".
Dans un tweet dimanche, Audrey Pulvar, qui est originaire de la Martinique dans les Antilles françaises, a précisé que "les réunions +non-mixtes+ ne portent pas que sur des questions de couleur de peau. Oui, dans une réunion non-mixte LGBTQI +, en tant qu'hétéro, je me taierais, j'écouterais".
Mais le patron des députés du parti présidentiel (LREM), Christophe Castaner, s'est voulu plus nuancé : tout en reconnaissant des propos de Mme Pulvar "a minima maladroits", ce soutien historique d'Emmanuel Macron et ancien socialiste a refusé de "contribuer à la chasse contre elle", rappelant que "ce type de réunions sont parfois nécessaires pour libérer une parole pour un groupe qui se sent victime".
Audrey Pulvar a reçu le soutien à gauche de Jean-Luc Mélenchon. "Audrey Pulvar n'est pas raciste ! Elle a juste compris ce qu'est un groupe de parole", a estimé le chef de file de la France insoumise sur Twitter.
Ancienne journaliste, Audrey Pulvar, 49 ans, est devenue au début des années 2000 la première femme noire à présenter un journal sur une chaîne de télévision hertzienne en France.
Elle est candidate socialiste en Ile-de-France, qui englobe Paris et sa région, pour les élections régionales prévues au mois de juin.
jk-pab/caz/gde/lb
Audrey Pulvar fait polémique en jugeant qu'on peut demander aux Blancs "de se taire" lors d'une réunion non-mixte #
La candidate PS pour les régionales en Ile-de-France, Audrey Pulvar, a fait bondir la droite dimanche en estimant qu'une personne blanche qui assisterait à une réunion non-mixte pourrait rester "spectateur silencieux".
Interrogée samedi par BFMTV sur la polémique autour du syndicat étudiant Unef, l'adjointe à la mairie de Paris a déclaré: "Que des personnes discriminées pour les mêmes raisons et de la même façon sentent la nécessité de se réunir entre elles pour en discuter, ça ne me choque pas profondément." Et "s'il se trouve que vient à cet atelier une femme blanche, un homme blanc, il n'est pas question de la ou le jeter. En revanche, on peut lui demander de se taire, d'être spectateur ou spectatrice silencieux."
Ces déclarations interviennent après une semaine de polémiques autour de l'Unef dont la présidente, Mélanie Luce, avait défendu l'organisation de réunions "non-mixtes" pour "permettre aux personnes touchées par le racisme de pouvoir exprimer ce qu'elles subissent".
Les propos de Mme Pulvar, proche d'Anne Hidalgo, ont provoqué des commentaires indignés à droite, à l'extrême droite et jusque dans la majorité présidentielle.
"Dans ma région, aucun habitant ne doit être discriminé pour la couleur de sa peau. Il n'y a pas de racisme +acceptable+", a réagi sur Twitter l'actuelle présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (ex-LR, Libres!).
"Après avoir été élue grâce à des élus Verts qu'elle qualifie d'anti-républicains, que dit Anne Hidalgo de son adjointe ségrégationniste ?", a demandé Rachida Dati (LR).
La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a estimé que le parquet devait "engager des poursuites pour provocation à la discrimination raciale contre Mme Pulvar".
"C'est cette gauche qui patauge dans l'islamo-gauchisme et la haine des blancs qui aspire à présider la première région de France ?", s'est interrogé son lieutenant, Jordan Bardella, candidat pour les régionales en Ile-de-France.
Dans un tweet dimanche, Audrey Pulvar a précisé que "les réunions +non-mixtes+ ne portent pas que sur des questions de couleur de peau. Oui, dans une réunion non-mixte LGBTQI +, en tant qu'hétéro, je me taierais, j'écouterais".
La tête de liste LREM en Ile-de-France, Laurent Saint-Martin, a dénoncé une "forme d'essentialisme" qui "est à la base de la construction de la pensée raciste".
Mais le patron des députés LREM, Christophe Castaner, s'est voulu plus nuancé: tout en reconnaissant des propos de Mme Pulvar "a minima maladroits", ce macroniste historique et ancien PS a refusé de "contribuer à la chasse contre elle", rappelant que "ce type de réunions sont parfois nécessaires pour libérer une parole pour un groupe qui se sent victime".
"On le pratique très couramment sur les violences faites aux femmes, par exemple, et c'est nécessaire. L'essentiel c'est d'accompagner les victimes", a-t-il ajouté sur BFMTV, en faisant valoir que "le vrai sujet, c'est qu'aujourd'hui il y a des femmes et des hommes qui sont victimes de racisme, de stigmatisation, de rejet".
Audrey Pulvar, ancienne journaliste de 49 ans, a reçu le soutien à gauche de Jean-Luc Mélenchon. "Audrey Pulvar n'est pas raciste ! Elle a juste compris ce qu'est un groupe de parole", a estimé le chef de file de la France insoumise sur Twitter.
Le candidate déclaré à la présidentielle de 2022, Xavier Bertrand (ex-LR), a pour sa part estimé sur Europe 1/Cnews/Les Echos que "l'Unef ne doit plus bénéficier de financements publics" ni "siéger dans les institutions publiques".
jk-pab/caz
Régionales/PACA: alliance LREM-LR au premier tour ? "Pourquoi pas", juge Castaner #
Le patron des députés LREM, Christophe Castaner, a estimé dimanche que La République en marche pouvait soutenir aux régionales le président sortant de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, le LR Renaud Muselier, "si nous construisons un projet commun et s'il veut porter le dépassement".
"Est-ce qu'il faut faire (alliance) au premier tour?" s'est interrogé Christophe Castaner sur BFMTV. "Si nous construisons un projet commun et si Renaud Muselier veut porter le dépassement politique en s'appuyant et en travaillant avec nous, pourquoi pas?", a-t-il répondu.
Christophe Castaner, qui ne cache pas ses bonnes relations humaines avec le président de la région méridionale, avait déjà appelé au cours des dernières semaines à un rapprochement avec le sortant LR.
Mais La République en marche a depuis investi la secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, tête de liste pour le premier tour.
M. Castaner a par ailleurs rappelé qu'il était tête de liste, alors du PS, lors des dernières régionales en 2015, et qu'il avait retiré sa liste entre les deux tours avant d'appeler à voter pour son adversaire LR Christian Estrosi, pour contrer la liste du Front national (devenu RN) menée par Marion Maréchal-Le Pen.
Selon lui, il y a à nouveau "effectivement le risque d'une élection" du Rassemblement national dans cette région pour le prochain scrutin, qui doit - sauf impossibilité sanitaire - se tenir en juin.
"Je fais la différence entre mes adversaires politiques - et Christian Estrosi était un adversaire politique redoutable - et (le RN). Je pense qu'il nous faudra faire la différence", a ajouté ce macroniste historique.
Il a encore appelé au "dépassement", "comme de nombreux maires qui n'avaient pas notre étiquette politique et que nous avons soutenu, parce qu'on construit un projet politique ensemble: le projet politique, c'est pas seulement d'empêcher le Front national, c'est quelle région nous voulons demain".
pab/jk/bow
Audrey Pulvar fait polémique en jugeant qu'on peut demander aux Blancs "de se taire" lors d'une réunion non-mixte #
La candidate PS pour les régionales en Ile-de-France, Audrey Pulvar, a fait bondir la droite dimanche en estimant qu'une personne blanche qui assisterait à une réunion non-mixte pourrait rester "spectateur silencieux".
Interrogée samedi par BFMTV sur la polémique autour du syndicat étudiant Unef, l'adjointe à la mairie de Paris a déclaré: "Que des personnes discriminées pour les mêmes raisons et de la même façon sentent la nécessité de se réunir entre elles pour en discuter, ça ne me choque pas profondément." Et "s'il se trouve que vient à cet atelier une femme blanche, un homme blanc, il n'est pas question de la ou le jeter. En revanche, on peut lui demander de se taire, d'être spectateur ou spectatrice silencieux."
Ces déclarations interviennent après une semaine d'intenses polémiques autour de l'Unef dont la présidente, Mélanie Luce, avait défendu l'organisation de réunions "non-mixtes" pour "permettre aux personnes touchées par le racisme de pouvoir exprimer ce qu'elles subissent".
Les propos de Mme Pulvar, une proche d'Anne Hidalgo, ont provoqué des commentaires indignés à droite, à l'extrême droite et jusque dans la majorité présidentielle.
"Dans ma région, aucun habitant ne doit être discriminé pour la couleur de sa peau. Il n'y a pas de racisme +acceptable+", a réagi sur Twitter l'actuelle présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (ex-LR, Libres!).
"Après avoir été élue grâce à des élus Verts qu'elle qualifie d'anti-républicains, que dit Anne Hidalgo de son adjointe ségrégationniste ?", a demandé Rachida Dati (LR).
La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a, elle, estimé que "le parquet doit engager des poursuites pour provocation à la discrimination raciale contre Mme Pulvar".
"C'est cette gauche qui patauge dans l'islamo-gauchisme et la haine des blancs qui aspire à présider la première région de France ?", s'est interrogé son lieutenant, Jordan Bardella, lui-même candidat pour les régionales en Ile-de-France.
La tête de liste LREM en Ile-de-France, Laurent Saint-Martin, a dénoncé une "forme d'essentialisme" qui "est à la base de la construction de la pensée raciste".
Mais le patron des députés LREM, Christophe Castaner, s'est voulu beaucoup plus nuancé: tout en reconnaissant des propos de Mme Pulvar "a minima maladroits", ce macroniste historique et ancien PS a refusé de "contribuer à la chasse contre elle" et a rappelé que "ce type de réunions sont parfois nécessaires pour libérer une parole pour un groupe qui se sent victime".
"On le pratique très couramment sur les violences faites aux femmes, par exemple, et c'est nécessaire. L'essentiel c'est d'accompagner les victimes", a-t-il ajouté sur BFMTV, en faisant valoir que "le vrai sujet, c'est qu'aujourd'hui il y a des femmes et des hommes qui sont victimes de racisme, de stigmatisation, de rejet".
Audrey Pulvar, ancienne journaliste de 49 ans, a reçu le soutien à gauche de Jean-Luc Mélenchon. "Audrey Pulvar n'est pas raciste ! Elle a juste compris ce qu'est un groupe de parole", a estimé le chef de file de la France insoumise sur Twitter.
Le candidate déclaré à la présidentielle de 2022, Xavier Bertrand (ex-LR), a pour sa part estimé sur Europe 1/Cnews/Les Echos que "l'Unef ne doit plus bénéficier de financements publics" ni "siéger dans les institutions publiques".
jk-pab/caz
Covid: Bertrand accuse Macron de "ne rien apprendre de ses erreurs" #
Le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidentielle 2022, a accusé dimanche Emmanuel Macron de "ne rien apprendre de ses erreurs" sur la crise du Covid-19 et estimé qu'il n'aurait "jamais dû demander" à l'Europe de gérer les vaccins.
"Il y a pire que de ne pas vouloir reconnaître ses erreurs, c'est de ne rien apprendre de ses erreurs", a souligné M. Bertrand sur Europe 1/Cnews/Les Echos.
"Comment voulez-vous qu'il y ait ensuite la confiance avec le peuple français?", a-t-il demandé. "Regardez le contraste avec (la chancelière allemande) Mme Merkel qui est la référence de l'attitude des gouvernants par rapport à leur peuple", a-t-il poursuivi, alors que le chef de l'Etat a refusé tout mea culpa, notamment sur sa décision de ne pas reconfiner fin janvier.
Sur la vaccination, "la stratégie du départ n'a pas été la bonne", a estimé M. Bertrand. D'abord parce qu'"on a rechigné à payer le prix fort pour les vaccins". Ensuite parce que "Emmanuel Macron n'aurait jamais dû demander que ce soit l'Europe qui gère (la commande des vaccins) à la place des Etats".
Aurait-il fallu que les pays européens y aillent chacun pour soi ? "Bien sûr", a-t-il répondu.
Interrogé sur le timing de sa candidature à l'Elysée, officialisée mercredi, l'ex-ministre a estimé que c'était le bon moment de "prendre (s)es responsabilités". Il a fait de sa réélection dans les Hauts-de-France lors des régionales prévues en juin une condition sine qua non de sa candidature.
"Pourquoi cette élection régionale est importante pour moi ? Parce que c'est la légitimité. Si six millions de Français ne me faisaient pas confiance, il est impossible d'aller à la rencontre de 67 millions de Français", a-t-il dit.
"Les électeurs dans les Hauts-de-France ont bien compris que si on veut vraiment changer les choses, ça se passe au sommet de l'Etat", a-t-il ajouté.
Alors que sa candidature ravive les crispations au sein d'une droite encore convalescente après deux échecs à la présidentielle, il s'est à nouveau dit opposé à la tenue d'une primaire, persuadé de "rassembler les uns et les autres" autour de son "projet", sachant que plusieurs autres acteurs comme Valérie Pécresse, Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez ou Michel Barnier, ont fait part de leur intérêt pour 2022.
Sur son programme, Xavier Bertrand a insisté sur le "rétablissement de l'autorité" sans lequel "il n'y aura pas de sécurité", répété qu'il voulait abaisser à 15 ans l'âge de la majorité pénale et insisté que "l'identité nationale n'est pas négociable".
Il compte aussi avoir recours davantage au référendum et plaide pour un mandat présidentiel unique.
jk/bow
Manuel Valls, le difficile retour de l'enfant prodigue #
La sortie d'un livre de Manuel Valls mêlant l'introspection avec une certaine amertume, et dans lequel l'ancien Premier ministre semble poser les jalons d'un retour, suscite un intérêt plus marqué dans les médias que dans le monde politique.
Ainsi s'est achevé l'exil politique espagnol, près de deux ans après l'échec de la conquête de la mairie de Barcelone: "Je me suis dit, au fond, malgré mes liens avec l'Espagne, mes origines que je ne renie d'aucune manière, il y a cette relation particulière avec la France", a expliqué en début de semaine l'ancien leader socialiste lors d'un entretien sur France Inter, entame d'une séance de promotion de son ouvrage, "Pas une goutte de sang français" (Grasset).
Dans l'ouvrage comme en interviews, M. Valls confesse ses "propres erreurs" et se désole d'être devenu l'incarnation de "tous les échecs, à tort ou à raison, du quinquennat" de François Hollande, jusqu'à la déroute de 2017, "une forme de mort, de déchéance physique", alors qu'il "ne voulait pas crever".
Celui qui a quitté le PS s'était fait réélire de justesse député en 2017, épargné d'adversaire LREM. Mais la relation avec la majorité, et Emmanuel Macron, fut et demeure contrariée: l'ancien chef de gouvernement avait d'ailleurs dû se soumettre à un humiliant vote des députés macronistes pour avoir le droit de siéger comme "apparenté" à La République en marche.
"J'ai été amusé par ses tentatives régulières depuis quatre ans de vouloir réinvestir le champ politique: à chaque remaniement, il faisait une grande interview...", grince encore un haut cadre de La République en marche.
Et si, en 2018, le jour de son départ de l'Assemblée, le Premier ministre Edouard Philippe avait souligné que "la France (lui) serait toujours reconnaissante", "il suscite aujourd'hui de l'indifférence parmi les députés, ou, au mieux, de l'énervement", assure un parlementaire.
Manuel Valls se défend quant à lui de tout règlement de comptes avec le président de la République. Mais, quatre ans après l'avènement du nouveau monde, "il manque des voix, il manque un message, il manque un projet profondément républicain qui reviennent aux sources de ce que nous sommes", juge-t-il.
Pourrait-il être cette conscience dans une macronie élargie, à un an de l'élection présidentielle ? "Sur le fond, Valls a pu faire école chez nous, mais sur la forme, je ne pense pas que c'est en divisant qu'on va y arriver: il a tellement de colère, d'amertume, que je ne suis pas sûr que ça permette d'avancer", balaie un responsable LREM.
Certes, l'ancien socialiste qui fit ses armes auprès de Michel Rocard compte encore des relais dans la macronie, notamment les députés Aurore Bergé, Jean-Michel Moreau ou Francis Chouat, son successeur à l'Assemblée.
Laudateur, ce dernier considère le positionnement de M. Valls comme "assez caractéristique de ce qui fait la grandeur politique en France, à l'image d'un Clemenceau, d'un Jaurès ou d'un Briand", en jurant qu'il ne s'agit pas "de place dans tel ou tel dispositif politique mais de place dans le débat politique".
Reste qu'après les rancoeurs ("En 2016, 2017, LREM a voulu m'écarter de la vie politique"), du reste partagées ("Ça, c'est sûr que c'est pas LREM qui va aller le chercher", sourit une ministre), le retour de Manuel Valls dans la macronie ne va pas forcément de soi.
L'intéressé lui-même se garde d'insulter l'avenir, quitte à esquisser un tango: il se montre aussi aimable à l'endroit de l'ex-LR Xavier Bertrand que de son ancienne camarade socialiste Anne Hidalgo. Mais "l'ensemble de ses prises de position des dernières années ont terminé de l'éloigner du champ des socialistes", prévient le porte-parole du PS Pierre Jouvet, quand d'autres voient dans l'ancien ministre de l'Intérieur "un repoussoir absolu".
Un membre du gouvernement se montre moins sévère: "C'est quand même un type qui existe par lui-même et qui peut trouver sa place dans une combinaison nouvelle: après tout, dans la vie politique, on a tout vu..."
pab-bap-grd/cs/cbn