Centrafrique: un Casque bleu burundais tué dans une attaque de rebelles #
Un Casque bleu burundais a été tué vendredi en Centrafrique, le 5e soldat de la mission de l'ONU (Minusca) depuis le début, il y a un mois, d'une offensive de rebelles contre le régime du président Faustin Archange Touadéra, a annoncé l'ONU.
Il a péri dans une embuscade d'"éléments armés des groupes coalisés" près de Grimari, à 300 km au nord-est de Bangui, au cours d'une "opération de sécurisation" des environs de cette ville par des Casques bleus burundais et bangladais, a annoncé la Minusca dans un communiqué. Deux soldats bangladais ont été légèrement blessés.
Dans un communiqué à New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné "fermement les attaques perpétrées aujourd'hui par des éléments présumés de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ayant visé un convoi" des Casques bleus. Il "réitère sa profonde préoccupation face aux efforts continus de déstabilisation faits par les groupes armés à travers le pays" et "appelle toutes les parties à immédiatement cesser la violence et à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques", précise-t-il dans son communiqué.
Dans une déclaration séparée, le Conseil de sécurité de l'ONU a "condamné dans les termes les plus forts les attaques contre la Minusca". Cette condamnation est exprimée aussi à l'égard de "toutes les attaques, provocations et incitations à la violence contre la Minusca par des groupes armés et d'autres auteurs", précise leur déclaration adoptée à l'unanimité des 15 membres du Conseil.
Le 17 décembre, les six plus puissants des groupes armés qui occupaient les deux-tiers de la Centrafrique en guerre civile depuis huit ans se sont coalisés, puis on annoncé le 19, huit jours avant les élections présidentielle et législatives, une offensive dans le but d'empêcher la réélection du président Touadéra.
Ils se sont jusqu'alors heurtés à des forces bien supérieures en nombre et lourdement équipées -outre l'armée centrafricaine, la Minusca, déployée depuis 2014 et forte de près de 12.000 soldats et des centaines de militaires rwandais et de paramilitaires russes dépêchés par leurs pays, au début de l'offensive rebelle, à la rescousse du pouvoir de M. Touadéra.
Ce dernier a été déclaré réélu mais à l'issu d'un scrutin pour lequel moins d'un électeur inscrit sur deux a eu l'occasion de pouvoir se rendre dans les bureaux de vote en raison de l'insécurité dans tout le pays en dehors de Bangui. Ce que l'opposition invoque pour réclamer l'annulation de la présidentielle, en plus de "fraudes massives", selon elle.
La Cour constitutionnelle doit valider ou rejeter le résultat de l'élection avant le 19 janvier.
Les rebelles se livrent, depuis près d'un mois, à des attaques sporadiques mais parfois violentes, généralement loin de la capitale mais, mercredi, environ 200 d'entre eux ont tenté deux incursions simultanées aux portes de Bangui. Ces assauts ont été repoussés à l'issue d'intenses combats qui ont fait une trentaine de morts parmi les rebelles, selon le gouvernement et des sources onusiennes, et un Casque bleu rwandais a été tué.
Le 25 décembre déjà, trois soldats rwandais de la Minusca avaient péri dans une attaque des rebelles à Dékoa, à 250 km au nord de Bangui.
clt-gir-prh/uh
Centrafrique: un Casque bleu burundais tué dans une attaque de rebelles #
Un Casque bleu burundais a été tué vendredi en Centrafrique, le 5e soldat de la mission de l'ONU (Minusca) depuis le début, il y a un mois, d'une offensive de rebelles contre le régime du président Faustin Archange Touadéra, a annoncé l'ONU.
Il a péri dans une embuscade d'"éléments armés des groupes coalisés" près de Grimari, à 300 km au nord-est de Bangui, au cours d'une "opération de sécurisation" des environs de cette ville par des Casques bleus burundais et bangladais, a annoncé la Minusca dans un communiqué. Deux soldats bangladais ont été légèrement blessés.
Dans un communiqué à New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné "fermement les attaques perpétrées aujourd'hui par des éléments présumés de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ayant visé un convoi" des Casques bleus. Il "réitère sa profonde préoccupation face aux efforts continus de déstabilisation faits par les groupes armés à travers le pays" et "appelle toutes les parties à immédiatement cesser la violence et à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques", précise-t-il dans son communiqué.
Le 17 décembre, les six plus puissants des groupes armés qui occupaient les deux-tiers de la Centrafrique en guerre civile depuis huit ans se sont coalisés, puis on annoncé le 19, huit jours avant les élections présidentielle et législatives, une offensive dans le but d'empêcher la réélection du président Touadéra.
Ils se sont jusqu'alors heurtés à des forces bien supérieures en nombre et lourdement équipées -outre l'armée centrafricaine, la Minusca, déployée depuis 2014 et forte de près de 12.000 soldats et des centaines de militaires rwandais et de paramilitaires russes dépêchés par leurs pays, au début de l'offensive rebelle, à la rescousse du pouvoir de M. Touadéra.
Ce dernier a été déclaré réélu mais à l'issu d'un scrutin pour lequel moins d'un électeur inscrit sur deux a eu l'occasion de pouvoir se rendre aux urnes en raison de l'insécurité dans tout le pays en dehors de Bangui. Ce que l'opposition invoque pour réclamer l'annulation de la présidentielle, en plus de "fraudes massives", selon elle.
La Cour constitutionnelle doit valider ou rejeter le résultat de l'élection avant le 19 janvier.
Les rebelles se livrent, depuis près d'un mois, à des attaques sporadiques mais parfois violentes, généralement loin de la capitale mais, mercredi, environ 200 d'entre eux ont tenté deux incursions simultanées aux portes de Bangui. Ces assauts ont été repoussés à l'issue d'intenses combats qui ont fait une trentaine de morts parmi les rebelles, selon le gouvernement et des sources onusiennes, et un Casque bleu rwandais a été tué.
Le 25 décembre déjà, trois soldats rwandais de la Minusca avaient péri dans une attaque des rebelles à Dékoa, à 250 km au nord de Bangui.
clt-gir-prh/bds
Un Casque bleu burundais tué dans une attaque rebelle en Centrafrique #
Un Casque bleu burundais a été tué vendredi en Centrafrique, le 5e soldat de la mission de l'ONU (Minusca) depuis le début, il y a un mois, d'une offensive de rebelles contre le régime du président Faustin Archange Touadéra, a annoncé l'ONU.
Il a péri dans une embuscade d'"éléments armés des groupes coalisés" près de Grimari, à 300 km au nord-est de Bangui, au cours d'une "opération de sécurisation" des environs de cette ville par des Casques bleus burundais et bangladais, a annoncé la Minusca dans un communiqué. Deux soldats bangladais ont été légèrement blessés.
Le 17 décembre, les six plus puissants des groupes armés qui occupaient les deux-tiers de la Centrafrique en guerre civile depuis huit ans se sont coalisés, puis on annoncé le 19, huit jours avant les élections présidentielle et législatives, une offensive dans le but d'empêcher la réélection du président Touadéra.
Ils se sont jusqu'alors heurtés à des forces bien supérieures en nombre et lourdement équipées --outre l'armée centrafricaine, la Minusca, déployée depuis 2014 et forte de près de 12.000 soldats, et des centaines de militaires rwandais et de paramilitaires russes dépêchés par leurs pays, au début de l'offensive rebelle, à la rescousse du pouvoir de M. Touadéra.
Ce dernier a été déclaré réélu mais à l'issu d'un scrutin pour lequel moins d'un électeur inscrit sur deux a eu l'occasion de pouvoir se rendre aux urnes en raison de l'insécurité dans tout le pays en dehors de Bangui. Ce que l'opposition invoque pour réclamer l'annulation de la présidentielle, en plus de "fraudes massives" selon elle.
La Cour constitutionnelle doit valider ou rejeter le résultat de l'élection avant le 19 janvier.
Les rebelles se livrent, depuis près d'un mois, à des attaques sporadiques mais parfois violentes, généralement loin de la capitale mais, mercredi, environ 200 d'entre eux ont tenté deux incursions simultanées aux portes de Bangui. Ces assauts ont été repoussés à l'issue de violents combats qui ont fait une trentaine de morts parmi les rebelles, selon le gouvernement et des sources onusiennes, et un Casque bleu rwandais a été tué.
Le 25 décembre déjà, trois soldats rwandais de la Minusca avaient péri dans une attaque des rebelles à Dékoa, à 250 km au nord de Bangui.
clt-gir/fio
Centrafrique: premières attaques rebelles aux abords de Bangui #
La première attaqurebelle aux abords de la capitale centrafricaine Bangui depuis le début de l'offensive contre le président fraîchement réélu Faustin Archange Touadéra a été repoussée mercredi, faisant un mort chez les Casques bleus et au moins une dizaine parmi les assaillants.
Six des principaux groupes armés qui contrôlent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans ont annoncé la formation en décembre d'une Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et lancé une offensive pour empêcher la réélection de M. Touadéra.
A New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et le Conseil de sécurité, dans une déclaration unanime, ont condamné "fermement" les attaques menées par des combattants armés non identifiés.
M. Guterres et le Conseil, qui a tenu une réunion à huis clos sur la Centrafrique à la demande de la France, ont aussi appelé "toutes les parties à mettre fin à la violence et à engager un dialogue constructif".
La force de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a pris des mesures pour renforcer la protection de Bangui et éviter des infiltrations de rebelles tandis que le gouvernement annonçait l'avancée de deux heures du couvre-feu, désormais de 17H00 à 04H00 GMT.
M. Touadéra a été déclaré le 4 janvier vainqueur du scrutin du 27 décembre, très contesté par l'opposition, pour lequel seulement un peu moins d'un électeur inscrit sur deux a pu voter en raison de l'insécurité hors de Bangui.
Les rebelles de la CPC menaient jusqu'alors des attaques sporadiques généralement repoussées par les quelque 12.000 Casques bleus de la Minusca, appuyés par d'importants contingents lourdement armés de militaires rwandais et de paramilitaires russes débarqués à la rescousse du gouvernement et de son armée.
A respectivement 9 et 12 km du centre de la capitale, à l'aube, des brigades de l'armée "ont été attaquées simultanément mais, grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement", a assuré le ministre de l'Intérieur Henri Wanzet Linguissara.
"L'attaque a été repoussée par les Casques bleus, conjointement avec les forces armées centrafricaines", a déclaré Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.
"Plusieurs rebelles ont été capturés, plus d'une dizaine ont été tués", a souligné le porte-parole des Casques bleus, Abdoulaziz Fall. Le Premier ministre Firmin Ngrebada a évoqué pour sa part un bilan provisoire de "30 assaillants tués" et "5 capturés" sans préciser s'il concerne Bangui ou l'ensemble du territoire. La Minusca, elle, "déplore la perte d'un Casque bleu" rwandais.
Sur le marché PK12 où a eu lieu l'offensive, les commerçants avaient fermé boutique. Forces régulières, paramilitaires russes et Casques bleus étaient présents en nombre, avec plusieurs blindés.
En fin d'après-midi, des tirs sporadiques retentissaient encore dans plusieurs quartiers. Le gouvernement a évoqué des "opérations de ratissage" et des hélicoptères sont engagés contre les rebelles dissimulés dans les collines, selon plusieurs sources humanitaires.
"Ce que les rebelles ont compris, c'est que la communauté internationale mesure la crise en Centrafrique à partir de ce qu'il se passe à Bangui. C'est pourquoi ils mènent des actions dans la périphérie immédiate de Bangui, pas pour prendre Bangui qui est très défendue, mais pour montrer que Touadéra ne contrôle plus rien ou pas grand-chose", a expliqué à l'AFP Roland Marchal, chercheur au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris.
"Les rebelles mènent une guerre des nerfs", estime de son côté Thierry Vircoulon, spécialiste de l'Afrique centrale à l'Institut français des relations internationales (Ifri). "Ils peuvent faire de la guérilla urbaine et espèrent qu'à la longue ils prendront Bangui".
Pour les élections, l'ONU avait pris la décision assez rare de renforcer pour deux mois sa force de paix avec 300 Casques bleus rwandais prélevés sur son contingent déployé au Soudan du Sud. Le Conseil de sécurité devra à court terme décider de les retirer ou de les maintenir.
Le week-end dernier, deux attaques s'étaient déjà produites contre Bouar, à 340 km au nord-ouest de la capitale, mais sur un axe routier crucial pour son ravitaillement, et Grimari, à 300 km au nord-est de Bangui.
Une deuxième session du Conseil de sécurité, qui doit se tenir publiquement la semaine prochaine, a été demandée par la Centrafrique "en urgence" pour réclamer une levée, même temporaire, de l'embargo sur les armes, selon une lettre obtenue par l'AFP.
clt-dyg/amt-prh/sst
Centrafrique: premières attaques rebelles aux environs de Bangui #
La première attaque des rebelles aux abords de la capitale centrafricaine Bangui depuis le début de leur offensive contre le président fraîchement réélu Faustin Archange Touadéra a été repoussée, faisant un mort chez les Casques bleus et au moins une dizaine parmi les assaillants.
Il s'agit des premiers affrontements aux portes de Bangui depuis que six des principaux groupes armés qui contrôlent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans, ont annoncé la formation en décembre d'une coalition et lancé une offensive pour empêcher la réélection de M. Touadéra.
Ce dernier a été déclaré le 4 janvier vainqueur du scrutin du 27 décembre, très contesté par l'opposition, pour lequel seulement un peu moins d'un électeur inscrit sur deux a pu voter en raison de l'insécurité hors de Bangui.
Les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) menaient, jusqu'alors, des attaques sporadiques généralement repoussées par les quelque 12.000 Casques bleus de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), appuyés par d'importants contingents lourdement armés de militaires rwandais et de paramilitaires russes débarqués à la rescousse du gouvernement et de son armée.
A respectivement 9 et 12 km du centre de la capitale, à l'aube, des brigades de l'armée "ont été attaquées simultanément mais, grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement", a assuré le ministre de l'Intérieur Henri Wanzet Linguissara.
"L'attaque a été repoussée par les Casques bleus, conjointement avec les forces armées centrafricaines", a déclaré Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.
"Plusieurs rebelles ont été capturés, plus d'une dizaine ont été tués", a souligné Abdoulaziz Fall. Le Premier ministre Firmin Ngrebada évoque pour sa part sur sa page Facebook un bilan provisoire de "30 assaillants tués" et "5 capturés" sans préciser s'il concerne Bangui ou l'ensemble du territoire. La Minusca, elle, "déplore la perte d'un Casque bleu" rwandais.
Sur le marché PK12 où a eu lieu l'offensive, les commerçants avaient fermé boutique. Forces régulières, paramilitaires russes et Casques bleus étaient présents en nombre, avec plusieurs blindés.
Un pickup de l'armée centrafricaine pointait son canon vers la colline, où se cachaient encore des rebelles ont affirmé à l'AFP les militaires présents.
A 15h00 GMT, des tirs sporadiques retentissaient encore dans plusieurs quartiers de la capitale. Le gouvernement a évoqué des "opérations de ratissage" et des hélicoptères sont engagés contre les rebelles dissimulés dans les collines, selon plusieurs sources humanitaires.
"Ce que les rebelles ont compris, c'est que la communauté internationale mesure la crise en Centrafrique à partir de ce qu'il se passe à Bangui. C'est pourquoi ils mènent des actions dans la périphérie immédiate de Bangui, pas pour prendre Bangui qui est très défendue, mais pour montrer que Touadéra ne contrôle plus rien ou pas grand-chose", a expliqué à l'AFP Roland Marchal, chercheur au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris.
"Les rebelles mènent une guerre des nerfs", estime de son côté Thierry Vircoulon, spécialiste de l'Afrique centrale à l'Institut français des relations internationales (Ifri). "Ils peuvent faire de la guérilla urbaine et espèrent qu'à la longue ils prendront Bangui".
Cette attaque intervient le jour où le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir, à la demande de la France, sur la Centrafrique avec à l'ordre du jour la présence de troupes étrangères et de mercenaires dans ce pays et l'embargo sur les armes, en vigueur depuis le début de la guerre civile.
Pour les élections, l'ONU avait pris la décision plutôt rare de renforcer pour deux mois sa force de paix avec 300 Casques bleus rwandais prélevés sur son contingent déployé au Soudan du Sud. Le Conseil de sécurité devra à court terme décider de les retirer ou de les maintenir.
Cette réunion survient après deux nouvelles attaques menées durant le week-end contre des villes éloignées de Bangui et qui ont donné lieu à de violents combats. Il s'agit de Bouar, cinquième ville du pays, à 340 km au nord-ouest de la capitale mais sur un axe routier crucial pour son ravitaillement et de Grimari, à 300 km au nord-est de Bangui.
Une deuxième session du Conseil de sécurité, qui doit se tenir le 19 ou le 21 janvier, a été demandée par la Centrafrique "en urgence" pour évoquer la situation sécuritaire dans une lettre datée du 5 janvier à laquelle l'AFP a eu accès.
clt-dyg-amt/sst
Centrafrique: attaque rebelle aux abords de Bangui repoussée, un Casque bleu tué #
La première attaque des rebelles aux abords de la capitale Bangui depuis le début de leur offensive contre le président centrafricain fraichement réélu Faustin Archange Touadéra a été repoussée, a confirmé mercredi l'ONU dans un communiqué, faisant état de la mort d'un Casque bleu rwandais.
"L'attaque a été repoussée par les Casques bleus, conjointement avec les forces armées centrafricaines", a déclaré le porte-parole de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), qui "déplore la perte d'un Casque bleu" rwandais.
A respectivement 9 et 12 km du centre de la capitale, à l'aube, des brigades de l'armée "ont été attaquées simultanément mais, grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement", avait assuré dans la matinée le ministre de l'Intérieur Henri Wanzet Linguissara.
"Plusieurs rebelles ont été capturés, plus d'une dizaine ont été tués", a pour sa part assuré à l'AFP le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, porte-parole des Casques bleus dans le pays.
Il s'agit des premiers affrontements aux portes de Bangui depuis que les rebelles ont annoncé une offensive il y a près d'un mois.
Le 19 décembre, huit jours avant les élections présidentielle et législatives, une coalition de six des plus puissants groupes armés qui occupent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans, avaient annoncé une offensive pour empêcher la réélection de M. Touadéra.
Ce dernier a été déclaré réélu le 4 janvier au terme d'un scrutin très contesté par l'opposition, pour lequel seulement un électeur inscrit sur deux a eu l'opportunité de se rendre aux urnes en raison de l'insécurité hors de Bangui.
Les rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) menaient, jusqu'alors, des attaques sporadiques généralement repoussées par les Casques bleus appuyés par d'importants contingents lourdement armés de militaires rwandais et de paramilitaires russes venus à la rescousse du gouvernement et de son armée.
Ces attaques avaient jusqu'alors lieu principalement dans des villes et bourgades éloignées de la capitale.
clt-amt/dyg/thm
Centrafrique: attaque rebelle sur Bangui repoussée, un Casque bleu tué #
La première attaque des rebelles sur la capitale Bangui depuis le début de leur offensive contre le président centrafricain fraichement réélu Faustin Archange Touadéra a été repoussée, a confirmé mercredi l'ONU dans un communiqué, faisant état de a mort d'un Casque bleu rwandais.
"L'attaque a été repoussée par les Casques bleus, conjointement avec les forces armées centrafricaines", a déclaré le porte-parole de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), qui "déplore la perte d'un Casque bleu" rwandais.
clt-amt/dyg/thm
La Centrafrique depuis le début de l'offensive rebelle #
La Centrafrique, où deux attaques près de la capitale Bangui ont été repoussées mercredi, affronte une offensive rebelle depuis près d'un mois contre le régime du président Faustin Archange Touadéra, récemment déclaré réélu.
Le pays est plongé dans la guerre civile depuis le renversement en 2013 de François Bozizé. Malgré un huitième accord de paix en 2019, les deux-tiers du territoire restent contrôlés par des groupes armés.
Début décembre 2020, la candidature de François Bozizé à la présidentielle est invalidée, faisant craindre un regain de violences.
Le putschiste récidiviste, rentré d'exil un an plus tôt malgré un mandat d'arrêt international pour "crime contre l'humanité et incitation au génocide", dit accepter l'invalidation.
Le 18 décembre 2020, une offensive surprise de groupes armés dans le nord et l'ouest vise des axes routiers vitaux pour l'approvisionnement de Bangui, à neuf jours des élections présidentielle et législatives.
L'ONU déploie des Casques bleus, dénonçant "une tentative délibérée" de perturber les élections.
Le 19, une coalition de six des plus puissants groupes armés annonce une offensive pour empêcher la réélection de M. Touadéra.
Le gouvernement accuse François Bozizé de "tentative de coup d'État", son parti dément.
Le 20, la coalition de l'opposition exige le report des élections.
La France, la Russie, les États-Unis, l'Union européenne et la Banque mondiale appellent François Bozizé et des groupes armés à déposer les armes.
Le 22 décembre, Bambari, quatrième ville du pays, à quelque 380 km au nord-est de Bangui, tombe aux mains du groupe rebelle Unité pour la paix en Centrafrique (UPC). Elle est reprise le lendemain par les Casques bleus et les forces centrafricaines.
Le président français Emmanuel Macron s'entretient avec son homologue centrafricain et ordonne, à sa demande, le survol du pays par des avions de chasse pour "marquer la condamnation par la France des tentatives de déstabilisation".
Le Rwanda et la Russie envoient des centaines de renforts pour soutenir M. Touadéra.
Le 24, les rebelles décrètent un "cessez-le-feu unilatéral" de trois jours, demandant la suspension des élections. Le président décline, conduisant les rebelles à rompre la trêve le 25.
Le 27 décembre, les élections présidentielle et législatives se tiennent sur une partie du territoire. Un électeur sur deux n'a pas pu voter, sous la menace de l'offensive rebelle.
Le 30, la coalition de l'opposition demande l'annulation du scrutin, salué comme "crédible" et "légitime" par le gouvernement et la communauté internationale.
Le 3 janvier 2021, des rebelles prennent le contrôle de la ville de Bangassou, à 750 km à l'est de Bangui.
Le 4 janvier, le président sortant Faustin-Archange Touadéra est déclaré réélu dès le premier tour, avec 53,92% des voix, loin devant l'ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuélé (21,01%), arrivé en deuxième position.
Le même jour, les Casques bleus "sécurisent" une partie de Bangassou et une enquête pour "rébellion" est ouverte contre François Bozizé.
Le 6, le pape François demande aux différentes forces politiques "d'éviter toute forme de violence".
Le 7, les autorités annoncent un couvre-feu nocturne.
Le 8, l'ONU indique que les récentes violences ont poussé à l'exil plus de 30.000 personnes et généré des dizaines de milliers de déplacés internes.
Le 9, les rebelles attaquent Bouar, la cinquième ville du pays à 340 km de Bangui.
Le 10, les groupes armés tentent une entrée en force à Grimari, à 297 km au nord-est de Bangui, tirant des roquettes sur le camp de force onusienne.
Le 13 janvier, deux attaques rebelles sont repoussées pour la première fois aux portes de Bangui.
Deux réunions du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Centrafrique sont prévues en huit jours, la première ce mercredi.
ang/cds/dyg/blb
Centrafrique: premières attaques des rebelles contre Bangui #
Les rebelles centrafricains à l'offensive contre le régime du président Faustin Archange Touadéra fraîchement réélu ont mené pour la première fois mercredi deux attaques aux portes de Bangui contre l'armée et les Casques bleus mais ont rapidement été repoussés selon le gouvernement.
Il s'agit des premiers affrontements aux portes de Bangui depuis que six des principaux groupes armés, qui occupent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans, ont annoncé la formation mi-décembre de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et lancé une offensive pour empêcher la réélection de M. Touadéra.
Ils menaient, jusqu'alors, des attaques sporadiques généralement repoussées par les quelque 12.000 Casques bleus de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), appuyés par d'importants contingents lourdement armés de militaires rwandais et de paramilitaires russes fraîchement débarqués à la rescousse du gouvernement et de son armée.
A respectivement 9 et 12 km du centre de la capitale, à l'aube, des brigades de l'armée "ont été attaquées simultanément mais, grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement", a assuré le ministre de l'Intérieur Henri Wanzet Linguissara.
"Ce matin vers 6H00 à Bangui, la position de la Minusca au point kilométrique 12 (PK 12) a été attaquée par des éléments armés" et les forces de l'ONU ont déclenché "une riposte immédiate, avant l'envoi de renforts sur place, aucun blessé n'est à déplorer côté Minusca", a expliqué le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, porte-parole des Casques bleus dans le pays. "Les échanges de tirs ont baissé mais la situation reste tendue", a-t-il ajouté deux heures après le déclenchement de l'attaque.
Trois membres des forces armées de Centrafrique (FACA) ont été blessés lors des attaques, a déclaré un gradé de la Minusca, qui a requis l'anonymat. Au moins deux rebelles ont été tués, a constaté un journaliste de l'AFP.
"J'ai peur, je ne sais même pas où est ma famille", s'inquiète Laïs, un habitant du PK 12, interrogé par l'AFP. "Nous voulons seulement la paix", implore-t-il.
De nombreux civils fuyaient la zone des combats, bagages sous les bras, pour rejoindre le centre-ville. Au loin, des tirs sporadiques se faisaient toujours entendre, selon un journaliste de l'AFP.
Les rues du centre-ville étaient cependant encore désertes en milieu de matinée et une forte présence militaire était déployée partout dans la ville.
Cette attaque des groupes armés intervient le jour où le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir, à la demande de la France, sur la Centrafrique avec à l'ordre du jour la présence de troupes étrangères et de mercenaires dans ce pays et l'embargo sur les armes, en vigueur depuis le début de la guerre civile.
Pour la présidentielle du 27 décembre, l'ONU avait pris la décision plutôt rare de renforcer pour deux mois sa force de paix avec 300 Casques bleus rwandais prélevés sur son contingent déployé au Soudan du Sud. Le Conseil de sécurité devra à court terme décider de leur avenir, entre retrait ou maintien prolongé.
Cette réunion survient après deux nouvelles attaques menées durant le week-end contre des villes éloignées de Bangui et qui ont donné lieu à de violents combats.
A Bouar, cinquième ville du pays avec 40.000 habitants, à 340 km au nord-ouest de la capitale mais sur un axe routier crucial pour son ravitaillement, les Casques bleus, "en appui aux forces armées centrafricaines (FACA), ont repoussé les combattants (...) lors de violents combats survenus samedi", a déclaré dans un communiqué Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.
A Grimari, à 300 km au nord-est de Bangui, les groupes armés ont tenté dimanche "une entrée en force et ont tiré des roquettes sur le camp de la Minusca", a expliqué le colonel Abdoulaziz Fall.
Une deuxième session du Conseil de sécurité, qui doit se tenir le 19 ou le 21 janvier, a été demandée par la Centrafrique "en urgence" pour évoquer la situation sécuritaire dans une lettre datée du 5 janvier à laquelle l'AFP a eu accès.
clt-dyg-amt/blb
Centrafrique: premières attaques des rebelles contre Bangui #
Les rebelles centrafricains à l'offensive contre le régime du président Faustin Archange Touadéra fraîchement réélu ont mené pour la première fois mercredi deux attaques aux portes de Bangui contre l'armée et les Casques bleus mais ont rapidement été repoussés selon le gouvernement.
Il s'agit des premiers affrontements aux portes de Bangui depuis que six des principaux groupes armés, qui occupent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans, ont annoncé la formation mi-décembre de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et lancé une offensive pour empêcher la réélection de M. Touadéra.
Ils menaient, jusqu'alors, des attaques sporadiques généralement repoussées par les quelque 12.000 Casques bleus de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), appuyés par d'importants contingents lourdement armés de militaires rwandais et de paramilitaires russes fraîchement débarqués à la rescousse du gouvernement et de son armée.
A respectivement 9 et 12 km du centre de la capitale, à l'aube, des brigades de l'armée "ont été attaquées simultanément mais, grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement", a assuré le ministre de l'Intérieur Henri Wanzet Linguissara.
"Ce matin vers 6h00 à Bangui, la position de la Minusca au point kilométrique 12 a été attaquée par des éléments armés" et les forces de l'ONU ont déclenché "une riposte immédiate, avant l'envoi de renforts sur place, aucun blessé n'est à déplorer côté Minusca", a expliqué le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, porte-parole des Casques bleus dans le pays. "Les échanges de tirs ont baissé mais la situation reste tendue", a-t-il ajouté deux heures après le déclenchement de l'attaque.
A Bangui, les rues étaient désertes en milieu de matinée et une forte présence militaire était déployée, a constaté un journaliste de l'AFP.
Cette attaque des groupes armés intervient le jour où le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir, à la demande de la France, sur la Centrafrique avec à l'ordre du jour la présence de troupes étrangères et de mercenaires dans ce pays et l'embargo sur les armes, en vigueur depuis le début de la guerre civile.
Pour la présidentielle du 27 décembre, l'ONU avait pris la décision plutôt rare de renforcer pour deux mois sa force de paix avec 300 Casques bleus rwandais prélevés sur son contingent déployé au Soudan du Sud. Le Conseil de sécurité devra à court terme décider de leur avenir, entre retrait ou maintien prolongé.
Cette réunion survient après deux nouvelles attaques menées durant le week-end contre des villes éloignées de Bangui et qui ont donné lieu à de violents combats.
A Bouar, cinquième ville du pays avec 40.000 habitants, à 340 km au nord-ouest de la capitale mais sur un axe routier crucial pour son ravitaillement, les Casques bleus de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), "en appui aux forces armées centrafricaines (Faca), ont repoussé les combattants (...) lors de violents combats survenus samedi", a déclaré dans un communiqué Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.
A Grimari, à 300 km au nord-est de Bangui, les groupes armés ont tenté dimanche "une entrée en force et ont tiré des roquettes sur le camp de la Minusca", a expliqué le colonel Abdoulaziz Fall.
Une deuxième session du Conseil de sécurité, réclamée par ses membres africains (Tunisie, Niger, Kenya), doit se tenir le 19 ou le 21 janvier. La réunion a été demandée par la Centrafrique dans une lettre à laquelle l'AFP a eu accès.
Confrontée à une "agression contre le peuple et les institutions (...), la République centrafricaine sollicite la tenue, en urgence, d'une réunion du Conseil de sécurité sur la situation sécuritaire", indique cette missive datée du 5 janvier.
Bangui réclame notamment un renforcement des capacités de la Minusca avec des "hélicoptères de combat". Selon des diplomates, la Tunisie, membre non permanent du Conseil de sécurité, serait "prête" à en déployer en Centrafrique.
clt-dyg-amt/jhd
Centrafrique: deux attaques rebelles repoussées à l'entrée de Bangui #
Les rebelles qui mènent une offensive contre le régime du président centrafricain Faustin Archange Touadéra fraîchement déclaré réélu ont lancé mercredi deux attaques simultanées à l'entrée de Bangui qui ont été repoussées, a affirmé à l'AFP le ministre de l'Intérieur, Henri Wanzet Linguissara.
Ces deux attaques ont été confirmées à l'AFP par des responsables de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), sous couvert d'anonymat, tandis que le porte-parole des Casques bleus dans le pays, le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, a évoqué "une attaque" et des affrontements toujours en cours.
Il s'agit des premiers affrontements aux portes de Bangui depuis que les rebelles ont annoncé une offensive il y a près d'un mois.
A respectivement 9 et 12 km du centre de la capitale, à l'aube, des brigades de l'armée "ont été attaquées simultanément mais, grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement", a assuré le ministre de l'Intérieur.
"Ce matin vers 6h00 à Bangui, la position de la Minusca au point kilométrique 12 a été attaquée par des éléments armés" et ont déclenché "une riposte immédiate, avant l'envoi de renforts sur place, aucun blessé n'est à déplorer côté Minusca", a expliqué le lieutenant-colonel Fall. "Les échanges de tirs ont baissé mais la situation reste tendue", a-t-il ajouté deux heures après le déclenchement de l'attaque.
Le 19 décembre, huit jours avant les élections présidentielles et législatives, une coalition de six des plus puissants groupes armés qui occupent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans, avaient annoncé une offensive pour empêcher la réélection de M. Touadéra.
Ce dernier a été déclaré réélu le 4 janvier au terme d'un scrutin très contesté par l'opposition, pour lequel seulement un électeur inscrit sur deux a eu l'opportunité de se rendre aux urnes en raison de l'insécurité hors de Bangui.
Les rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) menaient, jusqu'alors, des attaques sporadiques généralement repoussées par les Casques bleus appuyés par d'importants contingents lourdement armés de militaires rwandais et de paramilitaires russes fraîchement débarqués à la rescousse du gouvernement et de son armée.
Ces attaques avaient jusqu'alors lieu principalement dans des villes et bourgades éloignées de la capitale.
Ainsi à Grimari mardi, à 300 km au nord-est de Bangui, "les éléments armés de la CPC ont lancé une attaque contre les forces centrafricaines et la Minusca, utilisant des obus de mortier notamment, contre la base" des Casques bleus burundais, a assuré le lieutenant-colonel Fall. Les affrontements n'ont pas fait de victime mais "plus de 350 civils sont actuellement sous la protection des soldats Burundais", a-t-il ajouté.
clt-gir/jhd
Centrafrique: deux attaques rebelles repoussées à l'entrée de Bangui (gouvernement) #
Les rebelles qui mènent une offensive contre le régime du président centrafricain Faustin Archange Touadéra fraîchement déclaré réélu ont lancé mercredi deux attaques simultanées à l'entrée de Bangui qui ont été repoussées, a affirmé à l'AFP le ministre de l'Intérieur, Henri Wanzet Linguissara.
Ces deux attaques ont été confirmées à l'AFP par des responsables de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), sous couvert d'anonymat, tandis que le porte-parole des Casques bleus dans le pays, le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, a évoqué "une attaque" et des affrontements toujours en cours.
A respectivement 9 et 12 km du centre de la capitale, à l'aube, des brigades de l'armée "ont été attaquées simultanément mais, grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement", a assuré le ministre de l'Intérieur.
"Une patrouille" de la Minusca "a rencontré des éléments armés à pied. L'incident est toujours en cours", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Fall deux heures après.
Le 19 décembre, huit jours avant les élections présidentielles et législatives, une coalition de six des plus puissants groupes armés qui occupent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans, avaient annoncé une offensive pour empêcher la réélection de M. Touadéra.
Ce dernier a été déclaré réélu le 4 janvier au terme d'un scrutin très contesté par l'opposition. Les rebelles, jusqu'alors, menaient des attaques sporadiques généralement repoussées par les Casques bleus, des militaires rwandais, des paramilitaires russes et les soldats centrafricains, principalement dans des villes éloignées de la capitale. Il s'agit mercredi des premiers affrontements aux portes de Bangui.
clt-gir/jhd
Centrafrique: deux attaques rebelles à l'entrée de Bangui (gouvernement, ONU) clt-gir/jhd #
Les rebelles qui mènent une offensive contre le régime du président Faustin Archange Touadéra fraîchement déclaré réélu ont mené mercredi deux attaques simultanées à l'entrée de Bangui qui ont été repoussées, a affirmé à l'AFP le ministre de l'Intérieur, Henri Wanzet Linguissara.
Ces deux attaques ont été confirmées à l'AFP par des responsables de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), sous couvert d'anonymat, tandis que le porte-parole des Casques bleus dans le pays, Abdoulaziz Fall, a évoqué "une attaque" et des affrontements toujours en cours.
clt-gir/jhd